La France de M. Macron
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La France de M. Macron
Jeu 9 Nov - 13:54
Rappel du premier message :
Emplois familiaux : petits arrangements des députés
La loi de moralisation promettait la fin des mauvaises habitudes en politique. Parmi les points phares de cette nouvelle ère portée notamment par les députés LREM, l'interdiction des emplois familiaux, qui avaient tant fait couler d'encre quelques mois plus tôt pendant l'affaire Fillon. Tout député récalcitrant s'exposera, à compter du 15 décembre prochain, à une amende de 45 000 euros et à trois ans d'emprisonnement. De quoi en décourager plus d'un.
Sauf que, selon le site StreetPress, certains députés ont déjà trouvé une parade légale, mais pas tout à fait morale, à cette interdiction. Si embaucher son propre enfant est désormais interdit, il est toutefois possible de donner un emploi à l'enfant d'un autre député. En épluchant les déclarations transmises à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), StreetPress a ainsi découvert que Christophe Arend, député LREM de Moselle, par ailleurs accusé d'agression sexuelle par une ex-collaboratrice, a embauché la fille de Nicole Trisse, députée LREM… de Moselle également. Bertrand Sorre, député de la Manche, serait quant à lui l'employeur de Maryll Vignal, fille de Patrick Vignal, député LREM de l'Hérault. Formule plus complexe pour Valérie Bazin-Malgras, députée de l'Aube, qui embauche la fille et la belle-fille de Jean-Claude Mathis, député sortant qui est devenu son suppléant.
Contacté par Le Point, Bertrand Sorre réfute ces accusations de détournements de la loi de moralisation. « Ce sont des propos diffamatoires. J'ai appelé la rédaction de StreetPress pour leur signaler que c'était un article malhonnête. J'ai d'ailleurs voté pour la loi sur la moralisation de la vie politique. » Le député de la Manche déclare n'avoir « aucun lien d'amitié » avec Patrick Vignal. « On se connaît depuis peu parce qu'on travaille dans la même commission. Et c'est mon premier mandat de député. » Il précise avoir reçu « environ 80 CV de collaborateurs parlementaires » et fait passer « une douzaine d'entretiens ». Dont Maryll Vignal, « qui a beaucoup d'expérience, notamment un double master à la Sorbonne et à Paris-XI en sciences politiques et en droit international et une expérience de quatre ans à l'Assemblée nationale ». « Elle était très qualifiée, c'est uniquement pour cela que je l'ai prise », signale-t-il.
Emplois familiaux : petits arrangements des députés
StreetPress a révélé que plusieurs députés, de différents bords politiques, auraient trouvé une parade à la loi de moralisation[size=30].[/size]
La loi de moralisation promettait la fin des mauvaises habitudes en politique. Parmi les points phares de cette nouvelle ère portée notamment par les députés LREM, l'interdiction des emplois familiaux, qui avaient tant fait couler d'encre quelques mois plus tôt pendant l'affaire Fillon. Tout député récalcitrant s'exposera, à compter du 15 décembre prochain, à une amende de 45 000 euros et à trois ans d'emprisonnement. De quoi en décourager plus d'un.
Sauf que, selon le site StreetPress, certains députés ont déjà trouvé une parade légale, mais pas tout à fait morale, à cette interdiction. Si embaucher son propre enfant est désormais interdit, il est toutefois possible de donner un emploi à l'enfant d'un autre député. En épluchant les déclarations transmises à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP), StreetPress a ainsi découvert que Christophe Arend, député LREM de Moselle, par ailleurs accusé d'agression sexuelle par une ex-collaboratrice, a embauché la fille de Nicole Trisse, députée LREM… de Moselle également. Bertrand Sorre, député de la Manche, serait quant à lui l'employeur de Maryll Vignal, fille de Patrick Vignal, député LREM de l'Hérault. Formule plus complexe pour Valérie Bazin-Malgras, députée de l'Aube, qui embauche la fille et la belle-fille de Jean-Claude Mathis, député sortant qui est devenu son suppléant.
Contacté par Le Point, Bertrand Sorre réfute ces accusations de détournements de la loi de moralisation. « Ce sont des propos diffamatoires. J'ai appelé la rédaction de StreetPress pour leur signaler que c'était un article malhonnête. J'ai d'ailleurs voté pour la loi sur la moralisation de la vie politique. » Le député de la Manche déclare n'avoir « aucun lien d'amitié » avec Patrick Vignal. « On se connaît depuis peu parce qu'on travaille dans la même commission. Et c'est mon premier mandat de député. » Il précise avoir reçu « environ 80 CV de collaborateurs parlementaires » et fait passer « une douzaine d'entretiens ». Dont Maryll Vignal, « qui a beaucoup d'expérience, notamment un double master à la Sorbonne et à Paris-XI en sciences politiques et en droit international et une expérience de quatre ans à l'Assemblée nationale ». « Elle était très qualifiée, c'est uniquement pour cela que je l'ai prise », signale-t-il.
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Re: La France de M. Macron
Mer 20 Déc - 9:29
LAWRENCE 45 a écrit:Pour plus de confort, Edouard Philippe a fait un vol Tokyo-Paris à 350.000 euros
Mais enfin, un peu de bon sens : Edouard Philippe est un homme de droite, il se comporte en homme de droite.
Saperlipopette.
Mb
- InvitéInvité
Re: La France de M. Macron
Mer 20 Déc - 15:16
MabOrbria a écrit:LAWRENCE 45 a écrit:Pour plus de confort, Edouard Philippe a fait un vol Tokyo-Paris à 350.000 euros
Mais enfin, un peu de bon sens : Edouard Philippe est un homme de droite, il se comporte en homme de droite.
Saperlipopette.
Mb
Oui mais tu te rends compte qu'il faudrait à Yan Luke doubler ses plus values immobilières pour payer un tel voyage .... .....
- EddieCochran+
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Re: La France de M. Macron
Mar 26 Déc - 23:55
52 -
Je ne connaissais pas cette "prophétie". Isaïe appelait ce messie Immanouel.
Étymologie du prénom Emmanuel :
"Emmanuel est inspiré de l'ancien prénom hébreu Immanouel, lui-même composé des termes « ime », « anou » et « El » se traduisant respectivement par « avec », « nous » et « Dieu ». Le sens littéral d'Emmanuel est donc « Dieu est avec nous » et il s'agit d'un prénom d'origine biblique.""
Le Francaouireich et ses ténébreux et chamailleurs habitants inventeurs du ministère du Temps Libre sont sauvés, Yavhé et Zeus/Jupiter sont en charge de leur destinée.
Quand on lit le tableau général des qualités prêtées à Emmanuel, l'on se dit que nous venons d'élire le bon candidat :
Personnalité de Emmanuel
"Les Emmanuel sont des êtres spirituels qui se passionnent pour divers sujets. Ils sont enclins aux questions existentielles et apprécient particulièrement l’introspection. Ils aiment réfléchir sur le monde et semblent attirés par l’inconnu. Ils apprécient les moments de solitude pour se retrouver et se ressourcer. Les voyages comptent parmi les centres d’intérêt des Emmanuel. Ils paraissent fascinés par les phénomènes paranormaux et la métaphysique. Les Emmanuel sont aussi des êtres sceptiques qui se posent toujours des questions avant de décider. Ils se distinguent par leur nature pragmatique et leur esprit critique. Ils ne prennent jamais de décisions à la légère et préfèrent se fier à leurs intuitions.
Décidés et motivés, les Emmanuel vont généralement au bout de leurs entreprises et ne s’arrêtent qu’à satisfaction. Ils font des échecs et des défaites les éléments moteurs de leur existence. Ils aiment les jeux intellectuels et aiguisent leur capacité d’analyse. Leur qualité d’écoute et d’observation leur permet de trouver facilement leur place dans une communauté.
Aventureux, ils s’exaltent d’expériences nouvelles voire inédites. Charmeurs, ils séduisent leur entourage par leur grande éloquence et leur faculté d’expression. Déterminés, ils n’hésitent pas à user de leur charisme pour amadouer leur entourage. Ils utilisent tout leur pouvoir afin d’aboutir à leurs fins. Friands de connaissances, les Emmanuel enrichissent leur savoir à partir de lectures, d’échanges et de réflexion. Ils sont philosophes à leurs heures.
Doués d’un esprit vif, ils assimilent assez rapidement les informations. Ils se démarquent par leur caractère compréhensif. Ils possèdent un véritable sens de l’analyse qui leur permet d’examiner les situations en toute connaissance de cause. Actifs, les Emmanuel rejoignent avec détermination et volonté les mouvements défendant les causes humanitaires. Il s’avère de grands humanistes dotés d’un sens profond de la justice.
Les Emmanuel affichent un air sévère et sérieux mais sont en réalité des êtres sensibles et gentils. Le don de soi est ancré dans leur personnalité et ils sont reconnus pour leur sincérité. Bien qu’altruistes, ils ne sont pas crédules car ils reconnaissent, de par leur instinct aiguisé, ceux qui songent à profiter d’eux. Toutefois, ils ne sont pas revanchards et se montrent tolérants. Les Emmanuel possèdent un sens des responsabilités les incitant à assumer leur rôle et à honorer leurs promesses.
Plusieurs domaines stimulent les Emmanuel dont la philosophie, la sociologie, la religion, l’ethnologie ou encore l’anthropologie. Ils s’intéressent également aux secteurs techniques et technologiques. Ils manifestent un vif intérêt pour les nouvelles technologies et sont curieux des gadgets dernier cri. La science-fiction est aussi un domaine qui les attire.
Épicuriens, les Emmanuel savourent les plaisirs simples de la vie. Ils sont jaloux de leur liberté et réagissent mal aux contraintes, surtout dans la vie sentimentale. Pudiques, ils vivent parfois une relation compliquée avec leur partenaire. Les Emmanuel se plaignent souvent d’être incompris car ils espèrent être compris sans avoir à révéler leurs sentiments profonds. Certes, ils sont enthousiastes et expressifs en société, mais il en est autrement dans la vie privée. Ils sont dominés par leur pudeur et se révèlent ainsi peu démonstratifs.""
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Je me demande s'ils n'ont pas écrit tout ça depuis mai 2017 ... (Pourtant le site est canadien)
Je ne connaissais pas cette "prophétie". Isaïe appelait ce messie Immanouel.
Étymologie du prénom Emmanuel :
"Emmanuel est inspiré de l'ancien prénom hébreu Immanouel, lui-même composé des termes « ime », « anou » et « El » se traduisant respectivement par « avec », « nous » et « Dieu ». Le sens littéral d'Emmanuel est donc « Dieu est avec nous » et il s'agit d'un prénom d'origine biblique.""
Le Francaouireich et ses ténébreux et chamailleurs habitants inventeurs du ministère du Temps Libre sont sauvés, Yavhé et Zeus/Jupiter sont en charge de leur destinée.
Quand on lit le tableau général des qualités prêtées à Emmanuel, l'on se dit que nous venons d'élire le bon candidat :
Personnalité de Emmanuel
"Les Emmanuel sont des êtres spirituels qui se passionnent pour divers sujets. Ils sont enclins aux questions existentielles et apprécient particulièrement l’introspection. Ils aiment réfléchir sur le monde et semblent attirés par l’inconnu. Ils apprécient les moments de solitude pour se retrouver et se ressourcer. Les voyages comptent parmi les centres d’intérêt des Emmanuel. Ils paraissent fascinés par les phénomènes paranormaux et la métaphysique. Les Emmanuel sont aussi des êtres sceptiques qui se posent toujours des questions avant de décider. Ils se distinguent par leur nature pragmatique et leur esprit critique. Ils ne prennent jamais de décisions à la légère et préfèrent se fier à leurs intuitions.
Décidés et motivés, les Emmanuel vont généralement au bout de leurs entreprises et ne s’arrêtent qu’à satisfaction. Ils font des échecs et des défaites les éléments moteurs de leur existence. Ils aiment les jeux intellectuels et aiguisent leur capacité d’analyse. Leur qualité d’écoute et d’observation leur permet de trouver facilement leur place dans une communauté.
Aventureux, ils s’exaltent d’expériences nouvelles voire inédites. Charmeurs, ils séduisent leur entourage par leur grande éloquence et leur faculté d’expression. Déterminés, ils n’hésitent pas à user de leur charisme pour amadouer leur entourage. Ils utilisent tout leur pouvoir afin d’aboutir à leurs fins. Friands de connaissances, les Emmanuel enrichissent leur savoir à partir de lectures, d’échanges et de réflexion. Ils sont philosophes à leurs heures.
Doués d’un esprit vif, ils assimilent assez rapidement les informations. Ils se démarquent par leur caractère compréhensif. Ils possèdent un véritable sens de l’analyse qui leur permet d’examiner les situations en toute connaissance de cause. Actifs, les Emmanuel rejoignent avec détermination et volonté les mouvements défendant les causes humanitaires. Il s’avère de grands humanistes dotés d’un sens profond de la justice.
Les Emmanuel affichent un air sévère et sérieux mais sont en réalité des êtres sensibles et gentils. Le don de soi est ancré dans leur personnalité et ils sont reconnus pour leur sincérité. Bien qu’altruistes, ils ne sont pas crédules car ils reconnaissent, de par leur instinct aiguisé, ceux qui songent à profiter d’eux. Toutefois, ils ne sont pas revanchards et se montrent tolérants. Les Emmanuel possèdent un sens des responsabilités les incitant à assumer leur rôle et à honorer leurs promesses.
Plusieurs domaines stimulent les Emmanuel dont la philosophie, la sociologie, la religion, l’ethnologie ou encore l’anthropologie. Ils s’intéressent également aux secteurs techniques et technologiques. Ils manifestent un vif intérêt pour les nouvelles technologies et sont curieux des gadgets dernier cri. La science-fiction est aussi un domaine qui les attire.
Épicuriens, les Emmanuel savourent les plaisirs simples de la vie. Ils sont jaloux de leur liberté et réagissent mal aux contraintes, surtout dans la vie sentimentale. Pudiques, ils vivent parfois une relation compliquée avec leur partenaire. Les Emmanuel se plaignent souvent d’être incompris car ils espèrent être compris sans avoir à révéler leurs sentiments profonds. Certes, ils sont enthousiastes et expressifs en société, mais il en est autrement dans la vie privée. Ils sont dominés par leur pudeur et se révèlent ainsi peu démonstratifs.""
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Je me demande s'ils n'ont pas écrit tout ça depuis mai 2017 ... (Pourtant le site est canadien)
- alande
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Re: La France de M. Macron
Dim 31 Déc - 23:33
Car Eddie a écrit:(Pourtant le site est canadien)
Tiens donc...
Tu t'informe à la source K... ?
Alande
- EddieCochran+
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Re: La France de M. Macron
Lun 1 Jan - 3:00
55 -
Etant donné que notre excellent camarade Younes Terre n'alimente plus son fil je m'y colle :
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"Motivations du directoire de la Société pour la remise du Prix Charlemagne de la ville d’Aix-la-Chapelle au Président de la République française
Emmanuel Macron
Le directoire de la Société pour la remise du Prix International Charlemagne de la ville d’Aix-la-Chapelle honore en 2018 le président de la République Française, Emmanuel Macron, pour sa vision d’une nouvelle Europe et la refondation du projet européen, d’une nouvelle souveraineté européenne et d’une restructuration de la coopération des peuples et des nations. Son acharnement et son engagement européen, ses prises de positions pour la cohésion et l’attitude commune ainsi que son combat décisif contre toute forme de nationalisme et d’isolationnisme sont exemplaires, déterminants et contagieux, dans le sens positif du terme. La Société pour la remise du Prix Charlemagne honore en Emmanuel Macron un précurseur courageux du renouvellement du rêve européen.
La Société pour la remise du prix Charlemagne exprime à travers ce prix l’espoir et le souhait de nombreux citoyens européens que les propositions du lauréat 2018 inspirent ses partenaires européens et contribuent à un renouveau durable du projet européen.
A l’issue d’une année électorale en Europe chargée, marquée par les affrontements avec les populistes, les radicaux et les nationalistes, le 7 mai 2017 est une date singulière. L’élection d’Emmanuel Macron au poste de président de la République Française a une fois de plus démontré que l’Europe peut encore enthousiasmer.
Offensif comme peu le sont, Macron a mis l’idée européenne au centre de son engagement politique ; offensif comme peu le sont, il a cherché le dialogue avec ceux qui veulent remettre en cause le projet auquel notre continent doit la plus longue période de paix de son histoire ; et offensif comme peu le sont, il donne à travers des propositions ambitieuses de nouvelles impulsions pour le développement de l’Union Européenne, pour « la refondation d’une Europe souveraine, unie et démocratique », car il est convaincu que « nous devrions avoir envie d’écrire une page d’Histoire ».
Pour Macron il ne s’agit pas de petits problèmes institutionnels, mais bien plus de problèmes de fond, de la Grande Histoire de l’Europe, pour laquelle il veut regagner la confiance des hommes : « Le problème est que les débats sur l’Europe sont devenus des affrontements entre experts et juristes. Alors que l’Europe était d‘abord un projet politique ! L’Union Européenne n’a pas été créée par des experts, ni par des diplomates. Elle a été créée par des hommes, qui avaient tiré les leçons de notre histoire commune. Je propose un nouveau départ, à savoir, en ne commençant pas par débattre indéfiniment de quels instruments on a besoin, mais déterminé par le but que l’on veut atteindre. Que voulons-nous ? Quelle Europe voulons-nous ? Je veux renouveler notre rêve européen, je veux redonner vie aux ambitions (Der Spiegel 42/17). »
Macron affirme sa profonde conviction « que la vie politique moderne doit retrouver le sens du symbole ». Ainsi comprend-on mieux la mise-en-scène grandiose du nouveau président élu qui pénètre dans la cour du Louvre, non pas au son de la Marseillaise mais de l’hymne européen, avant de s’adresser à ses partisans et de souligner l’adhésion de la France à l’Union Européenne.
II
Emmanuel Macron est né le 21 décembre 1977 à Amiens où il grandit et fait ses études au collège jésuite de La Providence avant d’aller au Lycée Henri IV à Paris où il passe son baccalauréat. Il étudie ensuite la philosophie à l’Université de Paris-Nanterre ainsi que les sciences politiques à Science-Po. De 1999 à 2001 il est assistant du philosophe Paul Ricœur. De 2002 à 2004 il continue ses études à l’ENA à Strasbourg avant d’intégrer le corps de l’Inspection des Finances. En 2008 il devient banquier d’affaires à la banque Rothschild & Co avant de devenir associé-gérant deux ans plus tard. Après la victoire électorale de François Hollande, Macron, sans étiquette, (il n’a été membre du parti socialiste que de courte durée) est appelé dans l’équipe des conseillers de l’Elysée et devient secrétaire général adjoint au cabinet du président de la République. En Août 2014 Macron est nommé ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique.
Après avoir fondé en avril 2016 le mouvement « En Marche ! », par lequel il s’adresse aux plus larges couches de la société, il rompt avec les anciennes structures politiques et dépasse le clivage droite/gauche ; il démissionne en août 2016 de son poste de ministre et annonce en novembre de la même année sa candidature en tant que candidat libre à l’élection présidentielle.
« On peut gagner des élections quand on a une idée de l’Europe et qu’on la défend », Macron se montre combatif dès le début de sa campagne. Fidèle à ses convictions, que la relation franco-allemande, est le fondement du Momentum européen, il expose en janvier 2017 à l’université Humboldt à Berlin – comme l’on fait avant lui de nombreux grands européens – ses idées pour le renouvellement de l’Europe.
En citant à Berlin le texte Schäuble/Lamers de 1994 :« Assurer la sécurité à l’extérieur, (…) est la condition et le socle de toute souveraineté des états. Ceci est aussi valable pour l’Union Européenne en tant que communauté d’états, en ce sens qu’ils ne peuvent préserver leur souveraineté qu’au sein de la Communauté », il fonde ainsi le socle de son argumentation.
Il précisera sa notion de « souveraineté » au cours de nombreux discours et interventions et en fera son argument central. Selon Macron, la souveraineté dans le monde d’aujourd’hui ne peut être assurée par l’État seul. Seule l’Union Européenne est en état de le faire.
Macron transforme la campagne électorale pour l’élection présidentielle en référendum pour l’Europe.
En déclarant « Si vous êtes un européen hésitant, vous êtes déjà un européen battu », il ouvre son combat contre les opposants à l’Europe ; et pendant que certains se plaignent que les positions politiques dans les démocraties européennes se ressemblent de plus en plus, que les électeurs et les électrices n’ont pas d’alternatives, deux candidats dont les convictions et les programmes ne pouvaient être plus contraires s’affrontent lors du deuxième tour des élections au poste de président de la République.
Macron se bat entre autre pour une Europe des citoyens, une politique économique commune et un ministre de l’Économie européen, le renforcement de l’Euro et un programme d’investitions européen. A travers son attitude pro-européenne, il se dresse contre un renouveau du nationalisme dans son pays et ainsi contre les tendances nationalistes et populistes dans le reste de l’Europe.
L’élection d’Emmanuel Macron le 7 mai 2017 avec une majorité écrasante est définie - non seulement en France mais dans de nombreuses régions de l’Europe - comme une élection fatidique. Cet homme de 39 ans est élu 8ème (et plus jeune) président de la 5ème République avec 66% des voix.
III
Le lendemain de son intronisation, son premier voyage à l’étranger le mène en Allemagne où il convient avec la Chancelière d’une intensification du partenariat franco-allemand tant au plan bilatéral qu’européen. Le partenariat étroit, pour Macron non seulement une condition indispensable pour la réussite de l’Europe mais aussi une « éthique de travail », se révèle dès la réunion du Conseil de l’Europe du 23 juin 2017, préparée par les deux pays, et dont les résultats sont présentés par la Chancelière et le Président au cours d’une conférence de presse finale commune. Avec des résultats importants sur le climat, la lutte contre le terrorisme et sur une politique commune pour la sécurité et la défense, cette réunion au sommet met l’accent sur une nouvelle dynamique et est un signe confiance.
Si Macron avait déjà pendant sa campagne électorale et lors de son discours à l’Université Humboldt présenté ses réflexions sur l’avenir de l’Union Européenne, il lance lors de son discours à la Sorbonne le 26 septembre 2017, deux jours après les élections parlementaires allemandes, son «Initiative pour l’Europe». Il regrette que : « Trop longtemps, nous avons cru avec certitude que le passé ne reviendrait pas, (…) nous avons pensé que nous pouvions nous installer dans la langueur, l’habitude, abandonner un peu de cette ambition, de cet espoir que l’Europe devait porter puisqu’elle devenait comme une évidence dont nous aurions perdu le fil ». Les Européens ont trop longtemps accepté que Bruxelles soit défini comme un appareil bureaucratique impuissant. « Oubliant, ce faisant, que Bruxelles, c’est nous, toujours, à chaque instant ! Nous n’avons plus proposé, nous n’avons plus voulu ! » Mais «Je ne laisserai rien, rien à toutes celles et ceux qui promettent la haine, la division ou le repli national. Je ne leur laisserai aucune proposition. C’est à l’Europe de les faire, c'est à nous de les porter, aujourd’hui et maintenant».
Ce qui suit est un plaidoyer très complet, pour partie très concret et tout d’abord passionné pour la « refondation d’une Europe souveraine, unie et démocratique ». Aucun état ne peut faire face seul, avec succès, aux enjeux d’un monde globalisé. Pour Macron, les clés de la souveraineté se trouvent dans la coopération européenne, dans une Europe unie
- qui assure la sécurité dans toutes ses dimensions, dans la défense extérieure, dans le combat contre le terrorisme mais aussi dans la protection civile ;
- qui réagit aux défis migratoires – avec une protection aux frontières, une autorité commune ainsi qu’un programme d’intégration ;
- dont la politique étrangère se tourne en premier lieu vers les zones méditerranéennes et un partenariat avec l’Afrique ;
- qui défend le développement durable dans sa politique de l’énergie et de l’environnement ;
- qui participe de manière active et prépondérante à la révolution numérique ;
- et qui dans la zone euro, centre d’une force économique, assure la stabilité grâce à des réformes nationales, mais aussi grâce à la coordination des politiques économiques et un budget commun.
Une convergence fiscale et sociale, la réforme des directives, la création d’un impôt européen sur les transactions financières, des listes électorales transnationales pour les élections européennes, la réduction de la Commission – Macron est conscient du fait que ces nombreuses propositions très détaillées ne peuvent que susciter des controverses. Il invite lui-même au débat, le provoque même, non seulement au niveau des gouvernements mais au sein des populations : « Nous devons refonder le projet européen, par et avec le peuple (…) C’est pourquoi, si nous voulons avancer à nouveau, je souhaite que nous passions par des conventions démocratiques qui feront partie intégrante de la refondation européenne. Je souhaite qu’une fois que nous aurons défini des termes simples d’une feuille de route partagée par les principaux gouvernements qui seront prêts à aller dans ce sens, nous puissions, pendant six mois, l’année prochaine, dans tous les pays qui le souhaitent, organiser autour des mêmes questions un vaste débat pour identifier les priorités, les préoccupations, les idées qui nourriront notre feuille de route pour l’Europe de demain «.
Dans la perspective de l’anniversaire en 2018 des 55 ans du Traité de l’Elysée, il convie l’Allemagne à un nouveau partenariat, car « comme je l’ai dit, nous pouvons, sur tous ces points, donner de nouveaux impulses décisifs et concrets».
Macron est un homme d’état de dimension européenne.
A l’issue du sommet européen de Tallin fin septembre 2017, il crée un groupe des « Amis de la refondation de l’Europe ». Il lance un appel à tous, leur demandant de s’engager pour une intégration renforcée. De même, il indique ouvertement qu’il est inadmissible que des pays réticents freinent ceux qui sont prêts à engager des réformes. Une feuille de route et une ligne de conduite devraient être établies pour tous ceux qui y sont prêts.
Début octobre il prend l’initiative pour désamorcer un des chapitres les plus délicats de l’entente européenne, la politique migratoire. Il annonce que la France accueillera dans les deux années à venir 10.000 migrants venant des camps de l’ONU situés autour de la Syrie et venant d’Afrique. Il engage les autres pays européens à le suivre, car ce n’est qu’ainsi que l’Europe peut répondre à ses devoirs humanitaires ; ce n’est qu’en retenant que les plus défavorisés d’entre eux qu’on peut maitriser le flux migratoire.
Le 10 octobre 2017 le chef d’état français réitère à l’université Goethe de Francfort son initiative pour une souveraineté renouvelée de l’Europe et souligne l’importance de la culture et du savoir, « le ciment le plus fort de l’Union Européenne ». On se doit de donner à chaque enfant en Europe des perspectives d’avenir, une formation comme remède au malaise issu de la civilisation européenne et ainsi un bouclier contre toute tendance populiste ; en premier lieu, il faut améliorer les perspectives d’avenir des enfants venant des milieux défavorisés.
« Nous n’avons pas besoin d’aller chez le médecin parce que nous avons une vision », mais « nous devons nous poser la question de savoir ce que nous voulons faire ensemble »
Le président Macron veut ré-ancrer l’Europe au cœur des hommes.
IV
Ce ne sont pas seulement ses propositions qui retiennent l’attention du public ; c’est aussi par son assurance et son courage combatif, son attitude visionnaire et avant tout la passion absente dans de nombreux états, que Macron veut donner un nouvel élan à une initiative pour l’Europe et aux débats sur la réforme.
C’est avec cette même passion caractéristique de Macron que le président français réclame de ses compatriotes des réformes profondes et difficiles - et avec laquelle il se place au niveau international à la tête de ceux qui veulent faire avancer la transition climatique.
« We all share the same responsability : make our planet great again ». Lorsque le président américain Donald Trump annonce vouloir se retirer des accords de Paris sur la transition climatique, c’est Macron qui depuis l’Elysée dans une déclaration – prononcée en anglais courant – répond au nom des européens et en même temps invite les scientifiques, ingénieurs et entrepreneurs déçus à continuer le travail commun entrepris et leur propose la France comme deuxième patrie.
En novembre 2017 lors de la Conférence mondiale de Bonn sur les changements climatiques il précise ses idées, formule les objectifs pour l’Europe et se montre déterminé en prenant la défense du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) (IPCC en anglais) mis en danger par le retrait des Etats-Unis : « je veux que l’Europe remplace les Américains et dire ici que la France est prête. Je veux que le plus grand nombre d’états européens avec nous compensent la perte de l’aide financière américaine. Je peux d’ores et déjà vous garantir qu’à partir de 2018 il ne manquera aucun cent au GIEC pour assurer son fonctionnement, avancer et soutenir nos décisions constructives ».
À une époque où notre continent est confronté à des évolutions décisives, Emanuel Macron a entamé le combat pour l’Europe avec passion et confiance, il a montré qu’on peut gagner la confiance des citoyens et citoyennes pour un renouvèlement du rêve européen. Au cours de sa période de gouvernement encore courte, Emanuel Macron a montré qu’on peut à nouveau inspirer l’Europe et donner un nouvel élan et une nouvelle dynamique au débat sur une entente plus profonde sur notre continent.
En distinguant en 2018 le Président de la République Français le Directoire de la Société pour le Prix Charlemagne d’Aix-la-Chapelle honore et encourage le nouveau lauréat comme porteur d’espoir pour écrire un nouveau grand chapitre de l’Histoire européenne.""
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Bien que le Francaoui soit un éminent locuteur en langue "collaborative", je me permets de noter ici pour mémoire uniquement qu'Aix-La-Chapelle sur une carte GPS allemande s'écrit et se prononce Aachen (a-a/ren) et que le Barbu fleuri se désigne en allemand Karl Der Große(Charles le Grand). C'est aussi leur empereur...
En allemand le Prix Charlemagne s'intitule en vernaculaire teuton : Der Internationale Karlpreis zu Aachen (retenez que l'on dit ZU Aachen, et non pas VON, à l'identique en français lorsque l'on dit EN Arles et non pas à Arles). C'était la minute Amitié des peuples.
Etant donné que notre excellent camarade Younes Terre n'alimente plus son fil je m'y colle :
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"Motivations du directoire de la Société pour la remise du Prix Charlemagne de la ville d’Aix-la-Chapelle au Président de la République française
Emmanuel Macron
Le directoire de la Société pour la remise du Prix International Charlemagne de la ville d’Aix-la-Chapelle honore en 2018 le président de la République Française, Emmanuel Macron, pour sa vision d’une nouvelle Europe et la refondation du projet européen, d’une nouvelle souveraineté européenne et d’une restructuration de la coopération des peuples et des nations. Son acharnement et son engagement européen, ses prises de positions pour la cohésion et l’attitude commune ainsi que son combat décisif contre toute forme de nationalisme et d’isolationnisme sont exemplaires, déterminants et contagieux, dans le sens positif du terme. La Société pour la remise du Prix Charlemagne honore en Emmanuel Macron un précurseur courageux du renouvellement du rêve européen.
La Société pour la remise du prix Charlemagne exprime à travers ce prix l’espoir et le souhait de nombreux citoyens européens que les propositions du lauréat 2018 inspirent ses partenaires européens et contribuent à un renouveau durable du projet européen.
A l’issue d’une année électorale en Europe chargée, marquée par les affrontements avec les populistes, les radicaux et les nationalistes, le 7 mai 2017 est une date singulière. L’élection d’Emmanuel Macron au poste de président de la République Française a une fois de plus démontré que l’Europe peut encore enthousiasmer.
Offensif comme peu le sont, Macron a mis l’idée européenne au centre de son engagement politique ; offensif comme peu le sont, il a cherché le dialogue avec ceux qui veulent remettre en cause le projet auquel notre continent doit la plus longue période de paix de son histoire ; et offensif comme peu le sont, il donne à travers des propositions ambitieuses de nouvelles impulsions pour le développement de l’Union Européenne, pour « la refondation d’une Europe souveraine, unie et démocratique », car il est convaincu que « nous devrions avoir envie d’écrire une page d’Histoire ».
Pour Macron il ne s’agit pas de petits problèmes institutionnels, mais bien plus de problèmes de fond, de la Grande Histoire de l’Europe, pour laquelle il veut regagner la confiance des hommes : « Le problème est que les débats sur l’Europe sont devenus des affrontements entre experts et juristes. Alors que l’Europe était d‘abord un projet politique ! L’Union Européenne n’a pas été créée par des experts, ni par des diplomates. Elle a été créée par des hommes, qui avaient tiré les leçons de notre histoire commune. Je propose un nouveau départ, à savoir, en ne commençant pas par débattre indéfiniment de quels instruments on a besoin, mais déterminé par le but que l’on veut atteindre. Que voulons-nous ? Quelle Europe voulons-nous ? Je veux renouveler notre rêve européen, je veux redonner vie aux ambitions (Der Spiegel 42/17). »
Macron affirme sa profonde conviction « que la vie politique moderne doit retrouver le sens du symbole ». Ainsi comprend-on mieux la mise-en-scène grandiose du nouveau président élu qui pénètre dans la cour du Louvre, non pas au son de la Marseillaise mais de l’hymne européen, avant de s’adresser à ses partisans et de souligner l’adhésion de la France à l’Union Européenne.
II
Emmanuel Macron est né le 21 décembre 1977 à Amiens où il grandit et fait ses études au collège jésuite de La Providence avant d’aller au Lycée Henri IV à Paris où il passe son baccalauréat. Il étudie ensuite la philosophie à l’Université de Paris-Nanterre ainsi que les sciences politiques à Science-Po. De 1999 à 2001 il est assistant du philosophe Paul Ricœur. De 2002 à 2004 il continue ses études à l’ENA à Strasbourg avant d’intégrer le corps de l’Inspection des Finances. En 2008 il devient banquier d’affaires à la banque Rothschild & Co avant de devenir associé-gérant deux ans plus tard. Après la victoire électorale de François Hollande, Macron, sans étiquette, (il n’a été membre du parti socialiste que de courte durée) est appelé dans l’équipe des conseillers de l’Elysée et devient secrétaire général adjoint au cabinet du président de la République. En Août 2014 Macron est nommé ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique.
Après avoir fondé en avril 2016 le mouvement « En Marche ! », par lequel il s’adresse aux plus larges couches de la société, il rompt avec les anciennes structures politiques et dépasse le clivage droite/gauche ; il démissionne en août 2016 de son poste de ministre et annonce en novembre de la même année sa candidature en tant que candidat libre à l’élection présidentielle.
« On peut gagner des élections quand on a une idée de l’Europe et qu’on la défend », Macron se montre combatif dès le début de sa campagne. Fidèle à ses convictions, que la relation franco-allemande, est le fondement du Momentum européen, il expose en janvier 2017 à l’université Humboldt à Berlin – comme l’on fait avant lui de nombreux grands européens – ses idées pour le renouvellement de l’Europe.
En citant à Berlin le texte Schäuble/Lamers de 1994 :« Assurer la sécurité à l’extérieur, (…) est la condition et le socle de toute souveraineté des états. Ceci est aussi valable pour l’Union Européenne en tant que communauté d’états, en ce sens qu’ils ne peuvent préserver leur souveraineté qu’au sein de la Communauté », il fonde ainsi le socle de son argumentation.
Il précisera sa notion de « souveraineté » au cours de nombreux discours et interventions et en fera son argument central. Selon Macron, la souveraineté dans le monde d’aujourd’hui ne peut être assurée par l’État seul. Seule l’Union Européenne est en état de le faire.
Macron transforme la campagne électorale pour l’élection présidentielle en référendum pour l’Europe.
En déclarant « Si vous êtes un européen hésitant, vous êtes déjà un européen battu », il ouvre son combat contre les opposants à l’Europe ; et pendant que certains se plaignent que les positions politiques dans les démocraties européennes se ressemblent de plus en plus, que les électeurs et les électrices n’ont pas d’alternatives, deux candidats dont les convictions et les programmes ne pouvaient être plus contraires s’affrontent lors du deuxième tour des élections au poste de président de la République.
Macron se bat entre autre pour une Europe des citoyens, une politique économique commune et un ministre de l’Économie européen, le renforcement de l’Euro et un programme d’investitions européen. A travers son attitude pro-européenne, il se dresse contre un renouveau du nationalisme dans son pays et ainsi contre les tendances nationalistes et populistes dans le reste de l’Europe.
L’élection d’Emmanuel Macron le 7 mai 2017 avec une majorité écrasante est définie - non seulement en France mais dans de nombreuses régions de l’Europe - comme une élection fatidique. Cet homme de 39 ans est élu 8ème (et plus jeune) président de la 5ème République avec 66% des voix.
III
Le lendemain de son intronisation, son premier voyage à l’étranger le mène en Allemagne où il convient avec la Chancelière d’une intensification du partenariat franco-allemand tant au plan bilatéral qu’européen. Le partenariat étroit, pour Macron non seulement une condition indispensable pour la réussite de l’Europe mais aussi une « éthique de travail », se révèle dès la réunion du Conseil de l’Europe du 23 juin 2017, préparée par les deux pays, et dont les résultats sont présentés par la Chancelière et le Président au cours d’une conférence de presse finale commune. Avec des résultats importants sur le climat, la lutte contre le terrorisme et sur une politique commune pour la sécurité et la défense, cette réunion au sommet met l’accent sur une nouvelle dynamique et est un signe confiance.
Si Macron avait déjà pendant sa campagne électorale et lors de son discours à l’Université Humboldt présenté ses réflexions sur l’avenir de l’Union Européenne, il lance lors de son discours à la Sorbonne le 26 septembre 2017, deux jours après les élections parlementaires allemandes, son «Initiative pour l’Europe». Il regrette que : « Trop longtemps, nous avons cru avec certitude que le passé ne reviendrait pas, (…) nous avons pensé que nous pouvions nous installer dans la langueur, l’habitude, abandonner un peu de cette ambition, de cet espoir que l’Europe devait porter puisqu’elle devenait comme une évidence dont nous aurions perdu le fil ». Les Européens ont trop longtemps accepté que Bruxelles soit défini comme un appareil bureaucratique impuissant. « Oubliant, ce faisant, que Bruxelles, c’est nous, toujours, à chaque instant ! Nous n’avons plus proposé, nous n’avons plus voulu ! » Mais «Je ne laisserai rien, rien à toutes celles et ceux qui promettent la haine, la division ou le repli national. Je ne leur laisserai aucune proposition. C’est à l’Europe de les faire, c'est à nous de les porter, aujourd’hui et maintenant».
Ce qui suit est un plaidoyer très complet, pour partie très concret et tout d’abord passionné pour la « refondation d’une Europe souveraine, unie et démocratique ». Aucun état ne peut faire face seul, avec succès, aux enjeux d’un monde globalisé. Pour Macron, les clés de la souveraineté se trouvent dans la coopération européenne, dans une Europe unie
- qui assure la sécurité dans toutes ses dimensions, dans la défense extérieure, dans le combat contre le terrorisme mais aussi dans la protection civile ;
- qui réagit aux défis migratoires – avec une protection aux frontières, une autorité commune ainsi qu’un programme d’intégration ;
- dont la politique étrangère se tourne en premier lieu vers les zones méditerranéennes et un partenariat avec l’Afrique ;
- qui défend le développement durable dans sa politique de l’énergie et de l’environnement ;
- qui participe de manière active et prépondérante à la révolution numérique ;
- et qui dans la zone euro, centre d’une force économique, assure la stabilité grâce à des réformes nationales, mais aussi grâce à la coordination des politiques économiques et un budget commun.
Une convergence fiscale et sociale, la réforme des directives, la création d’un impôt européen sur les transactions financières, des listes électorales transnationales pour les élections européennes, la réduction de la Commission – Macron est conscient du fait que ces nombreuses propositions très détaillées ne peuvent que susciter des controverses. Il invite lui-même au débat, le provoque même, non seulement au niveau des gouvernements mais au sein des populations : « Nous devons refonder le projet européen, par et avec le peuple (…) C’est pourquoi, si nous voulons avancer à nouveau, je souhaite que nous passions par des conventions démocratiques qui feront partie intégrante de la refondation européenne. Je souhaite qu’une fois que nous aurons défini des termes simples d’une feuille de route partagée par les principaux gouvernements qui seront prêts à aller dans ce sens, nous puissions, pendant six mois, l’année prochaine, dans tous les pays qui le souhaitent, organiser autour des mêmes questions un vaste débat pour identifier les priorités, les préoccupations, les idées qui nourriront notre feuille de route pour l’Europe de demain «.
Dans la perspective de l’anniversaire en 2018 des 55 ans du Traité de l’Elysée, il convie l’Allemagne à un nouveau partenariat, car « comme je l’ai dit, nous pouvons, sur tous ces points, donner de nouveaux impulses décisifs et concrets».
Macron est un homme d’état de dimension européenne.
A l’issue du sommet européen de Tallin fin septembre 2017, il crée un groupe des « Amis de la refondation de l’Europe ». Il lance un appel à tous, leur demandant de s’engager pour une intégration renforcée. De même, il indique ouvertement qu’il est inadmissible que des pays réticents freinent ceux qui sont prêts à engager des réformes. Une feuille de route et une ligne de conduite devraient être établies pour tous ceux qui y sont prêts.
Début octobre il prend l’initiative pour désamorcer un des chapitres les plus délicats de l’entente européenne, la politique migratoire. Il annonce que la France accueillera dans les deux années à venir 10.000 migrants venant des camps de l’ONU situés autour de la Syrie et venant d’Afrique. Il engage les autres pays européens à le suivre, car ce n’est qu’ainsi que l’Europe peut répondre à ses devoirs humanitaires ; ce n’est qu’en retenant que les plus défavorisés d’entre eux qu’on peut maitriser le flux migratoire.
Le 10 octobre 2017 le chef d’état français réitère à l’université Goethe de Francfort son initiative pour une souveraineté renouvelée de l’Europe et souligne l’importance de la culture et du savoir, « le ciment le plus fort de l’Union Européenne ». On se doit de donner à chaque enfant en Europe des perspectives d’avenir, une formation comme remède au malaise issu de la civilisation européenne et ainsi un bouclier contre toute tendance populiste ; en premier lieu, il faut améliorer les perspectives d’avenir des enfants venant des milieux défavorisés.
« Nous n’avons pas besoin d’aller chez le médecin parce que nous avons une vision », mais « nous devons nous poser la question de savoir ce que nous voulons faire ensemble »
Le président Macron veut ré-ancrer l’Europe au cœur des hommes.
IV
Ce ne sont pas seulement ses propositions qui retiennent l’attention du public ; c’est aussi par son assurance et son courage combatif, son attitude visionnaire et avant tout la passion absente dans de nombreux états, que Macron veut donner un nouvel élan à une initiative pour l’Europe et aux débats sur la réforme.
C’est avec cette même passion caractéristique de Macron que le président français réclame de ses compatriotes des réformes profondes et difficiles - et avec laquelle il se place au niveau international à la tête de ceux qui veulent faire avancer la transition climatique.
« We all share the same responsability : make our planet great again ». Lorsque le président américain Donald Trump annonce vouloir se retirer des accords de Paris sur la transition climatique, c’est Macron qui depuis l’Elysée dans une déclaration – prononcée en anglais courant – répond au nom des européens et en même temps invite les scientifiques, ingénieurs et entrepreneurs déçus à continuer le travail commun entrepris et leur propose la France comme deuxième patrie.
En novembre 2017 lors de la Conférence mondiale de Bonn sur les changements climatiques il précise ses idées, formule les objectifs pour l’Europe et se montre déterminé en prenant la défense du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) (IPCC en anglais) mis en danger par le retrait des Etats-Unis : « je veux que l’Europe remplace les Américains et dire ici que la France est prête. Je veux que le plus grand nombre d’états européens avec nous compensent la perte de l’aide financière américaine. Je peux d’ores et déjà vous garantir qu’à partir de 2018 il ne manquera aucun cent au GIEC pour assurer son fonctionnement, avancer et soutenir nos décisions constructives ».
À une époque où notre continent est confronté à des évolutions décisives, Emanuel Macron a entamé le combat pour l’Europe avec passion et confiance, il a montré qu’on peut gagner la confiance des citoyens et citoyennes pour un renouvèlement du rêve européen. Au cours de sa période de gouvernement encore courte, Emanuel Macron a montré qu’on peut à nouveau inspirer l’Europe et donner un nouvel élan et une nouvelle dynamique au débat sur une entente plus profonde sur notre continent.
En distinguant en 2018 le Président de la République Français le Directoire de la Société pour le Prix Charlemagne d’Aix-la-Chapelle honore et encourage le nouveau lauréat comme porteur d’espoir pour écrire un nouveau grand chapitre de l’Histoire européenne.""
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Bien que le Francaoui soit un éminent locuteur en langue "collaborative", je me permets de noter ici pour mémoire uniquement qu'Aix-La-Chapelle sur une carte GPS allemande s'écrit et se prononce Aachen (a-a/ren) et que le Barbu fleuri se désigne en allemand Karl Der Große(Charles le Grand). C'est aussi leur empereur...
En allemand le Prix Charlemagne s'intitule en vernaculaire teuton : Der Internationale Karlpreis zu Aachen (retenez que l'on dit ZU Aachen, et non pas VON, à l'identique en français lorsque l'on dit EN Arles et non pas à Arles). C'était la minute Amitié des peuples.
- OmbreBlanche
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Re: La France de M. Macron
Lun 1 Jan - 11:42
Premiers vœux présidentiels pour Emmanuel Macron qui se dit déterminé à "transformer la France"
Le chef de l'État a promis que les transformations profondes, engagées en 2017, « se poursuivront avec la même force en 2018 ». Travail, climat, formation, social..., le président de la République a assuré que l'engagement du Premier ministre et de son gouvernement sera total. « Je continuerai à faire ce pour quoi vous m'avez élu [...], permettre à la France d'être ce qu'elle est : un pays fort, avec une exigence universelle. »
Le chef de l'État a promis que les transformations profondes, engagées en 2017, « se poursuivront avec la même force en 2018 ». Travail, climat, formation, social..., le président de la République a assuré que l'engagement du Premier ministre et de son gouvernement sera total. « Je continuerai à faire ce pour quoi vous m'avez élu [...], permettre à la France d'être ce qu'elle est : un pays fort, avec une exigence universelle. »
Emmanuel Macron a par ailleurs affirmé que les voix de l'opposition seront entendues, mais que cela ne ralentira pas son action. « Je les écouterai toujours, je m'assurerai que tous les débats soient conduits, et que toutes les voix y compris discordantes soient entendues, mais pour autant, je n'arrêterai pas d'agir », a ainsi martelé le chef de l'État. « Je respecterai et toujours à la fin, je ferai. » Selon Emmanuel Macron, en 2018, il faudra « miser sur le travail, au cœur de notre société », car « c'est par le travail que notre nation sera plus forte ».
La France a « besoin du travail et je le défendrai sans relâche », a insisté le président, l'objectif étant que chacun puisse « gagner davantage, en formant ceux qui sont au chômage », en développant les compétences et l'apprentissage des jeunes. Il a aussi pointé l'importance de « la formation tout au long de la vie pour faire face aux grands changements ». « Je crois dans la réussite, les succès. Mais que sont ces succès si ce ne sont que ceux de quelques-uns ? » a-t-il questionné, mettant en avant la nécessité d'un projet social et du partage de la réussite. « Sans cette exigence humaniste, notre pays ne se tiendra pas uni », a-t-il prévenu, citant « des nations en train de se fracasser, là où seuls quelques-uns seulement réussissent ».
Une immigration efficace
Le chef de l'État a par ailleurs défendu dimanche une « ligne d'humanité et d'efficacité » sur l'immigration, alors que le projet de loi en préparation sur le droit d'asile est l'objet de critiques. « Nous devons accueillir les femmes et les hommes qui fuient leur pays parce qu'ils y sont menacés en raison de leur origine, de leur religion, de leurs convictions politiques, c'est ce qu'on appelle le droit d'asile, c'est un devoir moral, politique et je ne céderai rien, nous respecterons celui-ci. » « Nous continuerons à accueillir ces femmes et ces hommes parce que la France est leur patrie », a-t-il encore ajouté.
Avant toutefois de préciser que la France ne pourra « accueillir tout le monde et nous ne pouvons le faire sans qu'il y ait des règles ». « Lorsque quelqu'un qui arrive sur notre territoire ne relève pas du droit d'asile et n'a aucune chance d'obtenir la nationalité française, nous ne pouvons accepter qu'il reste des mois, des années dans une situation d'irrégularité qui n'est bonne ni pour lui ni pour le pays. » « Il faut des règles simples, respectées et de la rigueur », a poursuivi le chef de l'État.
L'appel au « sursaut européen »
Emmanuel Macron est également revenu sur son projet pour l'Europe, un projet pour lequel il réclame le soutien des citoyens dans le but de retrouver « l'ambition européenne » et « dessiner un grand projet » pour l'Europe. « Mes chers concitoyens européens, 2018 est une année toute particulière et j'aurai besoin cette année de vous », a-t-il déclaré. « J'ai besoin de votre détermination pour ce sursaut européen et j'ai besoin qu'ensemble nous ne cédions rien ni aux nationalistes ni aux sceptiques », a-t-il ajouté. « Je crois très profondément que l'Europe est bonne pour la France », a insisté le chef de l'État, réaffirmant sa volonté d'une consultation citoyenne.
« Je souhaite que vous puissiez dire ce que vous voulez pour l'Europe, et permettre à vos gouvernants de dessiner un grand projet », a-t-il expliqué. Avant d'ajouter : « Nous avons besoin de retrouver une Europe plus souveraine, plus unie, plus démocratique. » Une Europe qui, selon le président, peut « devenir cette puissance économique, sociale, écologique et scientifique qui pourra faire face à la Chine et aux États-Unis » et au sujet de laquelle il a réaffirmé l'importance de la relation franco-allemande. « Je continuerai à travailler avec chacun de nos partenaires européens et tout particulièrement avec l'Allemagne. Ce colloque intime avec nos amis allemands est la condition nécessaire à toute avancée européenne, elle n'exclut pas le dialogue avec tous nos autres partenaires mais elle est ce par quoi tout commence », a estimé le chef de l'État.
- Ungern
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Re: La France de M. Macron
Lun 1 Jan - 12:54
Macron a été élu par la gauche.
Mais il a été subventionné par la droite .
Une fois au pouvoir il applique une politique de droite .
Mais qui a encore fait une histoire pareille ?
Ca me rappelle qq chose ....
Mais il a été subventionné par la droite .
Une fois au pouvoir il applique une politique de droite .
Mais qui a encore fait une histoire pareille ?
Ca me rappelle qq chose ....
- InvitéInvité
Re: La France de M. Macron
Lun 1 Jan - 14:09
Ungern a écrit:Macron a été élu par la gauche.
Ah je ne crois pas, non...
Mab
- EddieCochran+
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Re: La France de M. Macron
Lun 1 Jan - 15:40
Ungern a écrit:Macron a été élu par la gauche.
(...)
Ca me rappelle qq chose ....
Il ne me semble pas possible que le corps électoral francaoui soit composé de 66% de gôcheux !
Quant à la technique, elle n'est pas jupitérienne mais - toutes choses égales par ailleurs - bismarckienne...
Evidemment il y a aussi l'ombre des Bilderberg
- Ungern
- Messages : 24
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Re: La France de M. Macron
Lun 1 Jan - 19:56
La gauche a grandement participé ...
Et comme le produit Macron a été présenté ... c'est en croyant voter "à gauche" que la majorité des transfuges de gauche ont voté Macron .
Et comme le produit Macron a été présenté ... c'est en croyant voter "à gauche" que la majorité des transfuges de gauche ont voté Macron .
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: La France de M. Macron
Lun 1 Jan - 20:21
Ungern a écrit:La gauche a grandement participé ...
Et comme le produit Macron a été présenté ... c'est en croyant voter "à gauche" que la majorité des transfuges de gauche ont voté Macron .
C'est condescendant envers les gôcheux. Qu'ils ne surent plus au premier round à quel mal ceint politique rouge-vert-rosé se vouer entre PS, EELV, LCR, LO, Cocos et LFI est certain. Les rares votant EM étaient des sociaux libéraux et des sociaux démocrates convaincus et minoritaires grâce au Mou à teinture notre l'Amiral de gabarre qui avait grenouillé pendant 4 ans au Château avé son scooter.
Au second round, EM a bénéficié des voix de gôche, de droite non abstentionnistes par bouderie dépressive genre tangéroise ou sarthoise, du centre et aussi d'apolitiques comme moi qui en ont eu marre que le pays puisse avoir à sa tête des vieux khôns prévaricateurs la queue à la main et être la risée du monde avé la Menhirette Incompétente.
- Ungern
- Messages : 24
Date d'inscription : 26/12/2017
Re: La France de M. Macron
Lun 1 Jan - 20:33
Maintenant t'as un produit du Gros Capital, des loges maçonniques et de la communauté juive ...
T'es "mieux" ?
T'es "mieux" ?
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: La France de M. Macron
Lun 1 Jan - 21:06
Ungern a écrit:Maintenant t'as un produit du Gros Capital, des loges maçonniques et de la communauté juive ...
T'es "mieux" ?
Si ce n'est pas de l'humour c'est néanmoins du sarcasme, l'on a l'impression de se voir opposer un slogan hybridant la gôche révolutionnaire et les estrémistes frontistes.
Et c'est risqué car qu'est-ce qui prouverait que si je suis mieux c'est parce que je suis un israélite maçon de la Loge de Boston et soumis à l'ISF de par son porte folio boursier ? Et ancien maoïste étudiant...
La vraie vie n'est pas comparable à un meuble de rangement de pharmacie, rien n'est méthodiquement bien rangé et qu'il suffit de tirer trois tiroirs pour se servir de leur contenu afin de se concocter la panacée personnelle qui fera que le monde est comme l'on imagine.
C'est plus subtil et très aléatoire.
Bien sûr rien n'empêche de se référer à des catégorisations pour étayer ou forger son opinion. C'est ce que nous faisons tous à l'insu du plein gré de notre vécu.
- Ungern
- Messages : 24
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Re: La France de M. Macron
Lun 1 Jan - 22:42
En clair sans ce verbiage, ça veut dire quoi ?
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: La France de M. Macron
Lun 1 Jan - 23:20
Que mieux en gouvernance c'est le moins pire.
- Ungern
- Messages : 24
Date d'inscription : 26/12/2017
Re: La France de M. Macron
Lun 1 Jan - 23:24
Ahhh... c'est déjà "différent" ...
La peste mais pas le choléra ...
La peste mais pas le choléra ...
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: La France de M. Macron
Lun 1 Jan - 23:27
Oui, la pathologie qui se soigne le mieux !
Bonne nuit Cher Ungern.
Bonne nuit Cher Ungern.
- OmbreBlanche
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Age : 50
Localisation : Sochaux (25)
Re: La France de M. Macron
Mer 3 Jan - 14:36
Ungern a écrit:Macron a été élu par la gauche.
Mais il a été subventionné par la droite .
Une fois au pouvoir il applique une politique de droite .
Ni de droite, ni de gauche, Ungern. Emmanuel Macron incarne une politique centriste. Son parti, LREM, est le Grand Parti du Centre que la France attend depuis longtemps.
Le fondement de sa politique t'es expliquée ici :
- Ungern
- Messages : 24
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Re: La France de M. Macron
Mer 3 Jan - 15:58
Ce type est arrivé au pouvoir par la seule grâce des hautes sphères de la finance .
Sa trajectoire démagogique est purement fascisante .
Il n'y a que les milices qui ne sont pas là.
A part ça la démarche intellectuelle est celle d'Adolphe .
Sa trajectoire démagogique est purement fascisante .
Il n'y a que les milices qui ne sont pas là.
A part ça la démarche intellectuelle est celle d'Adolphe .
- InvitéInvité
Re: La France de M. Macron
Mer 3 Jan - 18:05
Ungern, qui dit du mal de Manu, a écrit:Ce type est arrivé au pouvoir par la seule grâce des hautes sphères de la finance .
Sa trajectoire démagogique est purement fascisante .
Il n'y a que les milices qui ne sont pas là.
A part ça la démarche intellectuelle est celle d'Adolphe .
Bon, on a compris, tu ne l'aimes pas.
Mais il faut que tu sois bien conscient d'une chose : les gens qui ont voté pour lui (une majorité d'electeurs) ne sont pas tous des traders. J'en connais personnellement quelques dizaines qui n'en sont pas. Et chez nous, une voixe = un vote.
Ensuite, je suis etonnée que tu atteignes si vite le point Godwin (Adolphe... Adolf, tu voulais dire ? Ou tu parlais de ton chien ? C'est "milices" qui me fait faire le lien...)
Mince, tu ne pouvais pas laisser passer quelques messages, quand meme ?
L'information n'est peut-etre pas parvenue jusqu'en Belgique, mais ici, nous avons une blonde feroce qui plait beaucoup aux adeptes d'Adolphe (pas ton chien, l'autre) et qui a largement rassemblé ses legions pour obtenir le trone.
Pour finir, c'est vraiment dommage que tu arrives si tard, Ungern. Je suis contente de te voir, mais franchement, à quelques jours pres, tu croisais Younes et vous vous seriez adorés.
Mab
- Ungern
- Messages : 24
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Re: La France de M. Macron
Mer 3 Jan - 18:12
Le choix de Le Pen n'aurait pas été si mauvais que ça,mais machiavélique :
Le Pen femelle n'a d'influence que parce que c'est un espoir,et c'est un espoir parce qu'elle ne s'est pas cassée la gueule elle aussi prcq elle n'a jamais été au pouvoir .
Or l'astuce en France,c'est que le vrais pouvoir ce n'est pas dans les urnes mais dans des tractations de salon où tout se décide en réalité .
On arrive à un accord secret puis on manipule l'opinion publique de telle façon qu'elle vote comme on veut avec l'accord de la aprtie succombante et une garantie de silence sur les manipulations .
Les journaux,la tv,les artistes "engagés", et tous les pantins du lanterneau feront le vote .
Le Pen femelle n'a d'influence que parce que c'est un espoir,et c'est un espoir parce qu'elle ne s'est pas cassée la gueule elle aussi prcq elle n'a jamais été au pouvoir .
Or l'astuce en France,c'est que le vrais pouvoir ce n'est pas dans les urnes mais dans des tractations de salon où tout se décide en réalité .
On arrive à un accord secret puis on manipule l'opinion publique de telle façon qu'elle vote comme on veut avec l'accord de la aprtie succombante et une garantie de silence sur les manipulations .
Les journaux,la tv,les artistes "engagés", et tous les pantins du lanterneau feront le vote .
- InvitéInvité
Re: La France de M. Macron
Mer 3 Jan - 18:43
Ungern a écrit:Le Pen femelle n'a d'influence que parce que c'est un espoir,et c'est un espoir parce qu'elle ne s'est pas cassée la gueule elle aussi prcq elle n'a jamais été au pouvoir .
On arrive à un accord secret puis on manipule l'opinion publique de telle façon qu'elle vote comme on veut avec l'accord de la aprtie succombante et une garantie de silence sur les manipulations .
Les journaux,la tv,les artistes "engagés", et tous les pantins du lanterneau feront le vote .
Pour la pôvre Marine : pas besoin d'arriver au palais, elle s'est cassée la binette. En direct et devant des millions de telespactateurs -c'etait tellement pathetique que je me demandais si ce n'etait pas un episode de feuilleton "comique".
Pour les manips de l'opinion, version complotite 101 : c'est realiste sur papier (et sur blogs) mais pas dans la vraie vie reelle. Les sondages se plantent de plus en plus, les experts ne sont qualifiés qu'une fois les evenements passés, les journalistes sont largement meprisés par le public -ceux qui les ecoutent et ceux qui connaissent leurs accointances avec le pouvoir et/ou leurs privileges- et les gens beaucoup moins naifs et couillons qu'on ne le croit. Les propagandistes et les vieux changent rarement d'avis, quoique tu leur proposes, les classes defavorisées votent peu mais plutot avec conviction ou desespoir et ce n'est pas la finance qui a fait tomber son candidat (Fillon) gagnant d'office.
Ce que tu decris fonctionnerait si les electeurs etait une foule compacte, sur une place, à un instant donné. Ce n'est pas le cas.
Mab
- OmbreBlanche
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Re: La France de M. Macron
Mer 3 Jan - 19:16
Ungern a écrit:Ce type est arrivé au pouvoir par la seule grâce des hautes sphères de la finance .
Sa trajectoire démagogique est purement fascisante .
Il n'y a que les milices qui ne sont pas là.
A part ça la démarche intellectuelle est celle d'Adolphe .
Toujours cette obsession du point Godwin... t'es pathétique et lamentable, Ungern.
T'es jaloux. T'es jaloux parce que Macron est jeune et que toi tu appartiens à cette génération de vieux croulants. Au moins, la marée LREM aura permis de renouveler un peu le petit cénacle de la représentation parlementaire qui commençait à sentir le formol. Et ça, c'est salutaire.
- Kalawasa
- Messages : 6064
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: La France de M. Macron
Mer 3 Jan - 20:07
OB a écrit: le petit cénacle de la représentation parlementaire qui commençait à sentir le formol.
S'ils sentent le formol, c'est en général bon signe !
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