L'après-confinement...

Rappel du premier message :

Il est grand temps de se préparer à ce grandiose événement qui risque de rester dans les annales !

 
"Je me concentre. Je mobilise tout ce que j'ai appris au cours de ma longue vie d'engagement politique : prendre le pouls, sentir le moment, repérer les seuils, relier au savoir historique..."  

Kikadi cette magnifique prose pour nous prévenir qu'il sera prêt ? : l'irrésistible JL Mélenchon ! ( les chevilles, ça va ?)

D'après un agent immobilier local, les ventes de maisons individuelles (et les prix) se portent bien dans les petits patelins, grâce au virus : les nouveaux acquéreurs sont des citadins qui ne veulent plus subir un deuxième confinement en appart !

C'est la revanche des ploucs ! 

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Kalawasa a écrit:D'après un agent immobilier local, les ventes de maisons individuelles (et les prix) se portent bien dans les petits patelins, grâce au virus : les nouveaux acquéreurs sont des citadins qui ne veulent plus subir un deuxième confinement en appart !

C'est la revanche des ploucs ! 

A contrario, il devrait se dégager d'essellentes opportunités d'acquérir des biens dans les villes désertées de leurs proprios et les aménager avé le soutien financier des conseils départementaux en logements pour étudiants ou pour agents de la fonction publique, le loyer étant garanti par les pouvoirs publics. Il est également possible de les destiner de façon plus privée à en faire des garçonnières, à usage perso, ou mieux pour répondre à une demande de cadres coquins en déplacement géographique...

"Le Covid, c'est le symptôme de ça : d'une jeunesse écrasée, écrasée démographiquement, économiquement, et même écologiquement. D'une jeunesse que l'on confine, que l'on masque, pour protéger les plus anciens et à qui, pourtant, on fera payer le prix de la crise !" François Ruffin

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En voilà un personnage politique qui n'est pas clivant !  

Encore un quadra qui pour faire jeune fait du boumeurs bashing. Bravo. Quel khôn, traiter de rentiers la population qui aurait économisé 47 milliards durant le confinement (c'est fou comme ce chiffre subit une inflation galopante chez les gôcheux fâchés avé l'économie) c'est méconnaître que ce sont majoritairement les fonctionneux en activité, les gens en chômage partiel ou en télé travail qui touchaient une rémunération qui ont "économisé" ces dits milliards en restant cloîtrés. On peut y adjoindre globalement le personnel soignant trop accaparé par son dévouement qui n'avait lui non plus le temps libre pour dépenser son pognon. D'ailleurs comme tout était fermé où dépenser son pognon autrement qu'en impôts et en achetant en ligne, à condition que les livreurs ne soient pas tous en chômage partiel ou technique.

Je veux bien par pudeur mettre les gens touchant une retraite dans la catégorie des rentiers. Ils n'ont pas consommé pour les mêmes raisons que les autres. Sauf que ce sont de vieux salauds qui écrasent les jeunes ce qui ésplique très logiquement qu'ils ont voté massivement pour un jeune président.

Mais kilékhôn ce ruffian en thuriféraire de l'organisation Todd!

EddieCochran+ a écrit:102 -

Sauf que ce sont de vieux salauds qui écrasent les jeunes ce qui ésplique très logiquement qu'ils ont voté massivement pour un jeune président.

Macron Jeune? Ne pas confondre immaturité et jeunesse . Macron a au moins 10 ans de plus que sa femme dans sa tête , ces valeurs sont vieillottes ...Il doit se branler devant le portrait de Maggy ....Je connais nombre de septuagénaires plus jeunes que Macron ..

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Cher Younes si vous arrivez à vous mettre dans la tête du BOF, j'aimerais m'associer avé vous pour lancer un bloc-notes (blog pour les Francaouis) et une chaîne YT pour prédire et commenter avant tout le monde ce que le fétichiste de la Dame de fer va nous concocter pour les années qui viennent.

Mais est-ce que ça servira à kekchoz de pérenne ? J'en doute, je suppute une forte probabilité qu'il va dégager d'ici deux ans. Et vous ?

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En suivant des liens vers Reporterre proposés par notre essellent camarade Younes je suis tombé sur une tribune patronnée par une figure de l'ultragauche - supposée - et qui met des situations liées à la pandémie en perspective au sein du système économico-politique qui est contesté par l'auteur et alii.

Il y a matière à réflexion et à débattre. Attention, l'auteur est dans le radar des "services", n'ayez crainte lire ne signifie pas souscrire, s'informer n'est pas synonyme de s'insurger. 

La mise en page du copié-collé n'est pas celui de l'original. Les illustrations ne sont pas reproduites ici.

" Covid : choses vues
Durée de lecture : 20 minutes4 septembre 2020 / Julien Coupat, et alii.

Covid : choses vues


En rompant le rythme habituel du monde, la pandémie de Covid-19 a agi comme un révélateur de nos existences et du monde dans lequel nous vivons. Les auteurs de cette tribune y témoignent ce qu’ils et elles ont vu depuis le mois de mars.


Julien Coupat était l’un des inculpés du groupe dit de « Tarnac ». Il est l’auteur, avec d’autres, de ce texte sur les « choses vues » en mai et en août 2020.


Nous avons vu abolie en un claquement de doigts la liberté la plus élémentaire des constitutions bourgeoises — celle d’aller et venir.


Nous avons vu un président prétendant régler depuis l’Élysée les « détails de notre vie quotidienne ».


Nous avons vu un gouvernement promulguer du jour au lendemain de nouvelles habitudes, la façon correcte de se saluer et même édicter une « nouvelle normalité ».


Nous avons entendu les enfants traités de « bombes virologiques » — et puis finalement non.


Nous avons vu un maire interdire de s’asseoir plus de deux minutes sur les bancs de « sa » ville et un autre d’acheter moins de trois baguettes à la fois.


Nous avons entendu un professeur de médecine dépressif parler de « forme de suicide collectif pour eux-mêmes et pour les autres » au sujet de jeunes gens qui prenaient le soleil dans un parc.


Nous avons vu un système médiatique parfaitement déconsidéré tenter de regagner une once de crédit moral par une entreprise de culpabilisation massive de la population, comme si la résurrection du « péril jeune » allait amener la sienne propre.


Nous avons vu 6.000 gendarmes des unités « montagne » appuyés par des hélicoptères, des drones, des hors-bords et des 4X4, lancés dans une traque nationale aux arpenteurs de sentiers, de bords de rivières, de lacs — sans parler, évidemment, des bords de mer.


Nous avons vu les Polonais en quarantaine sommés de choisir entre se photographier chez eux sur une application combinant géolocalisation et reconnaissance faciale, ou bien recevoir une visite de la police.


 Nous avons vu à quoi tiennent nos vies et par quoi nous sommes tenus
Nous avons entendu les vieillards tambourinant à la porte de leur chambre d’Ehpad implorer qu’on les laisse sortir voir le soleil peut-être une dernière fois, et la barbarie civilisée se draper d’excuses sanitaires.


Nous avons vu la notion de « distance sociale », conçue dans l’Amérique des années 1920 pour quantifier l’hostilité des Blancs envers les Noirs, s’imposer comme norme évidente d’une société d’étrangers. Nous avons ainsi vu un concept né pour répondre aux émeutes raciales de Chicago en 1919 mobilisé afin de geler l’onde insurrectionnelle mondiale de 2019.


Nous avons vu, dans nos nuits confinées, les satellites d’Elon Musk remplacer les étoiles, comme la chasse aux Pokemons a remplacé la chasse aux papillons disparus.


Nous avons vu d’un jour à l’autre notre appartement, que l’on nous avait vendu comme un refuge, se refermer sur nous comme un piège.


Nous avons vu la métropole, une fois évanouie comme théâtre de nos distractions, se révéler comme espace panoptique du contrôle policier.


Nous avons vu dans toute sa nudité le réseau serré des dépendances auquel nos existences sont suspendues. Nous avons vu à quoi tiennent nos vies et par quoi nous sommes tenus.


Nous avons vu, dans sa suspension, la vie sociale comme immense accumulation de contraintes aberrantes.


Nous n’avons vu ni Cannes, ni Roland-Garros, ni le Tour de France — et c’était bien.


Nous avons lu ce communiqué du Centre patronal suisse : « Il faut éviter que certaines personnes soient tentées de s’habituer à la situation actuelle, voire de se laisser séduire par ses apparences insidieuses : beaucoup moins de circulation sur les routes, un ciel déserté par le trafic aérien, moins de bruit et d’agitation, le retour à une vie simple et à un commerce local, la fin de la société de consommation... Cette perception romantique est trompeuse, car le ralentissement de la vie sociale et économique est en réalité très pénible pour d’innombrables habitants qui n’ont aucune envie de subir plus longtemps cette expérience forcée de décroissance. »


Nous avons vu les États-Unis, la France ou l’Italie déclarer une guerre forcément implacable à un ennemi bien entendu invisible, et mimer en cela le pouvoir chinois. Nous avons vu les États les plus occidentaux adopter naturellement les mots, les méthodes et les manières réputés propres au « despotisme oriental » — mais sans les moyens de celui-ci. Nous avons vu l’impitoyable gouvernementalité chinoise désignée d’autant plus comme ennemie qu’elle sert en réalité de modèle. Nous avons vu vers quoi tendent les démocraties.


Nous avons vu le social se résorber de plus en plus dans le gouvernemental, et celui-ci se réduire au purement hostile. Nous avons vu la séparation achevée coïncider avec le projet d’une gouvernementalité parfaite.

La suite sous le clapet magique ICI:

Lire ICI l'article sur le site

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EddieCochran+ a écrit:105 -

En suivant des liens vers Reporterre proposés par notre essellent camarade Younes je suis tombé sur une tribune patronnée par une figure de l'ultragauche - supposée - et qui met des situations liées à la pandémie en perspective au sein du système économico-politique qui est contesté par l'auteur et alii.

Il y a matière à réflexion et à débattre. Attention, l'auteur est dans le radar des "services", n'ayez crainte lire ne signifie pas souscrire, s'informer n'est pas synonyme de s'insurger. 

Merci Eddie d'avoir attiré mon attention sur cet article . j'étais passé à coté .
Coupa ce coté un peu lyrique un peu grandiloquent ( j'ai le même défaut parfois je crois ) dans la forme ...Dans le fond l'analyse mérite attention en effet et est plus constructive ( de mon point de vu ) que nombre de diatribes un tantinet conspirationnistes...
Non le confinement n' a pas été un acte programmé et réfléchi idéologiquement , mais sa mise en œuvre n' a pas été neutre .
Le système opportunistes, toujours à l’affût de bénéfice secondaires , a cherché à en tirer profit . Les tenants de l'autorité on pris un certain malin plaisir à nous confiner, nous masquer , à reprendre la main sur sa population .

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Younes Terre a écrit:(...)
Non le confinement n' a pas été un acte programmé et réfléchi idéologiquement , mais sa mise en œuvre n' a pas été neutre .
Le système opportunistes, toujours à l’affût de bénéfice secondaires , a cherché à en tirer profit . Les tenants de l'autorité on pris un certain malin plaisir  à nous confiner, nous masquer , à reprendre la main sur sa population .

Je vous rejoins là dessus Cher Younes. Cependant en ce qui consiste le Francaouireich je pense que les gouvernants de chez nous à tous les échelons ont réagi par résonance traumatique de la rébellion des GJ et des manifestations violentes s'opposant à la réforme des retraites : plus jamais ça.

Que ce fut "un malin plaisir" j'en doute chez nous, par contre je ne serais pas aussi catégorique dans certains Etats autocratiques de par le monde pour lesquels la pandémie eut un formidable effet d'aubaine.

EddieCochran+ a écrit:des manifestations violentes s'opposant à la réforme des retraites .

La répression a été violente , pas les manifestations ! Si la référence c'est mai 68 on en a été loin , très loin !

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Younes Terre a écrit:

EddieCochran+ a écrit:des manifestations violentes s'opposant à la réforme des retraites .

La répression a été violente , pas les manifestations ! Si la référence c'est mai 68 on en a été loin , très loin !

Vous devez être un boumeur pour vous souvenir de ça, moi j'étais trop jeune. Mais d'un point de vue thermodynamique, la violence procède du principe action-réaction. Dans ce corps-à-corps sémantique les protagonistes sont renvoyés dos-à-dos.