La Pensée du Jour

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hubert.de.boisredon a écrit:par mon cap
voilà bien une pensée lumineuse !
je me demande bien qui pourrait se sentir visé par cette pensée marquée du sceau du bon sens, voire du vécu !

Des bipèdes de Myrelingues : les Frères Lumière.

...je pense à cette anecdote concernant Diogène de Sinope, le cynique (l'école fondée par Antisthène) et rapportée par l'autre Diogène, Laërce, je cite "ayant allumé une lanterne en plein jour, il dit : je cherche un homme" (sic) !
le cynique, je le rappelle, donne une définition non biologique, mais morale de l'humanité !
j'avoue, qu'après qques semaines au contact de "hdt", je n'ai rien décelé qui puisse être associé à cette pensée !
heureusement
hub'

Cher Hub, nous sommes moins hellénistes que vous n'ayant point fait nos humanités (ah l'heureux temps quand ça ce faisait encore !).

Ici nous sommes plutôt marqués par le sinisme, selon les acceptions malaises de ce vocable : doute, scepticisme, indécision, questionnement, hésitation. Des attitudes très morales finalement et quasi cartésiennes...

diantre et sacrebleu
c'est pas gentil pour les Lumière brothers, les géniteurs du cinoche, de les traiter de bipèdes, un terme itératif, semble t'il, mais bien dans le registre un tantinet (lol) méprisant de m'sieur Emmanuel !
et qui me va comme un gant à mézigue aussi, les quadrumanes (ou tétrachires du grec -encore - tétra) n'ont donc qu'à bien se tenir, du coup, et sans faire la grimace, please ! 
simiesquement
hub'

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Vous souvenez-vous de cette mascarade So French à l'époque de ce Franc à trois balles que la Murène voulait réintroduire dans son programme lors de la présidentielle ?

"Le billet de 200 F Lumière rattrapé par Vichy17 millions de billets risquent de finir au pilon. Le «Eiffel» sent aussi le souffre.
Par Renaud Lecadre et Ange-Dominique BOUZET — 16 juin 1995 à 06:09

Le billet de 200 F Lumière rattrapé par Vichy17 millions de billets risquent de finir au pilon. Le «Eiffel» sent aussi le souffre.
La Banque de France n'a pas de chance avec ses nouveaux billets.

Après une avalanche de déboires avec le 500 francs à l'effigie de Pierre et Marie Curie (Libération du 22 mars), le prochain 200 francs Lumière est sérieusement menacé, à cause du passé vichyste des inventeurs du cinématographe. Et le futur 100 francs Eiffel ne se porte guère mieux.

La production du 200 francs à l'effigie des frères Lumière, entamée il y a quelques mois, a été brusquement interrompue la semaine dernière. Les 17 millions de billets déjà produits (3,5 milliards d'équivalent francs) risquent de finir à la poubelle. Le 22 juin, une réunion au sommet de la Banque de France (BdF) scellera le sort définitif du Lumière. De son côté, la direction des Monnaies et Médailles a déjà tranché dans le vif: la fabrication de médailles en l'honneur des frères Lumière est abandonnée. Car Louis et surtout Auguste ne sont plus en odeur de sainteté en raison de leur attitude sous Vichy.

Des organisations de résistants et de déportés de Besançon, leur ville natale, ont levé le lièvre en décembre 1994, lors des premières célébrations du centenaire du cinéma. La polémique, depuis, a couvé en sourdine jusqu'à un article du Canard enchaîné du 12 avril, qui a définitivement sorti l'affaire du microcosme, et provoqué un bel affolement au sommet de l'Etat.

Très «Travail, Famille, Patrie», les frères Lumière (octogénaires pendant l'Occupation) furent assez naturellement pétainistes: honorés par Vichy et s'y prêtant volontiers. Auguste, l'aîné, fut nommé au conseil municipal de Lyon, Louis au Conseil national, et tous deux reçurent la francisque. Plus grave: l'adhésion d'Auguste, en 1942, au comité de parrainage de la LVF (Légion des volontaires français contre le bolchevisme) de Doriot.

Aujourd'hui, les héritiers Lumière sont bien embêtés. Car Henri Lumière, fils d'Auguste, fut lui un résistant de la première heure. A la Libération, sa réputation servira d'écran, épargnant toute poursuite à son père. Les biographes des frères Lumière afficheront une pudique discrétion, et la ville de Lyon, occultant sa propre mémoire, préservera l'image de ses «grands hommes» ­ terme générique appliqué à toute la famille Lumière.

Pressée par un article publié hier dans La Montagne, la Banque de France a reconnu envisager une «substitution». Par chance, la BdF dispose d'une solution de remplacement: Gustave Eiffel, prévu en 1997 sur le futur billet de 100 francs, prendrait son tour dès 1996 avec le 200. Il y aura bien quelques pépins techniques, entre autres refaire toutes les plaques, puisque les deux billets sont de tailles différentes. Mais la Banque de France ne serait pas obligée d'interrompre le renouvellement de sa gamme .

Manque de chance: Gustave Eiffel traîne lui aussi des casseroles. Notamment une condamnation, prononcée le 9 février 1893, à deux ans de prison pour escroquerie et abus de confiance, dans le scandale de Panama. «On va finir avec un billet à l'effigie de Bernard Tapie», ricane-t-on dans les couloirs de la BdF. A la fois actionnaire et principal fournisseur de la Compagnie du canal de Panama, Eiffel a plongé, comme tant de banquiers, industriels et politiques, dans ce scandale financier qui fit trembler la IIIe République. Bien sûr, l'homme de la tour Eiffel a été blanchi en cassation, en profitant d'une querelle de date sur la prescription.

«Gustave Eiffel a laissé un tel souvenir dans l'imaginaire des Français que le réintroduire dans les péripéties du Panama s'apparente à l'oeuvre de l'iconoclaste brisant les idoles», relève l'universitaire Jean-Yves Mollier dans son livre*. A l'époque pourtant, le problème de la réhabilitation d'Eiffel avait enflammé le microcosme. Après sa condamnation, le conseil de l'ordre de la Légion d'honneur avait refusé de lui retirer ses décorations, contrairement à la coutume. Le Parlement s'en était ému et avait voté une motion pour que Eiffel soit déchu de son titre. Le conseil de l'ordre a préféré démissionner en bloc et on en est resté là.

Pour Xavier Larnedie-Eiffel, arrière-arrière-petit-fils de l'ingénieur, l'affaire est classée. «Après Panama, Gustave Eiffel a pris ses distances avec le monde de l'entreprise. Il est redevenu chercheur, et fut à l'origine de lois Eiffel en aérodynamique.»

Avis de tempête sous les crânes, pour la réunion du 22 juin à la Banque de France. Son parti pris de privilégier les grands hommes de l'histoire, quand d'autres banques centrales se contentent de petits oiseaux, résiste mal à l'analyse scrupuleuse des CV. Dans les années 70, Marie Curie fut elle-même recalée pour son ascendance polonaise. De même pour Picasso, à cause de ses origines espagnoles. Clemenceau, bon Français, n'a pas non plus passé la rampe: Valéry Giscard d'Estaing avait mis son veto pour ne pas froisser Helmut Schmidt.

Pour sélectionner Saint-Exupéry, les Curie, les Lumière et Eiffel, la BdF avait pourtant cru bien faire, en constituant un panel de 800 personnes, dont certaines interrogées sous hypnose. De leurs songes naquit une liste de noms. Si Auguste Lumière et Gustave doivent être définitivement recalés, Colette ou Edith Piaf, suivantes sur la liste, pourraient avoir leur chance.

Sérieusement ébranlée, la vénérable Banque de France en a pourtant vu d'autres. Au cours de la fabrication du 500 francs Curie, 70 millions de billets avaient fini à la poubelle (35 milliards d'équivalent francs). Problèmes techniques (les nouvelles machines avaient tendance à produire des confettis), juridiques (l'adoption du nouveau code pénal a rendu caducs la reproduction de l'ancien article sur la contrefaçon) et physiques (un électron mal placé avait muté le radium en atome voisin). On mettra ces déboires sur le compte d'un louable perfectionnisme.""

[Note EC :* Le scandale de Panama (The Panama scandal),Jean-Yves Mollier, Paris, Fayard, 1991

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'Tain de PC quand tu nous tiens !!!

Incroyable...On n'arrivera donc jamais à reconnaitre qu'on a pris une branlée pendant la dernière guerre et de remercier Pétain de nous avoir épargné des millions de morts inutiles !

Savez-vous, cher Eddie, que l'on envisage de remplacer les édifices figurant sur nos billets € (notamment des ponts symbolisant l'unité entre nos peuples) par des personnages ? Par exemple Erasme ( pourvu qu'il n'ait pas de passé pétainiste   )

J'ai déjà une proposition : l'enlèvement de la déesse Europe/Merkel par le Minotaure/Macron .

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Y a une coquille, je pense que vous vouliez parler du minitaure.

"Je n'attendais rien d'elle....J'ai été comblé..."

bigre
tu vois Jean, je pourrais parodier Audiard, c'est trop fastoche, c'est même con, tellement suranné (ou éculé) !
tiens, juste pour se marrer, quelques phrases sans verbe éructées par le connard, au hasard, je cite "tous pourris", "radars = racket, bizness, pompe à vélo" "les psychologues, tous des charlatans", "les journaleux, des lèche-culs" bon, j'arrête là !
tiens, toujours pour me marrer, un jour, rue de la Ré (c'est la rue passante piétonne de Lyon, rue de la République abrégée) donc, un jour, à midi, j'ai poussé une gueulante en hurlant "pauvres cons" !
eh ben, je te dis pas le nombre de mectons et tonnes d'ailleurs qui se sont retournés, les yeux hagards (du nord) et les ch'veux d'la même couleur (lol) !
ben oui, on a tous un truc qui s'appelle le biais de négativité, enfin plus ou moins, moi, ça va encore à peu près, enfin, je crois, on se surestime toujours un tantinet, hein, c'est de bonne guerre en temps de pet !
mais ce fameux biais, sans rigoler, ça a de foutues conséquences sur les opinions des pékins, leurs préjugés, leurs stéréotypes, et puis la discrimination, mazette, et les superstitions !
mais ça permet, dieu mercy, de repérer plus rapidement un con plutôt qu'un génie dans un environnement social complexe, et parfois sur le net, même si l'outil est incomplet, hélas !
bon, assez bavassé, on est sur le fil de la pensée, faut pas trop l'envahir, faut penser aux autres (lol)
oecunémiquement
hub'

« Nous sommes les seuls à penser qu’un citoyen qui ne se préoccupe pas de la réforme des institutions politiques mérite de passer, non pour un citoyen paisible mais POUR UN CITOYEN INUTILE. »        Platon, La République

Kalawasa a écrit:« Nous sommes les seuls à penser qu’un citoyen qui ne se préoccupe pas de la réforme des institutions politiques mérite de passer, non pour un citoyen paisible mais POUR UN CITOYEN INUTILE. »        Platon, La République

Donc, les manifestants sont utiles....

On peut voir ça ainsi, Jean. En quelques mois, les GJ ont réussi à soutirer 17 milliards à Manu, mais en ce qui concerne la réforme des institutions, on n'a pas fini d'attendre !

Kalawasa a écrit:On peut voir ça ainsi, Jean. En quelques mois, les GJ ont réussi à soutirer 17 milliards à Manu, mais en ce qui concerne la réforme des institutions, on n'a pas fini d'attendre !

Tu penses bien qu'ils ne vont pas scier la branche sur laquelle ils sont assis....

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Jean Trancène a écrit:

C'est bien là tout le nœud du problème...

fichtre
et heureusement que l'on a des penseurs, effectivement, et on va même rebattre les cartes, une nouvelle fois !
et ça me fait panser à Descartes (le roi rené), qu'avait sorti du latin refroidi (aux antipodes du chaud, de latin) le fameux "cogito, ergo sum" pour en faire le non moins célèbre "je pense, donc j'essuie" ou un truc avec un torchon ou une serviette mélangés, je sais plus !
bon, sur ce, je vais aller glander ailleurs, c'est trop intello céans !
(lol, hein, je rigole)
et santé, pour com-penser
apéritivement
hub'

L'ORDINATEUR, C'EST COMME LA PROSTATE ,

AVEC L'ÂGE, T'AS DES PROBLÈMES DE CONNEXION ET TU N'AS PLUS DE DÉBIT !

IL FAUT PEUT-ÊTRE ESSAYER avec UNE AUTRE SOURIS ..

Du temps d'Adam et d'Eve, être dur de la feuille n'avait pas la même signification...

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Kalawasa a écrit:Du temps d'Adam et d'Eve, être dur de la feuille n'avait pas la même signification...

Ouais, mais c'est quand ils l'ont enlevée que c'était fini du Paradis et Dilleux a renvoyé toute l'Humanité se faire rhabiller.



(Je ne vise personne en particulier )