- EddieCochran+
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Date d'inscription : 15/10/2017
Les liens transatlantiques sont en jeu
Dim 8 Juil - 10:35
Le Potus est attendu à Brussesselles mercredi et jeudi 11 et 12 juillet pour participer à un sommet otanien.
La venue de Donald Trump en Europe remet les accords transatlantiques en cause.
D'après Reuter 08 juillet 2018
Bruxelles/Washington - Les dirigeants européens disent ne pas se faire d'illusions à propos de Donald Trump à la veille de sa venue en Europe pour participer à un sommet de l'Alliance Atlantique. Ils craignent qu'il faudra bien considérer qu'à partir d'un certain point la politique de "l'Amérique d'abord" débouchera sur le constat que cela ne profite à personne.
Au terme de la première année du mandat de Donald Trump pendant lequel les amis de l'Amérique ont cherché à tisser des liens personnels et à établir sur de bonnes bases les relations avé le président américain, ils ont dû se rendre à l'évidence que celui-ci est un imprévisible trublion politique, ce qui compromet leur propre agenda.
Le ministre des Affaires étrangères allemand M. Heiko Maas a dénoncé das un récent discours "l'effritement des vieux piliers de la confiance" dans une allusion à peine voilée aux récentes remises en cause des accords commerciaux sur l'acier européen et aux menaces qui pèsent sur l'importation aux E-U des voitures européennes.
Par rapport à la Russie en tant qu'ennemi héréditaire de l'Otan, l'administration américaine a adressé des messages contradictoires, d'un côté en renforçant le dispositif militaire américain face aux frontières avé la Russie et d'un autre côté en mettant en cause la faiblesse de la participation financière des partenaires européens à l'effort de défense de l'Otan.
Le président américain qui est dans les faits le leader du septuagénaire Traité de l'Atlantique Nord a indiqué le contenu du message qu'il délivrera mercredi et jeudi lors de sa venue à Brussesselles : les pays membres de l'Alliance doivent revoir à la hausse leur dépenses militaires en faveur de l'Otan et s'engager à baisser les droits à l'importation des produits américains en Europe.
"Je dirai à l'Otan : je vous fais l'injonction de payer la facture. Les E-U ne vont pas continuer à prendre tout en charge" a déclaré Donald Trump en réunion la semaine dernière, et a ajouté : "Ils nous tuent commercialement".
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Que pensez-vous de la prise de position du missionnaire otanien Trump ?
La venue de Donald Trump en Europe remet les accords transatlantiques en cause.
D'après Reuter 08 juillet 2018
Bruxelles/Washington - Les dirigeants européens disent ne pas se faire d'illusions à propos de Donald Trump à la veille de sa venue en Europe pour participer à un sommet de l'Alliance Atlantique. Ils craignent qu'il faudra bien considérer qu'à partir d'un certain point la politique de "l'Amérique d'abord" débouchera sur le constat que cela ne profite à personne.
Au terme de la première année du mandat de Donald Trump pendant lequel les amis de l'Amérique ont cherché à tisser des liens personnels et à établir sur de bonnes bases les relations avé le président américain, ils ont dû se rendre à l'évidence que celui-ci est un imprévisible trublion politique, ce qui compromet leur propre agenda.
Le ministre des Affaires étrangères allemand M. Heiko Maas a dénoncé das un récent discours "l'effritement des vieux piliers de la confiance" dans une allusion à peine voilée aux récentes remises en cause des accords commerciaux sur l'acier européen et aux menaces qui pèsent sur l'importation aux E-U des voitures européennes.
Par rapport à la Russie en tant qu'ennemi héréditaire de l'Otan, l'administration américaine a adressé des messages contradictoires, d'un côté en renforçant le dispositif militaire américain face aux frontières avé la Russie et d'un autre côté en mettant en cause la faiblesse de la participation financière des partenaires européens à l'effort de défense de l'Otan.
Le président américain qui est dans les faits le leader du septuagénaire Traité de l'Atlantique Nord a indiqué le contenu du message qu'il délivrera mercredi et jeudi lors de sa venue à Brussesselles : les pays membres de l'Alliance doivent revoir à la hausse leur dépenses militaires en faveur de l'Otan et s'engager à baisser les droits à l'importation des produits américains en Europe.
"Je dirai à l'Otan : je vous fais l'injonction de payer la facture. Les E-U ne vont pas continuer à prendre tout en charge" a déclaré Donald Trump en réunion la semaine dernière, et a ajouté : "Ils nous tuent commercialement".
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- La suite en anglais sous le clapet tragique:
"U.S. officials and politicians regularly say Washington spends 70 percent of its defense budget on NATO, a claim that is flatly denied in Europe. One senior EU official said the number is more like 15 percent. Like many of the officials and diplomats quoted for this story, he asked not to be named because he was not authorized to speak on the record.
EU officials also contend EU tariffs on most U.S. imports are already low.
A disastrous NATO summit could provide even worse optics than the divisive Group of Seven meeting in June, especially if a scheduled meeting with Russia’s Vladimir Putin in Helsinki on July 16 is more convivial, NATO diplomats said.
Wess Mitchell, assistant U.S. secretary of state for European affairs, told diplomats and NATO officials in a recent speech in Brussels that Trump was taking a new approach to problems that have festered for years, such as the Middle East peace process - even if it means going it alone.
“In the actions we take, we are hoping to spur a multilateral response to address some of the world’s toughest challenges,” Mitchell said.
He was echoing private comments made earlier to senior EU diplomats in Washington by Fiona Hill, a top advisor at the U.S. National Security Council, which were described to Reuters. Hill sought to place Trump’s policy decisions into a coherent whole, they said.
“It came as shock. We realized Trump cares little for the coordinated U.S.-EU foreign policy of the past,” said one senior diplomat present. “We are stuck without U.S. leadership.”
FEELING IGNORED
At a reception in June celebrating 100 years of American and European partnership in Brussels, Washington’s top diplomat to the European Union, Adam Shub, sought to highlight common ground, even on issues such as trade and Iran. The gesture met with muttered disagreement from EU diplomats in the room.
Asked about transatlantic tensions, NATO Secretary-General Jens Stoltenberg has cited the 1956 Suez Crisis and the 2003 Iraq war as examples of policy disagreements that have been overcome.
EU officials say Trump appears uninterested in solutions, however. They say he ignored top-level talks between EU envoys and U.S. trade and State Department officials this year to avoid metal tariffs and keep Washington in the Iran deal.
On defense, Europe and Canada have tried to show they are responding to Trump’s demands. Defence budgets in European NATO members, Canada and Turkey are expected to rise by almost 4 percent in 2018, a nearly $90 billion cumulative increase since 2015.
That may not be enough to keep Trump from raising the stakes again next week, a senior U.S. defense official said recently.
“There is a better-than 50-50 chance that the president will disrupt the NATO summit, probably by complaining again that others aren’t carrying their fair share of the burden, and possibly by threatening to withdraw if they don’t step up on his terms,” the official told Reuters.
Two senior NATO diplomats told Reuters they are prepared for a worst-case scenario that Trump would announce a freeze on U.S. military exercises or withdraw troops from the Baltics in a gesture to Putin.
“EXISTENTIAL MOMENT”
One senior U.S. State Department official said Trump’s foreign policy closely hews to Republican thinking in Washington and that tensions had been high for some time.
The official added that despite the current strains, the administration “deeply values this relationship.”
“These are our closest allies and we really appreciate their support. There has been this tension, which has been a long-running factor ... but I’m pretty positive on the relationship overall,” the State Department official said.
Trump’s May 8 decision to pull out of Iran accord was a severe setback that has led to talk among EU officials of an “existential moment” in European diplomacy.
They say it also shows that EU efforts to develop a relationship with the White House, including high-profile visits by the French President Emmanuel Macron and German Chancellor Angela Merkel, have largely failed.
That leaves the EU seeking other alliances, including closer ties with Japan and help from Moscow and Beijing to keep money connected to the nuclear deal flowing to Tehran.
“We used to roll our eyes at Trump’s policies but now we are seeing the craziness becoming strategic,” another senior EU diplomat who was at the Hill meeting said. “We now have to seek out all kinds of partners to further our goals.”
Additional reporting by John Walcott and Yara Bayoumy in Washington and Alissa de Carbonnel in Brussels; Writing by Robin Emmott; Editing by Sonya Hepinstall"
Que pensez-vous de la prise de position du missionnaire otanien Trump ?
- EddieCochran+
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Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Les liens transatlantiques sont en jeu
Mar 10 Juil - 1:31
2 -
Vendredi 12 juillet, le couple présidentiel états-unien sera en grande-Bretagne pour une visite officielle.
Un exercice militaire sera présenté au président.
Le couple présidentiel sera reçu par STGM la Reine en soirée et ensuite il s'envolera pour passer la fin de semaine en Ecosse.
Le dispositif de sécurité mis en place par le ministère de l'intérieur britannique sera le plus important depuis 2011, dated'émeutes de débordements d'une rare violence.
Voici dans un clip de Reuter quels enjeux seront à clarifier entre le Premier ministre britannique et le Potus :
(activer le lien ci-dessous)
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A noter que les griefs des Britanniques sont exactement ceux de l'U-E...
Je suis impatient de voir comment Zé Donuts va se jouer de la perfide Albion, ou pas.
Vendredi 12 juillet, le couple présidentiel états-unien sera en grande-Bretagne pour une visite officielle.
Un exercice militaire sera présenté au président.
Le couple présidentiel sera reçu par STGM la Reine en soirée et ensuite il s'envolera pour passer la fin de semaine en Ecosse.
Le dispositif de sécurité mis en place par le ministère de l'intérieur britannique sera le plus important depuis 2011, date
Voici dans un clip de Reuter quels enjeux seront à clarifier entre le Premier ministre britannique et le Potus :
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A noter que les griefs des Britanniques sont exactement ceux de l'U-E...
Je suis impatient de voir comment Zé Donuts va se jouer de la perfide Albion, ou pas.
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