NOUVELLES DE WALLONIE
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Kalawasa
Charly
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- Charly
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Date d'inscription : 27/10/2017
Localisation : Ardenne Belge
NOUVELLES DE WALLONIE
Mar 3 Avr - 16:53
Rappel du premier message :
Record mondial: une fraterie waimeraise totalise 1.200 ans!
Ah ! ces Ardennais !
Les frères et sœurs totalisant l’âge le plus vénérable sont d’origine waimeraise : en août, les Heinrichs, qui sont 17 frères et sœurs en vie devraient atteindre la douzaine de siècles !
Tout ce petit monde est né dans la même ferme entre 1938 et 1959.
Être 17 frères et sœurs, issus des mêmes père et mère, c’est déjà très rare. Mais être encore tous en vie à 58 ans et plus, cela relève de l’exploit et même du record du monde, avec un total qui devrait atteindre les 1200 ans en août prochain, se félicite Walter Heinrichs, un des 17. Vous ne trouverez cependant pas leur nom au Guinness Book. Les officialisés depuis 2017, les Donnelly, qui sont treize frères et sœurs, issus d’une fratrie de seize, dont trois étaient décédés, n’affichaient, l’année dernière, que 1073 ans au compteur.
Record mondial: une fraterie waimeraise totalise 1.200 ans!
Ah ! ces Ardennais !
Les frères et sœurs totalisant l’âge le plus vénérable sont d’origine waimeraise : en août, les Heinrichs, qui sont 17 frères et sœurs en vie devraient atteindre la douzaine de siècles !
Tout ce petit monde est né dans la même ferme entre 1938 et 1959.
Être 17 frères et sœurs, issus des mêmes père et mère, c’est déjà très rare. Mais être encore tous en vie à 58 ans et plus, cela relève de l’exploit et même du record du monde, avec un total qui devrait atteindre les 1200 ans en août prochain, se félicite Walter Heinrichs, un des 17. Vous ne trouverez cependant pas leur nom au Guinness Book. Les officialisés depuis 2017, les Donnelly, qui sont treize frères et sœurs, issus d’une fratrie de seize, dont trois étaient décédés, n’affichaient, l’année dernière, que 1073 ans au compteur.
- Charly
- Messages : 5844
Date d'inscription : 27/10/2017
LES LARMES D'UN ROI
Mer 21 Juil - 20:41
Les larmes du roi Philippe devant les images des inondations
Au lendemain d’une journée de deuil national en hommage aux victimes des inondations qui ont touché notre pays, les autorités ont décidé de réduire la voilure pour les festivités du 21 juillet à Bruxelles. Ému lors de la cérémonie, le roi Philippe n’a pas pu retenir ses larmes devant les images des sinistrés.
Ce 21 juillet, les pensées étaient toutes dirigées vers celles et ceux qui ont tout perdu dans les inondations dévastatrices qui ont touché la Belgique la semaine dernière. Au cours de la cérémonie de la Fête nationale, un hommage a été rendu aux disparus, mais aussi aux sinistrés et à ceux qui ont porté secours. Une série d'images des inondations a été diffusée sur des écrans géants, bouleversant le roi Philippe. Ému, le souverain n’a pas réussi à retenir ses larmes devant ces vidéos de maisons ravagées par les eaux et des sinistrés sous le choc.
Au lendemain d’une journée de deuil national en hommage aux victimes des inondations qui ont touché notre pays, les autorités ont décidé de réduire la voilure pour les festivités du 21 juillet à Bruxelles. Ému lors de la cérémonie, le roi Philippe n’a pas pu retenir ses larmes devant les images des sinistrés.
Ce 21 juillet, les pensées étaient toutes dirigées vers celles et ceux qui ont tout perdu dans les inondations dévastatrices qui ont touché la Belgique la semaine dernière. Au cours de la cérémonie de la Fête nationale, un hommage a été rendu aux disparus, mais aussi aux sinistrés et à ceux qui ont porté secours. Une série d'images des inondations a été diffusée sur des écrans géants, bouleversant le roi Philippe. Ému, le souverain n’a pas réussi à retenir ses larmes devant ces vidéos de maisons ravagées par les eaux et des sinistrés sous le choc.
- EddieCochran+
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Date d'inscription : 15/10/2017
Re: NOUVELLES DE WALLONIE
Mer 21 Juil - 23:16
- Charly
- Messages : 5844
Date d'inscription : 27/10/2017
Localisation : Ardenne Belge
Re: NOUVELLES DE WALLONIE
Ven 22 Oct - 9:41
De Gaulle et la Wallonie
Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République française
Jules Gheude
Essayiste politique
Monsieur le Président, par le biais de trois ouvrages intitulés " C'était de Gaulle " (Editions de Fallois/Fayard), Alain Peyrefitte nous a restitué les nombreux entretiens qu'il eut avec le Président Charles de Gaulle. Alors que, pour la seconde fois depuis 2010, le Royaume de Belgique est confronté à une crise politique qui menace sa survie même, il n'est pas sans intérêt de relire ce que votre illustre prédécesseur disait à ce sujet.
Je sais bien qu'après la Libération, il aurait suffi que je claque des doigts pour que la Wallonie demande son rattachement à la France. Mais justement, j'estimais qu'il ne m'appartenait pas de claquer des doigts. Il aurait fallu que les Wallons ou leurs représentants légitimes prennent l'initiative. (...) Un moment, j'avais songé à faire un voyage qui aurait commencé à Gand, je me serais arrêté à Dinant où j'ai été blessé en 14, à Namur, capitale de la Wallonie, j'aurais descendu la Meuse jusqu'à Liège, dont Michelet disait qu'elle était plus française que la France. Ç'aurait été comme le Chemin du Roy au Québec. Mais j'ai résisté à la tentation.
Notez bien que depuis mon retour aux affaires, une de mes premières initiatives a été d'inviter le Roi et la Reine des Belges. On ne m'a jamais rendu l'invitation. On avait trop peur, sans doute, des manifestations populaires en Wallonie.
J'avais reçu une délégation de Wallons, bien décidée à préparer le rattachement. Elle m'avait expliqué que les Flamands étaient de plus en plus arrogants et finiraient par faire d'eux-mêmes sécession. C'est peut-être comme cela que ça finira.
La Wallonie existe, mais il n'y a pas une nation wallonne, les Wallons n'ont jamais cherché à devenir un État. Ils demandent à être intégrés au sein de la République, dont ils ont déjà fait partie. (...)
Beaucoup de Wallons pensent qu'ils seraient mieux traités par la France que par la Flandre. C'est probable. Ils retrouveraient au sein de la France la fierté d'appartenir à une grande nation, la fierté de leur langue et de leur culture, le goût de participer aux grandes affaires du monde et de se battre pour de grandes causes humaines.
Toutes choses qu'ils ont perdues dans leur association contre nature, imposée par les Anglais, avec les Flamands qui ne les aiment pas et qu'ils n'aiment pas. Pour les besoins de l'unité de la Belgique, on a raboté ce qu'ils avaient de différent. Ils en sont frustrés.
Il y a un malaise belge (...). Il ne faut pas exclure qu'il aboutisse à une crise, surtout au cas où l'équilibre entre les deux fractions viendrait à se rompre.
Tenus le 29 juillet 1967, ces propos témoignent d'une extrême clairvoyance. Le constat du général de Gaulle se voit corroboré par l'évolution que connaît aujourd'hui la Belgique.
En 2010-2011, le Royaume a traversé sa plus longue crise politique, avec 541 jours sans gouvernement de plein exercice. La situation était telle que la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française avait chargé deux de ses membres - Robert Lecou (UMP) et Jean-Pierre Kucheida (PS) - d'une mission d'information sur le sujet.
Si la Flandre devait proclamer unilatéralement son indépendance, on voit mal comment la France pourrait ne pas la reconnaître. Feu François Perin, ce brillant constitutionnaliste liégeois qui joua un rôle politique majeur durant le seconde moitié du 20e siècle, confiait au journal "Le Soir", en août 2011 :
Le mouvement flamand, d'étape en étape, a gagné sur toute la ligne. Il a gagné de devenir une nation, avec un esprit collectif qui, de fil en aiguille, deviendra une conscience nationale. Bart De Wever - le leader de la N-VA - est dans la ligne, et logiquement, il dit : "Nous voulons un État flamand indépendant". Et vous avez aurez noté que pour expliquer ça, il va d'abord à Londres, chez Cameron, il y a quelques mois. Il connaît l'histoire, De Wever. L'Angleterre - la France n'y verra pas d'inconvénient -sera le premier État à reconnaître l'indépendance de la Flandre quand celle-ci sera proclamée. (...) Le nationalisme flamand est bien ancré. (...) Il ne s'arrête pas, il ne s'arrête jamais.
Les responsables wallons refusent de voir la réalité en face. Ils s'accrochent, de manière suicidaire, à une Belgique dont le démantèlement est devenu inéluctable.
Mais rien n'est pire que de se retrouver un jour le nez sur le poteau, contraints de réagir dans la précipitation.
C'est la raison pour laquelle je m'adresse aujourd'hui à vous, en tant que Wallon soucieux de l'avenir de sa région.
Si la Wallonie devait se retrouver seule à son corps défendant, elle serait confrontée à une situation intenable. Elle ne pourrait compter sur Bruxelles, dont les habitants, à plus de 70%, déclarent souhaiter un statut autonome en cas de disparition du pays.
L'amitié qui vous lie à Charles Michel, notre actuel Premier ministre et futur Président du Conseil européen, est bien connue Voici ce que déclarait son père, Louis, le 28 octobre 1996 - il était alors président du Parti réformateur - au journal "Le Figaro" :
Entre un État wallon replié sur lui-même et la France, je choisis la France.
Voilà plus de dix ans que je m'efforce, par le biais de mes essais, chroniques de presse et conférences, de préparer les esprits wallons à cette échéance.
Outre le général de Gaulle, diverses personnalités politiques françaises se sont déclarées prêtes à accueillir les Wallons le jour où ils en exprimeraient clairement le désir.
Comme l'a écrit l'historien namurois Félix Rousseau :
Sans aucune contrainte, de leur pleine volonté, les Wallons sont entrés dans l'orbite de Paris et, depuis sept siècles, avec une fidélité qui ne s'est jamais démentie, n'ont cessé de participer à la culture française.
C'est au nom de ces liens indéfectibles que je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, mes très respectueuses salutations.
Lettre ouverte à Monsieur le Président de la République française
Jules Gheude
Essayiste politique
Monsieur le Président, par le biais de trois ouvrages intitulés " C'était de Gaulle " (Editions de Fallois/Fayard), Alain Peyrefitte nous a restitué les nombreux entretiens qu'il eut avec le Président Charles de Gaulle. Alors que, pour la seconde fois depuis 2010, le Royaume de Belgique est confronté à une crise politique qui menace sa survie même, il n'est pas sans intérêt de relire ce que votre illustre prédécesseur disait à ce sujet.
Je sais bien qu'après la Libération, il aurait suffi que je claque des doigts pour que la Wallonie demande son rattachement à la France. Mais justement, j'estimais qu'il ne m'appartenait pas de claquer des doigts. Il aurait fallu que les Wallons ou leurs représentants légitimes prennent l'initiative. (...) Un moment, j'avais songé à faire un voyage qui aurait commencé à Gand, je me serais arrêté à Dinant où j'ai été blessé en 14, à Namur, capitale de la Wallonie, j'aurais descendu la Meuse jusqu'à Liège, dont Michelet disait qu'elle était plus française que la France. Ç'aurait été comme le Chemin du Roy au Québec. Mais j'ai résisté à la tentation.
Notez bien que depuis mon retour aux affaires, une de mes premières initiatives a été d'inviter le Roi et la Reine des Belges. On ne m'a jamais rendu l'invitation. On avait trop peur, sans doute, des manifestations populaires en Wallonie.
J'avais reçu une délégation de Wallons, bien décidée à préparer le rattachement. Elle m'avait expliqué que les Flamands étaient de plus en plus arrogants et finiraient par faire d'eux-mêmes sécession. C'est peut-être comme cela que ça finira.
La Wallonie existe, mais il n'y a pas une nation wallonne, les Wallons n'ont jamais cherché à devenir un État. Ils demandent à être intégrés au sein de la République, dont ils ont déjà fait partie. (...)
Beaucoup de Wallons pensent qu'ils seraient mieux traités par la France que par la Flandre. C'est probable. Ils retrouveraient au sein de la France la fierté d'appartenir à une grande nation, la fierté de leur langue et de leur culture, le goût de participer aux grandes affaires du monde et de se battre pour de grandes causes humaines.
Toutes choses qu'ils ont perdues dans leur association contre nature, imposée par les Anglais, avec les Flamands qui ne les aiment pas et qu'ils n'aiment pas. Pour les besoins de l'unité de la Belgique, on a raboté ce qu'ils avaient de différent. Ils en sont frustrés.
Il y a un malaise belge (...). Il ne faut pas exclure qu'il aboutisse à une crise, surtout au cas où l'équilibre entre les deux fractions viendrait à se rompre.
Tenus le 29 juillet 1967, ces propos témoignent d'une extrême clairvoyance. Le constat du général de Gaulle se voit corroboré par l'évolution que connaît aujourd'hui la Belgique.
En 2010-2011, le Royaume a traversé sa plus longue crise politique, avec 541 jours sans gouvernement de plein exercice. La situation était telle que la commission des Affaires étrangères de l'Assemblée nationale française avait chargé deux de ses membres - Robert Lecou (UMP) et Jean-Pierre Kucheida (PS) - d'une mission d'information sur le sujet.
Si la Flandre devait proclamer unilatéralement son indépendance, on voit mal comment la France pourrait ne pas la reconnaître. Feu François Perin, ce brillant constitutionnaliste liégeois qui joua un rôle politique majeur durant le seconde moitié du 20e siècle, confiait au journal "Le Soir", en août 2011 :
Le mouvement flamand, d'étape en étape, a gagné sur toute la ligne. Il a gagné de devenir une nation, avec un esprit collectif qui, de fil en aiguille, deviendra une conscience nationale. Bart De Wever - le leader de la N-VA - est dans la ligne, et logiquement, il dit : "Nous voulons un État flamand indépendant". Et vous avez aurez noté que pour expliquer ça, il va d'abord à Londres, chez Cameron, il y a quelques mois. Il connaît l'histoire, De Wever. L'Angleterre - la France n'y verra pas d'inconvénient -sera le premier État à reconnaître l'indépendance de la Flandre quand celle-ci sera proclamée. (...) Le nationalisme flamand est bien ancré. (...) Il ne s'arrête pas, il ne s'arrête jamais.
Les responsables wallons refusent de voir la réalité en face. Ils s'accrochent, de manière suicidaire, à une Belgique dont le démantèlement est devenu inéluctable.
Mais rien n'est pire que de se retrouver un jour le nez sur le poteau, contraints de réagir dans la précipitation.
C'est la raison pour laquelle je m'adresse aujourd'hui à vous, en tant que Wallon soucieux de l'avenir de sa région.
Si la Wallonie devait se retrouver seule à son corps défendant, elle serait confrontée à une situation intenable. Elle ne pourrait compter sur Bruxelles, dont les habitants, à plus de 70%, déclarent souhaiter un statut autonome en cas de disparition du pays.
L'amitié qui vous lie à Charles Michel, notre actuel Premier ministre et futur Président du Conseil européen, est bien connue Voici ce que déclarait son père, Louis, le 28 octobre 1996 - il était alors président du Parti réformateur - au journal "Le Figaro" :
Entre un État wallon replié sur lui-même et la France, je choisis la France.
Voilà plus de dix ans que je m'efforce, par le biais de mes essais, chroniques de presse et conférences, de préparer les esprits wallons à cette échéance.
Outre le général de Gaulle, diverses personnalités politiques françaises se sont déclarées prêtes à accueillir les Wallons le jour où ils en exprimeraient clairement le désir.
Comme l'a écrit l'historien namurois Félix Rousseau :
Sans aucune contrainte, de leur pleine volonté, les Wallons sont entrés dans l'orbite de Paris et, depuis sept siècles, avec une fidélité qui ne s'est jamais démentie, n'ont cessé de participer à la culture française.
C'est au nom de ces liens indéfectibles que je vous prie de recevoir, Monsieur le Président, mes très respectueuses salutations.
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