- OmbreBlanche
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Politique Américaine
Lun 5 Nov - 10:14
«Midterms» américaines: Pourquoi Donald Trump joue très gros
LEGISLATIVES - Au mieux, le président américain fera face à une cohabitation. Au pire, à la menace d’un « impeachment »…
LEGISLATIVES - Au mieux, le président américain fera face à une cohabitation. Au pire, à la menace d’un « impeachment »…
La bataille s’annonce explosive. Mardi, les électeurs américains vont renouveler l’intégralité de la Chambre des représentants, un tiers du Sénat et deux tiers des gouverneurs. Dans un pays plus déchiré que jamais, ces élections de la mi-mandat se sont transformées en référendum pour ou contre Donald Trump. En cas de victoire à la Chambre, les démocrates pourront bloquer la politique du président américain et, peut-être, tenter de le destituer. On n’en est pas là.
Les démocrates favoris à la Chambre mais pas au Sénat
Le scénario le plus probable est celui d’une cohabitation à l’américaine. Selon le modèle mathématique du site FiveThirtyEight, les démocrates ont 80 % de chances d’obtenir la majorité à la Chambre des représentants. En revanche, les républicains restent favoris au Sénat, à cause d’une carte qui leur est favorable : sur les 35 sièges en jeu, les trois quarts des sortants sont démocrates, et plusieurs sont en difficulté dans des Etats ruraux. Le président américain peut également compter sur une économie qui reste au beau fixe, avec un taux de chômage au plus bas, à 3,7 %.
Attention, avertit toutefois Sam Wang, expert statistique de Princeton : « Les sondages se sont trompés de plusieurs points en 2016, et la marge d’erreur est plus importante pour les midterms, jusqu’à 4 %. Tout se jouera sur la participation, et elle est difficile à prévoir pour des législatives. »
LEGISLATIVES - Au mieux, le président américain fera face à une cohabitation. Au pire, à la menace d’un « impeachment »…
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LEGISLATIVES - Au mieux, le président américain fera face à une cohabitation. Au pire, à la menace d’un « impeachment »…
La bataille s’annonce explosive. Mardi, les électeurs américains vont renouveler l’intégralité de la Chambre des représentants, un tiers du Sénat et deux tiers des gouverneurs. Dans un pays plus déchiré que jamais, ces élections de la mi-mandat se sont transformées en référendum pour ou contre Donald Trump. En cas de victoire à la Chambre, les démocrates pourront bloquer la politique du président américain et, peut-être, tenter de le destituer. On n’en est pas là.
Les démocrates favoris à la Chambre mais pas au Sénat
Le scénario le plus probable est celui d’une cohabitation à l’américaine. Selon le modèle mathématique du site FiveThirtyEight, les démocrates ont 80 % de chances d’obtenir la majorité à la Chambre des représentants. En revanche, les républicains restent favoris au Sénat, à cause d’une carte qui leur est favorable : sur les 35 sièges en jeu, les trois quarts des sortants sont démocrates, et plusieurs sont en difficulté dans des Etats ruraux. Le président américain peut également compter sur une économie qui reste au beau fixe, avec un taux de chômage au plus bas, à 3,7 %.
Attention, avertit toutefois Sam Wang, expert statistique de Princeton : « Les sondages se sont trompés de plusieurs points en 2016, et la marge d’erreur est plus importante pour les midterms, jusqu’à 4 %. Tout se jouera sur la participation, et elle est difficile à prévoir pour des législatives. »
- OmbreBlanche
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Re: Politique Américaine
Lun 5 Nov - 10:29
Dans le Missouri, le combat d'une sénatrice démocrate face aux sirènes trumpistes
Démocrate dans un Etat de plus en plus républicain, qui s'est donné à Donald Trump en 2016, Claire McCaskill joue sa survie politique. Elle sollicitera mardi sa réelection au Sénat des Etats-Unis, arborant un discours centriste et conciliant, soucieuse de ne pas se heurter de front au rouleau compresseur du président américain.
"Je ne me lève pas chaque matin en me demandant comment combattre le président", a confié la sénatrice du Missouri, âgée de 65 ans à l'AFP, quelques heures avant l'arrivée de Donald Trump pour un meeting à Columbia.
Elue deux fois au Capitole pour représenter cet Etat du Midwest, la sexagénaire a déjà défié les pronostics par le passé. Et pour les démocrates, le Missouri est vital: s'ils perdent l'Etat, leurs espoirs de reprendre le contrôle du Sénat, où les républicains n'ont qu'une fine majorité (51-49), s'évaporeront.
Donald Trump qui affirme lui-même que les élections législatives de mardi sont un referendum sur sa personne, ne s'y est pas trompé.
Il dédie deux meetings en cinq jours à son opposant, Josh Hawley, dans un Missouri qui lui avait donné près de vingt points d'avance en 2016. C'est même là qu'il clôturera lundi soir son intense tournée pré-électorale.
Pour la sénatrice, l'omniprésence du président américain dans le Missouri témoigne des inquiétudes du candidat Hawley, ministre de la Justice de l'Etat et avec qui elle est au coude-à-coude dans les sondages.
"Il s'agit de m'opposer au président quand je pense qu'il a tort, comme sur la question des tarifs (douaniers), qui martyrisent le secteur agricole dans notre Etat, mais aussi de travailler avec lui, comme pour la loi sur les opiacés", qui a introduit plus de moyens pour lutter contre l'addiction aux drogues aux Etats-Unis, explique-t-elle en marge d'un rassemblement dans la grande ville de St. Louis.
Claire McCaskill fait face à un double défi si elle veut avoir une chance de réussir le 6 novembre, lorsque les Américains renouvelleront la Chambre des représentants et un tiers du Sénat: stimuler la participation dans les fiefs démocrates, comme St. Louis où le vote des Noirs sera déterminant, tout en ralliant assez de soutiens dans les terres rurales conservatrices.
Ce grand écart illustre les difficultés rencontrées par les démocrates à travers la vaste région à la fois agricole et industrielle du Midwest, au centre des Etats-Unis, où plusieurs Etats ont surpris en 2016 en choisissant Donald Trump après avoir donné deux fois la majorité à Barack Obama.
Après St. Louis jeudi, Claire McCaskill a donc pris la route du nord vers O'Fallon, dans une circonscription républicaine, pour parler aux électeurs des efforts qu'elle mène à Washington en faveur d'une plus grande couverture médicale pour tous, et de l'amélioration du système de santé pour les anciens militaires.
"On doit tenir bon ces derniers jours", a lancé à une centaine d'électeurs la sénatrice, qui allie une attitude simple à son langage tranchant d'ancienne procureure.
- "C'est un combat" -
Les syndicats, implantés de longue date et traditionnellement alliés aux démocrates, sont encore influents dans le Missouri. Mais les habitants sont en majorité conservateurs sur les questions de société.
"Ca tiraille", explique Mary Elizabeth Coleman, candidate républicaine au Sénat du Missouri.
Le parti démocrate a viré plus à gauche ces dernières années et "c'est devenu plus difficile pour les habitants du Midwest de les suivre", explique-t-elle, pendant qu'elle frappe de porte en porte chez les électeurs dans la petite localité d'Arnold.
Dans le Missouri, Donald Trump a appelé jeudi soir ses supporteurs à vaincre "la démocrate d'extrême gauche", Claire McCaskill, usant d'un vocabulaire qu'il distille partout dans le pays pour décrire ses adversaires.
Mais tous ne sont pas convaincus.
A 40 ans, Jason Shoemaker a voté pour Donald Trump en 2016 et pourtant il s'apprête à choisir Claire McCaskill pour le Sénat.
Se définissant comme un électeur indépendant, cet employé du géant du charbon Peabody Energy confie être "déprimé par la politique".
"Je n'aime pas la moitié des choses qui sortent de la bouche de cet homme", souligne-t-il à propos de Donald Trump. "Mais en même temps, mon plan de retraite va très bien" grâce à la bonne marche de la Bourse et de l'économie, reconnaît-il.
"C'est dur", admet Claire McCaskill à propos de sa réélection. Kit Jenkins la soutient sur le terrain, en tentant de pousser les démocrates à voter. Mais à 66 ans, cette enseignante à la retraite n'est pas rassurée. "C'est un combat."
Démocrate dans un Etat de plus en plus républicain, qui s'est donné à Donald Trump en 2016, Claire McCaskill joue sa survie politique. Elle sollicitera mardi sa réelection au Sénat des Etats-Unis, arborant un discours centriste et conciliant, soucieuse de ne pas se heurter de front au rouleau compresseur du président américain.
"Je ne me lève pas chaque matin en me demandant comment combattre le président", a confié la sénatrice du Missouri, âgée de 65 ans à l'AFP, quelques heures avant l'arrivée de Donald Trump pour un meeting à Columbia.
Elue deux fois au Capitole pour représenter cet Etat du Midwest, la sexagénaire a déjà défié les pronostics par le passé. Et pour les démocrates, le Missouri est vital: s'ils perdent l'Etat, leurs espoirs de reprendre le contrôle du Sénat, où les républicains n'ont qu'une fine majorité (51-49), s'évaporeront.
Donald Trump qui affirme lui-même que les élections législatives de mardi sont un referendum sur sa personne, ne s'y est pas trompé.
Il dédie deux meetings en cinq jours à son opposant, Josh Hawley, dans un Missouri qui lui avait donné près de vingt points d'avance en 2016. C'est même là qu'il clôturera lundi soir son intense tournée pré-électorale.
Pour la sénatrice, l'omniprésence du président américain dans le Missouri témoigne des inquiétudes du candidat Hawley, ministre de la Justice de l'Etat et avec qui elle est au coude-à-coude dans les sondages.
"Il s'agit de m'opposer au président quand je pense qu'il a tort, comme sur la question des tarifs (douaniers), qui martyrisent le secteur agricole dans notre Etat, mais aussi de travailler avec lui, comme pour la loi sur les opiacés", qui a introduit plus de moyens pour lutter contre l'addiction aux drogues aux Etats-Unis, explique-t-elle en marge d'un rassemblement dans la grande ville de St. Louis.
Claire McCaskill fait face à un double défi si elle veut avoir une chance de réussir le 6 novembre, lorsque les Américains renouvelleront la Chambre des représentants et un tiers du Sénat: stimuler la participation dans les fiefs démocrates, comme St. Louis où le vote des Noirs sera déterminant, tout en ralliant assez de soutiens dans les terres rurales conservatrices.
Ce grand écart illustre les difficultés rencontrées par les démocrates à travers la vaste région à la fois agricole et industrielle du Midwest, au centre des Etats-Unis, où plusieurs Etats ont surpris en 2016 en choisissant Donald Trump après avoir donné deux fois la majorité à Barack Obama.
Après St. Louis jeudi, Claire McCaskill a donc pris la route du nord vers O'Fallon, dans une circonscription républicaine, pour parler aux électeurs des efforts qu'elle mène à Washington en faveur d'une plus grande couverture médicale pour tous, et de l'amélioration du système de santé pour les anciens militaires.
"On doit tenir bon ces derniers jours", a lancé à une centaine d'électeurs la sénatrice, qui allie une attitude simple à son langage tranchant d'ancienne procureure.
- "C'est un combat" -
Les syndicats, implantés de longue date et traditionnellement alliés aux démocrates, sont encore influents dans le Missouri. Mais les habitants sont en majorité conservateurs sur les questions de société.
"Ca tiraille", explique Mary Elizabeth Coleman, candidate républicaine au Sénat du Missouri.
Le parti démocrate a viré plus à gauche ces dernières années et "c'est devenu plus difficile pour les habitants du Midwest de les suivre", explique-t-elle, pendant qu'elle frappe de porte en porte chez les électeurs dans la petite localité d'Arnold.
Dans le Missouri, Donald Trump a appelé jeudi soir ses supporteurs à vaincre "la démocrate d'extrême gauche", Claire McCaskill, usant d'un vocabulaire qu'il distille partout dans le pays pour décrire ses adversaires.
Mais tous ne sont pas convaincus.
A 40 ans, Jason Shoemaker a voté pour Donald Trump en 2016 et pourtant il s'apprête à choisir Claire McCaskill pour le Sénat.
Se définissant comme un électeur indépendant, cet employé du géant du charbon Peabody Energy confie être "déprimé par la politique".
"Je n'aime pas la moitié des choses qui sortent de la bouche de cet homme", souligne-t-il à propos de Donald Trump. "Mais en même temps, mon plan de retraite va très bien" grâce à la bonne marche de la Bourse et de l'économie, reconnaît-il.
"C'est dur", admet Claire McCaskill à propos de sa réélection. Kit Jenkins la soutient sur le terrain, en tentant de pousser les démocrates à voter. Mais à 66 ans, cette enseignante à la retraite n'est pas rassurée. "C'est un combat."
- Sylvette
- Messages : 3
Date d'inscription : 27/10/2017
Re: Politique Américaine
Mar 6 Nov - 4:19
Avons vote jeudi dernier.
Personne n'ose trop avancer de predictions n'ayant pas oublie la surprise d'il y a 2 ans.
(Un responsable de sondage a meme parle d'une marge pouvant aller dun minimum de 15 a un maximum de plus de 50 sieges pour les Democrates. Il ne se mouille pas trop..)
Voyons la direction dans laquelle ces elections vont envoyer le pays demain. Evidemment j'espere que le Congres restera majoritairement Republicain et que 45 pourra continuer a tenir ses promesses, mais bon...
Ah! On parle deja de 2020!
Personne n'ose trop avancer de predictions n'ayant pas oublie la surprise d'il y a 2 ans.
(Un responsable de sondage a meme parle d'une marge pouvant aller dun minimum de 15 a un maximum de plus de 50 sieges pour les Democrates. Il ne se mouille pas trop..)
Voyons la direction dans laquelle ces elections vont envoyer le pays demain. Evidemment j'espere que le Congres restera majoritairement Republicain et que 45 pourra continuer a tenir ses promesses, mais bon...
Ah! On parle deja de 2020!
- InvitéInvité
Re: Politique Américaine
Mar 6 Nov - 16:04
Kalawasa: un article du Guardian en anglais a ce sujet
.....
Given the unlikelihood of Google publicly revealing the details of its secret algorithm, then, what options do we have for studying search media and their effects? Rather than investigating its interior processes, we can instead study the output of these algorithms. One way we can do this is by categorizing each result in the search list according to a project from Harvardthat identifies media sources by their partisanship based on share patterns on Twitter. If we search for “Trump news” on Google (using a computer address in Washington DC), we can see why Trump may have been upset. Of the nine results returned, eight of the results are center-left (NYT, CNN, BBC, Time, USA Today) while one is on the right (Fox News).
...
au sujet de Fox News, je dirais: pas toujours, puisque Shepherd Smith par exemple ne perd jamais l'occation de degommer The Donald! D'autres au nom de l'impartialite se permettent egalement d'attaquer 45. (Je n'ai rien contre quand c'est juste,mais bon, Fox n'est pas uniquement de droite)
.....
Given the unlikelihood of Google publicly revealing the details of its secret algorithm, then, what options do we have for studying search media and their effects? Rather than investigating its interior processes, we can instead study the output of these algorithms. One way we can do this is by categorizing each result in the search list according to a project from Harvardthat identifies media sources by their partisanship based on share patterns on Twitter. If we search for “Trump news” on Google (using a computer address in Washington DC), we can see why Trump may have been upset. Of the nine results returned, eight of the results are center-left (NYT, CNN, BBC, Time, USA Today) while one is on the right (Fox News).
...
au sujet de Fox News, je dirais: pas toujours, puisque Shepherd Smith par exemple ne perd jamais l'occation de degommer The Donald! D'autres au nom de l'impartialite se permettent egalement d'attaquer 45. (Je n'ai rien contre quand c'est juste,mais bon, Fox n'est pas uniquement de droite)
- Rumba
- Messages : 3135
Date d'inscription : 28/10/2017
Localisation : ça dépend :)
Re: Politique Américaine
Mer 7 Nov - 6:13
- Rumba
- Messages : 3135
Date d'inscription : 28/10/2017
Localisation : ça dépend :)
Re: Politique Américaine
Mer 7 Nov - 7:27
- InvitéInvité
Re: Politique Américaine
Mer 7 Nov - 13:50
Rumba !! Pas beaucoup de temps ce matin. mais voui... le mur rouge a arrete la vague bleue. Rien a voir avec le nombre de sieges perdus par Clinton et Obama apres 2 ans a la Maison Blanche, donc en situation comparable.
En Floride et au Texas, de peu mais bon... DeSantis, Scott, Cruz ont gagne, tous Republicains (Gouverneurs, Senateur)
Avons perdu la Maison des Representants mais, Le Titre d'un article (que je ne poste pas ne l'ayant pas encore lu) Trump pulled Republicans to safety dit tout! Gardons le Senat avec plus de Republiains.
A plus tard!!!
En Floride et au Texas, de peu mais bon... DeSantis, Scott, Cruz ont gagne, tous Republicains (Gouverneurs, Senateur)
Avons perdu la Maison des Representants mais, Le Titre d'un article (que je ne poste pas ne l'ayant pas encore lu) Trump pulled Republicans to safety dit tout! Gardons le Senat avec plus de Republiains.
A plus tard!!!
- Kalawasa
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Re: Politique Américaine
Mer 7 Nov - 14:49
Je ne comprends pas grand'chose à la politique US, et encore moins au système électoral, mais ce qui me plait, c'est la gueule des journaleux français qui sont atterrés .
Trump s'en est bien sorti : et alors ? C'est l'affaire des Américains...de quoi j'me mêle?
Il a fait baisser le chômage, les impôts, les taxes, il a augmenté le pouvoir d'achat : tout ce dont rêvent nos dirigeants !
On peut bien sûr ne pas aimer son style et ses excès, mais il pense avant tout à ses concitoyens .
Je lui reproche une chose : de s'être retiré de l'accord avec l'Iran...Je ne comprends pas !
Trump s'en est bien sorti : et alors ? C'est l'affaire des Américains...de quoi j'me mêle?
Il a fait baisser le chômage, les impôts, les taxes, il a augmenté le pouvoir d'achat : tout ce dont rêvent nos dirigeants !
On peut bien sûr ne pas aimer son style et ses excès, mais il pense avant tout à ses concitoyens .
Je lui reproche une chose : de s'être retiré de l'accord avec l'Iran...Je ne comprends pas !
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Politique Américaine
Jeu 8 Nov - 19:56
13 -
Perso je le comprends en termes de géo-stratégie.
Il dénonce l'accord avé l'Iran au moment même où les E-U ont acquis l'auto-suffisance énergétique grâce aux gaz de schiste et à la production pétrolière intérieure. Il a en mains les cartes qui lui permettent de mettre dans l'embarras des Etats - dont des alliés - qui jusqu'ici jouaient la concurrence pétrolière et gazière au Moyen-Orient pour obtenir des prix d'achat de produits bruts ou raffinés (chez nous le nombre de raffineries en Europe a drastiquement diminué) en interdisant l'accès aux produits iraniens par l'esternalisation de la Loi états-unienne (avé un double levier la transaction et le paiement en dollar américain).
Du coup nos économies européennes prennent une double claque dans la figure, car en plus de la politique trumpiste le père Vlady nous augmente le prix du gaz et profite de la hausse du baril, ce qui accentue la pression sur l'Union européenne, économique et diplomatique.
Les Chinois qui continuent de commercer avé l'Iran se voient entraînés sur la pente de la hausse des droits et taxes douanières sur leurs produits, mais comme ils détiennent un paquet considérable de la dette états-unienne il leur reste une marge de manœuvre intéressante pour négocier et ils disposent du plus gigantesque marché intérieur pour réorienter leur politique industrielle et commerciale.
Avé la dénonciation de l'accord iranien, les E-U renforcent leur suprématie économique mais perdent en estime, ce qui est dommage. Poignarder des amis ce n'est pas franc.
Mais comme dit, pour l'instant il a toutes les bonnes cartes pour le faire. A nous Européens de nous tourner résolument vers la transition énergétique.
Kalawasa a écrit:(...)
Je lui reproche une chose : de s'être retiré de l'accord avec l'Iran...Je ne comprends pas !
Perso je le comprends en termes de géo-stratégie.
Il dénonce l'accord avé l'Iran au moment même où les E-U ont acquis l'auto-suffisance énergétique grâce aux gaz de schiste et à la production pétrolière intérieure. Il a en mains les cartes qui lui permettent de mettre dans l'embarras des Etats - dont des alliés - qui jusqu'ici jouaient la concurrence pétrolière et gazière au Moyen-Orient pour obtenir des prix d'achat de produits bruts ou raffinés (chez nous le nombre de raffineries en Europe a drastiquement diminué) en interdisant l'accès aux produits iraniens par l'esternalisation de la Loi états-unienne (avé un double levier la transaction et le paiement en dollar américain).
Du coup nos économies européennes prennent une double claque dans la figure, car en plus de la politique trumpiste le père Vlady nous augmente le prix du gaz et profite de la hausse du baril, ce qui accentue la pression sur l'Union européenne, économique et diplomatique.
Les Chinois qui continuent de commercer avé l'Iran se voient entraînés sur la pente de la hausse des droits et taxes douanières sur leurs produits, mais comme ils détiennent un paquet considérable de la dette états-unienne il leur reste une marge de manœuvre intéressante pour négocier et ils disposent du plus gigantesque marché intérieur pour réorienter leur politique industrielle et commerciale.
Avé la dénonciation de l'accord iranien, les E-U renforcent leur suprématie économique mais perdent en estime, ce qui est dommage. Poignarder des amis ce n'est pas franc.
Mais comme dit, pour l'instant il a toutes les bonnes cartes pour le faire. A nous Européens de nous tourner résolument vers la transition énergétique.
- Kalawasa
- Messages : 6064
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Politique Américaine
Ven 9 Nov - 8:32
Eddie a écrit:Avé la dénonciation de l'accord iranien, les E-U renforcent leur suprématie économique mais perdent en estime, ce qui est dommage. Poignarder des amis ce n'est pas franc.
Mais comme dit, pour l'instant il a toutes les bonnes cartes pour le faire. A nous Européens de nous tourner résolument vers la transition énergétique.
Entièrement d'accord, cher Eddie : j'avais bien compris que la manœuvre était économique, mais politiquement c'est plus qu'une erreur : une faute !
Oui, c'est à nous Européens de réagir, mais ça, ce n'est pas gagné ...En résumé, on peut toujours faire le même constat : ce ne sont pas les autres qui sont forts, c'est nous qui sommes faibles !
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