le discours normand

morbleu
je suis en train de goûter, de suivre ou plutôt de subir l'homélie de ce cher manu à propos du jour le plus long !
il a fait le job, le boss, la promesse de normandie, c'est aussi la promesse de l'aube, ou même du lobe d'une oreille un peu dure, celle du bon Donald !
il parle bien le manu, qui balance des "chers Donald" à tire-larigot, on sent la franchise, ou plutôt ça pue c'te cinoche à la "mors-moi-l'noeud", faut dire qu'il aime ça, notre "entre-deux-z'eaux", qu'on s'occupe de ses bijoux de famille, ou de sa biroute, c'est selon !
apparemment (et plus si affinage-lol)
hub'

Macron a lu une lettre d'un résistant fusillé, comme Guy Moquet...Encore un hommage à un loser...Décidément, on adore ça . Heureusement que les films sur la "7e Compagnie" rendent hommage à de vaillants troufions vainqueurs !

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Kalawasa a écrit:Macron a lu une lettre d'un résistant fusillé, comme Guy Moquet...Encore un hommage à un loser...Décidément, on adore ça

Un louzeur ? Admettons que tous les gens qui ont eu la malchance d'être assassinés par les Boches furent des louzeurs. Mais celui-ci, avant de se prendre du plomb dans le caisson avait de la trempe. Je ne suis pas certain que la génération "poucette, rap, foute, Zé Voice, rézoasocios" soit armée pour en avoir autant si d'aventure elle devait y recourir...

J'ai, grâce à ce fil, appris l'épisode de la lettre macronisée et en furetant sur la VTM j'ai découvert que des grincheux reprochaient au lecteur élyséen de ne pas avoir lu l'intégralité du teste du louzeur.

Je présente mes éscuses au lectorat ésigent du Forum de faire usage d'un kk pour relater cet événement mondial et planétaire:

" Est-il vrai que Macron n'a pas lu l'intégralité de la lettre d'Henri Fertet, jeune résistant fusillé?
Par Cédric Mathiot 6 juin 2019 à 06:44





Lors de l'anniversaire du débarquement, à Porstmouth, Emmanuel Macron a lu la dernière lettre d'un lycéen résistant à ses parents. Des internautes ont déploré une lecture partielle.


Bonjour, votre question fait allusion à la lecture, hier par Emmanuel Macron, de la lettre d’Henri Fertet, jeune résistant fusillé à 16 ans, dans le cadre de l’hommage aux héros rendus lors 75e anniversaire du débarquement, à Portsmouth, au Royaume-Uni.


 Lecture de la lettre d’adieu d’Henri Fertet, résistant, fusillé à 16 ans. Extrait de la cérémonie internationale du 75ème anniversaire du débarquement. Portsmouth, Royaume-Uni.


Henri Fertet, lycéen en seconde au Lycée Victor-Hugo à Besançon, fut arrêté par les Allemands le 3 juillet 1943, condamné à mort par le tribunal militaire de la Feldkommandantur 560 pour faits de résistance. Il fut exécuté, à 16 ans, le 26 septembre 1943. Il a adressé à ses parents, depuis la prison de la Butte (Doubs), sa dernière lettre. Dont le président a choisi de lire des extraits.


Sur les réseaux sociaux, des internautes se sont émus du fait que la lettre ait été tronquée. Le site catholique le Salon Beige déplorant que les passages se référant à la religion aient été coupés. En 2015 déjà, le même site avait critiqué (pour les mêmes raisons) la reproduction seulement partielle de la lettre d’Henri Fertet dans les colonnes du Parisien.
De fait, Emmanuel Macron (pressé par le protocole n’accordant que deux minutes à chacun des chefs d’Etat présents, Donald Trump, Justin Trudeau ou encore Theresa May), n’a lu que quelques parties de la lettre. En voici la version intégrale, telle que présentée sur le site chemindememoires.gouv. En gras, les passages qu’Emmanuel Macron a lus. 


«Chers Parents,


Ma lettre va vous causer une grande peine, mais je vous ai vus si pleins de courage que, je n’en doute pas, vous voudrez encore le garder, ne serait-ce que par amour pour moi.


Vous ne pouvez savoir ce que moralement j’ai souffert dans ma cellule, ce que j’ai souffert de ne plus vous voir, de ne plus sentir peser sur moi votre tendre sollicitude que de loin. Pendant ces 87 jours de cellule, votre amour m’a manqué plus que vos colis, et souvent je vous ai demandé de me pardonner le mal que je vous ai fait, tout le mal que je vous ai fait. Vous ne pouvez vous douter de ce que je vous aime aujourd’hui car, avant, je vous aimais plutôt par routine, mais maintenant je comprends tout ce que vous avez fait pour moi et je crois être arrivé à l’amour filial véritable, au vrai amour filial. Peut-être après la guerre, un camarade vous parlera-t-il de moi, de cet amour que je lui ai communiqué. J’espère qu’il ne faillira pas à cette mission sacrée.


Remerciez toutes les personnes qui se sont intéressées à moi, et particulièrement nos plus proches parents et amis. dites-leur ma confiance en la France éternelle. Embrassez très fort mes grands-parents, mes oncles, tantes et cousins, Henriette. Donnez une bonne poignée de main chez M. Duvernet. dites un petit mot à chacun. Dites à M. le Curé que je pense aussi particulièrement à lui et aux siens. Je remercie Monseigneur du grand honneur qu’il m’a fait, honneur dont, je crois, je me suis montré digne. Je salue aussi en tombant, mes camarades de lycée. A ce propos, Hennemann me doit un paquet de cigarettes, Jacquin mon livre sur les hommes préhistoriques. Rendez» Le Comte de Monte-Cristo» à Emourgeon, 3 chemin Français, derrière la gare. Donnez à Maurice André, de la Maltournée, 40 grammes de tabac que je lui dois.


Je lègue ma petite bibliothèque à Pierre, mes livres de classe à mon petit papa, mes collections à ma chère petite maman, mais qu’elle se méfie de la hache préhistorique et du fourreau d’épée gaulois.


Je meurs pour ma Patrie. Je veux une France libre et des Français heureux. Non pas une France orgueilleuse, première nation du monde, mais une France travailleuse, laborieuse et honnête.
Que les Français soient heureux, voila l’essentiel. Dans la vie, il faut savoir cueillir le bonheur.
Pour moi, ne vous faites pas de soucis. Je garde mon courage et ma belle humeur jusqu’au bout, et je chanterai» Sambre et Meuse» parce que c’est toi, ma chère petite maman, qui me l’as apprise.


Avec Pierre, soyez sévères et tendres. Vérifiez son travail et forcez-le à travailler. N’admettez pas de négligence. Il doit se montrer digne de moi. Sur trois enfants, il en reste un. Il doit réussir.


Les soldats viennent me chercher. Je hâte le pas. Mon écriture est peut-être tremblée. mais c’est parce que j’ai un petit crayon. Je n’ai pas peur de la mort, j’ai la conscience tellement tranquille.


Papa, je t’en supplie, prie. Songe que, si je meurs, c’est pour mon bien. Quelle mort sera plus honorable pour moi que celle-là ? Je meurs volontairement pour ma Patrie. Nous nous retrouverons tous les quatre, bientôt au Ciel. Qu’est-ce que cent ans ?


Maman, rappelle-toi : » Et ces vengeurs auront de nouveaux défenseurs qui, après leur mort, auront des successeurs.»


Adieu, la mort m’appelle. Je ne veux ni bandeau, ni être attaché. Je vous embrasse tous. C’est dur quand même de mourir.


Mille baisers. Vive la France.
Un condamné à mort de 16 ans
H. Fertet
Excusez les fautes d’orthographe, pas le temps de relire.
Expéditeur : Henri Fertet Au Ciel, près de Dieu.»""

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Eddie a écrit:Un louzeur ? Admettons que tous les gens qui ont eu la malchance d'être assassinés par les Boches furent des louzeurs. Mais celui-ci, avant de se prendre du plomb dans le caisson avait de la trempe

Cher Eddie, je sais très bien que vous avez compris ce que je voulais dire . 

Lors de la Coupe du monde de rugby qui avait lieu en France, Bernard Laporte, le mafieux-entraineur-thuriféraire de Sarko et du jambon Madrange avait forcé les joueurs à réciter la lettre de Guy Moquet...Le sommet du ridicule...Ceci n'a d'ailleurs pas empêché les bleus de perdre ...

Cette attitude négative doit certainement porter un nom . Si Quantat n'était pas occupé avec le Bac, je lui poserais la question !

A propos, a-t-on parlé de ça ???

[size=33]À l'automne 1944, Français et troupes américaines au bord de l'affrontement[/size]

[size=33]Trois mois après le jour J, les Normands n'en peuvent plus des exactions des soldats qui les ont libérés. Retour sur un épisode méconnu.

De notre correspondant à Caen, Jean-Pierre Beuve[/size]

« Des scènes de sauvagerie et de bestialité désolent nos campagnes. On pille, on viole, on assassine, toute sécurité a disparu aussi bien à domicile que par nos chemins. C'est une véritable terreur qui sème l'épouvante. L'exaspération des populations est à son comble. » Le 17 octobre 1944, quatre mois et demi après le Débarquement en Normandie, La Presse cherbourgeoise, quotidien local de Cherbourg, publie cette mise en garde sous le titre « Très sérieux avertissement ».
À l'automne 44, ceux qui pillent, violent et assassinent sont les Américains : le journal accuse les libérateurs de se comporter en soudards dans un pays conquis. Comment un tel paradoxe deux mois après la fin des combats en Normandie ?

Comment ne pas etre surprise par ce que je lis en ce moment: donc, un resistant fusille est un loser et les soldats americains se sont comportes comme des malfrats en Normandie?


En une journee comme celle-ci, meme pas un peu de recueillement, meme pas un minimum de respect? Je suis decue, mais bon..  et tout ca pour des raisons purement politiques?  

fichtre
ben, mézigue, I am very desoled, damned, I am refaid ! (lol)
devant la tournure (pas de laiton, salut aux décolleteurs de la vallée de l'Arve) que prend ce sujet digne de Valladolid, et de sa célèbre controverse, je "vous demande de vous arrêter" (sic), comme aurait pu le proférer le looser goitreux, alias Ballamou !
les ricains, ben, ils ont fait le job, certes, il y eut des effets secondaires pas trop secondaires mais induits donc inévitables, mon grossvater luxo me l'évoqua parfois, lui qui découvrit les vertus de la pâte à mâcher d'outre-Atlantique, le chewing-gum, un truc à éviter lorsque l'on discutaille à tort ou de travers (lol) avec un mecton qu'à pas grand chose à jacter, mais c'est pas sur "hères", hein …. deux, trois …
allez, santé, et un triple cask
apéritivement
hub'

Chère Sylvette, je crois que vous emportez à tort . Il n'est nullement question de mettre en cause le courage des boys, mais avouez qu'on pouvait s'attendre à un comportement plus vertueux de la part d'alliés libérateurs ! Si j'avais la chance de faire connaissance avec un vétéran, je serais ravi de lui serrer la main , de le féliciter et de le remercier !
Il parait que la première vague qui a débarqué n'était pas composée de soldats spécialement connus pour leur grande vertu morale . Eddie, qui a de meilleures infos que moi, pourra peut-être vous le confirmer...

morbleu
ben Sylvette, il y a toujours des bavures, c'est inévitable !
c'est pas une critique, faut juste regarder la réalité en face !
blague à part, les ricains, j'les aime bien, même si ils ont drôlement bombardé la seine et marne en 44, là où ma famille s'était réfugiée chez les Pécresse, ma seconde famille, celle d'alliance (et fortunée ce qui gâte rien), à gretz-arminvilliers, le pat'lin du célèbre Papon aussi, l'enfoiré, mais la guerre fabrique ou induit des victimes collatérales !
inévitablement (bis)
hub'

Plusieurs membres de ma famille sont morts dans des bombardements américains . Ce sont des dégâts collatéraux . J'admets, je comprends, je pardonne . 
Mais je n'applaudirai jamais un soi-disant "libérateur" ami et allié qui a volé, violé, agressé ou tué des civils qu'il était censé protéger, même si le politiquement correct voudrait que je le fasse . Ces comportements n'ont rien à voir avec des dégâts collatéraux .

Quand je parlais de "loser", il n'était évidemment pas question de critiquer ce résistant, mais de critiquer cette manie française de "fêter" des perdants . C'est le syndrome Poulidor ! C'est mon avis, et j'estime avoir le droit de le dire !

crévindiou
mon cher kala, pour rester dans la tradition "hérésienne" (tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil), la guerre, c'est juste une abomination, et ceux qui la font, enfin, les pauvres hères auxquels on confie un fusil, ne sont que des hommes, de quelque côté qu'il soient, et donc… voilà, voilà !
je pourrais développer, mais à quoi bon épiloguer, j'ai évoqué des bavures, j'aurais pu être plus méchant, la nature humaine, c'est un truc qu'est pas trop joli, joli, suffit de se balader dans un abattoir, un soir de pleine lune, où c'est pourtant pas la guerre, mais c'est "guère mieux" voire pire !
pourquoi l'abattoir me direz vous, ben, il existe pourtant un lien étroit, surtout quand on débarque les yeux hagards, en Normandie ou ailleurs, avec un casque, un treillis et un fusil !
hallucinatoirement
hub'

addendum
je vous fais pas de dessin, pardon, kala, foi de bipède de base… (lol-suivez mon regard))
modestement
hub'

287 -

Kalawasa a écrit:

Eddie a écrit:Un louzeur ? Admettons que tous les gens qui ont eu la malchance d'être assassinés par les Boches furent des louzeurs. Mais celui-ci, avant de se prendre du plomb dans le caisson avait de la trempe

Cher Eddie, je sais très bien que vous avez compris ce que je voulais dire . 

Bien sûr j'ai parfaitement compris où vous vouliez en venir, ce côté contritionnel bien francaoui qui consiste à exalter des actions individuelles héroïques visant à recouvrir du voile pudique officiel de la dissimulation les errements collectifs dans lesquels elles furent révélées, le syndrome du Job de la Bible  qui voulait que soit sauvée la Cité si un seul de ses membres fut un juste qui ne jetait aucun regard en arrière sur les vilainies de ses concitoyens.

Notre évangile laïque des commémos traditionnelles militaires en sont une éloquente illustration. Pour votre part vous devez vous rappeler les célébrations de Bazeilles la fête tradi des TDM, "La dernière cartouche" rappelant l'épopée funeste des marsouins et des bigors regroupés au sein de la Division Bleue opposée aux Bavarois le 31 août 1870 durant la guerre franco-prussienne perdue.

De même, pour la subdivision d'arme des Chasseurs à pied et alpins, la fête de la Sidi-Brahim, les combats du 8 Régiment de chasseurs à pied opposés aux troupes de l'émir Abdelkader dans la Marabout de Sidi-Brahim entre les 23 et 26 septembre 1845, une bataille dont seuls 19 chasseurs survécurent, un exemple remarquable d'esprit de combativité certes qui devrait vous parler puisque c'est lors des combats du Hilsenfirst pas loin de chez vous, que le 7ème Bataillon de Chasseurs alpins hérita du surnom de "die Blauen Teufel"- les Diables bleus - que leurs conférèrent les soldats du criminel contre l'Humanité Guillaume II étrillés par la furia francese inutile, comme presque tous les affrontements sur les crêtes vosgiennes.

Et moi-même je suis dans le même registre lorsque tous les ans j'évoque la Fête de Camerone, une affaire du même tonneau que les précédentes, des actes individuels remarquables survenus dans des situations contextuellement perdues.

Mais ces trois fêtes n'égalent en rien le baissage éhonté de froc de nos autorités de 2005 qui consentirent à déléguer le porte-avions CDG auprès du Royaume-Uni lors de la reconstitution symbolique du Bi-centenaire de la Bataille de Trafalgar, une déculottée navale française, aider le vainqueur de l'époque fut le comble du manque de fierté nationale au plus haut niveau de l'Etat. Les Britanniques en rient encore.

Mais tout ceci ne fait pas un louzeur du gamin sacrifié par la lâcheté d'un Maréchal de France cacochyme ambitieux et sans honneur.

Lors des cérémonies tenues à Plymouth pour le 75ème anniversaire du Débarquement du 6 juin 1944, que vouliez-vous que le Président français dise de grandiose en évoquant le sort de la France dans ces années sombres ? Parler de la défaite de 1940, de l'attitude vile, lâche et  honteuse d'un Maréchal de France convaincu d'intelligence avé l'ennemi, de la milice française de Darnand qui livrait aux Boches les aviateurs alliés abattus au-dessus de la France, du sabordage de la flotte à Toulon, de la LVF, la Légion des volontaires français partis combattre en Russie et dont la Division Charlemagne organisa son baroud final dans les ruines de Berlin, de la Rafle du Vel' Div, des lois "juives" de Vichy, etc. n'en jetez plus la cuve est pleine ?!

Il ne restait au Président qu'à parler de la France Libre et des héros de la Résistance intérieure, les justes qui ont maintenu l'honneur de la France hors de l'eau, tandis que les autres, impuissants, trahis et résignés, attendaient la tête entre les épaules que ça se passe.

(...)

Cette attitude négative doit certainement porter un nom . Si Quantat n'était pas occupé avec le Bac, je lui poserais la question !

C'est le syndrome du "se sentir merdeux". C'est comme nous disons ici : "manquer de figure". C'est être moutons pour offrir aux autres l'occasion d'être des lions. Mais l'on s'en fout, puisque par définition nous sommes les meilleurs !

D'ailleurs les Allemands ne disent-ils pas pour évoquer la félicité "leben wie Gott in Frankreich" ?

Kalawasa a écrit:

Eddie a écrit:Un louzeur ? Admettons que tous les gens qui ont eu la malchance d'être assassinés par les Boches furent des louzeurs. Mais celui-ci, avant de se prendre du plomb dans le caisson avait de la trempe

Cher Eddie, je sais très bien que vous avez compris ce que je voulais dire . 

Lors de la Coupe du monde de rugby qui avait lieu en France, Bernard Laporte, le mafieux-entraineur-thuriféraire de Sarko et du jambon Madrange avait forcé les joueurs à réciter la lettre de Guy Moquet...Le sommet du ridicule...Ceci n'a d'ailleurs pas empêché les bleus de perdre ...

Cette attitude négative doit certainement porter un nom . Si Quantat n'était pas occupé avec le Bac, je lui poserais la question !

Le bac a pas encore commencé  
Aujourd'hui j'étais dans la paperasserie (immatriculation de ma nouvelle voiture : c'est une voiture grise)


Je comprends pas bien ta question en fait ... (faut dire que je suis malade depuis un mois et que le cerveau marche pas terrible) .. tu parles de cette attitude qui consiste à se référer à des gens qui ont été victimes ? ou héros ? ou des victimes qu'on "héroïse" ?

Je crois pas que ça ait un nom particulier ... c'est toujours le même principe : s'adresser à la sensibilité pour créer un sentiment d'empathie et d'identification collective

... mais je suis pas certain de ne pas dire n'importe quoi

Eddie a écrit:Lors des cérémonies tenues à Plymouth pour le 75ème anniversaire du Débarquement du 6 juin 1944, que vouliez-vous que le Président français dise de grandiose en évoquant le sort de la France dans ces années sombres ? Parler de la défaite de 1940, de l'attitude vile, lâche et  honteuse d'un Maréchal de France convaincu d'intelligence avé l'ennemi, de la milice française de Darnand qui livrait aux Boches les aviateurs alliés abattus au-dessus de la France, du sabordage de la flotte à Toulon, de la LVF, la Légion des volontaires français partis combattre en Russie et dont la Division Charlemagne organisa son baroud final dans les ruines de Berlin, de la Rafle du Vel' Div, des lois "juives" de Vichy, etc. n'en jetez plus la cuve est pleine ?!

C'est bien, Eddie, je constate avec plaisir que vous avez compris où je voulais en venir, et je suis désolé si certaines personnes ont été choquées en lisant mon billet au premier degré .

Kalawasa a écrit:

Eddie a écrit:Lors des cérémonies tenues à Plymouth pour le 75ème anniversaire du Débarquement du 6 juin 1944, que vouliez-vous que le Président français dise de grandiose en évoquant le sort de la France dans ces années sombres ? Parler de la défaite de 1940, de l'attitude vile, lâche et  honteuse d'un Maréchal de France convaincu d'intelligence avé l'ennemi, de la milice française de Darnand qui livrait aux Boches les aviateurs alliés abattus au-dessus de la France, du sabordage de la flotte à Toulon, de la LVF, la Légion des volontaires français partis combattre en Russie et dont la Division Charlemagne organisa son baroud final dans les ruines de Berlin, de la Rafle du Vel' Div, des lois "juives" de Vichy, etc. n'en jetez plus la cuve est pleine ?!

C'est bien, Eddie, je constate avec plaisir que vous avez compris où je voulais en venir, et je suis désolé si certaines personnes ont été choquées en lisant mon billet au premier degré .

Lesdites personnes dans toute leur mansuétude vous pardonnent. 

crévindiou
faut absolument être un quadrumane pour s'autoriser des singeries, c'est même naturel, of course (dans les arbres généa) !
et c'est pas à ce vieux singe croqué que l'on va apprendre à faire la grimace (second degré, précision), ni également à la presque confondue et confondante bribri, et même si les anglaises ne débarquent plus à "oh mémé beach", pardon omaha,  depuis un temps certain (lol) et même un certain temps (salut à fernand et au fût du canon, de fusil) !
simiesquement (lol of course)
hub'

addendum
tiens, et c'est pas une réponse de normand, ci-dessus, surtout le jour (moins long que celui de la veille) qui est dédié aux meilleurs amis, ceux que l'on a l'habitude de qualifier chacun de "juste quelqu'un de bien" !
c'est trop tôt pour boire un verre, mais promis, ce sera fait à l'heure sacro sainte ad' hoc !
immuablement
hub'

Eddie a écrit:Lesdites personnes dans toute leur mansuétude vous pardonnent. 

Ouf...J'ai eu chaud !

raccapélulludiquédon
ben oui, c'est un autre monde, le nouveau monde, le dernier des mohicans, il a une plume dans l'derche, comme l'androgyne préféré des gaulois !
et basta, on passe à aut'chose, foi de macrophile à la patte !
masochistement
hub'