Violences policières
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- Younes Terre
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Violences policières
Dim 20 Jan - 0:19
Rappel du premier message :
- Jean Trancène
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Re: Violences policières
Sam 25 Juil - 18:58
Je me suis sans doute mal exprimé, c'est la société qui est pourrie a cause d'individus qui la rendent ainsi...Mais on arrive à un point où on peut émettre des doute sur la capacité des citoyens je dirais normaux, à rétablir une situation qui s'est complètement dégradée en à peine une génération...Mab-des-bois a écrit:Jean Trancène a écrit:Chère Mab,
Y'a une chose à comprendre, c'est que notre société est complètement pourrie...Plus aucune valeur chez un grand nombre d'individus qui grignotent inexorablement la part restante d'équilibre mental chez les autres...
Cher Jean,
je fais partie de cette société, ainsi que mes enfants et mes amis, et, bien que vous ne soyez absolument pas obligé de me croire sur parole, nous ne sommes pas pourris.
Il est également fort possible que dans notre petit cercle d'amis, on trouve également des citoyens tout à fait fréquentables.
Effectivement, nous pourrions basculer dans l'outrance et l'extremisme sous l'effet d'émotions soigneusement orchestrées par nos convictions, notre environnement et cette mutain de perde de manie de croire que la France est le centre du monde.
Mais comme dirait un de mes amis affligé de bougeotte depuis plus de 60 ans, "Allez faire un tour ailleurs et revenez vous plaindre de la France, si vous n'avez pas peur du ridicule".
Mab
Il est également évident qu'on peut toujours trouver pire, Ton ami semble connaître.
- Younes Terre
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Re: Violences policières
Ven 28 Aoû - 18:36
- Younes Terre
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Re: Violences policières
Dim 27 Sep - 16:40
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- Younes Terre
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Re: Violences policières
Dim 4 Oct - 18:16
Violences policières : à l’Assemblée, la majorité veut cadenasser les débats
Par Ismaël Halissat — 29 septembre 2020
La commission d’enquête parlementaire commence ses travaux sur l’état des lieux des pratiques policières, avec déjà plusieurs controverses.
La commission d’enquête parlementaire «relative à l’état des lieux, la déontologie, les pratiques et les doctrines de maintien de l’ordre», lancée le 8 septembre après les rassemblements du printemps contre le racisme et les violences policières, entame ses travaux par une controverse. Selon la députée et rapporteure socialiste George Pau-Langevin, les élus de LREM et de LR tentent de verrouiller les débats prévus pendant les six prochains mois.
Si la commission de l’Assemblée nationale a été créée à la demande des députés de gauche, le bureau est essentiellement composé de membres de la majorité. Son président est le député macroniste Jean-Michel Fauvergue, policier d’élite retraité, ancien patron du Raid.
Accrocs
Le premier problème porte sur le champ d’enquête de la commission. Alors que les députés socialistes souhaitaient que leur travail englobe à la fois les problématiques de maintien de l’ordre dans les manifestations et les rapports entre la police et la population dans les quartiers populaires, la majorité ne l’entendait pas ainsi. «Je pense que Jean-Michel Fauvergue prend très au sérieux son rôle de défense des forces de l’ordre, critique la rapporteure George Pau-Langevin, contactée par Libération. Le sujet a été bien délimité par lui, et concerne uniquement le maintien de l’ordre. Tout le reste, les contrôles d’identité ou les techniques d’interpellation, par exemple, n’entrent pas dans le champ de la commission selon lui.»
«Passe d’armes»
Le second accroc est arrivé avec la constitution du collège des personnes auditionnées. Il n’y a pas eu de débat sur le fait qu’il était nécessaire d’entendre les directeurs généraux de la police et de la gendarmerie et la préfecture de police de Paris, dont les auditions sont prévues ce mercredi. Ou encore les organisations syndicales des forces de l’ordre. Mais plusieurs autres noms ont été rayés de la liste des propositions. C’est le cas de Dominique Sopo, président de l’association SOS Racisme. Et surtout de la militante Assa Traoré, dont le frère Adama est mort en juillet 2016 lors de son interpellation par la gendarmerie. Elle avait notamment été à l’origine de l’appel pour les deux importantes mobilisations du mois de juin, devant le tribunal de grande instance de Paris et sur la place de la République.
«Je me demande si cette commission d’enquête veut aller vraiment au fond des choses, déplore la députée George Pau-Langevin. Je ne m’attendais pas à une telle passe d’armes dès le début.» Le président de la commission refuse aussi, pour l’heure, l’audition des avocats Arié Alimi et Raphaël Kempf, mais également de la sociologue Vanessa Codaccioni et du chercheur au CNRS Christian Mouhanna. Questionné sur le motif de ces refus, le député LREM Jean-Michel Fauvergue n’a pas répondu à nos sollicitations. «S’ils continuent de s’opposer à ces auditions, on va les organiser en parallèle, en dehors de ce cadre», prévient Pau-Langevin.
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Re: Violences policières
Lun 5 Oct - 15:07
C'est justement parce que je souhaite qu'on défende les forces de l'ordre que de tels débats sont nécessaires … De la même manière qu'il faut éliminer les islamistes pour que les vrais musulmans reçoivent les regards qu'ils méritent, de même il faudrait nettoyer les prédateurs et chacals qui ont trouvé refuge dans la police et qui sont responsables de ce qui entache la réputation des vrais policiers…
- Jean Trancène
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Re: Violences policières
Jeu 8 Oct - 9:29
- Younes Terre
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Re: Violences policières
Ven 9 Oct - 9:04
Quel rapport avec les violences policières?
Donc si je suis ton raisonnement parce que des bandits , certainement des trafiquants de drogues agressent vilement des policiers cela autorise cette corporation à agresser des manifestants , violenter des femmes ? Et si les agresseurs des policiers de ce fait divers se trouve être racisé alors cela ouvre le droit à la police d'exercer des violences sur toutes personnes racisés?
Parce que la police a pour fonction de protéger physiquement les citoyens et de garantir la liberté de vivre en sécurité dans l'espace public cela lui donne -t-elle des droits sur notre intégrité physique ou notre liberté ?
- InvitéInvité
Re: Violences policières
Ven 9 Oct - 11:00
Au lieu d'opposer la police et les citoyen nous devrions retenir que le "diable" peut inspirer n'importe qui, quel que soit sont métier... et que ce n'est pas sur le "titre" qu'il faut évaluer la valeur d'une personne. Notre idéal devrait être de nettoyer la police de ses éléments corrompus et donner aux intègres les moyens de neutraliser les kaïras (pas ceux qui en ont le "look", mais ceux qui en méritent le sobriquet).
Je suis convaincu qu'au fond c'est ce que vous (Jean et Younes) souhaitez tous les deux
Je suis convaincu qu'au fond c'est ce que vous (Jean et Younes) souhaitez tous les deux
- hubert.de.boisredon
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Re: Violences policières
Ven 9 Oct - 12:14
morbleu
en sirotant mon Aberlour triple cask, dans mon gobelet réfrigéré au préalable, pour éviter de dénaturer le divin breuvage avec de la water incolore et inodore, et donc sans saveur, je rejoins quantat, sans même avoir besoin de rajouter un inutile couplet, puisque nous sommes entre adultes !
cela dit, cela procède ou fait partie des voeux pieux, c'est comme souhaiter la paix dans le monde !
utopiquement ou philosophiquement (mais santé nonobstant)
hub'
en sirotant mon Aberlour triple cask, dans mon gobelet réfrigéré au préalable, pour éviter de dénaturer le divin breuvage avec de la water incolore et inodore, et donc sans saveur, je rejoins quantat, sans même avoir besoin de rajouter un inutile couplet, puisque nous sommes entre adultes !
cela dit, cela procède ou fait partie des voeux pieux, c'est comme souhaiter la paix dans le monde !
utopiquement ou philosophiquement (mais santé nonobstant)
hub'
- Younes Terre
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Re: Violences policières
Ven 9 Oct - 18:28
Alors violence policiére ou fait divers impliquant un policier ?
Non on ne peut parler de violence policière , mais il y a tous de même un problème ... je vous laisse lire l'article !
- Jean Trancène
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Re: Violences policières
Ven 9 Oct - 19:38
Younes Terre a écrit:
Parce que la police a pour fonction de protéger physiquement les citoyens et de garantir la liberté de vivre en sécurité dans l'espace public cela lui donne -t-elle des droits sur notre intégrité physique ou notre liberté ?
Non, bien sûr, mais alors j'aurais nommé mon sujet "violence de certains policiers"..On nous le répète assez, pas d'amalgame..
- Younes Terre
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Re: Violences policières
Ven 16 Oct - 18:47
Le 2 octobre, une conférence intitulée “Maintien de l’ordre : du terrain au politique” était organisée à l’initiative de X-Alternative, une association de polytechniciens formée à la suite des gilets jaunes. Elle a pu avoir lieu grâce à un partenariat avec le Dissident Bar, lieu d’expression des dissidents de tous pays, et avec Le Média TV, qui l’a filmée. Et la restitue ici. Deux intervenants étaient à l’honneur : Laurent Bigot, ancien sous-préfet et Bertrand Cavallier, général de gendarmerie ayant quitté le service actif, ancien commandant du Centre national d’entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier.
La conférence s’est ouverte sur une citation : « Je pardonne à celui qui a tiré, que celui-ci l’ait fait accidentellement ou intentionnellement, mais je ne peux pas pardonner à ceux qui ont donné les ordres ». Une phrase prononcée par un mutilé dans le film « Un pays qui se tient sage », de David Dufresne. Elle montre un homme qui a toutes les raisons d’en vouloir aux policiers, et qui au final n’en veut qu’à la hiérarchie.
Comment se mettent en place les ordres, justement ? En polarisant le débat, sous l'influence du pouvoir, sur la question des bavures, on prend le risque de commettre une erreur : exempter les politiques pour ne charger que les fonctionnaires sur le terrain.
Ce serait une double faute. On laisserait filer les coupables, et ces coupables ont des noms : Castaner, Nunez, Lallement, et au-delà Valls ou Sarkozy. Par ailleurs on continuerait d'enfermer la police dans un syndrome obsidional.
Ceci n'aurait pour effet que de contribuer à la cantonner à un rôle de force au service d’institutions délégitimées. On céderait ainsi à la thèse des « deux camps » du préfet Lallement. En posant la question de la hiérarchie politique et des relations de commandement, on questionne au contraire un système.
Ceci n’exonère pas les policiers de toute responsabilité individuelle mais désigne un responsable “structurel” : celui qui laisse pourrir les commissariats tout en envoyant castagner du manifestant. Manifestant qui, d’ailleurs, manifestent à cause de la politique de ce même responsable.
Nos invités étaient donc appelés à nous expliquer ces rapports de force entre commandement, syndicats, ministères, préfecture, qu’on ne voit pas souvent et qui se gardent bien de se montrer au grand jour.
Cela s'articule aussi avec la nature de X-Alternative, une association de diplômés souvent au cœur d’une autre machine ultra violente : l'économie. De même que le manifestant ne voit pas Castaner mais seulement le CRS en face de lui (et inversement), l'ouvrier viré ne voit que le patron de site, et pas le milliardaire qui, en bout de chaîne actionnariale, fait pression sur toute la chaîne managériale pour augmenter les dividendes.
- Younes Terre
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Re: Violences policières
Sam 6 Fév - 19:01
Alors que plus d'un jeune sur deux dit ne pas avoir confiance en la police et que les mouvements sociaux semblent sur le point de s'intensifier en 2021, Michel Kokoreff, sociologue et professeur à l'université Paris 8 publie "Violences policières : généalogie d’une violence d’État" aux éditions Textuel. Il propose une généalogie des violences policières depuis la seconde guerre mondiale. Peut-on parler d’une escalade de la violence, ces violences sont-elles systématiques ou ne sont-elles le fait que de quelques policiers ? Du massacre de Charonne, aux émeutes de 2005 en passant par mai 68 ou les manifestations des Gilets jaunes, le sociologue identifie des continuités et des ruptures dans les pratiques policières. A travers son approche sociologique, fruit d'un travail de plus de vingt ans d'observation des pratiques policières et des banlieues. Son constat est sans appel, les Français qui ont une bonne image de la police sont ceux qui ne sont pas en contact avec cette police au quotidien, et les violences policières sont un phénomène "récurrent et ancien". Retour sur plus de 70 ans d'Histoire de la police en France. Entretien mené par Salomé Saqué.
- Jean Trancène
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Re: Violences policières
Sam 6 Fév - 19:15
Les violences policières ont toujours une origine..Il est évident que ceux qui "marchent dans les clous" ne sont pas au contact de la police au quotidien..Je souhaite à ceux qui critiquent systématiquement la police de ne jamais avoir besoin d'elle..
Ceci dit, qu'il y ait des flics véreux, personne ne le nie...
Ceci dit, qu'il y ait des flics véreux, personne ne le nie...
- Younes Terre
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Re: Violences policières
Jeu 11 Mar - 19:34
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Re: Violences policières
Ven 12 Mar - 19:28
Enquête vidéo : comment un commissaire de police a blessé plusieurs journalistes lors d’une Marche des libertés
vidéo L’analyse de dizaines d’heures d’images a permis au « Monde » d’identifier un commissaire responsable de plusieurs coups portés à des journalistes le 28 novembre 2020, dont l’un a sévèrement blessé au visage le reporter syrien Ameer Al-Halbi.
Couvert de sang séché et de bandages posés à la va-vite, le visage d’Ameer Al-Halbi fut l’une des images fortes de la mobilisation contre le projet de loi « sécurité globale » du 28 novembre 2020. Lui et plusieurs autres journalistes, dont Rémy Buisine, du média Brut, avaient témoigné avoir été frappés par des policiers lors de la manifestation.
Après avoir collecté, synchronisé et analysé des dizaines d’heures d’images, le service vidéo du Monde a pu déterminer qu’un seul et même agent des forces de l’ordre a frappé au moins quatre journalistes, dont Ameer Al-Halbi, au visage, et Rémy Buisine.
Cette enquête vidéo révèle qu’il s’agit d’un gradé, commissaire de police d’une compagnie d’intervention de la Préfecture de police de Paris. Agé de 29 ans, il participe aux opérations de maintien de l’ordre parisiennes depuis 2019. Le 28 novembre 2020, selon les images obtenues par Le Monde, ce commissaire a également frappé des manifestants au sol, sans les interpeller ensuite.
Blessé au visage, Ameer Al-Halbi a reçu douze jours d’incapacité totale de travail et subi une opération pour réparer son nez. Il a porté plainte contre X pour « violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ». Le parquet de Paris a ouvert une enquête, confiée à l’inspection générale de la police nationale (IGPN).
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- Younes Terre
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Re: Violences policières
Mar 30 Mar - 22:02
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Re: Violences policières
Mer 7 Avr - 19:34
Des vidéos révèlent le faux procès-verbal d'un policier pour maquiller des violences.
"La suite des évènements est filmée et la version policière ne résiste pas aux images. Le policier fait usage une première fois de son Taser. Sous le choc de la décharge électrique, Ahmed tombe au sol. Le policier affirme alors « se diriger vers lui afin de m’enquérir de son état de santé ». Selon lui, « l’individu venant de faire l’objet de l’électrisation tente de me mettre un coup de pied alors qu’il était toujours au sol ». C’est ainsi qu’il justifie le fait de lui avoir « infligé de nouveau un cycle de cinq secondes » de Taser.
Les images montrent une réalité totalement différente. Alors qu’il vient de donner un premier coup de Taser à Ahmed, et que celui-ci est paralysé au sol par la décharge qu’il vient de recevoir, le policier s’en approche en lui disant : « Ça te plaît bien là ? » Il lui envoie une deuxième impulsion sans être menacé d’aucune sorte, après avoir lancé à un autre jeune, passant à côté : « T’en veux toi aussi ? » Au bout du compte, ce sont deux coups de Taser qu’Ahmed a reçus, sans que les « forces de l’ordre ne soient menacées et encore moins en position de légitime défense », estime dans la plainte son avocat.
Plusieurs témoins parlent d’une « bavure », et d’une « scène choquante et révoltante », « sans motif nécessitant un tel degré de violence ». Ce n’est pas ce que décrit le policier. Alors qu’Ahmed est menotté, les agents auraient été la cible de projectiles et d’insultes. L’un des fonctionnaires aurait alors jeté une grenade lacrymogène, qui leur aurait permis « de faire reculer les individus et déployer un panache de fumée afin que nous puissions nous extraire des jets de projectiles pendant plusieurs secondes ». C’est alors que le policier « tire de force Ahmed dans la contre-allée afin de [se] protéger des projectiles ».
Là encore, les déclarations du policier sont démenties par les images. Deux policiers traînent au sol Ahmed, menotté et inerte, sans qu’aucun projectile soit alors jeté à leur encontre. Que souhaitaient-ils éviter ? Être filmés, selon certains témoins, qui expliquent en avoir été dissuadés par les agents. L’un d’eux affirme « avoir voulu filmer » mais y avoir renoncé lorsque « la police a lancé des fumigènes et ensuite des gaz lacrymogènes » l’obligeant ainsi à fermer sa fenêtre. Un autre décrit « le policier tirer Ahmed entre deux bâtiments à l’abri des regards ». « Vers une impasse pour éviter les témoignages vidéo, caméras, etc. », précise un troisième témoin."
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- Younes Terre
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Re: Violences policières
Ven 4 Juin - 22:18
Quatre policiers ont été entendus par le tribunal après avoir été enregistrés en train de débattre de la meilleure manière de passer sous silence les violences dont ils sont les auteurs. Le chef, Rémi.W, donnait selon le procureur une « leçon » aux trois autres pour qu’ils soient plus discrets dans leurs passages à tabac quotidiens. Il affirme « Je sais que c’est chiant, mais le prochain cycle on va essayer de faire encore plus propre. Tout du moins si on peut essayer, t’sais, de créer un temps mort entre chaque bavure, ce serait bien » » afin que cela passe plus discrètement avant d’ajouter « Moi le premier je reconnais, j’avoue cogner du singe, c’est un passe-temps exceptionnel. J’adore ça. ».
Ces paroles font suite au passage à tabac de Mohamed qu’il appelle « le bâtard » qui n’avait absolument, et évidemment, rien fait. Le « chef » explique alors aux autres la procédure dans ces cas-là : « Quand, il est abîmé, faut pas réfléchir, faut ramener. ». Comprendre « qu’il faut » interpeller et ramener au poste la victime afin de l’incriminer par un procès verbal enlevant toute responsabilité aux policiers. Pour avancer dans sa leçon, le chef explique : « Moi j’lui dis tu vas pas écrire comme ça. […] “Le mec il parle mal alors euh, y’a rébellion.’’ Là j’fais non Romu tu peux pas mettre ça comme ça. Tu tournes un peu quoi. ».
Jusqu’à l’écoute de ses enregistrements, les policiers n’avaient jamais été inquiétés par leur direction et l’institution policière qui couvre, voir cautionne ce genre de scandale. Même le préfet de Paris, Didier Lallement, avait annoncé dans un coup de com’ vouloir dissoudre la CSI93, avant de faire marche arrière. Finalement, les policiers ont été condamnés à quatre mois de prison avec sursis pour deux d’entre eux et à douze mois de prison avec sursis et cinq ans d’interdiction d’être policier pour les deux autres.
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- EddieCochran+
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Re: Violences policières
Dim 6 Juin - 14:18
393 -
[quote="Younes Terre"]
Le chef a raison de rappeler à ses subordonnés qu'au pays des Belles lettres il y a lieu de respecter une politesse de plume.
[quote="Younes Terre"]
(...)le chef explique : « Moi j’lui dis tu vas pas écrire comme ça. […] “Le mec il parle mal alors euh, y’a rébellion.’’ Là j’fais non Romu tu peux pas mettre ça comme ça. Tu tournes un peu quoi. ».
(...)
Le chef a raison de rappeler à ses subordonnés qu'au pays des Belles lettres il y a lieu de respecter une politesse de plume.
- Younes Terre
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Re: Violences policières
Jeu 1 Juil - 19:23
"UN BICOT, ÇA NE NAGE PAS" : L'IGPN ACCUSÉE D'AVOIR FALSIFIÉ SON ENQUÊTE
Dans l’affaire de l’interpellation de l’Île-Saint-Denis, des policiers et l’IGPN sont visés par des plaintes pour “faux et usage de faux en écriture publique”. D’après nos informations, un agent de l’IGPN a maquillé des éléments de l’enquête de la police des polices, confortant ainsi la version des policiers incriminés.
En avril 2020, notre confrère Taha Bouhafs (aujourd’hui journaliste au Média et coauteur de cette enquête) publiait la vidéo d’une interpellation en Seine-Saint-Denis. Dans la nuit du 25 au 26 avril 2020, un jeune homme, qui s’était jeté à l’eau pour échapper aux policiers, subissait leurs insultes racistes. Ils prétendent aujourd’hui lui avoir porté secours. Dans la vidéo, filmée par des habitants du quartier, on entend distinctement un policier prononcer la phrase suivante : « Il sait pas nager. Un bicot comme ça, ça nage pas ». Ce à quoi son collègue répond : « Ça coule ! T’aurais dû lui accrocher un boulet au pied ».
Le jeune homme sorti de l’eau, s’ensuivent des bruits de coups et des cris. Sitôt la vidéo publique, les propos racistes sont condamnés de toutes parts, y compris par la hiérarchie policière et le ministre de l’Intérieur de l’époque, Christophe Castaner. Une enquête est alors confiée à l’IGPN. Plus d’un an après les événements, nous révélons aujourd’hui que l’IGPN a maquillé des éléments de son enquête, et qu’elle est désormais visée par une plainte pour “faux et usage de faux en écriture publique”. Les éléments modifiés par la police des polices vont dans le sens des policiers mis en cause.
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Re: Violences policières
Jeu 1 Juil - 19:40
395 -
Il y a un truc qui ne colle pas: dans toutes les séries policières et les films policiers les agents de l'IGPN cherchent à tous prix à couler les collègues qui tombent entre leurs serres. L'agent qui dans la vraie vie a falsifié le rapport d'enquête doit absolument être condamné à une surdose de fictions policières dans lesquelles les acteurs jouant les coyotes de l'IGPN lui apprendront la déontologie du métier : couler la hiérarchie et les collègues.
Il y a un truc qui ne colle pas: dans toutes les séries policières et les films policiers les agents de l'IGPN cherchent à tous prix à couler les collègues qui tombent entre leurs serres. L'agent qui dans la vraie vie a falsifié le rapport d'enquête doit absolument être condamné à une surdose de fictions policières dans lesquelles les acteurs jouant les coyotes de l'IGPN lui apprendront la déontologie du métier : couler la hiérarchie et les collègues.
- Younes Terre
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Re: Violences policières
Ven 2 Juil - 22:56
EddieCochran+ a écrit:395 -
Il y a un truc qui ne colle pas: dans toutes les séries policières et les films policiers les agents de l'IGPN cherchent à tous prix à couler les collègues qui tombent entre leurs serres. L'agent qui dans la vraie vie a falsifié le rapport d'enquête doit absolument être condamné à une surdose de fictions policières dans lesquelles les acteurs jouant les coyotes de l'IGPN lui apprendront la déontologie du métier : couler la hiérarchie et les collègues.
Un simple travail d’enquête au service de la justice
En clair, l’indépendance des enquêtes des “bœufs-carottes” serait garantie par le fait que ce sont des juges ou des procureurs qui les ordonnent pour ce qui est du judiciaire, et les autorités administratives (ministre de l’Intérieur, directeur général de la Police nationale, préfet de police de Paris, directeur général de la sécurité intérieure) pour les enquêtes administratives. Et en fin de compte, c’est la justice seule qui décide d’éventuelles sanctions. L’IGPN, elle, n’aura fait que mener le travail d’enquête avant de présenter ses conclusions.
Et c’est d’ailleurs ce qui fait dire à Cédric Moreau de Bellaing, sociologue et auteur d’un ouvrage de référence sur la “police des polices” interrogé par Mediapart que du point de vue policier, l’IGPN n’a aucunement la réputation de protéger les fonctionnaires ou de couvrir d’éventuels débordements. “Elle est globalement considérée par les policiers, tous grades confondus, comme manquant au devoir de solidarité interne et est, de ce fait, considérée comme dispensable, voire nocive”, insiste le chercheur.
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- EddieCochran+
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Re: Violences policières
Ven 2 Juil - 23:30
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Re: Violences policières
Mar 13 Juil - 15:45
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