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Les systemes de sante a travers le monde
Mer 22 Avr - 8:32
Suite au message de Charly sur nouvelles en langue anglaise concernant le systeme belge j'ai pense interessant de faire une petite recherche pour savoir si nos experiences correspondent a la realite pour d'autres.
- InvitéInvité
Re: Les systemes de sante a travers le monde
Mer 22 Avr - 8:38
Soins de santé: la Belgique se démarque par un système encore très inégalitaire
En Belgique, l’écart entre les besoins en soins médicaux non satisfaits des plus pauvres et des plus riches est le plus important de tous les pays occidentaux de l’UE, affirment la Commission européenne et l’OCDE dans un rapport publié jeudi.
Bien que 99 % de la population belge soit couverte par l’assurance maladie, certaines personnes sont confrontées à des obstacles plus importants dans l’accès aux soins médicaux, pour des raisons financières et autres.
Ainsi, en 2017, environ 7 % des personnes du quintile de revenus inférieur déclaraient des besoins en soins médicaux non satisfaits en raison des coûts, de la distance ou des délais d’attente, tandis que pour les personnes du quintile de revenus supérieur, la proportion était presque nulle (0,1 %).
Bien que 99 % de la population belge soit couverte par l’assurance maladie, certaines personnes sont confrontées à des obstacles plus importants dans l’accès aux soins médicaux, pour des raisons financières et autres.
Ainsi, en 2017, environ 7 % des personnes du quintile de revenus inférieur déclaraient des besoins en soins médicaux non satisfaits en raison des coûts, de la distance ou des délais d’attente, tandis que pour les personnes du quintile de revenus supérieur, la proportion était presque nulle (0,1 %).
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En Belgique, l’écart entre les besoins en soins médicaux non satisfaits des plus pauvres et des plus riches est le plus important de tous les pays occidentaux de l’UE, affirment la Commission européenne et l’OCDE dans un rapport publié jeudi.
Bien que 99 % de la population belge soit couverte par l’assurance maladie, certaines personnes sont confrontées à des obstacles plus importants dans l’accès aux soins médicaux, pour des raisons financières et autres.
Ainsi, en 2017, environ 7 % des personnes du quintile de revenus inférieur déclaraient des besoins en soins médicaux non satisfaits en raison des coûts, de la distance ou des délais d’attente, tandis que pour les personnes du quintile de revenus supérieur, la proportion était presque nulle (0,1 %).
Bien que 99 % de la population belge soit couverte par l’assurance maladie, certaines personnes sont confrontées à des obstacles plus importants dans l’accès aux soins médicaux, pour des raisons financières et autres.
Ainsi, en 2017, environ 7 % des personnes du quintile de revenus inférieur déclaraient des besoins en soins médicaux non satisfaits en raison des coûts, de la distance ou des délais d’attente, tandis que pour les personnes du quintile de revenus supérieur, la proportion était presque nulle (0,1 %).
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- InvitéInvité
Re: Les systemes de sante a travers le monde
Mer 22 Avr - 8:52
Equité du système de santé belge
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• Il y a lieu de se préoccuper de l’accessibilité financière du système de santé belge. La quote-part des frais pris en charge par le patient par rapport au total des dépenses est considérable, mais elle n’augmente pas au fil du temps. Une part importante et croissante des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête de santé par interview (HSI) déclare post-poser des dépenses en soins de santé pour raisons financières. Le mix de financement global du système d’assurance-maladie est de moins en moins progressif avec le temps (voir tableau n°2) en cela que les recettes proportionnelles au revenu (cotisations de sécurité sociale principalement) sont de plus en plus complétées par des recettes régressives (impôts indirects principalement).
...
Dans cet article, nous avons d’abord donné un bref aperçu de la performance générale du système de santé belge et nous avons montré qu’il n’y avait pas lieu de pavoiser. Nous avons alors proposé une vision élargie de l’équité dans le domaine de la santé. Sur la base de ce point de vue, nous avons suggéré que les recherches à venir se concentrent moins sur les inégalités socio-économiques dans le domaine de la santé/des soins de santé et sur la progressivité de la structure de financement, mais plutôt sur les effets de la santé/des soins de santé sur un concept bien défini de bien-être individuel. Il s’agit d’une manière plus appropriée de rendre compte du phénomène de privation cumulative et de rapprocher divers domaines d’action. Le concept de revenu équivalent convient idéalement pour un tel concept de bien-être et on peut le concrétiser. A court terme, il convient de se focaliser sur l’accessibilité financière du système de soins de santé puisqu’il s’agit d’une condition indispensable (quoiqu’insuffisante) à l’équité. Nous avons proposé que le système du maximum à facturer offre une protection raisonnable pour les tickets modérateurs bien que sa structure puisse être réexaminée à la lumière du théorème d’Arrow de la franchise et sur la base du concept de « value-based insurance ». Nous avons souligné le (préoccupant) manque d’informations sur les suppléments ambulatoires et sur le lien entre l’assurance hospitalisation et la qualité de traitement dans les chambres individuelles d’hôpital. Nous avons fait valoir que la protection pour les frais de soins non médicaux était insuffisante. Pour terminer, nous avons abordé les éléments de preuve du report de soins de santé pour raisons financières.
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• Il y a lieu de se préoccuper de l’accessibilité financière du système de santé belge. La quote-part des frais pris en charge par le patient par rapport au total des dépenses est considérable, mais elle n’augmente pas au fil du temps. Une part importante et croissante des personnes interrogées dans le cadre de l’enquête de santé par interview (HSI) déclare post-poser des dépenses en soins de santé pour raisons financières. Le mix de financement global du système d’assurance-maladie est de moins en moins progressif avec le temps (voir tableau n°2) en cela que les recettes proportionnelles au revenu (cotisations de sécurité sociale principalement) sont de plus en plus complétées par des recettes régressives (impôts indirects principalement).
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Dans cet article, nous avons d’abord donné un bref aperçu de la performance générale du système de santé belge et nous avons montré qu’il n’y avait pas lieu de pavoiser. Nous avons alors proposé une vision élargie de l’équité dans le domaine de la santé. Sur la base de ce point de vue, nous avons suggéré que les recherches à venir se concentrent moins sur les inégalités socio-économiques dans le domaine de la santé/des soins de santé et sur la progressivité de la structure de financement, mais plutôt sur les effets de la santé/des soins de santé sur un concept bien défini de bien-être individuel. Il s’agit d’une manière plus appropriée de rendre compte du phénomène de privation cumulative et de rapprocher divers domaines d’action. Le concept de revenu équivalent convient idéalement pour un tel concept de bien-être et on peut le concrétiser. A court terme, il convient de se focaliser sur l’accessibilité financière du système de soins de santé puisqu’il s’agit d’une condition indispensable (quoiqu’insuffisante) à l’équité. Nous avons proposé que le système du maximum à facturer offre une protection raisonnable pour les tickets modérateurs bien que sa structure puisse être réexaminée à la lumière du théorème d’Arrow de la franchise et sur la base du concept de « value-based insurance ». Nous avons souligné le (préoccupant) manque d’informations sur les suppléments ambulatoires et sur le lien entre l’assurance hospitalisation et la qualité de traitement dans les chambres individuelles d’hôpital. Nous avons fait valoir que la protection pour les frais de soins non médicaux était insuffisante. Pour terminer, nous avons abordé les éléments de preuve du report de soins de santé pour raisons financières.
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Si on revient sur l’aperçu général de la performance du système de soins de santé belge, il est clair qu’il faudra intégrer des mesures politiques visant à accroître l’équité du système au mouvement de réforme plus général vers des soins plus intégrés et des paiements plus prospectifs pour les médecins et les hôpitaux, ce qui est susceptible de soulever de nouvelles problématiques d’équité, liées à la sélection du risque. Comment adopter certaines de ces mesures nécessaires dans un pays où la satisfaction subjective par rapport au système est extrêmement élevée et pas vraiment cohérente avec les résultats objectifs en matière de santé ? Comment adapter l’Etat-providence de façon à répondre à l’augmentation des dépenses en soins de santé consécutivement au progrès scientifique et à la hausse des dépenses en soins due à l’âge et à la prévalence grandissante des affections chroniques ? Notons que, compte tenu de la prévalence grandissante des maladies dites « liées au mode de vie », la question de la responsabilité personnelle des patients (tant en termes de mode de vie que d’observance médicale) restera prioritaire.73
Nous pensons qu’à la lumière de ces défis, il est nécessaire d’avoir un débat ouvert à propos du concept de justice dans le domaine de la santé. Les opinions en matière d’éthique ne sont pas arbitraires, mais peuvent être fondées sur de bons ou de mauvais arguments. Quel est le rôle de la responsabilité individuelle ? Où tracer la limite entre le financement collectif et le financement privé des dépenses en soins de santé ? Quelle est l’importance relative de la santé, de la consommation, de la satisfaction au travail, de la sécurité dans la création d’une bonne société – et qui va déterminer l’importance à octroyer à ces aspects ? L’élaboration de politiques cohérentes n’est possible qu’en confrontant son idéal de société avec les meilleurs éléments de preuve quant aux contraintes d’incitation faisant obstacle à l’atteinte de cet idéal.Permission de ce forum:
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