Ukraine pourquoi?

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Le Canard réfractaire est-il un medium qui ne ment pas ?

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Pour équilibrer les sons je colle ici deux vidéos qui traitent du même sujet mais avec des éclairages différents. Dans le but de vous faire une opinion plus informée :





Prenez votre temps, le sujet est complexe, mais que nous le voulions ou non nous sommes tous concernés. Ça change de la médiocrité du débat politique actuel.

EddieCochran+ a écrit:1 -

Le Canard réfractaire est-il un medium qui ne ment pas ?

Il a certainement une vision orienté mais il cite ses sources et cela contre balance un peu celle tout aussi orienté déversé par les médias mainstream !

Sources liens complets sous la video sur youtube :
Référence :
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1 - Histoire
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Propagande de france inter : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Site internet bloqué : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Acte nazi : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Sanction : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Formation parachitiste etat unis ukraine : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Drone de combat : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

2 - Gaz
Chancellier : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Autriche : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
power of siberia : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Dollar : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Accord : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Impérialisme chinois : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Complexe militaro-médiatique : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

3 - Armée
Investissement : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Diplo : média pro-guerre : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

4 - Mouvement sociale
Immigration : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Racisme : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Russie : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

5 - Conclusion :
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Autre source vidéo :

Reportage sur les sniper traduit par les crise.org : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Comment les USA choissisent le gouvernement ukrainien : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Fabius sur l'ukriane post-maiden : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Ce que vous n'avez jamais entendu sur Cuba ( Version courte ) : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

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C'est très bien, mais que cherchez-vous à prouver. Que le Canard réfractaire ne cite que des media qui ne mentent pas ? Commencer par dire que les media nous mentent et s'appuyer sur des media est incohérent. Mais cela mis à part, le CR a le mérite d'avoir réfléchi aux tenants et aboutissants supposés de la crise ukrainienne, pour autant que la pôvre Ukraine soit réellement dans le coup, occurrence dont il est permis de douter, même si des tarés nostalgiques du III° Reich du cru ont eu leur quart d'heure de gloire à Maïden.

Tenez voici un avis de nos cousins du Québec piqué dans leur chaîne 7 jours sur Terre :



Tout le monde finit par avoir un avis, mais la méfiance et la prudence s'imposent car la crise est globale et protéiforme, un vrai jeu de mikado chaque pièce est susceptible d'en faire bouger une autre qui pourrait être très dangereuse.

5 -

Pour se faire une idée des forces militaires en présence sur la ligne de front au Donbass voici un comparatif des moyens militaires dont disposent globalement la Russie et l'Ukraine. Les ésplications sont en anglais mais la diction est bonne et rend la compréhension aisée pour les personnes qui se sentent gênées par l'usage de la langue de Shakespeare.

Il y a des graphiques et des données chiffrées qui aident à la compréhension et à l'illustration des commentaires. Je vous en souhaite une lecture bénéfique :



C'est au moins plus instructif que les billevesées de nos khônnardaux des rézoasocios et des chaînes d'info en continu.

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Pour se confronter avec un avis de géostratège : Ukraine-Russie vers l'Apocalypse  Jacques Soppelsa, géopoliticien, ancien président de l’Académie internationale de géopolitique et co-auteur avec Alexandre Del Valle de La mondialisation dangereuse, aux éditions l’Artilleur.





La source de l'inspiration de Vlady c'est l'accès aux mers océanes.

EddieCochran+ a écrit:4 -

C'est très bien, mais que cherchez-vous à prouver. Que le Canard réfractaire ne cite que des media qui ne mentent pas ? Commencer par dire que les media nous mentent et s'appuyer sur des media est incohérent. Mais cela mis à part, le CR a le mérite d'avoir réfléchi aux tenants et aboutissants supposés de la crise ukrainienne, pour autant que la pôvre Ukraine soit réellement dans le coup, occurrence dont il est permis de douter, même si des tarés nostalgiques du III° Reich du cru ont eu leur quart d'heure de gloire à Maïden.


Tout le monde finit par avoir un avis, mais la méfiance et la prudence s'imposent car la crise est globale et protéiforme, un vrai jeu de mikado chaque pièce est susceptible d'en faire bouger une autre qui pourrait être très dangereuse.

Hubert VÉDRINE. - Le Poutine de 2022 est largement le résultat, tel un monstre à la Frankenstein, des errements, de la désinvolture et des erreurs occidentales depuis trente ans.

Tout le monde finit par avoir un avis, mais la méfiance et la prudence s'imposent car la crise est globale et protéiforme, un vrai jeu de mikado chaque pièce est susceptible d'en faire bouger une autre qui pourrait être très dangereuse.

Oui et en plus il faudrait avoir un avis manichéen .
D'un coté ceux qui réduisent Poutine à un fou paranoïaque et de l'autre ceux qui voient en lui un patriote qui fait face à des néo-nazi !

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Je voudrais vous livrer ici une réflexion de M. Sergueï Medvedev, né en 1966 à Moscou, écrivain, actuellement professeur à l'Institut des Hautes Etudes Economiques de Moscou. Il a également enseigné en Allemagne au Centre Marshall pour la sécurité économique en Europe de Berlin, en Finlande auprès de l'Institut des Affaires étrangères de Helsinki, à l'Institut des Affaires internationales de Rome et en Russie à l'Institut de l'Europe à Moscou. Il a étudié à l'Institut Yevropy Ran de Moscou, à l'Université de Columbia aux E-U et au prestigieux Institut Charles de Prague.

C'est donc un universitaire qui sait de quoi il parle quand il fait une analyse comparative des mentalités culturelles russes et de celles des Occidentaux. Voici un texte paru le 8 février 2022 - 16 jours avant l'attaque de l'Ukraine par la Russie - sur la page Fèces-de-bouc de l'intéressé.

Il est intéressant et très instructif d'avoir une opinion critique d'un citoyen russe sur la méconnaissance profonde de nombre de doctes blablateurs de plateaux TV et de hautes personnalités occidentales occupant des postes clefs.(Je n'ose parler des anatidés qui jasent sur les rézoasocios ce serait leur faire trop d'honneur)

Ceci peut éspliquer en grande partie pourquoi l'Occident s'est fourvoyé dans ses approches de la mentalité des dirigeants russes.

Courage il n'y a que 6 minutes de lecture devant vous. Vous ne le regretterez pas, que vous soyez membres actifs ou visiteurs de Hères-du-Temps.

"Une nostalgie politisée


par Sergueï Medvedev 8 février 2022 (traduction et publication en français le 25 février, rattrapées par la patrouille du Kremlin)


Structurellement incapables d’assurer la croissance économique, la prospérité et la modernisation du pays, les autorités russes, ainsi que la propagande et la culture populaire, ont construit un récit nostalgique dans lequel le romantisme soviétique et le ressentiment impérial deviennent des outils pour légitimer le régime au pouvoir et unifier la société.


6 janvier 1985. Milan Kundera publie un essai dans le New York Times Book Review intitulé « Introduction à une variation ». Dans ce texte, il évoque la période qui a suivi août 1968, lorsque ses livres ont été interdits et qu’il s’est retrouvé au chômage. Il a été alors approché par un directeur de théâtre qui lui a proposé d’écrire une version théâtrale de L’Idiot de Dostoïevski. Kundera a relu L’Idiot et refusé : « Même si je devais mourir de faim, je ne pourrais pas accepter ce travail. Le monde de Dostoïevski, avec ses gestes sans limites, ses profondeurs boueuses et sa sentimentalité agressive, me répugnait… » À titre d’exemple, il cite une conversation avec un officier soviétique qui lui explique le déploiement des chars de son pays dans les rues de Prague : « C’est parce que nous vous aimons. » Kundera a trouvé un lien entre le monde de Dostoïevski et l’invasion soviétique, et a vu en Dostoïevski l’incarnation de l’esprit antioccidental de la culture russe.


Quelques mois plus tard, les accusations de Kundera sont rejetées avec indignation par nul autre que [le poète] Joseph Brodsky, qui signe un essai dans le même New York Times Book Review. Il y nie toute responsabilité pour l’impérialisme soviétique (en fait, russe), affirmant que « les soldats ne représentent jamais la culture, et encore moins la littérature — ils tiennent des fusils, pas des livres ».


Cette controverse de longue date, qui s’est déroulée il y a près de quarante ans, soulève la question de la relation difficile entre le patrimoine culturel du pays et sa politique étrangère — autrement dit, la question est de savoir si la culture russe classique est responsable de l’impérialisme russe. Récemment, [l’écrivain] Viktor Pelevine a suggéré, à sa manière ironique, que le porte-avions russe de dernière génération s’appelle « L’Idiot ». C’était une blague, bien sûr, mais voilà qu’un arrière-petit-fils de Fiodor Mikhaïlovitch, Dmitri Dostoïevski, est devenu une personnalité publique de premier plan, siégeant dans des conseils publics et faisant des déclarations patriotiques et loyales au nom de son célèbre ancêtre ; un autre descendant d’un grand écrivain, l’arrière-petit-fils de Tolstoï, Vladimir Tolstoï, est le conseiller du président Poutine pour la culture ; et Mikhaïl Iourievitch Lermontov, homonyme à part entière du poète, est président du conseil public du ministère de la Culture.


La culture et l’histoire nationales sont devenues une marchandise populaire sur le marché politique russe. Elles constituent une ressource symbolique importante pour le régime, qui consolide sa base autour des idées de conservatisme, de gloires passées et de valeurs traditionnelles (les « agrafes »). D’une part, comme auparavant en URSS, l’État élabore un récit unifié de l’histoire et de la culture, renforce la censure, réprime les personnalités culturelles importantes et intègre l’Église orthodoxe russe et les orateurs conservateurs dans sa politique de « Gleichschaltung » [mise au pas de la société] impériale. D’autre part, la culture, l’histoire, la langue russe, les mythes et les modèles de perception, ainsi que d’autres ressources humanitaires, sont de plus en plus intégrés dans la politique étrangère russe et constituent l’arsenal du soft power de la Russie.


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Alors que les instruments traditionnels de la puissance de l’État russe — l’économie, la puissance militaire, les alliances et les alliés, ainsi que la participation aux institutions internationales — perdent leur efficacité l’un après l’autre au XXIe siècle, la stratégie d’influence internationale de la Russie devient plus souple et virtuelle, et s’appuie sur les réseaux sociaux. Elle repose sur des éléments hybrides de force, anciens et nouveaux — tels que la propagande médiatique, l’espionnage et les opérations spéciales, la cyberguerre et l’infiltration des médias sociaux occidentaux, les relations publiques et les renseignements (y compris l’achat de politiciens et de partis dans les pays présentant un intérêt pour la Russie) — et, en général, sur la promotion de l’image de la Russie et d’un ensemble d’idées et de sentiments dans le monde qu’elle provoque, y compris les mythologies et les peurs qui lui sont associées.


Le soft power de la Russie au XXIe siècle est axé sur le passé, fondé sur des modèles, des mythes et des réalisations historiques — du christianisme et des « valeurs traditionnelles » de la famille et de l’hétérosexualité au souvenir de la puissance impériale et de la gloire militaire. La Russie, qui traverse une période de perte dramatique de son poids mondial, a su capitaliser ses ressources culturelles, son histoire, sa mythologie et son influence psychologique et les transformer en soft power. Contrairement à l’Union soviétique qui, pendant une grande partie du XXe siècle, a projeté des images de l’avenir dans le monde, la Russie exporte des images du passé dans le cadre d’une rétro-politique d’État qui trouve un écho auprès de ceux qui sont désillusionnés par la mondialisation et qui cherchent des alternatives à un ordre mondial néolibéral.


Ces politiques reflètent le régime idéologique établi en Russie ces dix dernières années. Structurellement incapables d’assurer la croissance économique, la prospérité et la modernisation du pays, les autorités, ainsi que la propagande et la culture populaire, ont construit un récit nostalgique dans lequel le romantisme soviétique et le ressentiment impérial sont des outils pour légitimer le régime au pouvoir et consolider la société. Ayant perdu toute image de l’avenir, tout sens de l’orientation et tout objectif pour le pays, et ayant abandonné tout discours sur la modernisation (la dernière tentative timide remonte à la présidence de Medvedev en 2008-2011), le poutinisme s’est transformé en une vie dans le passé, en une liturgie continue de la Victoire [dans la Seconde Guerre mondiale] et du souvenir. Pour faire face à l’incertitude actuelle, les ombres du grand passé ont été offertes à la population à la place d’images de prospérité future. Le poutinisme est une forme de rétro-politique (dans son dernier livre, Zygmunt Bauman l’a appelé « retrotopia »), qui émerge des ruines de l’utopie, ressuscitant et présentant les biens imaginaires promis par l’utopie. Pour sa part, Svetlana Boym, dans The Future of Nostalgia, met en garde contre les « épidémies de nostalgie » qui surviennent après les révolutions : non seulement l’ancien régime mène à la révolution, écrit-elle, mais les révolutions finissent par construire l’ancien régime en tant que souvenir nostalgique.


Aujourd’hui, la Russie tente de projeter vers le monde extérieur cette nostalgie politisée — soit comme une « menace russe » classique avec des missiles hypersoniques, des kalachnikovs et des tchékistes discrets avec des fioles de novitchok, soit comme l’image idéalisée d’un monde chrétien blanc où les pères de famille dans leurs maisons, les policiers dans les rues et les présidents dans des palais pompeux sont les gardiens de l’ordre social. Réalistes ou illusoires, ces images se vendent bien dans un monde fatigué de la pandémie, de l’imprévisibilité, des migrations et de la dislocation sociale. La Russie s’intègre dans ce monde en tant que vendeur de menaces et en tant que menace elle-même — c’est là que réside le soft power paradoxal d’un État, jadis puissant, en train de s’affaiblir.""

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Par moments je croyais lire en miroir le programme du candidat de Reconquête Eric Z (comme la marque blanche sur les véhicules militaires russes entrés en Ukraine).

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Le peintre fondateur du "revivalisme" Victor Vasnetsov (1848-1926) a peint en 1887 un tableau représentant les 4 cavaliers de l'Apocalypse  Pour mémoire, d'après la couleur de leurs montures les cavaliers représentent une calamité accablant l'Humanité : le cheval blanc la Conquête, le cheval rouge la Guerre, le cheval noir la Famine et le cheval pâle la Mort et les Epidémies. Ce dernier cheval en 2020 a inspiré son Excellence Antonio Guterres Secrétaire générale de l'ONU qui l'a dédoublé en un 5ème cavalier pour désigner par une image forte la Pandémie du SARS-CoV-2 qui s'est abattu sur la Planète.

Voici ce tableau de Vasnetsov:



Un dessinateur d'un quotidien américain a croqué le dessin suivant :



Voilà bien où le revitalisme poutinien mène son monde, c'est le 5ème cavalier et chef de la horde maléfique.

Le plus gros bobard de la fin du XXe siècle

l y a vingt ans, le 24 mars 1999, treize États membres de l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN), dont les États-Unis, la France et l’Allemagne, bombardaient la République fédérale de Yougoslavie. Cette guerre dura soixante-dix-huit jours et se nourrit de bobards médiatiques destinés à aligner l’opinion des populations occidentales sur celle des états-majors.

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Avis édifiant  d'un formidable géostratège et prophète politique francaoui :

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Version complète du discours de Vlady L'Empaffeur adressé à la Nation russe et au monde au moment où l'ordre d'invasion de l'armée russe était en cours d'exécution.



Ce n'est pas la vérité qui dérange mais une vision biaisée truffée d'interprétations falsifiées et dangereuses.

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Une autre vérité, non biaisée et qui dérange plus que les contes d'un mec parti en sucette. Le Président Zelenskyy s'adresse au Congrès des Etats-Unis le 16 mars 2022.

Je vous invite à suivre ces deux liens, le premier vers le Cuicuiteur, le second vers la chaîne d'infos ABC News.

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L'adresse du Président Zelenskyy prend environ 30 mn. Les traductions sont en anglais, mais elles sont à la portée d'un collégien de seconde. 

C'est poignant et déchirant.

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Une fois n'est pas coutume je colle ici une vidéo du Média. C'est l'économiste Jacques Sapir ex soviétonolâtre et actuel kremlinolâtre qui nous livre son analyse de la guerre russo-ukrainienne qu'il condamne.

La pensée de JS est bien structurée et experte. Il nous apprend des choses sur le système militaire et de guerre ukrainien. Le speech est long mais même si l'on ne partage pas tous ses commentaires ils méritent d'être entendus. Sa prévision d'un effondrement de l'armée professionnelle ukrainienne dans un avenir très proche, vers le 20 ou 22 mars m'interpelle et doit beaucoup soucier les états-majors otaniens et les responsables politiques occidentaux...

Salut Eddie

Alors d'aprés toi  il y avait des labo de recherche bactériologique  en Ukraine ou c'est de la propagande Russe pour préparer l'utilisation d'arme chimique?

« Au cours du week-end, CBS a rapporté que des responsables du Pentagone ont confirmé que ces laboratoires biologiques en Ukraine mènent en fait des recherches sur l'anthrax et d'autres “agents pathogènes mortels”, a affirmé Carlson.
» Il a également noté que “le directeur du Programme US de Réduction des Menaces, un homme qui connaîtrait un certain Robert Pope, a confirmé que des scientifiques conservent des agents pathogènes de l'ère soviétique à des fins de recherche en Ukraine”.
» “Ils nous ont dit qu’ils les détruisaient. Ils auraient dû les détruire, mais ils ne l’ont pas fait. Quel est le danger dans une zone de guerre active ?! Et ils savaient que ces agents pathogènes existaient et faisaient l'objet d'expériences, de recherches...” »  [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

19 -

Cher Younes vous m' avez fait mobiliser trois heures de lecture et d'écoute de podcats américains et anglais générés par cette stupide polémique entre Tusli Gabbard et le sénateur Mitt Rooney et amplifié par le poutinolâtre chroniqueur vedette de FauxNews Tucker Carlson.

Je vous colle ici le lien vers l'intégralité du speech de Tucker Carlson. Attention il faut s'habituer à son accent et à son débit particulier. Mais le long texte sous la vidéo retranscrit sa chronique :
Tucker Carlson

Dans tous les pays du monde, et pas forcément les plus développés industriellement, il existe des laboratoires de recherches biologiques qui en partenariat avec les hôpitaux, les Universités, les firmes pharmaceutiques étudient les agents pathogènes du plus banal comme celui du choriza ou plus graves comme celui du SARS-COV-2 ou ceux des maladies contagieuses comme par exemple l'agent  de la maladie du charbon (anthrax en anglais). Quand le toubib vous fait une ordonnance pour des analyses de sang vous vous adressez à un Laboratoire d'analyses médicales et de biologie de proximité. Ces officines souvent envoient des échantillons à des labos plus équipés ou spécialisés dans des identifications plus poussées et nécessitant des équipements scientifiques de pointe.

Les établissements mis en cause par la propagande russe sont des instituts de recherches sommes-toutes standards comme décrits ci-dessus. Certaine ont des spécialités. Ce sont des laboratoires qui œuvrent pour la santé humaine, ce domaine si fragile de l'espèce humaine et cherchent des moyens de prévention et de guérison des pathologies causées par des sales petits organismes.

C'est le volet B comme Biologique du fameux triptyque  NBC

Il existe aussi des labos et établissements spécialisés dans la recherche sur les engrais organiques et d'autres substances de synthèse dont ils évaluent la toxicité et établissent les précautions d'emploi, c'est le volet C comme Chimique. Un domaine où en termes de zigouillage de son prochain les Russes excellent.

Et pour le volet N pour nucléaire il faut demander aux soldats russes qui à Chernobyl ont rempli des tonnes de sacs de terre irradiée de la centrale ce que leurs autorités envisagent de faire avec...

La vraie polémique repose sur le fait avéré que des fonds privés ou publics des E-U ou d'autres Etats financent certains labos de recherche en biologie en Ukraine, mais sur une erreur de langage - voulue ou involontaire - lorsque des gens ont employé le terme d'usine de fabrication d'Armements chimiques et biologiques le buzz était lancé accompagné de tous ses corollaires fantasmagoriques. 

Oui il existe en Ukraine, comme partout en Europe des laboratoires de recherches biomédicales bénéficiant d'une aide financière américaine majoritairement privée. Mais il ne s'agit en aucun cas d'entités fabriquant de l'armement biologique. Ça c'est une fable poutinienne relayée par les derniers idolâtres de l'Isolé du Kremlin.

Pour l'armement chimique et bactériologique il existe des traités internationaux et les Etats se gardent bien de partager de telles technologies qu'ils gardent jalousement et secrètement toujours sur leurs propres territoires et ne s'amusent jamais à partager leur savoir-faire avec des Etats étrangers et qui plus est des Etats instables comme l'Ukraine.

Toute cette histoire est un revers de la société de l'information foisonnante qui inonde la Planète et qui a pour grand défaut de faire que toute information vaut une autre sans discernement.

Un point à retenir, la doctrine de l'emploi militaire de l'artillerie soviétique était la suivante : salve de 3 obus conventionnels et le 4ème était chimique ou pire bactériologique dans des circonstances très particulières et en ultima ratio. Tout cela du seul ressort des commandants de grandes unités. Pourquoi les Russes en cas de résistance impossible à vaincre se priveraient-ils de cette funeste doctrine ?

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L'opinion publique montre ses muscles, Terminator interpelle Poutine-qui-a-tort :

EddieCochran+ a écrit:19 -

Cher Younes vous m' avez fait mobiliser trois heures de lecture et d'écoute de podcats américains et anglais générés par cette stupide polémique entre Tusli Gabbard et le sénateur Mitt Rooney et amplifié par le poutinolâtre chroniqueur vedette de FauxNews Tucker Carlson.

Je vous colle ici le lien vers l'intégralité du speech de Tucker Carlson. Attention il faut s'habituer à son accent et à son débit particulier. Mais le long texte sous la vidéo retranscrit sa chronique :
Tucker Carlson

Dans tous les pays du monde, et pas forcément les plus développés industriellement, il existe des laboratoires de recherches biologiques qui en partenariat avec les hôpitaux, les Universités, les firmes pharmaceutiques étudient les agents pathogènes du plus banal comme celui du choriza ou plus graves comme celui du SARS-COV-2 ou ceux des maladies contagieuses comme par exemple l'agent  de la maladie du charbon (anthrax en anglais). Quand le toubib vous fait une ordonnance pour des analyses de sang vous vous adressez à un Laboratoire d'analyses médicales et de biologie de proximité. Ces officines souvent envoient des échantillons à des labos plus équipés ou spécialisés dans des identifications plus poussées et nécessitant des équipements scientifiques de pointe.

Les établissements mis en cause par la propagande russe sont des instituts de recherches sommes-toutes standards comme décrits ci-dessus. Certaine ont des spécialités. Ce sont des laboratoires qui œuvrent pour la santé humaine, ce domaine si fragile de l'espèce humaine et cherchent des moyens de prévention et de guérison des pathologies causées par des sales petits organismes.

C'est le volet B comme Biologique du fameux triptyque  NBC

Il existe aussi des labos et établissements spécialisés dans la recherche sur les engrais organiques et d'autres substances de synthèse dont ils évaluent la toxicité et établissent les précautions d'emploi, c'est le volet C comme Chimique. Un domaine où en termes de zigouillage de son prochain les Russes excellent.

Et pour le volet N pour nucléaire il faut demander aux soldats russes qui à Chernobyl ont rempli des tonnes de sacs de terre irradiée de la centrale ce que leurs autorités envisagent de faire avec...

La vraie polémique repose sur le fait avéré que des fonds privés ou publics des E-U ou d'autres Etats financent certains labos de recherche en biologie en Ukraine, mais sur une erreur de langage - voulue ou involontaire - lorsque des gens ont employé le terme d'usine de fabrication d'Armements chimiques et biologiques le buzz était lancé accompagné de tous ses corollaires fantasmagoriques. 

Oui il existe en Ukraine, comme partout en Europe des laboratoires de recherches biomédicales bénéficiant d'une aide financière américaine majoritairement privée. Mais il ne s'agit en aucun cas d'entités fabriquant de l'armement biologique. Ça c'est une fable poutinienne relayée par les derniers idolâtres de l'Isolé du Kremlin.

Pour l'armement chimique et bactériologique il existe des traités internationaux et les Etats se gardent bien de partager de telles technologies qu'ils gardent jalousement et secrètement toujours sur leurs propres territoires et ne s'amusent jamais à partager leur savoir-faire avec des Etats étrangers et qui plus est des Etats instables comme l'Ukraine.

Toute cette histoire est un revers de la société de l'information foisonnante qui inonde la Planète et qui a pour grand défaut de faire que toute information vaut une autre sans discernement.

Un point à retenir, la doctrine de l'emploi militaire de l'artillerie soviétique était la suivante : salve de 3 obus conventionnels et le 4ème était chimique ou pire bactériologique dans des circonstances très particulières et en ultima ratio. Tout cela du seul ressort des commandants de grandes unités. Pourquoi les Russes en cas de résistance impossible à vaincre se priveraient-ils de cette funeste doctrine ?

Merci Eddie pour votre abnégation et votre contre expertise que j'ai transmise à l'émetteur .
J'ai regardé le début de la video du Média que vous recommandiez...Perso je n'y arrive plus ...
Peut-être quand je serais à la retraite , si la retraite existe encore et si internet aussi existe encore !
Cordialement .

Younes Terre a écrit:

Merci Eddie pour votre abnégation et votre contre expertise que j'ai transmise à l'émetteur .

Idriss a écrit:Contre expertise !

-Ren- a écrit: ...qui présente une immense faille : pas un mot sur Nuland !
Or ce sont ses propos (reconnaissant avec gêne l'existence de labos, et signalant qu'il ne fallait pas que les russes accèdent aux recherches sous peine de les voir posséder des armes bactériologiques) qui forment le noyau du problème, et qui font qu'on est au-delà d'une simple question de propagande.
...Carlson et Roomey, je m'en fous (par contre, Gabbard est un cas à part, son honnêteté contre vents et marées depuis des années font que sa parole à tout de même pour moi un certain poids...) ; le coeur du problème, c'est la personne même qui a organisé et déclenché le coup d'état en Ukraine il y a 8 ans : Victorian "fuck UE" Nuland.

Je dois avouer que je comprend rien a cette histoire , j'ai du rater trop d'épisodes .

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Younes Terre a écrit:

Younes Terre a écrit:

Merci Eddie pour votre abnégation et votre contre expertise que j'ai transmise à l'émetteur .

Idriss a écrit:Contre expertise !

-Ren- a écrit: ...qui présente une immense faille : pas un mot sur Nuland !
Or ce sont ses propos (reconnaissant avec gêne l'existence de labos, et signalant qu'il ne fallait pas que les russes accèdent aux recherches sous peine de les voir posséder des armes bactériologiques) qui forment le noyau du problème, et qui font qu'on est au-delà d'une simple question de propagande.
...Carlson et Roomey, je m'en fous (par contre, Gabbard est un cas à part, son honnêteté contre vents et marées depuis des années font que sa parole à tout de même pour moi un certain poids...) ; le coeur du problème, c'est la personne même qui a organisé et déclenché le coup d'état en Ukraine il y a 8 ans : Victorian "fuck UE" Nuland.

Je dois avouer que je comprends rien a cette histoire , j'ai du rater trop d'épisodes .

Je ne suis qu'un simple gendarme, je ne comprends pas tout des arcanes de la politique chez nous, encore moins de celle des E-U ou de celle de la FDR. Alors je me montre circonspect devant le maelström des informations et de la communication qui nous chamboule la cervelle de malheureux bipèdes loin des sphères actives du Système confrontés aux vicissitudes terrestres quotidiennes. Donc toute communication d'où qu'elle provienne est à prendre avé précaution si l'on cherche à comprendre dans toutes ces Vérités estampillées par le système médiatico-politique quelle est la part tangible de la Réalité, pour autant qu'elle puisse exister.

Et dans tous ces jeux de khôns de la "grande politique"  qui fonctionne de plus en plus sur l'affect, l'émotion et l'épouvantail de la catastrophe inéluctable, sources d'incompétence, il est difficile de faire la part des choses et d'extraire ce qui peut correspondre au bon sens chtonien du mec lambda qui entend garder les pieds sur terre et qui veut voir le monde autrement que servi dans la caverne assombrissante dans laquelle notre civilisation de l'instantanéité et du superficiel cherche mécaniquement à l'enfermer le privant ainsi de la véritable lueur du monde.

Dans ce contexte que Madame Victora Noland spécialiste des missions d'influence qui a servi divers présidents raconte ce qu'elle veut, j'aurais toujours l'impression qu'elle  ne participe que d'une manœuvre de manipulation ou qu'elle a atteint son niveau d'incompétence au cas où elle ne l'aurait pas fait intentionnellement.

Alors méfiance, surtout envers une personne qui a un rang prestigieux aux E-U d'ambassadeur  sans avoir la prudence et la politesse de langage ou de plume qui siéent à ce rang. Si elle les avait eus en 2014 elle n'aurait pas dit "Fuck EU" mais un truc du genre "la présence des Européens à cette médiation est une possibilité qu'il convient certes d'étudier, mais pour l'heure elle n'est pas à l'ordre du jour". Evidemment fuck EU est plus concis, plus explicite et plus définitif...

Voilà Cher Younes comment asteur je vois cette non-histoire.

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Je signale un site en francaoui très didactique sur les combats en Ukraine au jour le jour : Les Conlits en cartes
 
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Voici l'exemple du jour dimanche 27 mars 2022 consultable sur YT :



Pour le lance missiles thermobariques TOS-1A 24 tubes :




C'est épouvantable.