Forum sympa : Hères du Temps
Hélez le bord, présentez-vous à la coupée, bienvenue à vous !

Rejoignez le forum, c’est rapide et facile

Forum sympa : Hères du Temps
Hélez le bord, présentez-vous à la coupée, bienvenue à vous !
Forum sympa : Hères du Temps
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -28%
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G ...
Voir le deal
389 €

Aller en bas
EddieCochran+
EddieCochran+
Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017

La souffrance blanche, une zone noire interdite de visite Empty La souffrance blanche, une zone noire interdite de visite

Dim 28 Oct - 11:46
Tout ceci a pour origine un billet du 28 oct 2018 sur le fil L'islam religion de paix et d'amour.

"Telford : un scandale de viols collectifs par des gangs indo-pakistanais refait surface
Par   Journaliste Figaro Edouard de Mareschal   Mis à jour le 20/03/2018 à 10:25  Publié le 19/03/2018 à 19:32

Une investigation du Sunday Mirror a accusé les policiers, la municipalité et les services sociaux de Telford d'avoir échoué à démanteler un réseau pédophile

Une enquête devra déterminer si les institutions ont suffisamment protégé les enfants de Telford, après qu'une investigation du Sunday Mirror a accusé les policiers, la municipalité et les services sociaux d'avoir échoué à démanteler un réseau pédophile d'origine indo-pakistanaise par crainte d'être accusés de «racisme».


Comment les services sociaux, la municipalité de Telford et même les forces de police ont-ils pu fermer les yeux sur les agissements d'un réseau d'agresseurs pédophiles d'origine indo-pakistanaise pendant près de 40 ans? Dans une longue enquête parue la semaine dernière, Le Mirror estime qu'ils ont pu faire jusqu'à 1000 victimes, principalement des jeunes filles de la classe ouvrière blanche de cette ville du nord de l'Angleterre. Aujourd'hui, les institutions de cette petite ville du nord de la Grande-Bretagne sont accusées d'avoir tenté de minorer, voire d'étouffer les agissements de ces gangs criminels par peur d'être accusés de racisme.

C'est l'accusation qu'a essuyé Lucy Allan, la députée Tory (conservateurs) de la circonscription de Telford, lorsqu'elle réclamait à cor et à cri la réouverture de l'enquête sur cette affaire sordide qui avait déjà abouti à plusieurs condamnations. On lui a reproché d'attiser les tensions interraciales en pointant la responsabilité d'hommes indo-pakistanais, alors que les abus d'enfants étaient commis par des personnes de tout milieux.

Un combat de 18 mois

«À ce moment-là, je n'avais même pas mentionné la question de race, je n'étais pas assez courageuse», confessait-elle dimanche dans une interview au Telegraph . «Même moi, j'étais trop facilement prête à accepter le discours du ‘Oui, les statistiques disent que les hommes blancs commettent aussi des abus sexuels...' Certes, les hommes blancs commettent des abus, mais cette notion de gang est associée à la culture pakistanaise. Reconnaître le problème est la première étape pour le résoudre», estime-t-elle. En effet, une enquête publiée l'année dernière par le think-tank Quilliam a relevé que 85% des hommes condamnés pour leur appartenance à des gangs de violeurs depuis 2005 étaient d'origine indo-pakistanaise.

Sur demande de Theresa May, l'enquête indépendante demandée par Lucy Allan a finalement été ouverte vendredi. Elle aura pour but d'«obtenir la vérité, montrer ce qui n'a pas fonctionné», et «tirer les leçons pour l'avenir», a déclaré un porte-parole du ministère de l'Intérieur. «C'est une affaire vraiment terrible, certains des membres les plus vulnérables de notre société étant la proie de criminels sans pitié». Mercredi, Theresa May avait appelé de ses voeux la mise en place de cette commission le plus rapidement possible. «Nous avons tous été choqués par cette affaire horrible», avait déclaré le premier ministre britannique devant les députés, soulignant la qualité de l'enquête du Sunday Mirror .

Silence des services sociaux



C'est l'aboutissement d'un combat de dix-huit mois mené par Lucy Allan. Elue en 2015, elle reçoit une première jeune femme de 24 ans qui lui dit avoir été victime d'un gang à Telford. Elle demande alors l'ouverture d'une enquête sur le modèle de celles menées à Rotherham et Rochdale, deux ville pauvres du nord de l'Angleterre où des gangs indo-pakistanais se sont rendus coupables de plusieurs centaines de viols et abus sexuels sur mineurs entre 1997 et 2013. Si le premier ministre Theresa May approuve la démarche en privé, la députée se heurte au refus du conseil local de la ville qui estime toute nouvelle enquête inutile.

Car l'affaire n'est pas nouvelle à Telford. Une opération de police menée entre 2010 et 2012, baptisée «Opération Chalice», avait déjà identifié plus de cent victimes potentielles entre 2007 et 2009, et jusqu'à 200 auteurs. Seuls neuf agresseurs ont fini derrière les barreaux. Le chef de gang, Mubarek Ali, a été condamné à 22 ans de prison. Mais ce qu'a révélé l'enquête du Sunday Mirror, c'est que les autorités avaient connaissance de ces abus de masse depuis au moins dix ans lorsque l'opération Chalice a été déclenchée. Le journal a précisé qu'il transmettrait des documents au Home Office (l'exécutif du gouvernement britannique) prouvant ces accusations. Tout aussi grave, les agissements des réseaux pédophiles auraient perduré à Telford après la clôture de cette enquête, sans que les institutions ne réagissent.

Une victime de 14 ans

Dans le détail, le Sunday Mirror accuse les travailleurs sociaux d'avoir été informés de ces abus sexuels dès les années 1990, et la police d'avoir mis dix ans à lancer des poursuites. Les membres du Conseil ont traité les victimes comme des prostituées, et non comme des victimes. Les autorités ont préféré taire les détails sur l'identité des auteurs issus de communautés indo-pakistanaises, par peur d'être accusées de «racisme». La police a refusé à cinq reprise d'ouvrir une enquête, jusqu'à l'intervention de Lucy Allan. Enfin, l'une des victimes a déclaré que les policiers avait tenté de la dissuader de rechercher pourquoi ses agresseurs n'avaient pas été poursuivis, car ils craignaient qu'elle ne parle au Mirror.

Le journal a parlé à 12 victimes qui ne se connaissaient pas pour la plupart d'entre elles. Celles-ci ont dénoncé plus de 70 agresseurs et ont affirmé que des viols violents se sont poursuivis jusqu'à ces derniers mois. Le tabloïd cite in extenso le témoignage particulièrement terrifiant d'une victimes âgée de 14 ans, abusée après que son numéro de téléphone eut été vendu à des pédophiles: «Je détestait ce qu'il se passait et mes agresseurs me donnaient la chair de poule, mais on m'avait dit que si je disais un mot à quiconque, ils s'occuperaient de mes petites soeurs et ils diraient à ma mère que j'étais une prostituée. Nuit après nuit, j'ai été forcée à coucher avec de nombreux hommes dans des fast-foods dégoûtants et des maisons crasseuses. J'allais chercher la pilule du lendemain dans une clinique locale au moins deux fois par semaine mais personne ne m'a posé aucune question. Je suis tombée deux fois enceinte et j'ai subi deux avortements. Quelques heures après mon second avortement, j'ai été raccompagnée par l'un de mes agresseurs pour être violée par plus d'hommes. Le pire moment a été juste après l'anniversaire de mes 16 ans, quand j'ai été droguée et violée en réunion par cinq hommes. Quelques jours plus tard, le chef du réseau a débarqué chez moi et m'a dit qu'il brûlerait ma maison si je soufflais un mot de ce qui s'était passé.»

Pendant des années, le réseau criminel a donc agi en toute impunité. Outre les centaines de victimes de viols et d'agressions sexuelles, il serait lié à plusieurs décès. En 2000, Lucy Lowe, 16 ans, est morte aux côtés de sa mère et de sa soeur, après que son violeur Azhar Ali Mehmood, 26 ans La souffrance blanche, une zone noire interdite de visite Bv000123, eut mis le feu à leur maison, raconte Le Mirror. Elle était sous son emprise depuis ses 14 ans, et avait donné naissance à une fille issue d'un de ses viols. Selon Le Mirror, l'agresseur a été emprisonné pour le meurtre de la jeune fille, sa mère et sa sœur. Mais il n'a jamais eu à répondre de la moindre accusation de viol. Leur mort sera par la suite utilisée par les violeurs comme une menace contre les autres victimes. D'autres morts pourraient être liées à ce réseau de prostitution, selon Le Mirror. En 2002, Becky Watson, 13 ans, est tuée dans un accident de voiture qui avait été présenté comme une «fugue». La jeune fille était entre les griffes d'un réseau indo-pakistanais depuis deux ans.
""

**************************

Une société qui ne protège pas les enfants  n'est pas une société humaine digne de ce nom et qui mérite de survivre sans se remettre énergiquement en question.
EddieCochran+
EddieCochran+
Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017

La souffrance blanche, une zone noire interdite de visite Empty Re: La souffrance blanche, une zone noire interdite de visite

Dim 28 Oct - 14:31
2 -

Loin de moi l'idée sotte et grenue que je ferais de la retape pour  Le Merlan en ligne (ou en papier), mais mon fureteur m'a conduit vers cette chronique d'un avocat à la plume d'or que je ne connais pas mais dont l'analyse couvre un spectre géopolitique  large. Et de plus, sa judaïté, dans la pensée dominante, le soustrait à toute suspicion de xénophobie systématiquement soulevée pour un leuco-ethnique.

«Le racisme anti-blanc impose l'omerta médiatique»
Par  Gilles William Goldnadel   Mis à jour le 20/03/2018 à 09:33  Publié le 19/03/2018 à 14:39


FIGAROVOX/CHRONIQUE - Gilles-William Goldnadel évoque le racisme anti-blanc, dont très peu de médias ou d'associations osent parler. Selon l'avocat, c'est ce tabou qui explique le silence médiatique autour du scandale d'abus sexuels révélé à Telford.
Gilles-William Goldnadel est avocat et essayiste. Il est président de l'association France-Israël. Toutes les semaines, il décrypte l'actualité pour FigaroVox.


Le racisme antiblanc est le trou le plus noir de l'information comme de la réflexion. Si vous aimez la tranquillité, évitez donc de le nommer. Ou utilisez si possible une circonlocution. Essayez plutôt «détestation anti-occidentale».


Vous éviterez ainsi le chromatisme gênant. On peut parler des noirs, davantage encore du racisme qui les frappe. Mais évoquer le blanc, sauf de manière négative, voilà qui est gênant. Et très inélégant. En parler le moins possible. J'ai connu une époque, pas très lointaine, où les organisations antiracistes autoproclamées contestaient l'existence même de l'aversion du blanc. Lorsqu'on la leur mettait juste dessous leurs yeux, elles la reconnaissaient du bout des lèvres pincées en alléguant le fait que seules des organisations «d'extrême droite» se souciaient de cette question très secondaire. Bref, une pirouette assez primaire. De nos jours, lorsque le temps est clair, certaines condescendent toutefois à se saisir de cas emblématiques, pourvu que le traitement soit discret et homéopathique.


L'actualité récente me permet, à travers deux exemples, l'un en creux, l'autre en plein, de faire sonder du doigt le trou noir maudit.


Prenez Mayotte. On a tout dit sur les dernières manifestations d'exaspération de la colère populaire des Mahorais à propos de l'immigration massive et invasive.
On a dit que cette colère était légitime. On a dit que cette immigration était insupportable pour la population autochtone. On a reconnu sans barguigner le lien entre immigration excessive, illégale et criminalité. On a convenu également qu'elle était facteur de misère sociale, médicale et d'appauvrissement. On a accepté sans pousser de hauts cris de questionner la légitimité du droit du sol. On a reconnu qu'il existait effectivement «des Français de papier» qui avaient indûment instrumentalisé le droit du sol français pour devenir nos concitoyens pour de pures questions d'opportunité financière. On a tout dit, sauf que les Mahorais qui se plaignaient légitimement mais parfois violemment seraient des racistes, des xénophobes ou des populistes extrémistes.


On voudra bien à présent se donner la peine de comparer le regard compréhensif et même empathique porté par le monde médiatique et politique à l'égard des Mahorais exaspérés avec celui qui embrasse, si l'on ose dire, la population métropolitaine qui, aujourd'hui majoritairement, considère l'immigration illégale et massive comme un facteur d'inquiétude majeure. Encore que les réactions de celle-ci soient infiniment plus calmes que celle de la population mahoraise, qui peut honnêtement nier que le jugement médiatique et politique soit dans le meilleur des cas condescendant et dans le pire haineux et méprisant? Pour ceux qui ne veulent pas comprendre ce qui explique cette différence de regard, je vais leur mettre crûment la réalité sous les yeux. La population française métropolitaine, à la différence des Comoriens musulmans de Mayotte, est majoritairement chrétienne, blanche et occidentale. Par conséquent plus facilement soupçonnable de racisme, précisément par un préjugé raciste insoupçonné et indicible.
Les exactions contre les fermiers blancs en Afrique australe font partie des territoires occultés de l'information.


Mais que j'ose nommer et que j'ai déjà expliqué par l'Histoire.

À présent, passons au second exemple explicite et extérieur à la France.


L'excellente revue National Geographic s'est livrée récemment à une autocritique en règle en examinant de quelle manière, au siècle dernier, elle était restée indifférente à la réalité et à la souffrance noires.
D'un siècle l'autre, d'un excès l'autre, et, parfois, d'une souffrance l'autre. Je ne crains pas en effet d'appliquer cette saine autocritique au présent et à la souffrance blanche que l'on cache, que l'on tait ou que l'on ne veut pas voir.
C'est ainsi que les exactions contre les fermiers blancs en Afrique australe font partie des territoires occultés de l'information. Au Zimbabwe, la quasi-totalité des fermiers blancs ont été expulsés. De très nombreux fermiers massacrés. L'ex-dictateur Mugabe, récemment déchu, refusait de répondre à un journaliste parce qu'il était blanc. C'est dans ces conditions que la revue Jeune Afrique (et non un journal occidental) a écrit: «Les abus et les erreurs commis par Londres, les colons britanniques et leurs descendants, pour beaucoup restés fidèles à Ian Smith, ont été nombreux. Mais en répliquant avec une politique aussi inconséquente, Mugabe aura surtout ajouté de la souffrance à l'injustice.» De la souffrance blanche. Selon la BBC, cette politique a détruit l'économie du Zimbabwe basée sur l'agriculture, qui est dans une situation catastrophique avec une hyperinflation et une réapparition du choléra.
Qui pourrait prétendre honnêtement que ce racisme-là a été condamné par la classe médiatique antiraciste?


En République Sud-Africaine, la situation n'est aujourd'hui pas meilleure. De très rares articles dans la presse écrite française s'en saisissent pour décrire «le massacre oublié des fermiers blancs». Les télévisions françaises s'en désintéressent complètement.
Plus indiscutable et plus récemment encore, le 22 février 2018, l'agence Reuter, dans une indifférence totale, annonçait que «dans un souci de soigner les divisions du passé, le président sud-africain fraîchement élu Cyrille Ramaphosa avait annoncé que l'expropriation de terres sans compensation était envisagée pour accélérer leur redistribution aux Sud-Africains noirs».
Si les mots ont un sens, cette annonce aurait dû plonger tous les hommes de bonne volonté, sincèrement désireux d'harmonie entre les peuples, dans un état de consternation ou d'hébétude.
Si cette mauvaise décision est en effet menée à bien, elle tournera définitivement le dos à la politique de pardon et de réconciliation chère à Mandela et à Declercq. Elle signifiera la fin du pays «arc-en-ciel». Plus désespérément encore, elle signifiera qu'un règlement politique pacifique basé sur la concorde et non le rapport de force est une chimère. Elle donnera raison aux pessimistes et aux cyniques.


Mais il y a peut-être encore pire: l'incroyable omerta qui couvre pour l'heure en France les crimes sexuels autour des filles blanches ayant été découverts dans la commune anglaise de Telford.


Près de mille jeunes filles ont fait l'objet de viols collectifs et de trafic de proxénétisme violent de la part d'hommes issus principalement de la communauté pakistanaise. L'affaire connue depuis plusieurs mois, vient de prendre désormais une dimension extravagante et met en cause la police et les médias.


Je renvoie notamment aux articles du Birminghammail et du Mirror du 11 mars 2018 ainsi qu'à la note Wikipédia en français issue de la note anglaise qui vient d'être complétée: «Suite aux nouvelles révélations en mars 2018 dans le Sunday Mirror, la journaliste Johanna Williams du magazine Spiked, s'émeut que ce qui semble être le pire scandale d'abus sexuels sur des enfants de Grande-Bretagne ait reçu relativement peu de couverture et ne fasse pas la une de journaux tels que le Guardian ou le Times , alors que depuis plusieurs mois, le harcèlement des femmes est dénoncé comme par exemple par le mouvement Me Too dont elle dénonce l'hypocrisie et le silence assourdissant». Comme de nombreux journalistes anglais le reconnaissent désormais, ces nouvelles révélations sont issues d'enquêtes du Daily Mirror et ont montré que l'étendue des abus était beaucoup plus vaste que ce qui avait été révélé auparavant.


À l'époque de «Balance ton porc», le silence qui entoure ce drame immonde prend un tour invraisemblablement obscène et scandaleux.
«Comme dans les autres affaires similaires, les auteurs étaient très majoritairement d'origine pakistanaise et bangladaise et de religion musulmane. Par crainte d'être considérées comme racistes, les autorités ont longtemps refusé d'enquêter» (Steve Bird The Télégraph du 9 décembre 2017).
Pendant ce temps, les pseudo-antiracistes hystériques et les néo-féministes frénétiques à moralisme chromatiquement variable restent calmes.


La souffrance, quand elle est blanche, demeure une zone noire interdite de visite.
""

****************

Avé ces deux billets le débat est lancé. Alors qui sont les bons et qui sont les méchants ? Quelle solution appliquer pour venir à bout de ces omerta qui interpellent ? Quelle pression exercer sur les pouvoirs publics et les influenceurs d'opinion ?
EddieCochran+
EddieCochran+
Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017

La souffrance blanche, une zone noire interdite de visite Empty Re: La souffrance blanche, une zone noire interdite de visite

Dim 28 Oct - 16:29
3 -

Pour équilibrer avé les billets précédents je livre la copie d'un article dont le contenu me désole et me consterne car il met en lumière des pratiques indignes du Corps de la Gendarmerie.

" Mort du gendarme Myriam Sakhri : la famille souhaite la réouverture d'une enquête indépendante
Par  Morgane Rubetti   Mis à jour le 25/10/2018 à 12:37  Publié le 23/10/2018 à 19:19



La gendarme de 32 ans a été retrouvée morte dans son logement de fonction en 2011. L'enquête a conclu à un «suicide pour raisons personnelles» mais les proches n'y croient pas. Ils ont manifesté mercredi après-midi devant le tribunal de grande instance de Lyon pour demander l'ouverture d'une nouvelle instruction.


«L'enquête a été saccagée.» L'avocat et la famille de Myriam Sakhri, gendarme à Lyon, continuent de remettre en cause les conclusions de l'enquête concernant la mort de la jeune femme. Pour faire entendre leur voix et lui rendre hommage, ses proches et leur avocat se sont réunis mercredi après-midi devant le tribunal de grande instance (TGI) de Lyon.


Myriam Sakhri était en colère. Et pour ses proches, c'est sans doute la cause de son décès. Le 24 septembre 2011, vers 10 heures du matin, la jeune femme est retrouvée morte, une balle dans le foie. Elle gît sur le canapé de son logement de fonction à la caserne Delfosse à Lyon. Sur la table devant elle: un mot met en cause son supérieur hiérarchique qu'elle cite nommément. Il est écrit «Merci à G. le connard».


L'enquête est confiée à l'inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) qui conclut à «un suicide pour raisons personnelles». Mais la famille n'y croit pas. Selon elle, des zones d'ombre persistent. «L'autorité à la charge de l'enquête n'est pas indépendante de l'autorité mise en cause», dénonce par exemple à l'époque Me Metaxas, l'ancien avocat des proches. «Les investigations menées par l'IGGN ont été partielles», estime Me Jean-Christophe Basson-Larbi, actuel avocat de la famille. Il considère que «l'hypothèse d'un homicide volontaire ou involontaire aurait dû être étudiée» notamment à cause de la trajectoire descendante de la balle.


Des faits et des propos racistes


Celle qui «ne supporte pas la détresse des autres», selon sa sœur Farida, devient gendarme à 25 ans puis est mutée à Lyon en 2010 en tant qu'opératrice téléphonique. C'est elle qui répond aux personnes qui composent le 17 en cas d'urgence. Quatre mois avant sa mort, la gendarme d'origine algérienne envoie une lettre à sa hiérarchie dans laquelle elle dénonce des faits et des propos racistes de trois collègues. «Les mots bougnoule, boukak et youpin sont des termes récurrents», écrit-elle. Elle précise également que l'un des trois mis en cause n'hésite pas lancer «Tu nous rappelleras quand tu sauras parler français» aux personnes étrangères avant de raccrocher le téléphone. La jeune femme est reçue par son supérieur mais rien ne change et elle devient elle-même la cible d'insultes racistes. «Il est resté sourd et a œuvré pour que cette histoire reste lettre morte», déplore au Figaro Me Jean-Christophe Basson-Larbi.


Celui-ci porte même plainte contre la jeune femme quelques semaines plus tard pour avoir consulté des fichiers de gendarmerie dans un but personnel. Alors que l'Inspection générale de la gendarmerie nationale (IGGN) se déplace à Lyon pour l'interroger, elle en profite pour leur signaler les faits de racisme et de harcèlement dont elle dit être victime. L'IGGN interroge alors les collègues de la jeune femme mais ces derniers n'osent pas parler et l'institution conclut à l'absence de racisme.


Après cet entretien, la gendarme de 32 ans a la sensation de ne pas être prise au sérieux. Elle se rapproche d'un avocat, Me Sylvain Cormier qui lui conseille de recueillir des témoignages et de porter plainte. «Elle ne mentait pas puisque certains gendarmes lui ont envoyé des textos pour s'excuser de ne pas avoir eu le courage de dire la vérité», souligne aujourd'hui Me Basson-Larbi. En 2012, ces gendarmes ont d'ailleurs accepté de témoigner anonymement dans un épisode de Spécial Investigation sur Canal+. «Elle vivait un mal-être dans cette unité. Quand on insulte quelqu'un de «sale algérien», «retourne dans ton pays» alors qu'on est gendarme… Pour moi Myriam était victime de harcèlement moral et d'une discrimination raciale», rapporte l'un d'eux.


Des zones d'ombre dans les scellés


Jusqu'en 2016, la famille épuise tous les recours et demande en vain à ce que la police soit chargée de l'enquête mais les conclusions sont identiques et l'affaire est chaque fois classée sans suite.


Un «suicide pour raisons personnelles» est une «fumisterie», déplore le conseil de la famille, qui souligne que la jeune femme était déterminée à faire éclater la vérité. «Elle était très fière de son métier, elle était convaincue que ce genre de pratiques n'étaient pas compatibles avec les valeurs de la gendarmerie.» Le jour de son décès, la jeune femme appelle sa sœur Farida. Elle lui explique qu'elle «a du lourd» et qu'elle compte «déposer plainte». Lorsque sa sœur lui conseille de ne pas rester en gendarmerie, Myriam Sakhri lui rétorque: «Non, ça leur ferait trop plaisir».


L'enquête close, les proches demandent à récupérer les effets de la jeune femme. Les réponses qu'ils reçoivent sont troubles. Selon une source proche du dossier, une première lettre du parquet explique en janvier 2017 que la liste des effets demandés (vêtements et matériel informatique) ne correspond pas aux scellés en possession de la justice (uniquement les vêtements). L'avocat souhaite ensuite recevoir une copie du dossier mais une lettre à en tête du parquet de Lyon, mais non signée, lui indique que le dossier a été détruit, ce qui est formellement interdit. Enfin, en juillet 2018, le parquet informe la famille que les scellés sont désormais «propriété de l'État». Contacté par le Figaro, le parquet de Lyon n'a pas encore pu confirmer ces allégations.


Dévouée à faire toute la lumière sur cette histoire, la famille s'est rassemblée mercredi devant le tribunal de Lyon. Elle souhaite faire reconnaître par la justice les «faits avérés de discrimination à caractère racial et de harcèlement moral» que subissait la gendarme, exiger la restitution des scellés ou la confirmation de leur préservation, et enfin demander qu'une enquête indépendante et impartiale soit menée. «Sept ans se sont écoulés et c'est peut-être le bon moment pour que des langues se délient et que des éléments nouveaux puissent convaincre le parquet de rouvrir une instruction. Quelle que soit l'issue, elle sera acceptable si l'enquête est menée en toute impartialité.»""

La souffrance blanche, une zone noire interdite de visite XVM8909b15c-d6da-11e8-a404-df8b6474767f

Gendarme Myriam Sakhri, un sous-officier exemplaire, une belle personne et une jolie jeune femme.

Que justice soit faite et que les "connards" soient radiés de la Gendarmerie.
Contenu sponsorisé

La souffrance blanche, une zone noire interdite de visite Empty Re: La souffrance blanche, une zone noire interdite de visite

Revenir en haut
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum