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Younes Terre
Younes Terre
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Jeu 12 Déc - 21:38
Didier Lallement, préfet de police de Paris, une main de fer dans un gant d’acier
Le tout-puissant préfet de police de Paris se prépare, comme Emmanuel Macron qui l’a choisi, au défi du 5 décembre. Portrait d’un homme qui se complaît dans le rapport de force.

Par Jean-Michel Décugis et Eric Pelletier
Le 30 novembre 2019 à 07h07, modifié le 30 novembre 2019 à 07h08

Même silhouette frêle, même allure déterminée. En le voyant fendre l'air, on pense à la sculpture de Giacometti « l'Homme qui marche ». Un fonceur, en perpétuel déséquilibre sur l'avant. Didier Lallement, le filiforme préfet de police de Paris, en poste depuis le premier jour du printemps, incarne le retour à l'ordre. Une scène, filmée le samedi 16 novembre, place d'Italie, a donné une soudaine notoriété au haut fonctionnaire. Dans cette vidéo, une sexagénaire, qui se définit comme Gilet jaune, demande pourquoi la police n'arrive pas à « arrêter les black blocs ». Didier Lallement la toise : « Mouais. Mouais […] Nous ne sommes pas dans le même camp Madââme. »

Un préfet a-t-il un camp?
Défend-il le pouvoir ou incarne-t-il l'Etat? Pour cet écart, qui a provoqué la gêne jusqu'à l'Elysée, Didier Lallement n'a pas été recadré. En privé, l'intéressé assume : « Qui peut être surpris que l'ordre soit le contraire du désordre? » Les casseurs ont brisé la stèle en hommage aux troupes d'Afrique, attaque qu'il a vécue comme une blessure intime. Dans la même vidéo, le préfet, face au monument ravagé, évoque le destin de son « oncle » tombé en Italie à « Monte Cassino », bataille emblématique de la Seconde Guerre mondiale. Un proche précise que le héros est « le fils de sa grand-tante », enrôlé dans le « 3e régiment de spahis algériens de reconnaissance », mort pour la France, le 23 mai 1944, à Pico.

L'homme inspire la crainte dans les rangs de la République. Les nombreux interlocuteurs que nous avons rencontrés brossent, contre promesse d'anonymat, le portrait d'un grand méchant loup de la préfectorale, d'une brutalité inouïe dans les rapports humains, capable de « broyer » les carrières [/b]des puissants et dont souffre en silence le « petit personnel ».

Lecteurs sensibles s'abstenir. « Ce type est une lame. Brillant mais surtout tranchant », dit le plus nuancé. « [b]Ça fait quoi d'apprendre qu'on est viré ? » aurait-il un jour lancé à un directeur à qui il annonçait le limogeage. « Il vitrifie les gens avec ses blagues méprisantes. Il ne conçoit les relations qu'à travers le rapport de force.
Tenez, il serait capable de s'engueuler avec son propre chat parce qu'il ne lui fait pas assez de place sur le canapé. Sans doute le résultat d'une cicatrice intime », avance un préfet qui a travaillé avec lui.
La fougue de ceux qui ont à prouver

Provocateur, Didier Lallement surjoue et se délecte de sa mauvaise réputation : « Je suis bien pire que ça… » Le fait de déployer autant d'énergie à 63 ans pour se faire détester mérite de s'y attarder un peu. On se dit qu'il y a forcément quelque chose à creuser dans son rapport à sa maman et/ou au pouvoir. De fait, Lallement n'avance pas avec l'assurance des bien-nés mais avec la fougue de ceux qui ont à prouver.

Il ne vient pas du grand monde. Sa mère était secrétaire de direction et son père technicien commercial à Lyon. Détenteur d'un DESS d'administration et de gestion des collectivités locales, il n'appartient d'ailleurs pas à la caste de l'ENA, ce qui lui a valu un début de carrière comme « simple » chef de bureau. Et pourtant, le voilà depuis le 21 mars titulaire du poste le plus envié de la préfectorale.

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Jeu 12 Déc - 21:40
Son passage au ministère de l'Intérieur en tant que secrétaire général, entre 2012 et 2014, a marqué les esprits. Le haut fonctionnaire débarque alors dans les valises de Manuel Valls, qu'il tutoie depuis leurs jeunes années de militantisme au PS. Lallement, chargé de faire des économies, entretient des relations détestables avec les principaux directeurs, Claude Baland côté police et surtout Denis Favier, emblématique patron de la gendarmerie.

« Je me souviens d'un déjeuner glacial, dans les salons de Beauvau. Ils n'ont pas touché à leurs assiettes. Les mots étaient d'une violence inouïe », se souvient un convive. « Didier a carbonisé la mission par manque de diplomatie », tacle un ancien de l'Intérieur. Valls siffle l'armistice. Et son successeur Cazeneuve désigne la porte au tempétueux secrétaire général.
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Jeu 12 Déc - 21:43
En 2004, Lallement part veiller sur la Saône-et-Loire, le département de Perben. Ce lien Perben-Lallement, qui s'est renforcé au fil des ans, est la clé de la nomination du second à la préfecture de police. Comme son mentor, l'ambitieux haut fonctionnaire s'est en effet rapproché d'Emmanuel Macron et de la République en marche. Les réseaux francs-maçons n'ont pas nui. Une source interne au Grand Orient de France confirme l'appartenance du préfet Lallement à l'obédience. De son côté, l'intéressé « ne souhaite pas commenter des allégations portant sur [sa] vie privée ».
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Jeu 12 Déc - 21:46
Lallement, le nouveau préfet qui fait flipper les flics
Willy Le Devin, Ismaël Halissat, Eva Fonteneau
23/03/2019

A Paris, après le limogeage de Michel Delpuech, jugé trop laxiste, son successeur est entré en fonction jeudi. Qualifié de «fou furieux» par certains collègues, il devrait appliquer une stratégie de fermeté lors de l’«acte XIX» des gilets jaunes.

Des cris de joie déchirent les couloirs feutrés de la préfecture de Bordeaux. Lundi, deux jours après le saccage des Champs-Elysées par les gilets jaunes, les fonctionnaires girondins sont heureux. Ils viennent de l’apprendre, leur patron depuis 2015, Didier Lallement, est nommé à la tête de la préfecture de police de Paris, en remplacement de Michel Delpuech,
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Jeu 12 Déc - 21:49
Lallement qu’il applique fermement la stratégie «de mobilité et d’interpellations», élaborée après les heurts très violents du 1er décembre. Le risque? Générer un nombre très important de blessures voire de mutilations chez les manifestants, via un recours débridé aux armes les plus controversées du maintien de l’ordre, comme les LBD 40 bien sûr, mais aussi les différents types de grenades (celles désencerclement ou les GLI-F4 composées de TNT). A Bordeaux, les affrontements entre les forces de l’ordre et les gilets jaunes ont d’ailleurs été très violents ces derniers mois. Deux personnes ont eu la main arrachée et plusieurs autres ont été sérieusement blessées par des tirs de LBD 40. Le 2 mars, c’est le député LFI Loïc Prud’homme qui a dénoncé les coups de matraque dont il a été victime en quittant pacifiquement un cortège des gilets jaunes. Une pétition a été lancée pour réclamer la tête du préfet. Lundi, Prud’homme a accueilli ainsi l’arrivée de Lallement à la tête de la préfecture de police de Paris: «Une prime au violent qui a échoué en Gironde!»
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Dim 15 Déc - 14:55
EddieCochran+ a écrit:

Oui parfaitement, primo vous persistez dans l'engrangement des points Godwin et secundo ce faisant vous tombez davantage sous le coup de la Loi. Mais ça vous regarde, sans vous rendre plus crédible.


Vous étiez tous Charlie défendant le droit à la caricature et au blasphème , ou sont passé vos belle convictions ?
Mais puisse que vous en appelez au droit :

Didier Lallement : mépris des gens, mépris des lois.
19 novembre 2019Régis de Castelnau

Un garde chiourme sans état d’âme


L’aveu du préfet de police de Paris Didier Lallement filmé le 16 novembre a un énorme mérite, révéler la vérité d’un moment politique dans tous ses aspects. Répondant à une dame pacifique lui disant être gilet jaune, il ne va pas hésiter, lui le haut fonctionnaire qui devrait observer une neutralité républicaine, à proférer cette phrase de guerre civile : « nous ne sommes pas dans le même camp Madame ». Le tout en déployant une démarche chaloupée dont il doit penser qu’elle pose son homme, alors qu’elle est encore plus ridicule que celle d’Aldo Maccione qui lui avait le mérite de vouloir nous faire rire. Didier Lallement n’est pas là pour nous faire rire, il est là pour réprimer, pour intimider, et empêcher l’usage de la liberté constitutionnelle de manifestation. À ceux qu’Emmanuel Macron lui a désignés comme ennemis : « la foule haineuse ». Une petite visite sur YouTube permet de trouver un florilège de ses différentes interventions où alternent, déclarations martiales, coups de menton et rodomontades. Le préfet de police de Paris dont le prédécesseur débarqué avait été jugé trop respectueux des libertés publiques, y fait preuve d’une certaine franchise : il est là pour cogner. Rejoignant ainsi la cohorte d’aventuriers politiques ou d’aventuriers tout court qui entourent Macron et qui proviennent quasi-systématiquement du PS. Castaner, Ferrand, Belloubet, Le Drian, Griveaux, Benalla, Taché, Kholer, Emelien, Strzoda, Ndiaye, Guillaume, etc… etc… sont maintenant flanqués d’un garde-chiourme sans état d’âme.

Concernant les manifestations parisiennes du 16 novembre, commémoratives du premier anniversaire du déclenchement du mouvement social des gilets jaunes, il faut écouter la conférence de presse du préfet de police de Paris donnée le samedi après-midi pendant le déroulement des événements de la place d’Italie. On a d’abord un petit aperçu de la façon dont il conçoit le rôle de préfet de la république chargée du maintien de l’ordre. À 5’20’’ où on l’entend répondre de façon provocatrice à un slogan classique des gilets jaunes : « On est là, on est là ! Même si Macron ne le veut pas, nous on est là ! ». « Nous aussi nous sommes là, et nous serons toujours là » lance-t-il, confirmant ainsi sa conviction du nécessaire affrontement avec une partie du peuple français.

Une journée particulière

Il est nécessaire de revenir un peu en détail sur le scénario de cette journée particulière.

• Didier Lallement autorise une manifestation place d’Italie dont le départ est prévu à 14 heures. On peut déjà s’étonner du choix de cet endroit, qui est notoirement couvert de chantiers et donc garnis d’une floraison de matériels utilisables et d’importantes réserves de projectiles à utiliser par les casseurs en cas d’affrontement. Le maire du 13e arrondissement s’en était ouvert auprès de la préfecture de police et par conséquent auprès du préfet, en vain. Ensuite, il y a sur cette place un monument commémoratif militaire d’une certaine importance. Dont la profanation était un risque évident.

• Didier Lallement fait entourer cette grande place circulaire d’un important cordon de policiers. Les forces de l’ordre laissent la place se remplir, et en particulier ne prennent aucune mesure pour filtrer l’arrivée de manifestants dont l’allure et la tenue démontrent qu’ils n’ont rien à voir avec les gilets jaunes et qu’il y a tout à craindre de leur volonté de casser. Avant même le départ de la manifestation la « nasse est en place ». Et arrive ce qui était prévisible (prévu ?) le déclenchement d’incidents, de violences et de prise à partie par des éléments « incontrôlés ». Le tout sous le regard gourmand des télévisions à l’affût.

• Didier Lallement ordonne à ce moment l’utilisation des gaz lacrymogènes, des grenades GLI F4, et des LBD. Journalistes et manifestants pacifiques en sont victimes. Panique et confusion s’installent sur la place que les manifestants pacifiques cherchent à quitter, ce qui est rendu particulièrement difficile par la nasse des forces de l’ordre.

• Didier Lallement déclare alors que la manifestation autorisée étant devenue attroupement violent, est en conséquence interdite (!). Cette décision administrative ne peut pas être sérieusement portée à la connaissance des manifestants déjà sur la place. Du fait de l’interdiction soudaine et inconnue, les personnes pacifiques présentes, vont se retrouver sans le savoir dans la situation de « participation à une manifestation interdite », contravention punie d’une amende de 135 €. Le préfet de police prétend avoir fait installer par les forces de l’ordre un « canal d’évacuation » pour permettre de quitter la place. Outre que dans la confusion, il était très difficile à trouver, énormément de gens se seront fait verbaliser (!), d’autres interpellés, et une multitude empêchés de sortir. Et naturellement, pendant ce temps les « casseurs » pouvaient s’en donner à cœur joie sous l’œil des caméras, sans que les forces de l’ordre ne fassent de gros efforts pour les en empêcher voire les interpeller, comme l’ont constaté de nombreux témoins.

Se pose évidemment la question de la composition de ces fameux groupes dont on nous prétend qu’ils sont incontrôlés parce qu’incontrôlables. Cela ressemble fortement à une plaisanterie, lorsque l’on connaît les moyens de la police et l’utilisation historique des provocateurs dans les mouvements sociaux. Laisser casser pour effrayer le bourgeois et disqualifier un mouvement, c’est une très vieille histoire, qui peut aller jusqu’à faire prendre à des policiers ou des nervis, la place des vrais casseurs. J’en ai personnellement fait l’expérience au moment des grandes luttes de la sidérurgie. Se pose alors plus précisément la question de l’utilisation dans les manifestations de policiers appartenant aux Brigades Anti Criminalité (BAC), fonctionnaires sans uniforme, dont le maintien de l’ordre n’est pas le métier et qui adoptent systématiquement des comportements suspects. Il n’y a rien de complotiste là-dedans, car n’oublions pas ce que nous a révélé l’épisode Benalla et la présence dans les manifestations de civils armés et présentant les signes extérieurs d’appartenance à la police…

Le scénario du 16 novembre place d’Italie est suffisamment suspect pour envisager la possibilité d’une provocation destinée à disqualifier et criminaliser le mouvement des gilets jaunes. Ce ne serait ni la première fois, ni la dernière. Le comportement habituel du préfet de police et son attitude ce jour-là peuvent nourrir une lourde suspicion. Cela justifierait un travail d’enquête sérieux pour reconstituer exactement ce qui s’est produit. Il n’y a pas grand-chose à attendre des grands médias qui ont relayé la thèse policière, pas plus que du parlement pour des commissions d’enquête qui seraient justifiées. En revanche il serait naturel que la justice dont c’est le devoir se saisisse des infractions commises et ce d’autant que si ce scénario est établi, on est en présence d’une jolie collection.

Un florilège d’infractions


« La mise en danger délibérée de la vie d’autrui (article 223-1 du Code pénal) » tout d’abord, et qui est relative aux décisions prises par le commandement de la préfecture de police qui ont manifestement exposé manifestants, simples passants et policiers à des risques graves. L’interdiction brutale de la manifestation au moment où elle devait commencer et sans que les participants ne puissent le savoir constitue bien une violation d’une règle de sécurité, tel qu’indiquée dans le texte. L’interdiction d’une manifestation doit obéir à des motivations de sécurité publique, et non pas le contraire comme cela semble avoir été le cas.

« Complicité de dégradations volontaires de biens publics (articles 322-1 du Code pénal) » ensuite. Cela c’est pour avoir laissé les vrais casseurs ou les faux détruire le monument commémoratif de la campagne d’Italie. Cela mériterait un examen attentif, parce que soit le préfet de police a mal dirigé ses troupes et n’a pas été capable de protéger le monument (auquel cas sa démission s’impose), soit c’est délibérément que ces dégradations ont été ou organisées ou favorisées, et dans ce cas c’est de la complicité.

« Violences volontaires par autorités publiques (articles 222-9 à 222-13 du Code pénal) ». Ensuite toujours, compte tenu des blessures subies par des personnes manifestement pacifiques ou des journalistes, et dont la gravité a été manifestement provoquée par un usage totalement disproportionné de la force, il est indispensable de savoir ce qui s’est passé. Quels étaient les ordres et qui sont les auteurs de ces exactions. Le fait qu’elles aient été commises par des autorités publiques est une circonstance aggravante.

« Atteinte à la liberté par séquestration arbitraire effectuée par autorité publique (article 432-4 du Code pénal) ». Là, il s’agit de ces interpellations abusives et de ces gardes à vue illégales et sans motif visant à intimider, dissuader et punir tous ceux qui croiraient encore que la république française a toujours une constitution qui fait du droit de manifester une liberté fondamentale. Pour ces séquestrations, ce que sont ces gardes à vue illégales, le fait qu’elles soient ordonnées par un agent public est là aussi une circonstance aggravante.

« Délit de concussion (article 432-10 du Code pénal) » enfin, une petite gâterie pour compléter le palmarès. Que dit le texte : « Le fait, par une personne dépositaire de l’autorité publique ou chargée d’une mission de service public, de recevoir, exiger ou ordonner de percevoir à titre de droits ou contributions, impôts ou taxes publics, une somme qu’elle sait ne pas être due, ou excéder ce qui est dû, est puni de cinq ans d’emprisonnement et d’une amende de 500 000 €, dont le montant peut être porté au double du produit tiré de l’infraction. » Résumons : la manifestation était autorisée et les gens qui s’y sont rendus et se sont installés sur la place d’Italie le savaient. La décision d’annulation brutale ne pouvait dans ces circonstances être connue ou prévue des participants. À aucun moment les gens verbalisés dans le périmètre et autour de la place d’Italie ne peuvent avoir su qu’ils participaient à une manifestation interdite. Condition indispensable pour qu’ils aient commis l’infraction. Mais il y a plus, on ne sait rien des formes prises pour cette interdiction ce qui est encore plus grave car pèse ainsi sur elle la suspicion d’un « acte inexistant » privant de base légale tous les procès-verbaux. Didier Lallement devait le savoir parfaitement, mais tout à sa frénésie de répression et son zèle pour plaire au parti de l’ordre, il a probablement passé outre. Et fait percevoir des sommes qu’il savait ne pas être dues. C’est ça la concussion.

Alors qui peut enquêter sur ces faits et identifier les responsabilités pénales ou disciplinaires ? Spontanément on va se tourner vers le parquet de Paris, et son procureur, pour lui demander ce qu’il compte faire face à cette lourde suspicion d’infractions graves commises par des agents publics.

Oh, pardon, désolé. Le titulaire du poste est précisément celui qui, choisi par Macron lui-même, a organisé les fameuses « gardes à vue préventives» des gilets jaunes. Et apporté un soin particulier à la mansuétude judiciaire dont bénéficient les amis du président. Il est possible de nourrir quelques doutes sur sa célérité à faire son devoir d’autorité de poursuite de la République. Serait-il dans le même camp que Didier Lallement ?

En tout cas, celui-ci a eu le mérite de clarifier les choses, nous savons que définitivement nous ne serons pas dans le même camp que lui.

Régis de Castelnau
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Dim 29 Déc - 23:15
Didier Lallement Laleme10

Rodriguez frappé et gazé dans une manif contre la réforme des retraites à Paris
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Dim 29 Déc - 23:17
Mab-des-bois a écrit:C'est un préfet, les prefets sentimentaux sont sans doute en voie de disparition, s'ils ont jamais existé...

Mab

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Sam 18 Jan - 19:39
Didier Lallement Bb_con10
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Sam 7 Mar - 23:50
Les pratiques «illégales» du préfet Lallement
7 mars 2020 Par Pascale Pascariello

Mediapart s’est procuré plusieurs notes de la gendarmerie nationale et de CRS qui remettent en question la légalité des ordres donnés par le préfet de police de Paris. « Des pratiques contraires à la législation ainsi qu’à la réglementation » et « des emplois disproportionnés de la force » y sont pointés.

Spoiler:

La gendarmerie nationale, elle, n'assume plus:

Les conclusions de la gendarmerie sont sans appel:

Afin d’éviter qu’un manifestant ne tombe dans la Seine, ce gendarme a donc contourné les ordres de la préfecture.:
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Sam 7 Mar - 23:57

Non réglementaires, ces ordres ont cependant été mis en œuvre ainsi que le rapporte ce document. En effet, au lendemain de la réunion, le samedi 21 septembre, au cours des opérations de maintien de l’ordre, à Paris, il a été « constaté des emplois disproportionnés de la force, conformes aux directives de la veille ».

J'y étais en première ligne et c'était vraiment du n'importe quoi ce qu'on fait les FDO ce jour là ! Il se sont mis en danger en fonçant dans le tas ce sont retrouvé en panique au millieu de la foule ...De l'autre ils ont créé des mouvements de foule , tous ces bobo parisiens venus avec leurs enfants et leur poussettes pour une gentille manif pour le climat ...

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Dim 8 Mar - 18:56
Didier Lallement L_alle10
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Lun 9 Mar - 19:20

“Un nazi”: quand Alain Juppé parlait de Didier Lallement, le préfet de police de Paris
Lundi 9 mars 2020


Raillé à nouveau par les révélations de Mediapart et sa répression des militantes féministes lors de la manifestation du 8 mars, le préfet Lallement semble faire l’unanimité contre lui, jusqu’au réputé placide Alain Juppé, qui le qualifiait de « nazi ».

Lorsqu’en novembre 2017, le maire de Bordeaux apprend la nomination de Didier Lallement à la tête de la préfecture de Gironde, celui-ci décroche aussitôt son téléphone. Allô Dominique Perben ? L’ex-Garde des Sceaux, proche de celui qui était jusqu’alors Conseiller maître à la Cour des Comptes, écoute les doléances d’un Juppé ragaillardi par la nouvelle : « Dis-donc, il parait qu’on m’envoie un nazi ? » ironise l’ancien Premier ministre. Perben s’esclaffe, mais n’en démord pas, s’évertuant à lui démontrer la qualité de son protégé, croit savoir Le Monde.
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Si j'en crois Mab Valeurs Actuelles est un journal compétent pour ce qui est du nazisme , et Juppé quelqu'un de bien !
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Mar 10 Mar - 18:25
Didier Lallement Laklem10
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Jeu 25 Juin - 21:02
Le Préfet Lallement affirme ne pas avoir « trouvé les organisateurs » des manifestations nocturnes de policiers

Didier Lallement a été interrogé dans le cadre de la « commission d’enquête parlementaire sur les obstacles à l’indépendance du pouvoir judiciaire ». Le député de la France Insoumise, Ugo Bernalicis, qui préside cette commission, a questionné le Préfet de Police sur la façon dont il gérait les manifestations organisées malgré l’interdiction de la Préfecture.
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Dim 28 Juin - 0:20
Didier Lallement Didier10
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