- Younes Terre
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Coup d'état en Bolivie , un cas d'école ?
Dim 17 Nov - 10:38
Moi la Bolivie je ne me suis jamais vraiment intéressé au sujet ...Peut-être que si Mab m'avait asticoté avec la Bolivie comme elle l' a fait avec le Venezuela j'aurai saisi l'occasion pour élargir ma culture générale.
Aussi quand j'ai écouté un éditorial de Legrand sur France Inter ( Radio Bolcho ) m'expliquant que certes Evo Morales avait un bon bilan économique et social , avait fait les bon investissements mais il avait voulu le mandat de trop , j'ai fait mienne cet analyse qui me semblait raisonable et équilibrée.
Usure du pouvoir le dépouillement indique qu'il va y avoir un second tour mais un brusque retournement de tendance à lieu dans la nuit qui ne peut être expliqué que par une manipulation de la commission électorale. Un classique en Amérique du sud , les tenants du pouvoir ne pouvant s’empêcher de tricher pour rester au pouvoir .Dommage mais tant pis pour Morales
Je ne suis pas allé plus loin et lorsque j'ai commencé à voir des articles parlant de coup d'état , de complots des états unis sur des journaux de gauche j'ai même pas cliqué dessus. Inutile je me suis dit voilà le PC et même la FI toujours sur les mêmes schéma de solidarité et de subjectivité ...
Morales obligé de partir au Mexique ...Il part bien facilement sans doute parce qu'il se sent morveux!
Des GJ donne en exemple la réussite du peuple Bolivien qui a réussit là où nous avons échoué car trop timoré....
Une info par ici par là franchissent le filtre médiatique ambiant qui avait forgé mon opinion .
Quelques exactions de membres de l'opposition qui tondent en publique une députée , les maisons et familles des membres du gouvernement attaqués...des accusation de racisme ...Un pays divisé entre une élite citadine d'origine "blanche" et un peuple majoritairement d'origine indienne et rural...
j’apprends aussi incidemment que la Bolivie a la plus grande réserve mondiale de lithium , cette fameuse matière première tant convoité pour les batteries au cœur de la transition énergétique ...Morales voulait mettre en place une exploitation nationale ..Des multinationales préféreraient s'en charger elle même...
Puis arret sur image propose une analyse de la couverture du sujet par les média Français .
On y apprend que lors du dépouillement les villes informatisée on été les premières décomptée et que les résultats des campagnes beaucoup plus favorable à Morales sont arrivées pendant la nuit ce qui peut très bien expliquer le retournement de tendance dans la nuit ...
Ha mais le modéré editocrate Legrand de France Inter ne m'avait pas dit çà ...plus les quelques indices perçus de si de là tout n'est pas aussi simple que la présentation que nous propose la presse mainstream , peut-être cela vaudrait-il le coup de creuser un peu non?
Aussi quand j'ai écouté un éditorial de Legrand sur France Inter ( Radio Bolcho ) m'expliquant que certes Evo Morales avait un bon bilan économique et social , avait fait les bon investissements mais il avait voulu le mandat de trop , j'ai fait mienne cet analyse qui me semblait raisonable et équilibrée.
Usure du pouvoir le dépouillement indique qu'il va y avoir un second tour mais un brusque retournement de tendance à lieu dans la nuit qui ne peut être expliqué que par une manipulation de la commission électorale. Un classique en Amérique du sud , les tenants du pouvoir ne pouvant s’empêcher de tricher pour rester au pouvoir .Dommage mais tant pis pour Morales
Je ne suis pas allé plus loin et lorsque j'ai commencé à voir des articles parlant de coup d'état , de complots des états unis sur des journaux de gauche j'ai même pas cliqué dessus. Inutile je me suis dit voilà le PC et même la FI toujours sur les mêmes schéma de solidarité et de subjectivité ...
Morales obligé de partir au Mexique ...Il part bien facilement sans doute parce qu'il se sent morveux!
Des GJ donne en exemple la réussite du peuple Bolivien qui a réussit là où nous avons échoué car trop timoré....
Une info par ici par là franchissent le filtre médiatique ambiant qui avait forgé mon opinion .
Quelques exactions de membres de l'opposition qui tondent en publique une députée , les maisons et familles des membres du gouvernement attaqués...des accusation de racisme ...Un pays divisé entre une élite citadine d'origine "blanche" et un peuple majoritairement d'origine indienne et rural...
j’apprends aussi incidemment que la Bolivie a la plus grande réserve mondiale de lithium , cette fameuse matière première tant convoité pour les batteries au cœur de la transition énergétique ...Morales voulait mettre en place une exploitation nationale ..Des multinationales préféreraient s'en charger elle même...
Puis arret sur image propose une analyse de la couverture du sujet par les média Français .
On y apprend que lors du dépouillement les villes informatisée on été les premières décomptée et que les résultats des campagnes beaucoup plus favorable à Morales sont arrivées pendant la nuit ce qui peut très bien expliquer le retournement de tendance dans la nuit ...
Ha mais le modéré editocrate Legrand de France Inter ne m'avait pas dit çà ...plus les quelques indices perçus de si de là tout n'est pas aussi simple que la présentation que nous propose la presse mainstream , peut-être cela vaudrait-il le coup de creuser un peu non?
- Younes Terre
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Re: Coup d'état en Bolivie , un cas d'école ?
Dim 17 Nov - 10:47
Des "irrégularités"?
Est-ce si simple ? Le dimanche 20 octobre, Morales a été réélu dès le premier tour, avec 47% des voix, contre 36% pour le candidat conservateur Carlos Mesa, l'avance de plus de dix points lui permettant en effet d'éviter un deuxième tour. Pourquoi cette victoire a-t-elle immédiatement été qualifiée de suspecte ? Alors que les premiers résultats partiels pointaient dimanche soir vers un second tour entre Morales et Mesa, de nouveaux résultats diffusés lundi par l’autorité électorale donnaient quasiment la victoire au chef de l’Etat sortant. Dès lundi, les observateurs de l’Organisation des Etats américains (OEA) ont fait part de leur "profonde inquiétude et surprise face au changement radical et difficile à justifier concernant la tendance des résultats préliminaires", sans avancer d'explications.
Avant même que les autorités aient terminé le décompte des voix, Mesa a prévenu lundi qu'il exigerait un second tour : "Nous n’allons pas reconnaître ces résultats qui font partie d’une fraude réalisée de manière honteuse et qui est en train de placer la société bolivienne dans une situation de tension inutile".
Le 30 octobre, le gouvernement a finalement accepté que l’OEA réalise un audit du scrutin. Or le rapport préliminaire, rendu dimanche, pointe de "graves irrégularités"du processus électoral et "une claire manipulation" des systèmes informatiques. L’OEA juge statistiquement peu probable qu’Evo Morales ait obtenu la marge de 10 % nécessaire pour être élu et invite la Bolivie à se doter de nouvelles autorités électorales avant la tenue d’une nouvelle élection. Dès la publication du rapport, le secrétaire d’Etat de Donald Trump, Mike Pompeo, a déclaré que les Etats-Unis soutenaient l’option de l’organisation de nouvelles élections.
Le parquet bolivien a immédiatement annoncé avoir ouvert une enquête sur les membres du tribunal suprême électoral, qui encadraient les élections, pour de "présumés faits irréguliers". Sans reconnaître la moindre fraude, Morales a cependant consenti dimanche à convoquer de nouvelles élections. Mais ce recul partiel n'a pas suffi à ramener le calme, l'opposition réclamant le départ pur et simple du président.
Or comme l'explique un papier du Center for Economic and Policy Research (CEPR), le bond entre les résultats du dimanche et de lundi s'explique très bien par "des raisons géographiques" : "le soutien pour Morales est beaucoup plus fort dans les régions pauvres et rurales" souvent dépourvues d'internet, d'où les procès verbaux des résultats prennent davantage de temps à être envoyés et enregistrés.
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Est-ce si simple ? Le dimanche 20 octobre, Morales a été réélu dès le premier tour, avec 47% des voix, contre 36% pour le candidat conservateur Carlos Mesa, l'avance de plus de dix points lui permettant en effet d'éviter un deuxième tour. Pourquoi cette victoire a-t-elle immédiatement été qualifiée de suspecte ? Alors que les premiers résultats partiels pointaient dimanche soir vers un second tour entre Morales et Mesa, de nouveaux résultats diffusés lundi par l’autorité électorale donnaient quasiment la victoire au chef de l’Etat sortant. Dès lundi, les observateurs de l’Organisation des Etats américains (OEA) ont fait part de leur "profonde inquiétude et surprise face au changement radical et difficile à justifier concernant la tendance des résultats préliminaires", sans avancer d'explications.
Avant même que les autorités aient terminé le décompte des voix, Mesa a prévenu lundi qu'il exigerait un second tour : "Nous n’allons pas reconnaître ces résultats qui font partie d’une fraude réalisée de manière honteuse et qui est en train de placer la société bolivienne dans une situation de tension inutile".
Le 30 octobre, le gouvernement a finalement accepté que l’OEA réalise un audit du scrutin. Or le rapport préliminaire, rendu dimanche, pointe de "graves irrégularités"du processus électoral et "une claire manipulation" des systèmes informatiques. L’OEA juge statistiquement peu probable qu’Evo Morales ait obtenu la marge de 10 % nécessaire pour être élu et invite la Bolivie à se doter de nouvelles autorités électorales avant la tenue d’une nouvelle élection. Dès la publication du rapport, le secrétaire d’Etat de Donald Trump, Mike Pompeo, a déclaré que les Etats-Unis soutenaient l’option de l’organisation de nouvelles élections.
Le parquet bolivien a immédiatement annoncé avoir ouvert une enquête sur les membres du tribunal suprême électoral, qui encadraient les élections, pour de "présumés faits irréguliers". Sans reconnaître la moindre fraude, Morales a cependant consenti dimanche à convoquer de nouvelles élections. Mais ce recul partiel n'a pas suffi à ramener le calme, l'opposition réclamant le départ pur et simple du président.
Or comme l'explique un papier du Center for Economic and Policy Research (CEPR), le bond entre les résultats du dimanche et de lundi s'explique très bien par "des raisons géographiques" : "le soutien pour Morales est beaucoup plus fort dans les régions pauvres et rurales" souvent dépourvues d'internet, d'où les procès verbaux des résultats prennent davantage de temps à être envoyés et enregistrés.
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- Spoiler:
- Dans un article paru sur le site du journal américain de gauche The Nation, le directeur du CEPR Marc Weisbrot rappelle que ce n'est pas la première fois que l’Organisation des Etats américains (OEA), basée à Washington, pèse sur l'interprétation d'une élection sous pression américaine. Alors qu'ils n'avaient pas observé d’irrégularités lors de l'élection de Jean-Bertrand Aristide à Haïti en 2000, l'OEA a ensuite modifié sa version des choses, questionnant subitement la méthodologie utilisée pour calculer le pourcentage des votes pour le Sénat. Un repositionnement qui avait contribué à légitimer l'éviction d'Aristide en 2004.
Arrivé au pouvoir en 2006, Morales avait été réélu depuis avec une large majorité des suffrages (plus de 60 % aux scrutins de 2009 et 2014). En 2014, Serge Halimi notait dans Le Monde diplomatique que cet exploit électoral couronnait "une chute de la pauvreté de 25 %, un relèvement du salaire minimum réel de 87 %, la baisse de l’âge de la retraite et une croissance supérieure à 5 % par an, le tout depuis 2006". Un succès que la plupart des médias français n'ont pas jugé utile de rappeler, alors qu'il permettrait de comprendre les relativement bons résultats de Morales au premier tour. L'article du site russe RT est en effet l'un des rares à mentionner le fait que "son mandat aura été marqué par un net recul de la pauvreté et de l’analphabétisme".
Il est cependant indéniable que le président a vu sa popularité s'éroder depuis quelques années. Morales, comme d'autres représentants de la "vague rose" qui avait déferlé sur l'Amérique latine dans les années 2000, a paradoxalement été victime de son succès. Comme l'expliquait Jean-Luc Mélenchon dans notre émission, les populations ayant bénéficié de ses politiques fortement redistributives et qui sont "sorties de la pauvreté se sont aussitôt identifiées aux demandes consuméristes de la classe moyenne", s'éloignent des idéaux de son Mouvement vers le socialisme (MAS). Morales a ainsi subi un premier revers important en 2016, lorsqu'il a perdu un référendum constitutionnel visant à l'autoriser à briguer un quatrième mandat. Le MAS avait alors réussi à contourner le verdict populaire en empruntant la voie judiciaire, le Tribunal constitutionnel ayant jugé en novembre 2017 toute limitation du nombre de mandats contraire au pacte de San José de 1978 relatif aux droits humains, en vertu duquel les citoyens des Amériques ont le droit d’élire et d’être élus "sans restriction".
- EddieCochran+
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Re: Coup d'état en Bolivie , un cas d'école ?
Dim 17 Nov - 17:36
2 -
Cette embrouille avé Morales est morale less ...
Cette embrouille avé Morales est morale less ...
- Younes Terre
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Re: Coup d'état en Bolivie , un cas d'école ?
Dim 17 Nov - 18:25
j'ai écrit cas d'école car il me semble que l'on va rapidement se trouver face à des réalités alternatives inconciliables ...
Par exemple
Par exemple
Qui est la présidente autoproclamée de la Bolivie ?
Ultracatholique et voyant dans le chamanisme des Aymaras l’expression de Satan, elle manifeste une véritable phobie contre tout ce qui n’est pas son église et sa bible. Social démocrate de droite, et très préoccupée par le « féminicide » bien sûr attribué aux indigènes en priorité et très indignée d’une manière très morale par la relation hors mariage de Morales… Faisant état de tout cela en tant que présentatrice de télévision.
- EddieCochran+
- Messages : 7134
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Re: Coup d'état en Bolivie , un cas d'école ?
Dim 17 Nov - 20:30
4 -
Ouais, mais notez que cette vice présidente du Sénat qui s'est auto-proclamée présidente par intérim après la démission de M. Morales a pour patronyme CHAVEZ. Tout un programme !!!!
Notez aussi que l'Obs, involontairement sûrement, ne cite que son nom paternel, pas son nom maternel comme il est d'usage en Bolivie. Bizarre...
Ouais, mais notez que cette vice présidente du Sénat qui s'est auto-proclamée présidente par intérim après la démission de M. Morales a pour patronyme CHAVEZ. Tout un programme !!!!
Notez aussi que l'Obs, involontairement sûrement, ne cite que son nom paternel, pas son nom maternel comme il est d'usage en Bolivie. Bizarre...
- Younes Terre
- Messages : 4510
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Re: Coup d'état en Bolivie , un cas d'école ?
Ven 22 Nov - 18:27
Et l’indifférence sélective des MEDIA ?
Alors que les négociations entre les forces politiques se déroulent pour l’appel à des élections. Les mobilisations contre le coup d’Etat ne connaissent pas la trêve mais la répression non plus. Aujourd’hui, le gouvernement de facto a ordonné la répression de la marche pacifique derrière le cercueil des personnes tuées. Il y a déjà 32 morts et des centaines de blessés. Par ANRed
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- EddieCochran+
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Re: Coup d'état en Bolivie , un cas d'école ?
Ven 22 Nov - 23:43
6 -
Tout ça c'est de la fôte à Makron !
Tout ça c'est de la fôte à Makron !
- Younes Terre
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Re: Coup d'état en Bolivie , un cas d'école ?
Sam 23 Nov - 22:52
- Younes Terre
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Re: Coup d'état en Bolivie , un cas d'école ?
Ven 29 Nov - 17:56
Constitutionnellement, c’est la sénatrice Adriana Salvatierra qui devait assumer la présidence après la démission d’Evo Morales et du vice-président Alvaro García Linera, les deux sous la contrainte et des menaces de mort mais la police a interdit à Mme Salvatiera d’entrer au congrès qui a, dans la foulée, élu Janine Anez, sans que soit approuvé les démissions du président et du vice-président à la majorité des 2/3. Les 26 sénateurs du MAS (Movimiento Al Socialismo) n’ont pas pu entrer et ce ne sont que les 10 sénateurs putschistes qui ont pu s’exprimer.
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- Younes Terre
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Re: Coup d'état en Bolivie , un cas d'école ?
Ven 29 Nov - 18:27
EddieCochran+ a écrit:4 -
Ouais, mais notez que cette vice présidente du Sénat qui s'est auto-proclamée présidente par intérim après la démission de M. Morales a pour patronyme CHAVEZ. Tout un programme !!!!
Notez aussi que l'Obs, involontairement sûrement, ne cite que son nom paternel, pas son nom maternel comme il est d'usage en Bolivie. Bizarre...
C'est comme le préfet Lallement qui a tous d'un Nazi , pléonasme ? ....Parfois les patronymes hein !!!!
Si non c'est tous ce que vous avez trouvé pour détourner le sujet en invoquant le Venezuela?
- EddieCochran+
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Re: Coup d'état en Bolivie , un cas d'école ?
Ven 29 Nov - 20:04
10 -
Cher Younes, votre photo est un montage mensonger (fake pour les Francaouis) :un préfet de police ne peut porter un uniforme de SS-Sturmbannfüher càd l'équivalent du rang de commandant dans l'armée française. Il fallait l'affubler au minimum des galons et des insignes de col d'un SS-Obergruppenführer und General der Waffen-SS. De plus, la casquette de l'uniforme de service courant ne pouvait être portée comme sur la photo avé l'uniforme de sortie. Il eut fallu qu'elle fut toute noire.
C'est tout un art de salir proprement l'image de kelkin à l'aide de références historiques...
Cher Younes, votre photo est un montage mensonger (fake pour les Francaouis) :un préfet de police ne peut porter un uniforme de SS-Sturmbannfüher càd l'équivalent du rang de commandant dans l'armée française. Il fallait l'affubler au minimum des galons et des insignes de col d'un SS-Obergruppenführer und General der Waffen-SS. De plus, la casquette de l'uniforme de service courant ne pouvait être portée comme sur la photo avé l'uniforme de sortie. Il eut fallu qu'elle fut toute noire.
C'est tout un art de salir proprement l'image de kelkin à l'aide de références historiques...
- Younes Terre
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Re: Coup d'état en Bolivie , un cas d'école ?
Jeu 5 Déc - 9:15
-Ren- a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien](...) Le 20 novembre, dans la région de Senkata, huit personnes ont été tuées par des armes à feu militaires, plus d’une centaine ont été blessés par balles, ce qui porte à trente-quatre le nombre de morts durant les neuf derniers jours du coup d’État en Bolivie. Ils sont descendus depuis El Alto pour réclamer justice pour leurs morts ; ils ont autant marché pour que les gens voient ce qui est en train de se passer, puisque les médias bâillonnés ne parlent pas de la tragédie en cours ; ils marchent pendant des heures et des heures pour dire au monde qu’ils ne sont ni des terroristes ni des vandales, qu’ils sont le peuple.
En effet, depuis le jour du coup d’État, toutes les mobilisations des secteurs populaires et paysans qui sont descendues dans la rue pour défendre la démocratie et le respect du vote citoyen ont fait l’objet d’une campagne de dénigrement féroce qui a submergé les réseaux sociaux et les médias (...) Il s’agissait de « hordes dangereuses », de « vandales » qui menacent la paix sociale. Et lorsque les habitants de la courageuse ville d’El Alto et les indigènes et paysans ont bloqué les routes, les putschistes et les médias se sont lancés dans un discours enragé à propos des « terroristes », « trafiquants de drogue », « sauvages », « criminels », « populaces ivres », « pillards » (...)
Pendant toutes ces années, les scribes conservateurs avaient traité, avec une modération forcée, les Indiens émancipés ; aujourd’hui ils se déchaînent dans un tourbillon de préjugés, d’insultes et de propos disqualifiants « racialisés ». Ils avaient attendu toute une décennie en serrant les dents pour ne pas cracher sur les Indiens et leur témoigner leur mépris, et maintenant, à l’abri des baïonnettes, ils n’hésitent plus à déverser toute leur haine de caste. C’est le temps de la vengeance et ils le font avec fureur. (...)
C’est pourquoi la femme en pollera et l’ouvrier pleurent lorsque le fascisme brûle la Wiphala, ils pleurent lorsqu’Evo est expulsé, ils pleurent lorsqu’on les empêche d’entrer dans les villes. Ils pleurent parce qu’ils sont en train de dépecer le corps symbolique et réel de leur unité et de leur pouvoir social.
Et lorsqu’ils portent leurs morts devant eux au milieu de milliers de rubans noirs et au son des boléros funèbres de cavalerie, ils le font pour demander aux classes aisées de respecter leurs morts, ces morts qui sont le seuil ultime où les vivants, quelle que soit leur classe ou leur condition sociale, doivent arrêter leur orgie de sang et de haine, afin de vénérer la vertu de la vie.
Or, la réaction des putschistes est atroce, immorale, dantesque. Ils tirent des gaz lacrymogènes, ils tirent des balles, ils déplacent leurs chars et les cercueils demeurent sur le sol, enveloppés dans un nuage de gaz, escortés par des gens qui s’agenouillent et risquent de suffoquer plutôt que de les abandonner.
« Ils ne respectent même pas les morts », crient les gens. Ce n’est pas une phrase de protestation, c’est une sentence historique. Celle-là même que prononcèrent les parents de ceux qui sont attaqués aujourd’hui, lorsqu’un autre coup d’État militaire en ce fatidique mois de novembre 1979 fit mitrailler, depuis des avions Mustang étasuniens, des personnes en deuil qui priaient et faisaient des offrandes aux proches décédés le jour des morts ou « de tous les saints » (...)
- Younes Terre
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Re: Coup d'état en Bolivie , un cas d'école ?
Ven 7 Aoû - 20:54
Elon Musk sur le renversement de la démocratie en Bolivie: « Nous menons des coups d’Etat contre qui nous voulons »
05 Août 2020
Le 24 juillet 2020, Elon Musk de Tesla a écrit sur Twitter qu’un deuxième plan de relance du gouvernement américain « n’est pas dans l’intérêt du peuple ». Quelqu’un a répondu à Musk peu après : « Vous savez ce qui n’était pas dans le meilleur intérêt des gens ? Que le gouvernement américain organise un coup d’État contre Evo Morales en Bolivie pour que vous puissiez prendre le lithium là-bas ». Musk a alors écrit :
« Nous menons des coups d’État contre qui nous voulons ! Faites avec. «
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- Younes Terre
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Re: Coup d'état en Bolivie , un cas d'école ?
Mar 20 Oct - 19:41
LA BOLIVIE RESPIRE
Des élections étaient organisées hier en Bolivie, suite à la pression du peuple qui manifeste depuis des mois. Un an après le coup d'état des conservateurs, avec l'appui des USA, ce même gouvernement est battu par Luis Arc, le dauphin de Morales ! La Bolivie a essayé la dictature... Et s'en est libérée dans la foulée !
Des élections étaient organisées hier en Bolivie, suite à la pression du peuple qui manifeste depuis des mois. Un an après le coup d'état des conservateurs, avec l'appui des USA, ce même gouvernement est battu par Luis Arc, le dauphin de Morales ! La Bolivie a essayé la dictature... Et s'en est libérée dans la foulée !
- Younes Terre
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Re: Coup d'état en Bolivie , un cas d'école ?
Mar 20 Oct - 19:44
Younes Terre a écrit:LA BOLIVIE RESPIRE
Des élections étaient organisées hier en Bolivie, suite à la pression du peuple qui manifeste depuis des mois. Un an après le coup d'état des conservateurs, avec l'appui des USA, ce même gouvernement est battu par Luis Arc, le dauphin de Morales ! La Bolivie a essayé la dictature... Et s'en est libérée dans la foulée !
Que faut-il penser du fait que nos télévisions n’ont pas annoncé cette victoire, dans le sillage de nos gouvernants de droite ou de gauche, Macron en tête toujours prêts à reconnaitre les usurpateurs adoubés par les USA ?
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- Younes Terre
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Re: Coup d'état en Bolivie , un cas d'école ?
Dim 14 Mar - 10:27
-Ren- a écrit:Des infos (en savourant au passage les manipulations de langage de l'article dans le but de nier la réalité du coup d'Etat... sans parler des exactions passées sous silences de la part des putschistes) !
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]L'ex-présidente par intérim de Bolivie, Jeanine Añez, visée par un mandat d'arrêt pour "sédition" et "terrorisme", a été arrêtée samedi dans le cadre de l'enquête sur un présumé coup d'Etat contre l'ancien chef de l'Etat socialiste Evo Morales.
- Spoiler:
“J’informe le peuple de Bolivie que Mme Jeanine Añez a déjà été interpellée et se trouve actuellement dans les mains de la police”, a annoncé le ministre bolivien de l’Intérieur Carlos Eduardo del Castillo sur Twitter et Facebook.
La télévision bolivienne a montré des images de l’ancienne dirigeante à son arrivée, non menottée, à l’aéroport de El Alto à La Paz, en présence du ministre de l’Intérieur et de plusieurs policiers, où elle a aussitôt qualifiée sa détention d’“illégale” devant la presse.
Sur les réseaux sociaux, l’ancienne présidente par intérim conservatrice, à la tête du pays de novembre 2019 à novembre 2020, a dénoncé un “acte abusif et de persécution politique”.
Le gouvernement “m’accuse d’avoir participé à un coup d’Etat qui n’a jamais eu lieu”, a écrit Mme Añez, arrêtée dans la localité amazonienne de Trinidad, à 600 kilomètres de la capitale. Une fois à La Paz, elle a été emmenée dans les bureaux du ministère public pour y être interrogée.
“Le MAS (le parti d’Evo Morales) a décidé de revenir aux habitudes de la dictature”, avait affirmé l’ancienne dirigeante peu avant son arrestation (...)
Avant Mme Añez, deux anciens membres de son gouvernement ont été arrêtés à Trinidad, les ex-ministres de l’Energie et de la Justice, Rodrigo Guzman et Alvaro Coimbra (...)
L’enquête du parquet fait suite à une plainte déposée en décembre par une ancienne députée du parti d’Evo Morales (2006-2019), Lidia Patty.
L’ancienne parlementaire du Mouvement vers le socialisme (MAS) accuse Mme Añez, d’anciens ministres, responsables militaires et policiers d’avoir renversé en novembre 2019 M. Morales. Elle a déposé plainte pour “sédition”, “terrorisme” et “conspiration”.
Le mandat d’arrêt concerne d’autres anciens ministres du gouvernement par intérim: Yerko Nuñez (Présidence), Arturo Murillo (Intérieur) et Luis Fernando López (Défense). Ces deux derniers ont quitté la Bolivie en novembre. Il cible aussi les anciens commandants militaires William Kaliman et Sergio Orellana, ainsi que l’ex-chef de la police Yuri Calderon.
La plainte vise également le dirigeant régionaliste de Santa Cruz (est), Luis Fernando Camacho, qui a joué un rôle clé dans les manifestations ayant conduit au départ d’Evo Morales. Elu gouverneur le 7 mars, il ne fait toutefois pas l’objet d’un mandat d’arrêt. Dans un message envoyé au président Luis Arce, il a prévenu que “les Boliviens ne resteront pas inactifs face aux abus”.
Les ex-présidents boliviens Carlos Mesa (2003-2005) et Jorge Quiroga (2001-2002), acteurs clés de la transition de pouvoir à Mme Añez, ont séparément dénoncé les arrestations et mandats d’arrêt. “Nous sommes dans un processus de persécution politique pire que dans les dictatures”, a déclaré le centriste Carlos Mesa sur Twitter (...)
- EddieCochran+
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Re: Coup d'état en Bolivie , un cas d'école ?
Dim 14 Mar - 11:51
16 -
C'est loin la Bolivie et les coups d'Etat dans ces coins du monde sont récurrents, ils sont la signature politique redoutable des ces contrées. Perso, quand j'entends Bolivie j'ai un air de musique typique qui me vient en tête. Et de me servir un bon café.
C'est loin la Bolivie et les coups d'Etat dans ces coins du monde sont récurrents, ils sont la signature politique redoutable des ces contrées. Perso, quand j'entends Bolivie j'ai un air de musique typique qui me vient en tête. Et de me servir un bon café.
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