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Alors ce Brexit, ça vient ? Empty Alors ce Brexit, ça vient ?

Sam 30 Mar - 0:10
Aujourd'hui 29 mars 2019, nos alliés et drôles d'amis britanniques devaient prendre le Grand large. Mais nous sommes largués car rien ne se passe comme annoncé.
Etat de l'opinion de ce faux jour historique d'après Le Monde International :

"Les partisans du Brexit en pleine désillusion après le vote du Parlement
Parmi les Brexiters qui défilaient vendredi, jour théorique de la sortie de l’Union européenne, beaucoup craignent que le Brexit n’ait finalement pas lieu après le rejet de l’accord par les députés.

Par Eric Albert Publié aujourd’hui à 21h03, mis à jour à 21h03

Temps de Lecture 3 min.Le 29 mars 2019 devait être leur grand jour, celui où le Royaume-Uni sortirait de l’Union Européenne. « Independence Day », avait annoncé Nigel Farage, l’un des charismatiques et controversés leaders pro-Brexit.

A la place de la célébration annoncée, les événements de ce vendredi ont davantage ressemblé à une profonde désillusion pour les partisans du « Leave ». A l’intérieur du Parlement, les députés ont une troisième fois rejeté l’accord négocié par Theresa May, par 344 voix contre 286. Théoriquement, ce rejet ouvre la voie à un « no deal » le 12 avril.

Mais la première ministre britannique a immédiatement reconnu que le Parlement ne la laisserait pas conduire le Royaume-Uni à une sortie sans accord. Elle envisage de repousser une nouvelle fois la date butoir, ce qui « nécessiterait presque certainement d’organiser les élections européennes » au Royaume-Uni. « Ce gouvernement va continuer à faire pression pour un Brexit ordonné », a-t-elle ajouté.

A l’extérieur du Parlement, l’ambiance chez les partisans de la sortie de l’Union européenne était morose. Nigel Farage avait annoncé une grande manifestation, après une marche de quinze jours arrivant de Sunderland, dans le nord-est de l’Angleterre. Mais seuls quelques milliers de personnes étaient présentes. La place devant le palais de Westminster était comble mais les rues voisines presque vides. Le contraste était saisissant avec l’immense défilé du samedi 23 mars, quand des centaines de milliers de personnes étaient descendues dans la rue pour réclamer un deuxième référendum.


L’extrême droite devant Westminster
La démonstration de force des Brexiters était d’autant plus ratée qu’elle était scindée en deux. D’un côté se trouvait la marche menée par Nigel Farage. De l’autre, à moins de deux cents mètres de là, le UKIP, l’ancien parti dirigé par Nigel Farage, aujourd’hui un groupuscule en pleine dérive islamophobe, avait organisé un rassemblement. Des images de Tommy Robinson, leader d’extrême droite, étaient applaudies à tout rompre.

Pour les manifestants, les événements qui se déroulent au Parlement sont un déni de démocratie

Parmi cette foule, Matilda Watson, souriante et énergique, voit sur l’écran géant des images du maire de Londres, Sadiq Khan. « C’est un porc », réagit-elle. Comment cela ? « C’est un musulman et c’est un problème. Il veut interdire la vente du bacon. Je veux qu’il soit pendu et coupé en morceaux », déclare-t-elle, clairement satisfaite de ses paroles. A ces mots, sa sœur, Naomi Hamilton, mi-amusée et mi-choquée de ce coup de provocation, l’embrasse.

A proximité, David et Lise Pardey, qui ont fait le déplacement du Somerset, désapprouvent profondément ces propos. « Ces gens ont détourné notre manifestation, témoigne Lise. Je ne suis pas du tout à l’aise. » Pour eux, comme pour la majorité des manifestants sur place, les événements qui se déroulent au Parlement sont un déni de démocratie.

« C’est une trahison »
« C’est une trahison », estime Melvin Wysebad, petit drapeau de l’Union Jack à la main. Lui qui ne s’était jamais intéressé à la politique estime que le Brexit est « une chance unique ». Il est en colère mais aussi « un peu démoralisé ».

Beaucoup craignent que le Brexit n’ait finalement pas lieu, ou qu’il soit complètement vidé de sa substance. Le résultat du référendum de juin 2016, qui leur avait donné une voix, est en train de leur échapper, estiment-ils. « J’espère que le Brexit ne sera pas bloqué, mais s’il a lieu, il sera complètement dilué », estime Karen Davis, qui est venue de Bristol. « Notre démocratie est en danger. Le fait que le Brexit n’ait pas lieu aujourd’hui rend les Anglais furieux », explique Guy Brady, accent huppé et manteau de chasseur sur le dos.

« L’UE est en train de se venger de notre vote »

Gary, David, Rob, Kelvyn et un autre Gary, gros tatouages sur les bras et cheveux coupés ras, partagent ce sentiment. « L’UE est en train de se venger de notre vote. Au cours des siècles, nous avons battu les Français, les Portugais, les Allemands… C’est leur façon de prendre leur revanche. » Ils font aussi référence aux « gilets jaunes » français, dont ils approuvent l’action.

En arrivant sous les applaudissements, Nigel Farage a tenté de redresser le moral des troupes. « Aujourd’hui aurait dû être une journée de célébration. A la place, c’est une trahison, une des journées les plus tristes pour notre nation. Ils essaient de nous enfoncer, de nous faire disparaître. Mais est-ce que je suis démoralisé ? Non ! Je suis plus déterminé que jamais. Nous ne nous laisserons pas abattre. »

L’ex-leader du UKIP, désormais en froid avec son ancien parti, se raccroche à l’espoir du « no deal » le 12 avril. « Prions pour que ça se fasse ! Mais, j’en ai bien peur, la trahison sera probablement répétée le 12 avril. » Il prépare ses troupes, confirmant une nouvelle fois qu’en cas d’élections européennes, il se présentera sous l’étiquette de son nouveau parti. Nigel Farage, qui est député européen depuis 1999, interrogeait récemment ses collègues au Parlement, goguenard : « Voulez-vous vraiment me revoir à cet endroit ? »
"

********************************
Il se profile une superbe perfidie bien british : ils s'arrangent pour avoir des eurodéputés pour 2019-2024 et après avoir viré l'amère Theresa Kinenpeumay ils auront deux à quatre ans pour négocier des conditions de sortie de l'U-E en faisant exercer par leurs eurodéputés pression, chantages et blocages pour obtenir le beurre, l'argent du beurre et la jarretière de la crémière. Et comme des couillons, nous l'aurons in zé baba...
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Dim 31 Mar - 20:44
1 -

Un avis belge sur le Brexit s'impose en ce forum international et néanmoins sympathique :

"Brexit: pour Guy Verhofstadt, ce chaos a été soigneusement orchestré par le gouvernement May
BELGA Publié le dimanche 31 mars 2019 à 14h50 - Mis à jour le dimanche 31 mars 2019 à 16h12

6113
INTERNATIONAL
Une sortie de l'impasse sur le Brexit pourrait survenir cette semaine encore à Londres, en faveur du maintien d'une union douanière entre le Royaume-Uni et l'Union européenne, a affirmé dimanche Guy Verhofstadt, le référent du Parlement européen sur le Brexit. "Je reste optimiste sur une possible percée pour une union douanière", a affirmé l'ancien Premier ministre belge sur le plateau de VTM.


Alors que la Première ministre britannique Theresa May envisage de soumettre une quatrième fois l'accord de retrait aux députés qui l'ont déjà rejeté trois fois, ces derniers doivent tenter à partir de ce lundi de s'accorder sur un projet alternatif.

Un scénario qui maintiendrait une union douanière entre le Royaume-Uni et l'Union européenne "résoudrait pas mal de problèmes", souligne M. Verhofstadt. "Nous éviterions un Brexit dur et résoudrions le problème de la frontière irlandaise".

Le président des libéraux au Parlement européen n'ignore pas que le maintien d'une union douanière suscite l'opposition des partisans d'un Brexit dur, "mais l'on peut espérer pour la première fois un consensus transpartisan", a-t-il répété.

"Actuellement, l'intérêt du parti est encore trop souvent placé avant celui du pays. Le Labour ne pense qu'au Labour et les conservateurs ne pensent qu'aux conservateurs. Le Brexit est devenu une arme pour toucher l'autre".

Guy Verhofstadt assure que le scénario des votes répétés sur l'accord de retrait avait été préparé par le gouvernement May depuis des mois. "Ce scénario, c'est de dire 'on va attendre, ce sera rejeté, puis on va mettre la pression avec (la perspective du) no-deal', c'est une stratégie établie depuis le premier jour".

Lui aussi membre du groupe de pilotage du Parlement européen sur le Brexit, l'Ecolo Philippe Lamberts considère que si les députés britanniques continuent de se montrer incapables de dégager une majorité, ils devront rendre la décision au peuple en autorisant un second référendum.

Selon plusieurs quotidiens britanniques, Downing Street envisage de mettre les députés face à un choix: soit ils votent l'accord de Theresa May, soit ils se prononcent pour un projet alternatif qui recueillerait le soutien de nombreux députés lundi et pencherait pour un Brexit plus doux que le texte actuel.


La cheffe du gouvernement espèrerait ainsi convaincre les eurosceptiques de son parti conservateur de voter pour son accord de retrait, qu'ils rejettent jusqu'à présent car ils considèrent qu'il ne coupe pas suffisamment les liens avec l'UE.

Toutefois, Mme May devra envisager la possibilité d'accepter un Brexit plus doux si cette mesure est soutenue par le parlement cette semaine, a concédé le ministre de la Justice, David Gauke, cité dans "The Guardian".

Près de trois ans après le référendum de juin 2016, qui avait vu le camp du "Leave" l'emporter à 52%, le Parlement reste très divisé et le sentiment de frustration domine dans la population.""

****************

Perso, je pense qu'ils vont nous tordre le bras. Le R-U est insubmersible.
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Mar 2 Avr - 10:02
2 -

Nouvel épisode qui n'est pas un poisson d'avril. Il ne reste que 11 jours pour la décision ou la non décision qui scelleront
le sort du R-U et de l'U-E. Les comics du Parliament à nouveau sur le devant de la scène.

"Franceinfo
Brexit : les députés britanniques rejettent à nouveau toutes les alternatives au plan de Theresa May
 Franceinfo  Il y a 2 heures

Quatre nouvelles options étaient sur la table. Une proposition demandant la mise en place d'une union douanière avec l'UE n'a cependant été rejetée qu'à trois voix près.

Les députés britanniques, qui ont rejeté trois fois le projet d'accord entre Theresa May et l'Union européenne sur le Brexit, ne parviennent pas à se mettre d'accord sur une alternative. Lundi 1er avril, ils ont une nouvelle fois rejeté quatre options alternatives soumises au vote, dans une consultation qui n'était qu'indicative.


Une proposition a tout de même failli être adoptée : celle qui demandait que tout accord sur le Brexit comprenne un engagement à négocier une union douanière entre le Royaume-Uni et l'Union européenne. Ce projet a recueilli 273 voix pour, et 276 voix contre.

Une autre proposition assez proche, demandant que le Royaume-Uni continue d'appartenir à l'espace économique européen, a été rejetée de 21 voix. Et une motion réclamant que tout accord sur le Brexit fasse l'objet d'un vote public du Parlement avant d'être ratifié a échoué à 12 voix près. Une dernière option, demandant à ce que le Parlement ait le choix entre un "no-deal" et une annulation du Brexit en cas d'échec à trouver un accord, a été plus largement rejetée, de 101 voix.

Les parlementaires avaient déjà tenté de prendre le contrôle du processus de sortie de l'UE la semaine dernière en proposant des solutions pour sortir de l'impasse dans laquelle le Royaume-Uni est engagé. Ils avaient finalement voté contre les huit scénarios examinés. Cette fois, seules quatre des huit propositions ont été soumises au vote.

Alors que la date du Brexit approche, Theresa May devrait soumettre une nouvelle fois son projet d'accord avec l'Union européenne dans la semaine.""

*******
Inutile de tenter une analyse, elle ne vaudra plus un clou à la prochaine votation.
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Mar 2 Avr - 23:29
3 -

Lundi 1er avril des militants/activistes écolos se sont déshabillés dans la galerie qui surplombe la Chambre des communes afin, d'une part, de stigmatiser les députés incapables de prendre une fois pour toute une décision pour sortir de l’imbroglio des discussions sur le Brexit , et d'autre part surtout pour fustiger les politicards qui ne prêtent aucune attention aux questions écologiques.



(Niouze également diffusée par l'essellente Sylvette sur le fil Nouvelles en langue anglaise).
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Jeu 4 Avr - 20:35
4 -

Une petite pépite du Guardian : les plus gros bénéficiaires des subventions européennes liées à la PAC sont les hôtes de la Chambre des Lords et ceux des Communes.

Je n'ai pas eu les moyens de vérifier si parmi les heureux réceptionnaires du pognon de dingue européen se trouvent des Brexiteers. Ça ne m'étonnerais même pas. Si c'était le cas, il faudra le porter au compte (comte ?) du non conformisme so British !

"Peers and MPs receiving millions in EU farm subsidies
This article is more than 2 months old


Analysis by Guardian and Friends of the Earth raises questions about impartiality in post-Brexit reform


Rob Evans and David Pegg


Sun 27 Jan 2019 13.41 EST Last modified on Sun 27 Jan 2019 19.30 EST


Dozens of MPs and peers, including some with vast inherited wealth, own or manage farms that collectively have received millions of pounds in European Union subsidies.


An analysis by the Guardian and the environmental group Friends of the Earth identified 48 parliamentarians who claimed £5.7m in farming subsidies under the EU’s common agricultural policy (CAP) in 2017, the latest year for which figures are available.


The largest single payment – £473,000 – was paid to a Sussex farming firm run by the 18th Duke of Norfolk, a large landowner whose estate dates from the middle ages.


Conservative MP Richard Drax, descendant of a 19th-century slave-owner and current resident of the family ancestral seat of Charborough House in Dorset, owns a farm that received £411,000.


Matt Ridley, the fifth Viscount Ridley, runs two firms which received £316,000. The Blagdon estate in Northumberland has been owned by his family since 1700. The hereditary peer was forced to resign as chairman of the Northern Rock bank in 2007 after presiding over its financial collapse.


British farmers will no longer receive subsidies from the EU after Brexit and will instead be paid by the UK government. The EU subsidies have been criticised for many years for rewarding large landowners, who receive the biggest payments. The top 10% of recipients receive almost 50% of total payments, which in the UK amount to £3bn per year.

The environment secretary, Michael Gove, is proposing to change the system to ensure future payments help to create “a cleaner and healthier environment”. The bill to implement this change is going through parliament.


Campaigners have raised questions over whether politicians will be swayed by their financial interests and seek to influence the bill. The politicians have declared their financial interests in an official register as required under the parliamentary rules.


The minister responsible for piloting the bill through the House of Lords is junior environment minister, Lord Gardiner of Kimble. He is a partner in a family farm, CM Robarts & Son, which received £49,000 in EU agricultural subsidies in 2017.


Asked what measures were in place to avoid a clash of interests, the Department for Environment, Food and Rural Affairs said: “All ministers are required to make known any relevant interests known to them which may be thought to give rise to a conflict.”


It added that Lord Gardiner had declared this interest and that, as with other ministerial interests across all departments, it had been published by the Cabinet Office.

Three other members of the government have farming interests. Lord Taylor of Holbeach, the chief whip in the Lords, has a shareholding in a firm that grows cereals, crops and vegetables which had an EU subsidy of £159,000 in 2017.


Taylor, who was a junior minister in the agriculture department between 2011 and 2012, said he had “disclosed everything in accordance with the requirement of the House of Lords code and ministerial code” and had no further comment to add.


The Conservative MP for Sherwood, Mark Spencer, a government whip, is a partner in a Nottinghamshire farm which received an EU subsidy of £14,000 in 2017. In the House of Commons register of financial interests, he declares that he receives “benefit in kind from the farm of £5,000-10,000 per annum in the form of payment of telephone, heating and council tax of my family home” and performs “a maximum of 80-100 hours per year of otherwise unremunerated work on the farm”.


A farming firm owned by junior education minister Lord Agnew received a subsidy of £212,000 in 2017.


Guy Shrubsole, a Friends of the Earth campaigner, questioned whether the politicians would have their own financial interests or the public interest uppermost in their minds when they came to vote on reforming the subsidy system. He said: “We hope that politicians will put the public interest first and vote to radically overhaul farm subsidies so that, in future, public money goes to pay for public goods, like restoring nature and reducing flooding.”


The list of payments has been compiled from the declarations of financial interests – such as land ownership and company directorships – made by MPs and peers in parliament and the official database of EU payments in the latest available year (up to October 2017) that is published by the government.


Although MPs and peers make public their financial interests, they are not required explicitly to declare if they are financially involved in a farm or agricultural enterprise which receives CAP payments, nor how much is received.


Some of the politicians declined to say if they drew any sort of income from the farm. Others said that, like many other farmers, they did not make a profit and the subsidy enabled them to keep the farm afloat and people in work.


The Duke of Norfolk is a director and largest shareholder of Norfolk Estate Farms Ltd. He said he had not received any financial benefit from the firm for many years.


He said: “For the last 10 years, the main thrust of the farming operation has been to try and find a middle way between sustainable food production and reversing the decline in many red-listed species of birds, broadleaf weeds, wild flowers and insects which used to be plentiful on arable farmland.”


Ridley said: “I have argued against subsidies for farming in general – even though this is against my personal interest in the short run – but that some allowance may need to be made for the way British farmers are restricted in how they can farm competitively because of environmental and other rules.”


Drax did not comment."

******************
Savoureux. Remarquez que chez nous en Francaouireich un des plus importants allocataires des subventions de la PAC est notre sympathique Bébert2 Du Rocher,
un vrai gentilhomme fermier en Brie et en Beauce.
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Mar 9 Avr - 1:16
5 -

Comme le Brexit vous péoccupe sûrement, vous ne resterez pas insensibles à un dézingage en règle qu'effectue Madame Sophie De Menthon pour le compte de Challenges:

"Challenges
Tout ce que l’on ne vous a pas dit sur le Brexit !
Sophie De Menthon  il y a 3 jours

Le chaos du Brexit révèle l'incapacité des politiques en général à considérer l'intérêt général



La crise du Brexit met en lumière la carence de tout un système politique européen, son absence de vision et son incapacité à s’avérer efficace.
On brasse beaucoup d'air sur le feuilleton politico-médiatique au nom alléchant de Brexit, en passant sous silence la réalité économique de ce retrait de l'Angleterre de l'Union Européenne. Car il s’agit d’abord d’une répercussion économique concrète qu’il aurait fallu traiter comme telle dès le début, or rien n'a été prévu et dit sous le prisme prioritaire de l’avenir des entreprises, de l’emploi et de l’intérêt des salariés. L'agitation politique actuelle n’a pas de sens, sinon pour que des leaders politiques montrent leur peu de muscles.


Depuis le départ, tout le monde a contribué à cet échec européen. Comme dans une cour de récréation, on a voulu menacer, faire peur, punir et ce dans tous les pays ou presque. La seule rengaine non convaincante est qu'il faudrait rester soudé pour garder l’entité des 27 !


De même a-t-on refusé de comprendre et d'analyser en Grande-Bretagne le pourquoi de ce vote de rejet : un vote anti-immigration de l'Anglais moyen loin des Anglais de la City. Il s’agit pour l'Anglais moyen d'un moyen de reprendre le contrôle des frontières, c'est la volonté du peuple de se protéger et de se replier face à la question des migrants qui se succèdent sur le littoral anglais depuis le XVIIe siècle et les Indo-Pakistanais. Derrière cela, la nostalgie du Commonwealth… Mais la nostalgie n'est plus ce qu'elle était.


Tout a commencé avec le marchandage sonnant et trébuchant et cette fameuse histoire du chèque que la Commission Européenne réclamait aux Britanniques, soit la modique somme de 100 milliards d’euros, pour aboutir après négociation à un montant de 44 milliards d’euros. Voilà ce qui fut, pendant des mois et des mois, la grande préoccupation à la une des médias. Puis les fake news se sont multipliées, comme le fait que la Grande-Bretagne ne paierait rien (faux), puis qu'elle pourrait affecter l’équivalent de ce qu’elle verse chaque jour à la Commission Européenne au système de santé anglais qui périclite, rien de tel pour allécher les foules anglaises !


Cette spécificité européenne à être déconnectée des problèmes va de pair avec l’absence de prise en compte lucide du vécu économique et commercial que cela entraîne. Cela révèle une véritable carence révélatrice de l'incapacité des politiques à considérer l'intérêt général. Il est terrifiant de constater que la Commission Européenne, la France, l’Angleterre et tous ceux qui travaillent à cette rupture, font preuve de la même absence de bon sens, du même prisme politique qui, concrètement cela se traduit par une inflation administrative...


Punir l’Angleterre ? Et après ?
Les échanges entre la Grande-Bretagne et l’Europe sont de l’ordre de 140 milliards d’euros. Comment imaginer que cela puisse s’interrompre sans véritable réflexion commerciale préalable ? La seule vraie question immédiate à traiter est de savoir comment maintenir et permettre le développement des flux économiques entre la Grande-Bretagne et l’Europe des 27. C’est la seule chose qui compte pour le pouvoir d’achat des Européens et l’équilibre commercial. Or actuellement, ce n’est toujours pas le cas. Signalons au passage que personne n’a jamais lu l’accord du Brexit… 585 pages illisibles, personne ne sait réellement ce qu’il contient ! Pensée magique.


Le 1er marché d’exportation de la Grande-Bretagne c’est l’Europe des 27. 26% des flux commerciaux entre la Grande-Bretagne et l’Europe passent par le tunnel sous la manche, seule frontière terrestre. Le Tunnel sous la manche est en cela très symbolique, puisque c’est le seul lien entre le continent et la superbe Albion :  300 camions/heure et 140 millions de valeur marchande. Des emplois en jeu : côté Grande-Bretagne, on parle de 250.000 à 300.000 emplois directs et quelques indirects et du côté de Europe de l’Ouest (Allemagne et France), 300.000 à 350.000 emplois qui devraient être détruits. Qui en a parlé ? Qui a soulevé cette question cruciale au moment où le chômage est la préoccupation numéro 1 ? Depuis 2 ans et demi, pas un commentaire sur les effets induits et sur la perte d'emploi directe liée à cette rupture.


Par ailleurs, ce Brexit ne concerne en réalité le maintien des relations économiques que de 5 ou 6 pays et non de 21. Il y a donc tous les autres pays sur lesquels cette rupture n'a pas vraiment de conséquences et qui durcissent sans vergogne la négociation, nous éloignant encore des conditions pratico-pratiques nécessaires pour les vrais pays concernés. On parle des hard brexiters mais il y a aussi les hard countries ! Pour simplifier les choses, l’Europe a interdit que chaque pays puisse avoir un contact direct avec la Grande-Bretagne ! Il s’agit de punir l’Angleterre et c'est une réaction inutile et nuisible ; punir et après ?


Un patron pour se substituer aux manquements de l’Etat


Au quotidien, côté France, signalons l'inévitable grève : celle des douaniers français dans l’indifférence générale et surtout celle de Bercy ! Après tout il n’en résulte que des files de camions bloqués, des marchandises perdues, des heures d’attente à la Gare du Nord et une douce paralysie. Comme d’habitude. Que demandent les douaniers ? Des effectifs supplémentaires et quelques primes pour compenser le futur surcroît possible de travail. Rappelons pour la petite histoire que nous sommes le seul pays au monde à utiliser des douaniers à Calais alors que les autres pays contrôlent par scanner. Au départ, cette exception culturelle fut décidée parce que nous avions un sureffectif de fonctionnaires à employer… No comment !


Aujourd’hui, à la frontière du tunnel nous sommes partiellement tirés d’affaire grâce à un chef d’entreprise patron de Getlink, Jacques Gounon, qui face à l’incapacité et à l’immobilisme des administrations qui passent leur temps à se neutraliser entre elles, s’est substitué aux services de l’Etat. Il a donc décidé de s’adresser directement au gouvernement qu’il a même invité sur place pour constater les conséquences concrètes déjà visibles, dont une queue de 10 km de camions qui s'entassent aux frontières. Celui-ci a décidé (un patron ça décide !) de mettre en place les infrastructures nécessaires qui devraient être à la charge de l’État qui s’avoue incapable de s’y atteler. Maintenir la fluidité passe entre autres par la création de bureaux douaniers qui ont coûté 15 millions d’euros à Getlink, mais c'est fait.


Essayons de rester optimistes en attendant le prochain vote qui ne changera rien. Mais les conséquences du Brexit seront probablement absorbées en 2 ou 3 ans, car finalement on trouve toujours des solutions. En revanche, cela met en lumière, et c’est grave, la carence de tout un système politique européen, l'absence de vision et son incapacité à s’avérer efficace : à la veille d'élections Européennes c'est pour le moins regrettable.""

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Le coup des douaniers à Calais est typique de la gestion énarquienne ! Alors ce Brexit, ça vient ? Shoot-myself
Kalawasa
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Mar 9 Avr - 11:11
Du Grand Eddie ! (pardon pour le pléonasme... Rolling Eyes)     Il y a longtemps que j'attendais ce genre de réflexion !
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Mer 10 Avr - 0:08
7 -

Les Lords ont soudain un sursaut de vision et d'efficacité. Il fallait bien qu'il y en ait qui commencent.

"Brexit: Les Lords britanniques votent une loi pour éviter une sortie sans accord
 20 Minutes avec AFP  Il y a 8 heures


BREXIT - Bien qu’il ait rejeté trois fois l’accord de sortie de la Première ministre conservatrice Theresa May, le Parlement britannique veut éviter le scénario du « no deal »
Les Lords maintiennent la pression sur Theresa May. La Chambre haute du Parlement britannique a entériné lundi soir une loi visant à contraindre le gouvernement à demander aux dirigeants de l’UE un nouveau délai afin d’éviter un Brexit sans accord le 12 avril.


Bien qu’il ait rejeté trois fois l’accord de sortie de la Première ministre conservatrice Theresa May, le Parlement britannique a aussi voté contre un « no deal ». C’est pour éviter ce scénario d’une sortie brutale de l’Union européenne que la Chambre des Lords a entériné lundi cette proposition de loi des députés visant à obliger légalement la cheffe du gouvernement à repousser le Brexit si les parlementaires n’arrivaient pas à surmonter leurs divergences et à se mettre d’accord sur ses modalités.


Concrètement, la loi ne peut pas empêcher la tenue d’un Brexit sans accord.


La loi, votée en urgence par les deux chambres du parlement la semaine dernière, avait suscité l’opposition du gouvernement qui estimait qu’elle pouvait limiter sa marge de manoeuvre dans la négociation avec les dirigeants de l’UE. « C’est un immense gâchis », a lancé devant la Chambre des Lords Andrea Leadsom, la représentante du gouvernement au parlement. « Je m’y oppose fondamentalement, au motif que ceci est totalement atypique », a-t-elle ajouté.


Adoptée à l’initiative des députés, la loi renverse en effet l’ordre normal dans lequel le Parlement débat et adopte la législation proposée par le gouvernement. Theresa May doit désormais soumettre une motion au Parlement mardi, précisant la durée du délai qu’elle demandera lors du sommet européen de mercredi. Les députés seront autorisés à se prononcer par vote sur cette motion et pourront émettre des propositions concernant la durée du report demandé.


La loi autorise le gouvernement à demander une prolongation du délai de sortie de l’UE à compter du 22 mai. Mais, concrètement, elle ne peut pas empêcher la tenue d’un Brexit sans accord. Initialement prévu pour le 29 mars, le départ du Royaume-Uni a déjà été repoussé au 12 avril. Mais faute de disposer d’un accord de divorce soutenu par les députés britanniques, Theresa May a demandé aux dirigeants de l’UE un second report, jusqu’au 30 juin, avec la possibilité pour le Royaume-Uni de sortir plus tôt si un compromis est trouvé."

**********************
Ils auront au moins essayé... Nous apprécions la noblesse de l'intention.

De son côté le gouvernement met un fer au feu et en filigrane l'on devine le scenario qui se profile : report du Brexit, députés britanniques au PE chargés d'appuyer les manœuvres des Tories en contrariant les agendas européens ce qui permettra de négocier en confortable position les conditions de sortie de l'Union et les futures relation entre le R-U et l'U.E. grâce  à ce moyen de chantage au Parlement et à la Commission pour faire fléchir l'Union. A suivre .

"leJDD
Brexit : dans le doute, le Royaume-Uni fixe au 23 mai la date des élections européennes
 Arnaud Focraud  Il y a 18 heures


Le gouvernement britannique a annoncé lundi avoir fixé au 23 mai la date des élections européennes, faute d'avoir encore une visibilité sur le Brexit. L'équipe de Theresa May a précisé dans le même temps qu'elle espérait ne pas avoir à participer à ce scrutin.© Reuters


Convoquer des élections tout en espérant ne pas avoir à les organiser. Telle est l'annonce, singulière, faite par le gouvernement britannique lundi en début de soirée. Le Royaume-Uni a en effet fixé au 23 mai la date des élections européennes. Chacun des Etats-membres de l'UE a entre le 23 et le 26 mai pour tenir ce scrutin continental. Londres n'ayant pas encore divorcé avec Bruxelles, trois ans après avoir voté le Brexit, cette convocation était nécessaire. Mais le gouvernement a réaffirmé que son objectif était de faire valider l'accord de Theresa May, afin de pouvoir se dispenser de cette élection.
"Cela reste l'intention du gouvernement de quitter l'Union européenne avec un accord et de passer la législation nécessaire avant le 22 mai, pour que nous n'ayons pas besoin de participer" à ces élections, a précisé lundi un porte-parole du gouvernement.
Theresa May à Paris mardi
L'incapacité de Theresa May à faire voter le Traité de retrait qu'elle a conclu avec Bruxelles fin novembre fait peser sur son pays la menace d'une sortie brutale de l'UE. Pour éviter ce scénario, synonyme de désordre économique et aux frontières, la Première ministre a entamé des discussions la semaine dernière avec l'opposition travailliste pour tenter de trouver une solution susceptible de rassembler une majorité parlementaire. Sans résultat jusqu'à présent. Lundi, le chef des travaillistes Jeremy Corbyn a affirmé que le gouvernement n'avait "pas fait bouger ses lignes rouges" et réclamé "du mouvement parce que nous ne voulons pas d'une sortie brutale et sans accord". 
Dans le même temps, la Première ministre britannique s'est engagée lundi dans une intense activité diplomatique qui la mènera à Berlin puis à Paris mardi, à la veille d'un sommet européen où elle plaidera pour un nouveau report de la date de sortie de l'Union européenne. Initialement prévu pour le 29 mars, le départ du Royaume-Uni a déjà été repoussé au 12 avril. Mais faute de disposer d'un accord de divorce soutenu par les députés britanniques - le texte ayant été rejeté trois fois -, Theresa May a demandé aux dirigeants de l'UE un second report, jusqu'au 30 juin, avec la possibilité pour le Royaume-Uni de sortir plus tôt si un compromis est trouvé.(Tu parles, Charles !)
Si le Conseil européen est partisan d'un report pouvant aller jusqu'à un an, les 27 autres Etats-membres restent à convaincre. La présidence française a ainsi jugé "un peu prématurée" cette nouvelle demande de report et expliqué attendre un "plan crédible" de Londres d'ici au sommet de mercredi."

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C'est comme si soudain les politicards commençaient à saisir la terrible réalité concrète des enjeux d'un divorce non amiable.
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Mer 10 Avr - 19:24
7 -

Le Brexit est à l'origine de bien des confusions, dont les plans de vol des avions au départ de Londres pour Duüsseldorf en Allemagne. Il y en a qui atterrissent à Edimbourg, et si jamais l'Ecosse réussi son projet de référendum pour l'indépendance ça va être le pire des merdiers, puisque les toilettes sont inaccessibles !

"Agence France-Presse
Londres
Un avion de British Airways atterrit à Edimbourg par erreur



Alors qu'ils pensaient atterrir à Düsseldorf, en Allemagne, les passagers d'un avion de la compagnie aérienne britannique British Airways se sont retrouvés lundi à Edimbourg, en Écosse, à plus de 800 km de leur destination.


Les passagers, qui avaient décollé de Londres, n'ont été mis au courant de cette mésaventure par le pilote que lors de la phase d'atterrissage vers Édimbourg.


Après avoir été ravitaillé en carburant, l'avion a pris la direction de Düsseldorf, dans la direction diamétralement opposée, où il a atterri avec un retard de plus de trois heures et demie.


«Nous travaillons en ce moment avec WDL Aviation, qui a effectué ce vol pour le compte de British Airways, afin de déterminer la raison pour laquelle un plan incorrect de vol a été déposé», a déclaré un porte-parole.




Selon Sophie Cooke, une passagère, l'attente dans l'avion à Edimbourg a été «très frustrante». «Les toilettes étaient bloquées et il n'y avait plus de collation», a-t-elle détaillé à la BBC.""

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Nos amis britanniques englués dans la Commedia dell'arte qui se joue depuis deux ans aux Communes ont fini par perdre le Nord et se retrouvent à l'Ouest !
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Jeu 11 Avr - 11:29
8 -

Je continue à entretenir la chronique du passionnant feuilleton sans rebondissements du Brexit qui depuis cette nuit s'appelle à présent Brextender !!

Les niouzes en anglois, svp, honneur aux non partants !

D'abord une analyse étatsunienne donnée pendant les ébats bruxellois d'hier :

">WP<

Despite the seriousness of the meeting, there appeared to be less tension than at a summit last month, when Britain was in more danger of being cast out. Back then, May had several icy exchanges with leaders as they sat down to discuss Britain’s fate, including a chilly double-cheek-peck with European Commission President Jean-Claude Juncker of Luxembourg. 

On Wednesday, May shared uproarious laughter with Merkel after the German leader shared something on her iPad. They were looking at pictures of themselves speaking to their parliaments wearing similar blue jackets, according to a European diplomat clued in on the joke, who spoke on the condition of anonymity because diplomats aren’t allowed to be funny on the record. 

The conversation afterward was tougher, with leaders peppering May about her political strategy, the chances she might strike a bargain with her opponents and her commitment to not obstructing E.U. business if Britain remains in the club, other diplomats said.

Some of the leaders were frustrated that concrete results did not seem to be within reach. Others said they felt that — after gathering at least 18 times to talk about Brexit — they finally understood her goals.

After May left the room, and leaders settled in for dinner. Over warm scallop salad, loin of cod with brown shrimp and mini mushroom arancini, the conversation centered on ways to limit Britain’s influence in the E.U. if it sticks around.

Leaders fear Britain could be like a wounded wasp inside their club, still possessing the power to inflict nasty stings.

Advocates of a tough approach, including Macron and Austrian Chancellor Sebastian Kurz, want to wall off British policymakers as much as possible from making decisions inside the E.U. during the grace period.

In the coming months, the E.U. will replace its full slate of senior Brussels officials and begin talking about a new multiyear budget, areas where an adversarial Britain could stir up trouble.

Those leaders also fear that giving British policymakers a long time to sort out Brexit will deprive them of the pressure needed to push through a final decision. [C'est la thèse que je développe depuis qq temps ici. EC]

But other countries say the risk of British troublemaking is low. Mostly, their leaders want to stop convening in Brussels every few weeks to fend off a new cliff edge, freeing their time for other projects. Ahead of the talks, diplomats from the dovish countries felt France and Austria would yield to their push for a long extension.

“There are times when you need to give time time,” European Council President Donald Tusk tweeted ahead of the meeting, taking the side of those who favor a gentle approach.

A long extension could set off a political firestorm in Britain, blowing May out of office. European diplomats said, just as with Brexit, that was for the Brits to decide.""

A présent le communiqué de Mme T. May à l'issue des discussions hier à Brussesseles avé les 27 chefs d'Etats et de gouvernements qui ont approuvé un report de  la sortie du R-U de l'U-E jusqu'à Holloween :

"Here is the full text of Theresa May’s statement at her press conference in the early hours of this morning.

I have just met with Donald Tusk, the president of the European council, where I agreed an extension to the Brexit process to the end of October at the latest.

I continue to believe we need to leave the EU, with a deal, as soon as possible. And vitally, the EU have agreed that the extension can be terminated when the withdrawal agreement has been ratified — which was my key request of my fellow leaders.

For example, this means that, if we are able to pass a deal in the first three weeks of May, we will not have to take part in European elections and will officially leave the EU on Saturday, 1st June.

During the course of the extension, the European council is clear that the UK will continue to hold full membership rights, as well as its obligations.

As I said in the room tonight, there is only a single tier of EU membership, with no conditionality attached beyond existing treaty obligations.

Let me conclude by saying this.

I know that there is huge frustration from many people that I had to request this extension. The UK should have left the EU by now and I sincerely regret the fact that I have not yet been able to persuade parliament to approve a deal which would allow the UK to leave in a smooth and orderly way.

But the choices we now face are stark and the timetable is clear.

So we must now press on at pace with our efforts to reach a consensus on a deal that is in the national interest.

Tomorrow I will be making a statement to the House of Commons.

Further talks will also take place between the government and the opposition to seek a way forward.

I do not pretend the next few weeks will be easy or that there is a simple way to break the deadlock in Parliament.

But we have a duty as politicians to find a way to fulfil the democratic decision of the Referendum, deliver Brexit and move our country forward.

Nothing is more pressing or more vital.""

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Finalement y a pas que moi qui ai des pbs avé la carte Vitale !

La réaction d'un dirigeant qui visiblement étudie les dossiers à fond :

Alors ce Brexit, ça vient ? Brexit10
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Et maintenant ce que pense la presse britannique : Le Brexit vu de l'espace lointain

Alors ce Brexit, ça vient ? Brexit11
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L'on n'a pas finit de rigoler !


Dernière édition par EddieCochran+ le Jeu 11 Avr - 13:25, édité 1 fois
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Jeu 11 Avr - 12:29
Actuellement, I feel so british : I pige que dalle ! Shocked
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Ven 19 Avr - 1:44
11 -

Une vidéo de Francaouie 24 qui ésplique tout en anglois sous-titrée en anglois pour que les Francaouis qui apprennent la langue de Shakespeare puissent suivre.

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Ven 19 Avr - 20:30
13 -

Mab-des-bois a écrit:(...)
"Brexit", ce n'est pas un nom de chat ?

Merci de la suggestion Chère Mab, mon prochain chat english Tabby je le prénommerai Brexit ! cheers  

Alors ce Brexit, ça vient ? 51WzFEjxpZL._SX425_
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Mar 23 Juil - 8:08
14 -

Aujourd'hui 23 juillet un peu après 12:00 nous saurons quel leader les Conservateurs se seront choisis et partant qui sera le nouveau PM du encore pour quelques temps Royaume-Uni.

De Hunt ou de Johnson celui qui remportera l'échalote sera celui qui prononcera un discours retransmis sur les ondes.

La pauvre Theresa qui n'en pouvait plus mais, verra la Queen demain pour lui présenter sa démission et elle quittera le jour même le 10 Downing Street.

En ce moment court un slogan dans les îles britanniques concernant le maintien ou non de l'Ecosse dans le R-U et qui laisse entrevoir que les Anglais dans un réflexe identitaire ne seraient pas fâchés que les rudes enkiltés prennent le large. Le slogan est "Jog On Scotland" en francaoui ça donnerait quelque chose comme : "Barre-toi l'Ecosse".
C'est l'amour, mour, mour.

Entéka c'est tragique pour les amateurs de triple cask toute cette embrouille va faire grimper le prix de leur tisane préférée.
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Mar 23 Juil - 15:39
15 -

Ça y est, Clowny Risbo est le nouveau "cheerleader" des Tories et Prime Sinister du Royaume-Uni !

D'après le Guardian :

"Boris Johnson elected new Tory leader


Former foreign secretary will succeed Theresa May as Britain’s next prime minister after beating Jeremy Hunt
Boris Johnson will become Britain’s next prime minister after winning a convincing victory over Jeremy Hunt in the Conservative party leadership race.


The former mayor of London, who has long cherished an ambition to lead his country, won 66% of the votes – 92,153, to Hunt’s 46,656. Turnout was 87.4% among 159,320 party members.


In a characteristically lighthearted acceptance speech, Johnson conceded that even some of his own supporters may “wonder quite what they have done”.
He claimed the Tory party had historically demonstrated it could “manage the jostling instincts in the human heart” – such as those of owning a home and helping the poorest in society.



“Today, at this pivotal moment in our history, we again have to reconcile two noble sets of instincts – between the deep desire for friendship and free trade and mutual support and security and defence between Britain and our European partners; and the simultaneous desire, equally heartfelt, for democratic self-government in this country.”




He reminded his audience of ministers and party staff of his campaign mantra: “Deliver Brexit, unite the country and defeat Jeremy Corbyn.”


Saying “some wag” had pointed out that this spelled “dud”, he joked that the final e – “E for energise” – had been left out. “I say to all the doubters: dude, we are going to energise the country!”


And Johnson said he would “get Brexit done by 31 October” with a “new spirit of can-do”.


“We are once again going to believe in ourselves and what we can achieve, and like some slumbering giant we are going to rise and ping off the guy-ropes of self-doubt and negativity.”


The result of the contest was announced by the joint chair of the backbench 1922 Committee, Cheryl Gillam. Her colleague, Charles Walker, first urged MPs to be “kinder” to the new leader than they had been to Theresa May.


Brandon Lewis, the Conservative party chair, introduced the slick event at a conference centre in Westminster, saying the race had shown that his party was fundamentally united.


Johnson’s victory was almost immediately welcomed by Donald Trump, who tweeted: “He will be great!”


Johnson will address Tory MPs at a meeting of the 1922 Committee on Tuesday afternoon, as well as thanking party staff and his own campaign team.


He will not take office formally until Wednesday afternoon. May will face her final prime minister’s questions in the House of Commons before tendering her resignation to the Queen.


Johnson will then go to Buckingham Palace himself for his appointment to be confirmed – before being driven to Downing Street to give a speech in front of the black door of No 10.


He takes charge at a perilous political moment. The Conservatives’ wafer-thin parliamentary working majority is expected to be eroded further next week – to just two – if the Liberal Democrats win the Brecon and Radnorshire byelection.


Johnson has faced a furious internal revolt even before arriving in Downing Street, with several key cabinet ministers, including the chancellor, Philip Hammond, saying they will resign rather than serve under him.


They have been alarmed by Johnson’s insistence that he is willing to countenance leaving the European Union without a deal on 31 October, rather than postpone Brexit once again – even if that meant proroguing parliament.


Despite painstaking media management, his campaign has been dogged by a series of controversies, including the revelation that police had been called to a noisy argument at the home he shares with his partner, Carrie Symonds.""

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Wait and see.
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Mer 24 Juil - 6:50
16 -

L’événement en images dans un reportage TV britannique, histoire de parfaire son anglais  Very Happy  !



Formidable il va enfin nous "délivrer" de trois ans de farce de Brexit !
Rumba
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Localisation : ça dépend :)

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Mer 24 Juil - 7:33
côté capillaire, c'est un cousin de Trump  Smile Smile
Kalawasa
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Mer 24 Juil - 8:18
J'aimerais bien donner mon avis sur le Brexit, mais j'y pige que pouic, un peu comme un Anglais moyen...
J'ai compris une chose : les eurocrates seraient absolument ravis si les rosbifs étaient dans la merde suite au Brexit !
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Mer 24 Juil - 8:30
19 -

Kalawasa a écrit:(...)
J'ai compris une chose : les eurocrates seraient absolument ravis si les rosbifs étaient dans la merde suite au Brexit !

S'ils pensaient vraiment ça ils seraient très khôns car nous serions tous dans la merde pendant un temps plus ou moins long et certains y resteraient plus longtemps que d'autres, dont nous les Francaouis puisque nos ennemis héréditaires sont nos meilleurs clients... Cette histoire serait alors une nouvelle boîte de Pandore.

Note pour l'essellent Hubert : dans la vidéo que j'ai postée à deux billets de là son volatile favori est interviewé après 23:09.
Kalawasa
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Mer 24 Juil - 8:47
Eddie a écrit:S'ils pensaient vraiment ça ils seraient très khôns car nous serions tous dans la merde pendant un temps plus ou moins long et certains y resteraient plus longtemps que d'autres, dont nous les Francaouis puisque nos ennemis héréditaires sont nos meilleurs clients... Cette histoire serait alors une nouvelle boîte de Pandore.


Mais Eddie, le plaisir de voir les autres dans la merde est tellement jouissif que les considérations économiques sont peanuts !
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Jeu 25 Juil - 8:06
21 -
Kalawasa a écrit:
Mais Eddie, le plaisir de voir les autres dans la merde est tellement jouissif que les considérations économiques sont peanuts !

Ouais, aussi longtemps que le spectacle n'impacte aussi pas le portefeuille des jouisseurs...
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Jeu 25 Juil - 8:19
22 -

Pour le fun, quelques citations pipolisées sur le Brexit :

"'Brexit is like Boris Johnson’s hair'— the ultimate guide to Brexit through creative analogies

Edmund Heaphy Finance and news reporter Yahoo Finance UKJuly 25, 2019


On Tuesday, prime minister Boris Johnson compared Brexit to the 1969 moon landings, suggesting that the technological feats of the historic Apollo 11 mission demonstrated that the problem of frictionless trade at the border in Northern Ireland could be solved.


In December, Hugo Rifkind told us to imagine that 52% of the UK had voted for the government to build a submarine out of cheese.

Johnson and Rifkind are far from the only people to make potted Brexit comparisons.

More than three years after the 2016 referendum, we’ve been graced with dozens of inventive analogies — with politicians, experts and newspaper columnists trying hard to come up with ways to describe the folly of the fated decision.

As Johnson begins his first full day as prime minister, it’s worth looking at some of their attempts:

“Brexit is like Boris Johnson’s hair — he’s the only one who doesn’t think it’s a complete disaster.” — footballer Eric Cantona

“Brexit is like a soap opera in different chapters and it never finishes” — Angel Gurria, secretary general of the OECD

“A no-deal Brexit is like jumping off a cliff without a parachute” — former World Trade Organisation chief Pascal Lamy

“Brexit is like a Rubik’s cube — you have 23 minutes to finish and we are at minute 22 and the colours are not there yet and we are still trying to fix it.” — Lamy

“Brexit is like taking an egg out of an omelette.” — Lamy

“Brexit is like an Uber that is three years late, with a new untrustworthy driver” — Irish comedian Eleanor Tiernan

“Preparing for a no-deal Brexit is like driving towards a wall at 100mph and preparing for it by fastening your seatbelt” — Paul Drechsler, chairman of London First and deputy president of the Confederation of British Industry

“A no-deal Brexit is like redecorating your house — it gets an awful lot worse before it gets better.” — former P&O Ferries boss Robert Hardy

“Brexit is like a parody version of student politics” — Ken Clarke, former chancellor

“Brexit is like toothpaste: You just get it out of the tube, but it's very difficult to get back in again” — Luxembourg foreign minister Jean Asselborn

“Brexit is like a revolution that's now eating its children” — George Freeman, former minister for life sciences

“Brexit is like a brutal breakup in a romcom — except it’s not even funny” — Guardian columnist Zoe Williams

“Brexit is like a ride in Disneyland: every bout of soaring optimism is followed by a vertiginous plummet into despair” — journalist Fintan O’Toole

“Brexit is like a black hole, sucking in energy, light and matter” — Ian Dunt, editor of Politics.co.uk

“Brexit is like preparing a move of your business to Narnia” — Martin McTague of the Federation for Small Business

“Brexit is like Shrek: messy, complicated and bad-tempered” — Anand Menon, director of think-tank the UK in a Changing Europe

“Brexit is like what teenagers do when they self harm” — sculptor Anish Kapoor

“Brexit is like a Homer Simpson nightmare” — former SDLP leader Mark Durkan

“Brexit is a bit like waiting for Godot” — Luxembourg prime minister Xavier Bettel

“Brexit is a bit like a screaming child” — Matt Bevington, researcher at UK in a Changing Europe

“Brexit is like dumping your girlfriend because she’s expensive and high maintenance and then realizing she’s pretty hot” — Ali Sadjad
y""

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Je ne savais pas Eric Cantona capable d'humour. Une scorie de sa carrière au R-U.

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