Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
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Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Ven 10 Nov - 16:47
Comment tout peut s’effondrer
Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes
Pablo Servigne & Raphaël Stevens
Postface d’Yves Cochet
Petit manuel de collapsologie à l’usage des générations présentes
Pablo Servigne & Raphaël Stevens
Postface d’Yves Cochet
Et si notre civilisation s’effondrait ? Non pas dans plusieurs siècles, mais de notre vivant. Loin des prédictions Maya et autres eschatologies millénaristes, un nombre croissant d’auteurs, de scientifiques et d’institutions annoncent la fin de la civilisation industrielle telle qu’elle s’est constituée depuis plus de deux siècles. Que faut-il penser de ces sombres prédictions ? Pourquoi est-il devenu si difficile d’éviter un tel scénario ? Dans ce livre, Pablo Servigne et Raphaël Stevens décortiquent les ressorts d’un possible effondrement et proposent un tour d’horizon interdisciplinaire de ce sujet – fort inconfortable – qu’ils nomment la « collapsologie ». En mettant des mots sur des intuitions partagées par beaucoup d’entre nous, ce livre redonne de l’intelligibilité aux phénomènes de « crises » que nous vivons, et surtout, redonne du sens à notre époque. Car aujourd’hui, l’utopie a changé de camp : est utopiste celui qui croit que tout peut continuer comme avant. L’effondrement est l’horizon de notre génération, c’est le début de son avenir. Qu’y aura-t-il après ? Tout cela reste à penser, à imaginer, et à vivre
- EddieCochran+
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Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Sam 11 Nov - 1:15
Bof, tout ce qui est prévu ne surviendra pas, ou au mieux jamais dans les mêmes conditions et effets que prévus.
Et puis si jamais un effondrement générait 6 milliards de bipèdes au tapis, ce serait la sauvegarde assurée de la Planète, des renards, des chats et des mille-pattes.
Les deux milliards de pèlerins restant ne seraient plus en état de nuire. Ils deviendraient peut-être moins khôns.
Et puis si jamais un effondrement générait 6 milliards de bipèdes au tapis, ce serait la sauvegarde assurée de la Planète, des renards, des chats et des mille-pattes.
Les deux milliards de pèlerins restant ne seraient plus en état de nuire. Ils deviendraient peut-être moins khôns.
- InvitéInvité
Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Lun 13 Nov - 18:57
Le cri d’alarme de quinze mille scientifiques sur l’état de la planète
Tribune
« Le Monde » publie le manifeste signé par 15 364 scientifiques de 184 pays, à paraître lundi dans la revue « BioScience ».
Par William J. Ripple, Christopher Wolf, Thomas M. Newsome, Mauro Galetti, Mohammed Alamgir, Eileen Crist, Mahmoud I. Mahmoud et William F. Laurance
Il y a vingt-cinq ans, en 1992, l’Union of Concerned Scientists et plus de 1 700 scientifiques indépendants, dont la majorité des lauréats de prix Nobel de sciences alors en vie, signaient le « World Scientists’Warning to Humanity ». Ces scientifiques exhortaient l’humanité à freiner la destruction de l’environnement et avertissaient : « Si nous voulons éviter de grandes misères humaines, il est indispensable d’opérer un changement profond dans notre gestion de la Terre et de la vie qu’elle recèle. » Dans leur manifeste, les signataires montraient que les êtres humains se trouvaient sur une trajectoire de collision avec le monde naturel. Ils faisaient part de leur inquiétude sur les dégâts actuels, imminents ou potentiels, causés à la planète Terre, parmi lesquels la diminution de la couche d’ozone, la raréfaction de l’eau douce, le dépérissement de la vie marine, les zones mortes des océans, la déforestation, la destruction de la biodiversité, le changement climatique et la croissance continue de la population humaine. Ils affirmaient qu’il fallait procéder d’urgence à des changements fondamentaux afin d’éviter les conséquences qu’aurait fatalement la poursuite de notre comportement actuel.Voici – sans ordre d’urgence ni d’importance – quelques exemples de mesures efficaces et diversifiées que l’humanité pourrait prendre pour opérer sa transition vers la durabilité :
- Spoiler:
Les auteurs de la déclaration de 1992 craignaient que l’humanité ne pousse les écosystèmes au-delà de leurs capacités à entretenir le tissu de la vie. Ils soulignaient que nous nous rapprochions rapidement des limites de ce que la biosphère est capable de tolérer sans dommages graves et irréversibles. Les scientifiques signataires plaidaient pour une stabilisation de la population humaine, et expliquaient que le vaste nombre d’êtres humains – grossi de 2 milliards de personnes supplémentaires depuis 1992, soit une augmentation de 35 % – exerce sur la Terre des pressions susceptibles de réduire à néant les efforts déployés par ailleurs pour lui assurer un avenir durable. Ils plaidaient pour une diminution de nos émissions de gaz à effet de serre (GES), pour l’abandon progressif des combustibles fossiles, pour la réduction de la déforestation et pour l’inversion de la tendance à l’effondrement de la biodiversité.
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En ce vingt-cinquième anniversaire de leur appel, il est temps de se remémorer leur mise en garde et d’évaluer les réponses que l’humanité lui a apportées en examinant les données de séries chronologiques disponibles. Depuis 1992, hormis la stabilisation de l’amenuisement de la couche d’ozone stratosphérique, non seulement l’humanité a échoué à accomplir des progrès suffisants pour résoudre ces défis environnementaux annoncés, mais il est très inquiétant de constater que la plupart d’entre eux se sont considérablement aggravés. Particulièrement troublante est la trajectoire actuelle d’un changement climatique potentiellement catastrophique, dû à l’augmentation du volume de GES dégagés par le brûlage de combustibles fossiles, la déforestation et la production agricole – notamment les émissions dégagées par l’élevage des ruminants de boucherie. Nous avons en outre déclenché un phénomène d’extinction de masse, le sixième en 540 millions d’années environ, au terme duquel de nombreuses formes de vie pourraient disparaître totalement, ou en tout cas se trouver au bord de l’extinction d’ici à la fin du siècle.
L’humanité se voit aujourd’hui adresser une seconde mise en garde motivée par ces inquiétantes tendances. Nous mettons en péril notre avenir en refusant de modérer notre consommation matérielle intense mais géographiquement et démographiquement inégale, et de prendre conscience que la croissance démographique rapide et continue est l’un des principaux facteurs des menaces environnementales et même sociétales. En échouant à limiter adéquatement la croissance de la population, à réévaluer le rôle d’une économie fondée sur la croissance, à réduire les émissions de GES, à encourager le recours aux énergies renouvelables, à protéger les habitats naturels, à restaurer les écosystèmes, à enrayer la pollution, à stopper la « défaunation » et à limiter la propagation des espèces exotiques envahissantes, l’humanité omet de prendre les mesures urgentes indispensables pour préserver notre biosphère en danger.
Les responsables politiques étant sensibles aux pressions, les scientifiques, les personnalités médiatiques et les citoyens ordinaires doivent exiger de leurs gouvernements qu’ils prennent des mesures immédiates car il s’agit là d’un impératif moral vis-à-vis des générations actuelles et futures des êtres humains et des autres formes de vie. Grâce à un raz-de-marée d’initiatives organisées à la base, il est possible de vaincre n’importe quelle opposition, aussi acharnée soit-elle, et d’obliger les dirigeants politiques à agir. Il est également temps de réexaminer nos comportements individuels, y compris en limitant notre propre reproduction (l’idéal étant de s’en tenir au maximum au niveau de renouvellement de la population) et en diminuant drastiquement notre consommation par tête de combustibles fossiles, de viande et d’autres ressources.
La baisse rapide des substances destructrices de la couche d’ozone dans le monde montre que nous sommes capables d’opérer des changements positifs quand nous agissons avec détermination. Nous avons également accompli des progrès dans la lutte contre la famine et l’extrême pauvreté. Parmi d’autres avancées notables, il faut relever, grâce aux investissements consentis pour l’éducation des femmes et des jeunes filles, la baisse rapide du taux de fécondité dans de nombreuses zones, le déclin prometteur du rythme de la déforestation dans certaines régions, et la croissance rapide du secteur des énergies renouvelables. Nous avons beaucoup appris depuis 1992, mais les avancées sur le plan des modifications qu’il faudrait réaliser de manière urgente en matière de politiques environnementales, de comportement humain et d’inégalités mondiales sont encore loin d’être suffisantes.
Les transitions vers la durabilité peuvent s’effectuer sous différentes formes, mais toutes exigent une pression de la société civile, des campagnes d’explications fondées sur des preuves, un leadership politique et une solide compréhension des instruments politiques, des marchés et d’autres facteurs.
1 privilégier la mise en place de réserves connectées entre elles, correctement financées et correctement gérées, destinées à protéger une proportion significative des divers habitats terrestres, aériens et aquatiques – eau de mer et eau douce ;
2 préserver les services rendus par la nature au travers des écosystèmes en stoppant la conversion des forêts, prairies et autres habitats originels ;
3 restaurer sur une grande échelle les communautés de plantes endémiques, et notamment les paysages de forêt ;
4 ré-ensauvager des régions abritant des espèces endémiques, en particulier des superprédateurs, afin de rétablir les dynamiques et processus écologiques ;
5 développer et adopter des instruments politiques adéquats pour lutter contre la défaunation, le braconnage, l’exploitation et le trafic des espèces menacées ;
6 réduire le gaspillage alimentaire par l’éducation et l’amélioration des infrastructures ;
7 promouvoir une réorientation du régime alimentaire vers une nourriture d’origine essentiellement végétale ;
8 réduire encore le taux de fécondité en faisant en sorte qu’hommes et femmes aient accès à l’éducation et à des services de planning familial, particulièrement dans les régions où ces services manquent encore ;
9 multiplier les sorties en extérieur pour les enfants afin de développer leur sensibilité à la nature, et d’une manière générale améliorer l’appréciation de la nature dans toute la société ;
10 désinvestir dans certains secteurs et cesser certains achats afin d’encourager un changement environnemental positif ;
11 concevoir et promouvoir de nouvelles technologies vertes et se tourner massivement vers les sources d’énergie vertes tout en réduisant progressivement les aides aux productions d’énergie utilisant des combustibles fossiles ;
12 revoir notre économie afin de réduire les inégalités de richesse et faire en sorte que les prix, les taxes et les dispositifs incitatifs prennent en compte le coût réel de nos schémas de consommation pour notre environnement ;
13 déterminer à long terme une taille de population humaine soutenable et scientifiquement défendable tout en s’assurant le soutien des pays et des responsables mondiaux pour atteindre cet objectif vital.
Pour éviter une misère généralisée et une perte catastrophique de biodiversité, l’humanité doit adopter une alternative plus durable écologiquement que la pratique qui est la sienne aujourd’hui. Bien que cette recommandation ait été déjà clairement formulée il y a vingt-cinq ans par les plus grands scientifiques du monde, nous n’avons, dans la plupart des domaines, pas entendu leur mise en garde. Il sera bientôt trop tard pour dévier de notre trajectoire vouée à l’échec, car le temps presse. Nous devons prendre conscience, aussi bien dans nos vies quotidiennes que dans nos institutions gouvernementales, que la Terre, avec toute la vie qu’elle recèle, est notre seul foyer.
Traduit par Gilles Berton
Vœux pieux qui ne seront pas suivis des fait et même si ils l'étaient , il est certainement déjà trop tard pour une transition en douceur.
- InvitéInvité
Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Lun 13 Nov - 19:03
EddieCochran+ a écrit:Bof, tout ce qui est prévu ne surviendra pas, ou au mieux jamais dans les mêmes conditions et effets que prévus.
Et puis si jamais un effondrement générait 6 milliards de bipèdes au tapis, ce serait la sauvegarde assurée de la Planète, des renards, des chats et des mille-pattes.
Les deux milliards de pèlerins restant ne seraient plus en état de nuire. Ils deviendraient peut-être moins khôns.
Oui quand la L’Europe a perdu la moitié de sa population au M.A cela a fait de la place pour les générations suivantes...On peut compter dessus...Mais la perte de 6 milliards de bipèdes en si peu de temps cela serai d'une violence inouïe...
- InvitéInvité
Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Sam 18 Nov - 14:34
Que ce monde touche à sa fin est peut-être une bonne nouvelle finallement !
- InvitéInvité
Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Sam 18 Nov - 20:42
Messieurs, je vous trouve bien tristounets.
Heureusement que ceux qui n'ont pas encore basculé dans la seconde partie de leur vie (oui, c'est bon, je sais, j'y vais...) ont encore suffisamment de foi et d'esperance pour continuer à vivre.
Pensez aux jeunes : ils ne savent pas qu'ils sont perdus, ils ont donc toutes leurs chances d'en rechapper.
Mb -à vous lire, on a juste envie d'une transition en douceur vers une bonne cuite-
Heureusement que ceux qui n'ont pas encore basculé dans la seconde partie de leur vie (oui, c'est bon, je sais, j'y vais...) ont encore suffisamment de foi et d'esperance pour continuer à vivre.
Pensez aux jeunes : ils ne savent pas qu'ils sont perdus, ils ont donc toutes leurs chances d'en rechapper.
Mb -à vous lire, on a juste envie d'une transition en douceur vers une bonne cuite-
- alande
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Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Sam 18 Nov - 20:46
MabOrbria, puis-je encore la nommé "chérie" a écrit : "Heureusement que ceux qui n'ont pas encore basculé dans la seconde partie de leur vie (oui, c'est bon, je sais, j'y vais...) ont encore suffisamment de foi et d'esperance pour continuer à vivre."
Bienheureuses sont les femmes qui ont cette fabuleuse qualité d'être comme les poissons rouges dans un bocal... Sans mémoire !
Alande
Bienheureuses sont les femmes qui ont cette fabuleuse qualité d'être comme les poissons rouges dans un bocal... Sans mémoire !
Alande
- InvitéInvité
Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Sam 18 Nov - 21:20
« Entropia » : comment vivre heureux après l’effondrement
7 novembre 2017 / Emmanuel Daniel (Reporterre)
Le roman d’anticipation « Entropia, la vie au-delà de la civilisation industrielle », de Samuel Alexander, campe une communauté insulaire qui a mis sur pied une économie indépendante des énergies fossiles. Un plaidoyer convaincant pour la décroissance et pour la préparation aux chocs (économiques, climatiques, politiques) à venir.
Nous sommes en 2099. La civilisation industrielle s’est effondrée depuis 70 ans déjà. Sur une île au large de la Nouvelle-Zélande, une communauté utopique fondée par un magnat de la finance qui a radicalement changé de vie à la suite d’une brutale prise de conscience, vit en autosuffisance, complètement coupée du reste du monde. Un réseau d’eau salubre et fiable, de la nourriture de qualité pour tous, des logements construits avec le soutien de la communauté, un système politique et social égalitaire, de l’électricité issue d’énergies non fossiles en quantité limitée mais suffisante pour les usages jugés essentiels, quelques petites industries, une culture raffinée… 170 ans après sa création, Entropia ressemble au rêve qu’en faisait son créateur : « Une communauté autonome et respectueuse de l’environnement dans laquelle les êtres humains seraient capables de vivre librement, paisiblement, et heureusement, sous une forme d’autogouvernement. »
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Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Sam 18 Nov - 21:29
Je vais le dire crument parce-que je ne sais pas comment le dire autrement (et que la grippe me taraude encore un peu, les bras du lit m'appellent et la chair est faible etc) : je crois la grande majorité de nous autres, humains, meme les gentils, les desireux de ne pas nuire et les grincheux de bonne volonté, absolument incapable d'aller contre les tentations du luxe -voir la definition du mot- et de la consommation.
La democratie a ouvert la boite de Pandore des droits en tous genres, y compris celui de posseder plus qu'on ne peut etreindre et celui d'encourager à amasser plus qu'on ne peut depenser.
On danse peut-etre sur un volcan, on a assez de sens commun pour le concevoir mais on nous a trop vanté l'individualisme et la pureté de nos droits pour qu'on se serre la ceinture au nom du bien general, surtout si ce bien depasse les frontieres de ce que nous concevons comme notre monde à nous.
Mb -ok, votre pessimisme m'a contaminée-
La democratie a ouvert la boite de Pandore des droits en tous genres, y compris celui de posseder plus qu'on ne peut etreindre et celui d'encourager à amasser plus qu'on ne peut depenser.
On danse peut-etre sur un volcan, on a assez de sens commun pour le concevoir mais on nous a trop vanté l'individualisme et la pureté de nos droits pour qu'on se serre la ceinture au nom du bien general, surtout si ce bien depasse les frontieres de ce que nous concevons comme notre monde à nous.
Mb -ok, votre pessimisme m'a contaminée-
- alande
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Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Sam 18 Nov - 21:35
Mab a écrit : "Je vais le dire crument..."
Ouf, j'ai cru un instant que t’aller évoquer la trahison !
Alande - rassuré
Ouf, j'ai cru un instant que t’aller évoquer la trahison !
Alande - rassuré
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Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Sam 18 Nov - 21:37
alande a écrit:Mab a écrit : "Je vais le dire crument..."
Ouf, j'ai cru un instant que t’aller évoquer la trahison !
Heu.. De l'environnement ?
Mb
- alande
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Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Sam 18 Nov - 21:43
Mb a écrit:Heu.. De l'environnement ?
Zut, le poisson rouge est toujours là !
Alande - Qui constate
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Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Sam 18 Nov - 21:46
Alande, si tu as quelque chose de coincé dans la gorge, à defaut de pouvoir t'expliquer, tu bois un grand verre d'eau.
Si tu as du mal à cracher ta pastille, pareil.
Mais dans tous les cas, je ne saurais trop te conseiller de cesser de te faire des idées. Tu te fais du mal.
Mb
Si tu as du mal à cracher ta pastille, pareil.
Mais dans tous les cas, je ne saurais trop te conseiller de cesser de te faire des idées. Tu te fais du mal.
Mb
- alande
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Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Sam 18 Nov - 21:55
Mb, toujours de bons conseils a écrit:Mais dans tous les cas, je ne saurais trop te conseiller de cesser de te faire des idées.
Ah, je devrais ne pas m'en inquiéter selon toi ?
J'ai besoin d'un psy, tu as raison...
Alande - Qui prend en compte les conseils d'une pro (Renarde chef)
- InvitéInvité
Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Sam 18 Nov - 22:24
MabOrbria a écrit:Je vais le dire crument parce-que je ne sais pas comment le dire autrement (et que la grippe me taraude encore un peu, les bras du lit m'appellent et la chair est faible etc) : je crois la grande majorité de nous autres, humains, meme les gentils, les desireux de ne pas nuire et les grincheux de bonne volonté, absolument incapable d'aller contre les tentations du luxe -voir la definition du mot- et de la consommation.
La democratie a ouvert la boite de Pandore des droits en tous genres, y compris celui de posseder plus qu'on ne peut etreindre et celui d'encourager à amasser plus qu'on ne peut depenser.
On danse peut-etre sur un volcan, on a assez de sens commun pour le concevoir mais on nous a trop vanté l'individualisme et la pureté de nos droits pour qu'on se serre la ceinture au nom du bien general, surtout si ce bien depasse les frontieres de ce que nous concevons comme notre monde à nous.
Mb -ok, votre pessimisme m'a contaminée-
Oui le mécanisme psychologique est finement analysé...l'incapacité que nous avons tous à nous réformer est aussi une partie de ce qui est étudié dans le cadre de la collapsologie.
Cela me fait penser que mon fils à cette heure ci doit être dans le train pour la Laponie...12 heures de trajet je crois...Il doit y passer 4 mois cette fois ci..
- InvitéInvité
Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Sam 18 Nov - 22:29
Younes Terre a écrit:
Cela me fait penser que mon fils à cette heure ci doit être dans le train pour la Laponie...12 heures de trajet je crois...Il doit y passer 4 mois cette fois ci..
Vous lui demanderez, s'il vous plait, de donner un bisou au Pere Noel de ma part (le vrai Pere Noel, hein, pas Remi Gaillard...)
Mb -bonne nuitée les petits...-
- EddieCochran+
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Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Dim 19 Nov - 2:11
Younes Terre a écrit:« Entropia » : comment vivre heureux après l’effondrement
7 novembre 2017 / Emmanuel Daniel (Reporterre)
Le roman d’anticipation « Entropia, la vie au-delà de la civilisation industrielle », de Samuel Alexander, (...)
Quand mes yeux sont tombés sur ce nom Samuel Alexander, je me suis dit un instant que notre ami l'excellent Younes Terre était Aiôn, dieu du temps cyclique et long le fondateur de ce forum, qui s'était laissé imprégner de la philosophie du professeur britannique Samuel Alexander d'origine australienne qui a exposé " son système dans une œuvre intitulée Space, Time and Deity (« Temps, espace et déité »). Le point de départ de sa métaphysique est le suivant : l'espace-temps est la véritable substance (stuff) du monde, et la matière – ainsi que l'ensemble des choses qui existent – n'en sont que des spécifications. Cette substance fondamentale peut être décrite comme la somme des « événements purs » (pure events), dont l'extension est à la fois spatiale et temporelle. Elle est aussi définissable comme « Mouvement », s'insérant dans un élan créateur qu'Alexander nomme le « Nisus ». Cet élan fait émerger une hiérarchie de qualités..."(Selon Wiki).
La confusion entre les deux Samuel Alexander provient de la page médiathèque de Clermont-Ferrand que je consulte souvent. L'un des conservateurs a attribué Entropia la vie au-delà de la civilisation industrielle non pas à son auteur véritable bien vivant et jeune, mais au philosophe Samuel Alexander né en 1859 et mort en 1938 dont la pensée a marqué Russell - qui en a contesté une partie - et qui est connu pour sa "contestatio" de Spinoza.
Si par hasard vous gouglez ou binguez sur Samuel Alexander vous avez 99% de possibilités d'atterrir sur la page que Wiki consacre au regretté philosophe mort depuis 79 ans...
Pour entendre l'auteur véritable en chaire (c'est un universitaire) et en os d'Entropia etc. gloser sur son bouquin et si vous tenez à éprouver le niveau de votre anglais, voici le lien YT dans lequel vous l'entendrez jacter près d'une heure et demi :
Un aperçu de la binette du scribouilleur :
*****************
C'est fou ce que l'on apprend sur Hères-du-Temps !
- InvitéInvité
Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Dim 19 Nov - 16:53
Lu sur FB aujourd'hui
Mon commentaire:
Bob Solo a écrit:Beaucoup d'études sérieuses montrent que c'est par la coopération et non par la compétition que des groupes humains ont pu survivre depuis la nuit des temps. L'individualisme est un luxe de société riche. Les effondrements qui vont se produire pousseront à retisser tous ces liens, à s'organiser, à coopérer, par nécessité. Rien n'empêche d'anticiper cette démarche, de façon consciente, constructive et volontaire, dès aujourd'hui. Il n'y a pas de « plan B », de recette, de solution toute faite, face à ce qui s'annonce. Le plan B, c'est celui que l'on va construire. C'est bâtir la résilience ensemble.
- Le texte .:
- 19/11 Saison 2 Épisode 18. « La forêt qui pousse fait moins de bruit que le vieil arbre qui tombe. Et tout l'espace laissé vide par cet effondrement permet aux jeunes pousses de croître et d'occuper cet espace devenu disponible. »
Après m'être goinfré de docus, de conf', d'articles, de graph', de courbes, d'interview et de vidéos diverses sur cette fameuse collapsologie, science transdisciplinaire qui étudie l'effondrement de nos sociétés thermo-industrielles, je te le dis tout net, c'est du lourd, du très très lourd : les gars sont vraiment pas là pour amuser les foules. Transdisciplinaire, c'est clair, ça veut dire que ça compile, ça recoupe, ça croise, les infos, les chiffres, les stats, les rapports, les études, les faits, les résultats, les systèmes, les projections, les scénarios possibles, dans tout un tas de domaines, du plus technologique au plus psychologique, politique, économique, biologique, énergétique, financier, culturel, médical, artistique, associatif, agricole, industriel, climatique, historique, idéologique, bref, tu vois l'idée.
Au bout du compte, y a pas photo. Et comme la réaction la plus courante, la plus humaine, face à ce genre de nouvelle, c'est de se réfugier dans le déni, question de survie psychologique, je vais pas me gêner pour mettre le paquet, de toute façon tu n'y penseras plus d'ici quelques heures ou quelques jours.
Quand Pablo Servigne a sorti son bouquin en 2015, il voulait l'appeler « Comment tout va s'effondrer ». L'éditeur a tordu le nez, c'est devenu « Comment tout PEUT s'effondrer ». Deux ans plus tard, on pourrait le baptiser « Comment tout est EN TRAIN de s'effondrer », on serait pas dans l'exagération. Parce que voilà, désolé si t'avais prévu un moment tranquille à te détendre, mais c'est là, c'est déjà commencé, c'est maintenant, c'est aujourd'hui que ça se passe. Et c'est visible. Encore faut-il faire ce que personne ne fait mais que Pablo et ses petits copains ont décider de faire, c'est à dire : regarder.
Il est plus que probable qu'une fois de plus ce soit une « crise » financière qui provoque l'emballement - elle est déjà annoncée, pire qu'en 2008, et que l'effet domino joue à fond ensuite, parce que grosso modo, tous les voyants sont au rouge, et que tout est lié, connecté, interdépendant. Comme t'es quelqu'un d'intelligent, tu sais déjà que le mot « crise » lui-même est un enfumage, puisqu'il sous-entend un « retour à la normale », à la situation antérieure, à plus ou moins courte échéance, alors que, bingo, on y reviendra, en fait, jamais.
T'as entendu parler du « peak oil », le pic pétrolier. Celui-là est déjà passé, vers 2010, tout le monde n'est pas d'accord sur la date mais bref. On entend maintenant parler du « peak all ». Traduisons, le pic « de tout ». Et en effet, quand on regarde les prévisions, les estimations de ce qu'il resterait en réserve au niveau de la plupart des énergies fossiles (pétrole, uranium, gaz), des métaux (or, argent, cuivre, fer, platine, zinc, étain, plomb, nickel...), le moins qu'on puisse dire c'est qu'on a plus des siècles devant nous, à peine quelques décennies, pour se mettre sérieusement à imaginer comment s'en passer, vu qu'y en aura plus, sans pour autant revenir à l'âge de pierre.
A partir de là, quand on regarde, donc, de près, comment notre « civilisation » fonctionne, comment notre système est gaulé, on percute vite qu'effectivement, le risque réel, c'est le château de cartes. On est bien coincés en fait. Prenons le charbon par exemple. Les réserves sont énormes. Presque un siècle et demi au rythme de consommation actuel. Mais je pense que j'ai pas besoin de te faire le dessin de ce qui va se passer en termes de pollution et de climat si il nous prend l'idée de cramer tout ça. Et des exemples comme celui-là, d'interaction, d'interdépendance, il n'y a que ça où qu'on se tourne et par quelque bout qu'on prenne le bazar.
Au de-là des réactions disons primaires, du type puisque c'est comme ça « après moi le déluge » ou « je me taille les veines tout de suite », l'idée c'est plutôt de phosphorer sévère pour inventer autre chose, dans chaque domaine de notre vie, quasiment dans chacun de nos gestes quotidiens, pour s'en tirer quand-même. Ce que les collapsologues définissent par « la création de systèmes résilients ».
Un des mots d'ordre du « mouvement pour la transition » est : n'attendons pas la cavalerie, nous sommes la cavalerie. Agissons, maintenant, là où on se trouve. Une autre des clefs est l'entraide. Par la création et l'entretien d'un réseau humain local. L'entraide, le partage, la participation, l'action collective, le soutien. Que ce soit sur le plan matériel, psychologique, affectif, intellectuel, que ce soit une discussion ou un coup de main, un troc ou un échange de savoir.
Beaucoup d'études sérieuses montrent que c'est par la coopération et non par la compétition que des groupes humains ont pu survivre depuis la nuit des temps. L'individualisme est un luxe de société riche. Les effondrements qui vont se produire pousseront à retisser tous ces liens, à s'organiser, à coopérer, par nécessité. Rien n'empêche d'anticiper cette démarche, de façon consciente, constructive et volontaire, dès aujourd'hui. Il n'y a pas de « plan B », de recette, de solution toute faite, face à ce qui s'annonce. Le plan B, c'est celui que l'on va construire. C'est bâtir la résilience ensemble.
On peut donc voir ce qui nous arrive sur le pif comme ça (figure 1), ou comme ça (figure 2). Voilà. Ce sera tout pour aujourd'hui, et si tu veux mon avis, c'est déjà bien assez comme ça. Bon dimanche quand-même...
Mon commentaire:
La coopération serait la meilleure option ...Mais c'est pas forcément la culture dominante...Cuba est un échec au niveau du socialisme , mais a acquis cette culture de coopération , et cette culture lui a permis d' "amortir" cette transition après l'effondrement de l'URSS...Aujourd'hui un ouragan passe ils sont organisés, solidaires . Dans l'ile d' à coté c'est chacun pour soi , la violence et les pillages ... Se préparer à l'effondrement c'est organiser cette solidarité , son réseau au niveau local, mais aussi (avec un peu de parano ) avoir conscience que notre société est hyper individualiste et sa réaction risque d'être violente et inadaptée.
- Younes Terre
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Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Ven 20 Avr - 22:19
Tient pour une fois je ne sais pas quoi penser de ce gars, mais le passage sur les Kala m' a intéressé ...
- Kalawasa
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Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Ven 20 Avr - 23:18
Younes a écrit: le passage sur les Kala m' a intéressée ...
S'agit-il des permaculteurs ?
- Kalawasa
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Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Ven 20 Avr - 23:34
Je ne sais pas non plus quoi penser de ce type....Visionnaire intelligent et intègre, ou simplement un nième candidat à une liste électorale ? Ne jugeons pas trop vite.....
- Lien débordant mis sous spoiler:
- EddieCochran+
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Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Sam 21 Avr - 1:08
22 -
Cher Kalawasa bonjour de la nuit,
Je ne sais pas vers quelle page de la vaste toile mondiale vous vouliez nous mener avec ce lien débordant le cadre du forum et débouchant sur des images de textes et de journaux. Aussi, j'ai pisté le nouvel apôtre de la résilience rurale et je colle ici un vidéogramme dans lequel il s'esprime plus clairement, bien costumé et rasé de frais, comme du temps du bon vieux GSPR (SDLP + RAID) du Marmouset Ier (et fin de série) :
Cher Kalawasa bonjour de la nuit,
Je ne sais pas vers quelle page de la vaste toile mondiale vous vouliez nous mener avec ce lien débordant le cadre du forum et débouchant sur des images de textes et de journaux. Aussi, j'ai pisté le nouvel apôtre de la résilience rurale et je colle ici un vidéogramme dans lequel il s'esprime plus clairement, bien costumé et rasé de frais, comme du temps du bon vieux GSPR (SDLP + RAID) du Marmouset Ier (et fin de série) :
- Kalawasa
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Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Sam 21 Avr - 8:01
Cher Eddie, je suis désolé pour ce lien débordant de partout ...Vous savez ce que c'est : chaleur ► apéro ► apéros....
- Younes Terre
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Date d'inscription : 07/04/2018
Re: Autour de la collapsologie: "Comment tout peut s’effondrer"
Sam 21 Avr - 9:24
Kalawasa a écrit:Younes a écrit: le passage sur les Kala m' a intéressée ...
S'agit-il des permaculteurs ?
Dans l’hypothèse d'un effondrement de quel coté va retomber la pièce, la collapsologie d'une manière générale dit que c'est indéterminé:
Comme lors des grandes catastrophe naturelle il peut y avoir spontanément de la solidarité , de l'auto organisation , de la coopération , instinct plus naturel que l'on le crois parfois et qui a permis à l'humanité de survivre jusqu'à aujourd'hui.
De l'autre il peut y avoir panique , inadaptation et le scénario peut virer à la Mad Max...et si il n' y a rapidement plus rien à bouffer et que tu as une Kala ...
Donc nous ici on peut bien se construire des cabanes dans les bois dans le genre de la la ZAD de NDDL ( au pire on aura des lieux de villégiature pour la retraite ) à coté de point d'eau , on peut s'organiser pour une production visant à l'auto consommation ...Mais si des types débarquent avec des kala pour réclamer nos patates ...
Bon par anticipation je me procurerai bien une Kala , mais je ne voudrais pas finir fiché S...
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