Alors ce Brexit, ça vient ?
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Alors ce Brexit, ça vient ?
Sam 30 Mar - 0:10
Rappel du premier message :
Aujourd'hui 29 mars 2019, nos alliés et drôles d'amis britanniques devaient prendre le Grand large. Mais nous sommes largués car rien ne se passe comme annoncé.
Etat de l'opinion de ce faux jour historique d'après Le Monde International :
"Les partisans du Brexit en pleine désillusion après le vote du Parlement
Parmi les Brexiters qui défilaient vendredi, jour théorique de la sortie de l’Union européenne, beaucoup craignent que le Brexit n’ait finalement pas lieu après le rejet de l’accord par les députés.
Par Eric Albert Publié aujourd’hui à 21h03, mis à jour à 21h03
Temps de Lecture 3 min.Le 29 mars 2019 devait être leur grand jour, celui où le Royaume-Uni sortirait de l’Union Européenne. « Independence Day », avait annoncé Nigel Farage, l’un des charismatiques et controversés leaders pro-Brexit.
A la place de la célébration annoncée, les événements de ce vendredi ont davantage ressemblé à une profonde désillusion pour les partisans du « Leave ». A l’intérieur du Parlement, les députés ont une troisième fois rejeté l’accord négocié par Theresa May, par 344 voix contre 286. Théoriquement, ce rejet ouvre la voie à un « no deal » le 12 avril.
Mais la première ministre britannique a immédiatement reconnu que le Parlement ne la laisserait pas conduire le Royaume-Uni à une sortie sans accord. Elle envisage de repousser une nouvelle fois la date butoir, ce qui « nécessiterait presque certainement d’organiser les élections européennes » au Royaume-Uni. « Ce gouvernement va continuer à faire pression pour un Brexit ordonné », a-t-elle ajouté.
A l’extérieur du Parlement, l’ambiance chez les partisans de la sortie de l’Union européenne était morose. Nigel Farage avait annoncé une grande manifestation, après une marche de quinze jours arrivant de Sunderland, dans le nord-est de l’Angleterre. Mais seuls quelques milliers de personnes étaient présentes. La place devant le palais de Westminster était comble mais les rues voisines presque vides. Le contraste était saisissant avec l’immense défilé du samedi 23 mars, quand des centaines de milliers de personnes étaient descendues dans la rue pour réclamer un deuxième référendum.
L’extrême droite devant Westminster
La démonstration de force des Brexiters était d’autant plus ratée qu’elle était scindée en deux. D’un côté se trouvait la marche menée par Nigel Farage. De l’autre, à moins de deux cents mètres de là, le UKIP, l’ancien parti dirigé par Nigel Farage, aujourd’hui un groupuscule en pleine dérive islamophobe, avait organisé un rassemblement. Des images de Tommy Robinson, leader d’extrême droite, étaient applaudies à tout rompre.
Pour les manifestants, les événements qui se déroulent au Parlement sont un déni de démocratie
Parmi cette foule, Matilda Watson, souriante et énergique, voit sur l’écran géant des images du maire de Londres, Sadiq Khan. « C’est un porc », réagit-elle. Comment cela ? « C’est un musulman et c’est un problème. Il veut interdire la vente du bacon. Je veux qu’il soit pendu et coupé en morceaux », déclare-t-elle, clairement satisfaite de ses paroles. A ces mots, sa sœur, Naomi Hamilton, mi-amusée et mi-choquée de ce coup de provocation, l’embrasse.
A proximité, David et Lise Pardey, qui ont fait le déplacement du Somerset, désapprouvent profondément ces propos. « Ces gens ont détourné notre manifestation, témoigne Lise. Je ne suis pas du tout à l’aise. » Pour eux, comme pour la majorité des manifestants sur place, les événements qui se déroulent au Parlement sont un déni de démocratie.
« C’est une trahison »
« C’est une trahison », estime Melvin Wysebad, petit drapeau de l’Union Jack à la main. Lui qui ne s’était jamais intéressé à la politique estime que le Brexit est « une chance unique ». Il est en colère mais aussi « un peu démoralisé ».
Beaucoup craignent que le Brexit n’ait finalement pas lieu, ou qu’il soit complètement vidé de sa substance. Le résultat du référendum de juin 2016, qui leur avait donné une voix, est en train de leur échapper, estiment-ils. « J’espère que le Brexit ne sera pas bloqué, mais s’il a lieu, il sera complètement dilué », estime Karen Davis, qui est venue de Bristol. « Notre démocratie est en danger. Le fait que le Brexit n’ait pas lieu aujourd’hui rend les Anglais furieux », explique Guy Brady, accent huppé et manteau de chasseur sur le dos.
« L’UE est en train de se venger de notre vote »
Gary, David, Rob, Kelvyn et un autre Gary, gros tatouages sur les bras et cheveux coupés ras, partagent ce sentiment. « L’UE est en train de se venger de notre vote. Au cours des siècles, nous avons battu les Français, les Portugais, les Allemands… C’est leur façon de prendre leur revanche. » Ils font aussi référence aux « gilets jaunes » français, dont ils approuvent l’action.
En arrivant sous les applaudissements, Nigel Farage a tenté de redresser le moral des troupes. « Aujourd’hui aurait dû être une journée de célébration. A la place, c’est une trahison, une des journées les plus tristes pour notre nation. Ils essaient de nous enfoncer, de nous faire disparaître. Mais est-ce que je suis démoralisé ? Non ! Je suis plus déterminé que jamais. Nous ne nous laisserons pas abattre. »
L’ex-leader du UKIP, désormais en froid avec son ancien parti, se raccroche à l’espoir du « no deal » le 12 avril. « Prions pour que ça se fasse ! Mais, j’en ai bien peur, la trahison sera probablement répétée le 12 avril. » Il prépare ses troupes, confirmant une nouvelle fois qu’en cas d’élections européennes, il se présentera sous l’étiquette de son nouveau parti. Nigel Farage, qui est député européen depuis 1999, interrogeait récemment ses collègues au Parlement, goguenard : « Voulez-vous vraiment me revoir à cet endroit ? »"
********************************
Il se profile une superbe perfidie bien british : ils s'arrangent pour avoir des eurodéputés pour 2019-2024 et après avoir viré l'amère Theresa Kinenpeumay ils auront deux à quatre ans pour négocier des conditions de sortie de l'U-E en faisant exercer par leurs eurodéputés pression, chantages et blocages pour obtenir le beurre, l'argent du beurre et la jarretière de la crémière. Et comme des couillons, nous l'aurons in zé baba...
Aujourd'hui 29 mars 2019, nos alliés et drôles d'amis britanniques devaient prendre le Grand large. Mais nous sommes largués car rien ne se passe comme annoncé.
Etat de l'opinion de ce faux jour historique d'après Le Monde International :
"Les partisans du Brexit en pleine désillusion après le vote du Parlement
Parmi les Brexiters qui défilaient vendredi, jour théorique de la sortie de l’Union européenne, beaucoup craignent que le Brexit n’ait finalement pas lieu après le rejet de l’accord par les députés.
Par Eric Albert Publié aujourd’hui à 21h03, mis à jour à 21h03
Temps de Lecture 3 min.Le 29 mars 2019 devait être leur grand jour, celui où le Royaume-Uni sortirait de l’Union Européenne. « Independence Day », avait annoncé Nigel Farage, l’un des charismatiques et controversés leaders pro-Brexit.
A la place de la célébration annoncée, les événements de ce vendredi ont davantage ressemblé à une profonde désillusion pour les partisans du « Leave ». A l’intérieur du Parlement, les députés ont une troisième fois rejeté l’accord négocié par Theresa May, par 344 voix contre 286. Théoriquement, ce rejet ouvre la voie à un « no deal » le 12 avril.
Mais la première ministre britannique a immédiatement reconnu que le Parlement ne la laisserait pas conduire le Royaume-Uni à une sortie sans accord. Elle envisage de repousser une nouvelle fois la date butoir, ce qui « nécessiterait presque certainement d’organiser les élections européennes » au Royaume-Uni. « Ce gouvernement va continuer à faire pression pour un Brexit ordonné », a-t-elle ajouté.
A l’extérieur du Parlement, l’ambiance chez les partisans de la sortie de l’Union européenne était morose. Nigel Farage avait annoncé une grande manifestation, après une marche de quinze jours arrivant de Sunderland, dans le nord-est de l’Angleterre. Mais seuls quelques milliers de personnes étaient présentes. La place devant le palais de Westminster était comble mais les rues voisines presque vides. Le contraste était saisissant avec l’immense défilé du samedi 23 mars, quand des centaines de milliers de personnes étaient descendues dans la rue pour réclamer un deuxième référendum.
L’extrême droite devant Westminster
La démonstration de force des Brexiters était d’autant plus ratée qu’elle était scindée en deux. D’un côté se trouvait la marche menée par Nigel Farage. De l’autre, à moins de deux cents mètres de là, le UKIP, l’ancien parti dirigé par Nigel Farage, aujourd’hui un groupuscule en pleine dérive islamophobe, avait organisé un rassemblement. Des images de Tommy Robinson, leader d’extrême droite, étaient applaudies à tout rompre.
Pour les manifestants, les événements qui se déroulent au Parlement sont un déni de démocratie
Parmi cette foule, Matilda Watson, souriante et énergique, voit sur l’écran géant des images du maire de Londres, Sadiq Khan. « C’est un porc », réagit-elle. Comment cela ? « C’est un musulman et c’est un problème. Il veut interdire la vente du bacon. Je veux qu’il soit pendu et coupé en morceaux », déclare-t-elle, clairement satisfaite de ses paroles. A ces mots, sa sœur, Naomi Hamilton, mi-amusée et mi-choquée de ce coup de provocation, l’embrasse.
A proximité, David et Lise Pardey, qui ont fait le déplacement du Somerset, désapprouvent profondément ces propos. « Ces gens ont détourné notre manifestation, témoigne Lise. Je ne suis pas du tout à l’aise. » Pour eux, comme pour la majorité des manifestants sur place, les événements qui se déroulent au Parlement sont un déni de démocratie.
« C’est une trahison »
« C’est une trahison », estime Melvin Wysebad, petit drapeau de l’Union Jack à la main. Lui qui ne s’était jamais intéressé à la politique estime que le Brexit est « une chance unique ». Il est en colère mais aussi « un peu démoralisé ».
Beaucoup craignent que le Brexit n’ait finalement pas lieu, ou qu’il soit complètement vidé de sa substance. Le résultat du référendum de juin 2016, qui leur avait donné une voix, est en train de leur échapper, estiment-ils. « J’espère que le Brexit ne sera pas bloqué, mais s’il a lieu, il sera complètement dilué », estime Karen Davis, qui est venue de Bristol. « Notre démocratie est en danger. Le fait que le Brexit n’ait pas lieu aujourd’hui rend les Anglais furieux », explique Guy Brady, accent huppé et manteau de chasseur sur le dos.
« L’UE est en train de se venger de notre vote »
Gary, David, Rob, Kelvyn et un autre Gary, gros tatouages sur les bras et cheveux coupés ras, partagent ce sentiment. « L’UE est en train de se venger de notre vote. Au cours des siècles, nous avons battu les Français, les Portugais, les Allemands… C’est leur façon de prendre leur revanche. » Ils font aussi référence aux « gilets jaunes » français, dont ils approuvent l’action.
En arrivant sous les applaudissements, Nigel Farage a tenté de redresser le moral des troupes. « Aujourd’hui aurait dû être une journée de célébration. A la place, c’est une trahison, une des journées les plus tristes pour notre nation. Ils essaient de nous enfoncer, de nous faire disparaître. Mais est-ce que je suis démoralisé ? Non ! Je suis plus déterminé que jamais. Nous ne nous laisserons pas abattre. »
L’ex-leader du UKIP, désormais en froid avec son ancien parti, se raccroche à l’espoir du « no deal » le 12 avril. « Prions pour que ça se fasse ! Mais, j’en ai bien peur, la trahison sera probablement répétée le 12 avril. » Il prépare ses troupes, confirmant une nouvelle fois qu’en cas d’élections européennes, il se présentera sous l’étiquette de son nouveau parti. Nigel Farage, qui est député européen depuis 1999, interrogeait récemment ses collègues au Parlement, goguenard : « Voulez-vous vraiment me revoir à cet endroit ? »"
********************************
Il se profile une superbe perfidie bien british : ils s'arrangent pour avoir des eurodéputés pour 2019-2024 et après avoir viré l'amère Theresa Kinenpeumay ils auront deux à quatre ans pour négocier des conditions de sortie de l'U-E en faisant exercer par leurs eurodéputés pression, chantages et blocages pour obtenir le beurre, l'argent du beurre et la jarretière de la crémière. Et comme des couillons, nous l'aurons in zé baba...
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Re: Alors ce Brexit, ça vient ?
Dim 21 Fév - 23:37
49 -
Il y aurait des rumeurs d'élections législatives anticipées au R-U. Coup de poker de BoJo . Voici une chronique du Guardian :
"The Guardian
Covid jabs and spending don’t make Johnson a good prime minister
William Keegan, 2021-02-21
Philip Stephens, the chief political commentator of the Financial Times, tells a wonderful story about how he was playing football in the playground at school – in those days playground football was with tennis balls – and a ball hit the Latin master as he was passing.
The Latin master immediately clipped Stephens round the ears – which, these days, would no doubt have led to the master’s dismissal. Stephens protested: “It wasn’t me, sir.” To which the reply was: “Let this be a lesson to you, my boy. There is no justice in this world.”
This story does not appear in Stephens’s new book, Britain Alone – a magnificent account of this benighted country’s downhill path from the enlightened policies of the Attlee government to Suez and then Brexit. But as we continue to experience the mounting horrors of Brexit, Stephens’s anecdote comes to mind: we are being subjected to the worst government in living memory, run by a prime minister for whom only time-servers and the deluded have any respect.
And yet: there is no justice in this world! The media are thick with speculation that the mindless bungling that has characterised Johnson’s approach to the Plague counts as nothing when it comes to the apparent success of the vaccine programme. Of course the programme has been impressive so far. But its success has more to do with scientific and medical experts than with Johnson – or, for that matter, with his sidekick Michael “people have had enough of experts” Gove, who has indeed been kicked aside from further negotiations aimed at sorting out the Brexit debacle.
:copyright: Photograph: Alastair Grant/AP Boris Johnson: doing much better in the polls than he deserves..
And for whom has Gove been set aside, you may ask? Well none other than the hard Brexiter David, now Lord, Frost, who made such a hash of the exit “deal” that an increasing number of small- and medium-sized businesses are now wondering whether they have any commercial future. Frost’s diplomatic career was supposed to have peaked when he was ambassador to Denmark. He then worked for the Scotch Whisky Association before being brought back into government. I wonder what the Scotch Whisky Association makes of the impact his deal has had on its export business?
Stephens’s book has been excoriated by rightwing reviewers, no doubt because it lays bare the duplicity of the entire Brexit movement – not least in its obsession with possible new trade deals as opposed to the deals we already had. Then there was the culpable ignorance of what the single market was really about. As Stephens says, Brexiters had a “worldview in which tariffs were the principal impediment to trade, but the reality was that free trading arrangements relied to a much greater extent on regulatory alignment and shared standards and norms”.
I have even heard wild talk of a snap election, although I cannot see why a prime minister with such a huge majority should want one
And how! Businesses are finding this out the hard way. Moreover, Britain drew most of its overseas income from financial and professional services, which were not subject to tariffs. Then there was the exchequer’s dependence on taxes levied on the financial sector. This was somewhat neglected by Frost’s deal – a point that our Brexiter chancellor, Rishi Sunak, is going to find is a problem when he tries to raise taxes (which he most certainly should not do while the economy continues to suffer from the double whammy of Covid and Brexit).
When one considers the combination of Brexit and former chancellor George Osborne’s relentless austerity programme, it almost beggars belief that a civilised country would contemplate re-electing this government. I speak as someone who has counted lots of Conservative politicians, including ministers, among my friends over the years. Alas, too many are no longer with us; but the course on which their once decent party has embarked must be making them turn in their graves.
There are legions of examples of how austerity made the Plague so devastating. Do you remember the panic over hospitals? Well, according to Eurostat, in 2018 the UK had 250 available hospital beds per 100,000 inhabitants, compared with 591 in France and 800 in Germany. No wonder there was panic.
Yet the government is doing much better in the polls than it deserves, and the leader of the opposition, Keir Starmer, is under attack from all sides. I have even heard wild talk of a snap election on the back of V for Vaccine Victory, although for the life of me I cannot see why a prime minister with such a huge majority should want an election so soon.
However, if there is one thing to beware of it is the view that, with unprecedented levels of public spending, the Conservatives have stolen Labour’s clothes. They may have borrowed them, but this is a hardline rightwing government at heart. I find it difficult to believe that the modern Tory party has really had a Damascene conversion. Let us hope that, in the national interest, Starmer can get his act together.""
***********
Même au R-U l'intérêt du pays passe après les intérêts privés de la classe politique.
Il y aurait des rumeurs d'élections législatives anticipées au R-U. Coup de poker de BoJo . Voici une chronique du Guardian :
"The Guardian
Covid jabs and spending don’t make Johnson a good prime minister
William Keegan, 2021-02-21
Philip Stephens, the chief political commentator of the Financial Times, tells a wonderful story about how he was playing football in the playground at school – in those days playground football was with tennis balls – and a ball hit the Latin master as he was passing.
The Latin master immediately clipped Stephens round the ears – which, these days, would no doubt have led to the master’s dismissal. Stephens protested: “It wasn’t me, sir.” To which the reply was: “Let this be a lesson to you, my boy. There is no justice in this world.”
This story does not appear in Stephens’s new book, Britain Alone – a magnificent account of this benighted country’s downhill path from the enlightened policies of the Attlee government to Suez and then Brexit. But as we continue to experience the mounting horrors of Brexit, Stephens’s anecdote comes to mind: we are being subjected to the worst government in living memory, run by a prime minister for whom only time-servers and the deluded have any respect.
And yet: there is no justice in this world! The media are thick with speculation that the mindless bungling that has characterised Johnson’s approach to the Plague counts as nothing when it comes to the apparent success of the vaccine programme. Of course the programme has been impressive so far. But its success has more to do with scientific and medical experts than with Johnson – or, for that matter, with his sidekick Michael “people have had enough of experts” Gove, who has indeed been kicked aside from further negotiations aimed at sorting out the Brexit debacle.
:copyright: Photograph: Alastair Grant/AP Boris Johnson: doing much better in the polls than he deserves..
And for whom has Gove been set aside, you may ask? Well none other than the hard Brexiter David, now Lord, Frost, who made such a hash of the exit “deal” that an increasing number of small- and medium-sized businesses are now wondering whether they have any commercial future. Frost’s diplomatic career was supposed to have peaked when he was ambassador to Denmark. He then worked for the Scotch Whisky Association before being brought back into government. I wonder what the Scotch Whisky Association makes of the impact his deal has had on its export business?
Stephens’s book has been excoriated by rightwing reviewers, no doubt because it lays bare the duplicity of the entire Brexit movement – not least in its obsession with possible new trade deals as opposed to the deals we already had. Then there was the culpable ignorance of what the single market was really about. As Stephens says, Brexiters had a “worldview in which tariffs were the principal impediment to trade, but the reality was that free trading arrangements relied to a much greater extent on regulatory alignment and shared standards and norms”.
I have even heard wild talk of a snap election, although I cannot see why a prime minister with such a huge majority should want one
And how! Businesses are finding this out the hard way. Moreover, Britain drew most of its overseas income from financial and professional services, which were not subject to tariffs. Then there was the exchequer’s dependence on taxes levied on the financial sector. This was somewhat neglected by Frost’s deal – a point that our Brexiter chancellor, Rishi Sunak, is going to find is a problem when he tries to raise taxes (which he most certainly should not do while the economy continues to suffer from the double whammy of Covid and Brexit).
When one considers the combination of Brexit and former chancellor George Osborne’s relentless austerity programme, it almost beggars belief that a civilised country would contemplate re-electing this government. I speak as someone who has counted lots of Conservative politicians, including ministers, among my friends over the years. Alas, too many are no longer with us; but the course on which their once decent party has embarked must be making them turn in their graves.
There are legions of examples of how austerity made the Plague so devastating. Do you remember the panic over hospitals? Well, according to Eurostat, in 2018 the UK had 250 available hospital beds per 100,000 inhabitants, compared with 591 in France and 800 in Germany. No wonder there was panic.
Yet the government is doing much better in the polls than it deserves, and the leader of the opposition, Keir Starmer, is under attack from all sides. I have even heard wild talk of a snap election on the back of V for Vaccine Victory, although for the life of me I cannot see why a prime minister with such a huge majority should want an election so soon.
However, if there is one thing to beware of it is the view that, with unprecedented levels of public spending, the Conservatives have stolen Labour’s clothes. They may have borrowed them, but this is a hardline rightwing government at heart. I find it difficult to believe that the modern Tory party has really had a Damascene conversion. Let us hope that, in the national interest, Starmer can get his act together.""
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- EddieCochran+
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Re: Alors ce Brexit, ça vient ?
Dim 19 Déc - 14:30
50 -
Clowny Risbo a du vent dans les voiles !
"Royaume-Uni : en pleine débâcle, Boris Johnson perd son ministre du Brexit
David Frost [rien à voir avé l'inspecteur éponyme de série tv] a invoqué les nouvelles restrictions contre le Covid-19, la hausse des impôts et la politique suivie pour parvenir à la neutralité carbone d'ici à 2050 pour expliquer sa démission surprise, samedi.
Article rédigé par franceinfo avec AFP France Télévisions Publié le 19/12/2021 08:07 Mis à jour le 19/12/2021 12:25
Boris Johnson connaît décidément une fin d'année particulièrement éprouvante. Déjà affaibli, le Premier ministre britannique a perdu, samedi 18 décembre, son secrétaire d'Etat chargé du Brexit, invoquant des désaccords politiques.
Après la révélation de l'information par le journal Mail on Sunday (article en anglais), Downing Street l'a confirmée en publiant la lettre de démission de David Frost et la réponse du chef du gouvernement.
Le journal souligne que David Frost a invoqué les nouvelles restrictions pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, la hausse des impôts et la politique suivie pour parvenir à la neutralité carbone d'ici à 2050 pour expliquer son départ. Boris Johnson s'est, quant à lui, dit "désolé" de la démission de David Frost, lui exprimant sa gratitude pour le travail qu'il a accompli.
"Tentatives de faire tomber" Boris Johnson
Selon le site Conservative Home, influent dans la majorité, "il est impossible d'interpréter une telle attaque en règle contre le bilan de Boris Johnson autrement que comme une coopération, au moins, aux tentatives de le faire tomber".
Partisan d'une ligne dure face à l'Union européenne, David Frost a dirigé pour Londres les négociations avec l'Union européenne sur l'accord de Brexit puis sa mise en œuvre, tout particulièrement concernant l'application du protocole controversé sur l'Irlande du Nord. Diplomate de carrière, David Frost a travaillé à Bruxelles dans les années 1990 et a été ambassadeur au Danemark de 2006 à 2008. Il a aussi dirigé la Scotch Whisky Association (SWA).
Ce départ intervient alors que les difficiles négociations avec l'Union européenne sur la mise en œuvre des dispositions post-Brexit en Irlande du Nord ne sont pas achevées.""
-------------------
Encore un épisode qui devrait faire réfléchir les frexiteurs en herbe que sortir de l'U-E n'est pas une promenade de santé...
Clowny Risbo a du vent dans les voiles !
"Royaume-Uni : en pleine débâcle, Boris Johnson perd son ministre du Brexit
David Frost [rien à voir avé l'inspecteur éponyme de série tv] a invoqué les nouvelles restrictions contre le Covid-19, la hausse des impôts et la politique suivie pour parvenir à la neutralité carbone d'ici à 2050 pour expliquer sa démission surprise, samedi.
Article rédigé par franceinfo avec AFP France Télévisions Publié le 19/12/2021 08:07 Mis à jour le 19/12/2021 12:25
Boris Johnson connaît décidément une fin d'année particulièrement éprouvante. Déjà affaibli, le Premier ministre britannique a perdu, samedi 18 décembre, son secrétaire d'Etat chargé du Brexit, invoquant des désaccords politiques.
Après la révélation de l'information par le journal Mail on Sunday (article en anglais), Downing Street l'a confirmée en publiant la lettre de démission de David Frost et la réponse du chef du gouvernement.
Le journal souligne que David Frost a invoqué les nouvelles restrictions pour lutter contre l'épidémie de Covid-19, la hausse des impôts et la politique suivie pour parvenir à la neutralité carbone d'ici à 2050 pour expliquer son départ. Boris Johnson s'est, quant à lui, dit "désolé" de la démission de David Frost, lui exprimant sa gratitude pour le travail qu'il a accompli.
"Tentatives de faire tomber" Boris Johnson
Selon le site Conservative Home, influent dans la majorité, "il est impossible d'interpréter une telle attaque en règle contre le bilan de Boris Johnson autrement que comme une coopération, au moins, aux tentatives de le faire tomber".
Partisan d'une ligne dure face à l'Union européenne, David Frost a dirigé pour Londres les négociations avec l'Union européenne sur l'accord de Brexit puis sa mise en œuvre, tout particulièrement concernant l'application du protocole controversé sur l'Irlande du Nord. Diplomate de carrière, David Frost a travaillé à Bruxelles dans les années 1990 et a été ambassadeur au Danemark de 2006 à 2008. Il a aussi dirigé la Scotch Whisky Association (SWA).
Ce départ intervient alors que les difficiles négociations avec l'Union européenne sur la mise en œuvre des dispositions post-Brexit en Irlande du Nord ne sont pas achevées.""
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Encore un épisode qui devrait faire réfléchir les frexiteurs en herbe que sortir de l'U-E n'est pas une promenade de santé...
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