Soyons sympas avé les jihardeurs malgré-eux

La question du traitement judiciaire à appliquer aux titulaires d'un passeport francaoui qui ont trahi leur pays en été engagés contre lui dans les rangs d'un armée ennemie agite depuis l'annonce des revers que subissent les daechiens est présent dans l'esprit de tous.
Voici comment dans un cas d'espèce grave nos prétoires répondent au besoin de protection de notre population.

"Procès du djihad en Syrie: Un père et son fils de retour en France écopent de dix et huit ans de prison
20mn.fr


PROCES - Si Lofti S., 50 ans, a écopé de la peine maximum encourue, le tribunal s’est montré plus clément envers son fils…


Debout, dans le box des prévenus, Lofti S. prend les mains de son fils. Les deux hommes s’embrassent quatre fois avant d’être séparés par les gendarmes qui s’apprêtent à les ramener en prison. Quelques minutes plus tôt, le tribunal a condamné ce père de famille de 50 ans à dix ans de réclusion assortis d’une période de sûreté des deux tiers pour avoir, en 2013, rejoint l’organisation de l'Etat islamique en Syrie. Karim S., 23 ans, a pour sa part écopé de huit ans de prison, assortis d’une période de sûreté de moitié pour l’avoir accompagné. Une décision plutôt clémente, motivée notamment par l’évolution positive du jeune homme en détention.
La justice a également tenu compte de « l’ascendant » qu’exerçait son père sur lui au moment des faits. Il faut dire que Lofti S. est un intrigant personnage. Expert en télécoms, ce grand brun filiforme parle beaucoup, emploie un pseudo-jargon de technicien, invoque des philosophes dans ses réponses. Jusqu'à agacer le tribunal. Il connaît toutes les cotes du dossier d’instruction, ce qui suscite « l’admiration » amusée de la présidente. Mais il n’est jamais parvenu, au cours de ces deux journées d’audience, à convaincre les magistrats qu’il s’était retrouvé un peu par hasard enrôlé de force dans les rangs de Daesh. Et qu’il ne jouait pas de rôle important au sein de l’organisation.


« Responsable des téléphones fixes et filaires »


Tout commence quand Anass B., un ami de lycée de Karim, s’envole vers la Syrie pour rejoindre le groupe Ahrar al Sham. Lofti S., que plusieurs proches décrivent comme radicalisé de longue date, explique avoir décidé de partir sur un coup de tête en Turquie avec ses deux fils pour retrouver et ramener l’adolescent en France. Sans en avoir fait part à sa famille. Il se serait ensuite retrouvé accidentellement en Syrie et aurait été « forcé » à rester. Il était « responsable des téléphones fixes et filaires » du groupe terroriste a qui il a proposé ses services. Mais, assure-t-il, il n’a jamais prêté allégeance à Abou Bakr al-Baghdadi.
Il se serait ensuite retrouvé détenu et torturé plusieurs mois par les djihadistes qui le soupçonnaient d’espionnage après avoir commis une grave erreur stratégique, permettant aux troupes de Bachar al-Assad de porter des coups durs aux djihadistes. Mais pour une raison obscure, il aurait été libéré en retrouvant « ses papiers, son argent ». Pourtant, remarque la présidente, Daesh applique la peine de mort pour moins que cela. Il avance que les responsables du groupe terroriste ont ensuite voulu l’éliminer en l’envoyant au front. Il s’en est sorti, dit-il, car il n’était pas en état d’aller combattre. « Je n’arrivais pas à marcher. » Alors, pendant quelques jours, il était « en vacances ».


« Vous dérobez des choses à l’état islamique ? »


Grâce aux contacts qu’il aurait noués avec des civils, il serait parvenu à regagner, avec ses fils, la frontière turque. C’est là qu’ils ont été arrêtés en possession de document inquiétants, qui ont, un temps, laissé les enquêteurs de la DGSI penser qu’ils auraient pu préparer un attentat en France. D’ailleurs, Lofti S. éprouve bien des difficultés à justifier leur présence. Le disque dur contenant un manuel expliquant comment transformer un téléphone en détonateur ? Il l’a volé à Daesh et le contenu ne lui appartient pas. « Vous dérobez des choses à l’organisation de l'Etat islamique ? Vous vivez dangereusement », s’inquiète la présidente. « J’ai fait beaucoup de choses dangereuses pour sauver ma tête », répond-t-il.
« Pourquoi avoir pris le risque de ramener en France un disque dur qui ne vous appartenait pas et qui contenait des documents de l’organisation de l'Etat islamique ? » poursuit la présidente. « J’étais dans un autre espace, dans une autre dimension. Ça n’avait pas d’importance pour moi, je ne voyais pas le risque. Je ne m’attendais pas à aller en prison, pour moi je n’étais pas fautif », soutient le père de famille. Il y a également ces étranges conversations sur Skype, dans lesquelles il invite un interlocuteur à se rendre en Syrie. Des conversations qu’il ne faut pas prendre au premier degré, ose-t-il.


Relaxe pour l’ami du fils présumé mort


Le tribunal n’a pas été convaincu par ses arguments. Les magistrats ont la conviction qu’il avait préparé son départ en Syrie depuis plusieurs semaines, notamment en vidant son appartement et ses comptes bancaires. Ils estiment également que Lofti S. jouait un rôle si « important » au sein du groupe terroriste qu’il bénéficiait d’une « certaine impunité et de facilité pour sortir ». Ne semblant pas avoir « évolué » durant sa détention en France, il écope de la peine maximum.


Ni le père ni son fils ne compte faire appel de la décision, indiquent leurs avocats. Anass B., bien que présumé mort, a été relaxé par le tribunal."
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Pour qui roulent-ils donc ? Encore des voix pour le FN-RN. Si ces jugeurs avaient fait leur service militaire ils auraient appris que l'une des devises de l'Arme des transmissions est "Transmettre, c'est combattre" ils n'auraient pas eu d'états d'âme pour considérer que le responsable des réseaux téléphoniques  filaires et fixes était un authentique combattant et qu'ayant porté les armes contre la France il méritait de passer devant une cour martiale.

Si tu es lion je serai mouton, si tu es mouton je serai lion. Un proverbe de "là-bas-dis" à ne jamais oublier. Dans 4 et 7 ans les lions seront relâchés...

Mais peut-on demander un tribunal civil, bercé un peu près du mur par des considérations psycho-exotico-murdéconno-angelico-alzheimeriennes de juger ce genre de zigotos ?

Engagés contre leur pays dans une armée ennemie, ils ne relèvent pas d'un tribunal militaire ? (Enfin si ça existe encore...)

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Mab-des-bois a écrit:(...)
Engagés contre leur pays dans une armée ennemie, ils ne relèvent pas d'un tribunal militaire ? (Enfin si ça existe encore...)

Je partage votre avis, c'est pourquoi j'évoquais la Cour martiale.

Le Tribunal militaire a été dézingué par le Florentin de Jarnac et ses potes qui tenaient la Chancellerie en 1981 et transformé en Tribunal aux Armées avé beaucoup moins de pouvoirs. Il ne s'occupe que de bisbilles entre bidasses qui ne relèvent pas des Cours administratives. Une catastrophe. J'ai suivi ses jugements récents pour des désertions, 6 mois de cabane avé sursis. Les (très) Anciens combattants rigolent (ou pleurent).

Il est prévu de réactiver les prérogatives perdues si l'état de guerre était déclaré ( comme en 1914 ou en 1939).

Je ne comprends pas que ces fumiers soient encore en vie....Un accident,un suicide, c'est tellement vite arrivé ...

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Kalawasa a écrit:Je ne comprends pas que ces fumiers soient encore en vie....Un accident,un suicide, c'est tellement vite arrivé ...

Probablement que les bonnes pratiques se sont perdues faute de pratique...