Accueil
Connexion
Se connecter pour répondre
EddieCochran+- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Au Mali, un malus de plus pour les forces armées françaises
Mar 26 Nov - 14:27
Lundi 25 novembre 2019 la France a perdu 13 de ses fils au Mali dans le cadre de l'opération Barkhane (barcane = dune en forme de croissant allongée dans le sens du vent, reprise sur le logo de l'opération).
Au cours d'une opération militaire de recherche et de destruction d'éléments djihadistes dans la région de Ménaka au sud-est du Mali un hélicoptère AS532 Cougar et un hélicoptère de combat EC665 Tigre sont entrés en collision à basse altitude provoquant la mort de tous leurs 13 occupants.
Voici la liste des personnels tués au combat :
Le capitaine Nicolas MÉGARD, du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
Le capitaine Benjamin GIREUD du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
Le capitaine Clément FRISONROCHE du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
Le lieutenant Alex MORISSE du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
Le lieutenant Pierre BOCKEL du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
L’adjudant-chef Julien CARETTE du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
Le brigadier-chef Romain SALLES DE SAINT PAUL du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
Le capitaine Romain CHOMEL DE JARNIEU du 4e Régiment de chasseurs de Gap
Le maréchal des logis-chef Alexandre PROTIN du 4e Régiment de chasseurs de Gap
Le maréchal des logis Antoine SERRE du 4e Régiment de chasseurs de Gap
Le maréchal des logis Valentin DUVAL du 4e Régiment de chasseurs de Gap
Le maréchal des logis-chef Jérémy LEUSIE du 93e Régiment d’artillerie de montagne de Varces
Le sergent-chef Andreï JOUK du 2e Régiment étranger de génie de Saint-Christol.
Je pense à leurs camarades, leurs familles, leurs proches touchés dans ce malheur.
(Je suis consterné par les propos indécents vomis sur les réseaux asociaux commentant cette tragédie)
AS532 Cougar de l'ALAT
EC665 Tigre de l'ALAT
Au cours d'une opération militaire de recherche et de destruction d'éléments djihadistes dans la région de Ménaka au sud-est du Mali un hélicoptère AS532 Cougar et un hélicoptère de combat EC665 Tigre sont entrés en collision à basse altitude provoquant la mort de tous leurs 13 occupants.
Voici la liste des personnels tués au combat :
Le capitaine Nicolas MÉGARD, du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
Le capitaine Benjamin GIREUD du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
Le capitaine Clément FRISONROCHE du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
Le lieutenant Alex MORISSE du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
Le lieutenant Pierre BOCKEL du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
L’adjudant-chef Julien CARETTE du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
Le brigadier-chef Romain SALLES DE SAINT PAUL du 5e Régiment d’hélicoptères de combat de Pau
Le capitaine Romain CHOMEL DE JARNIEU du 4e Régiment de chasseurs de Gap
Le maréchal des logis-chef Alexandre PROTIN du 4e Régiment de chasseurs de Gap
Le maréchal des logis Antoine SERRE du 4e Régiment de chasseurs de Gap
Le maréchal des logis Valentin DUVAL du 4e Régiment de chasseurs de Gap
Le maréchal des logis-chef Jérémy LEUSIE du 93e Régiment d’artillerie de montagne de Varces
Le sergent-chef Andreï JOUK du 2e Régiment étranger de génie de Saint-Christol.
Je pense à leurs camarades, leurs familles, leurs proches touchés dans ce malheur.
(Je suis consterné par les propos indécents vomis sur les réseaux asociaux commentant cette tragédie)
AS532 Cougar de l'ALAT
EC665 Tigre de l'ALAT
hubert.de.boisredon- Messages : 5036
Date d'inscription : 03/01/2019
Localisation : lyon
Re: Au Mali, un malus de plus pour les forces armées françaises
Mar 26 Nov - 18:45
par mon cap
je salue ces 13 militaires, dont j'ai évoqué la mort par ailleurs
respectueusement
hub'
13 soldats français sont morts lundi soir au Mali dans un accident d’hélicoptères. Armée de terre
je salue ces 13 militaires, dont j'ai évoqué la mort par ailleurs
respectueusement
hub'
13 soldats français sont morts lundi soir au Mali dans un accident d’hélicoptères. Armée de terre
- hubert.de.boisredon
- Messages : 5036
Date d'inscription : 03/01/2019
Localisation : lyon
Re: Au Mali, un malus de plus pour les forces armées françaises
Mer 27 Nov - 11:27
diantre
respect pour ce drame humain, effectivement, mariebé !
ce qui m'a hérissé le poil, en revanche, ce matin, c'est l'intrusion pathétique de franfran le mollasson, lequel s'est cru obligé de ramener sa sapience (on comprend pourquoi, hélas) !
quel malotru, ce bonhomme n'a vraiment, ni le sens du ridicule, ni celui du respect qu'il devrait montrer dans ce contexte !
comme disait Audiard (salut Michel), faudrait jamais parler aux khons, ça les instruit, ou du moins, ça devrait (lol) !
respectueusement (lol-dégage gros)
hub'
respect pour ce drame humain, effectivement, mariebé !
ce qui m'a hérissé le poil, en revanche, ce matin, c'est l'intrusion pathétique de franfran le mollasson, lequel s'est cru obligé de ramener sa sapience (on comprend pourquoi, hélas) !
quel malotru, ce bonhomme n'a vraiment, ni le sens du ridicule, ni celui du respect qu'il devrait montrer dans ce contexte !
comme disait Audiard (salut Michel), faudrait jamais parler aux khons, ça les instruit, ou du moins, ça devrait (lol) !
respectueusement (lol-dégage gros)
hub'
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Au Mali, un malus de plus pour les forces armées françaises
Mer 27 Nov - 14:38
4 -
Je viens d'entendre aux infos TV le Général d'armée(GAR) François Lecointre Chef d'état-major des armées (CEMA) donner la doctrine actuelle qui dispose que les hélicoptères de manœuvre et ceux d'attaque, les hélicoptères militaires en général, ne sont pas équipés d'un dispositif qui empêche la collision.
Il a donné la version martiale de la réalité qui est celle du prix de l'équipement et du brevet technologique en affirmant que de tels dispositifs ne sont pas pertinents en formation de combat qui exige que les équipages gardent toujours la main sur leur aéronefs. En effet, les dispositifs, qui sont de deux ordres, anti-écrasement avé le sol ou une construction (montagne, tour, grue, pylônes, etc.) et anti-évitement avé un autre aéronef en vol, agissent en auto-pilotage et prennent la main sur le pilote le temps d'éviter l'accident.
Je sais que l'heure n'est pas à la polémique mais au recueillement. Néanmoins l'accident au combat de ces deux hélicoptères est de nature à remettre sur la table la question des dispositifs anti-accident. Nos voitures actuelles sont équipées pour les modèles récents, et pas les plus chers, de "radars anti-collision", pourquoi un aéronef de guerre qui vaut des millions d'€uros et qui est habité en serait-il dépourvu? Pour une poignée de dollars en moins sur le ticket de caisse?
Je viens d'entendre aux infos TV le Général d'armée(GAR) François Lecointre Chef d'état-major des armées (CEMA) donner la doctrine actuelle qui dispose que les hélicoptères de manœuvre et ceux d'attaque, les hélicoptères militaires en général, ne sont pas équipés d'un dispositif qui empêche la collision.
Il a donné la version martiale de la réalité qui est celle du prix de l'équipement et du brevet technologique en affirmant que de tels dispositifs ne sont pas pertinents en formation de combat qui exige que les équipages gardent toujours la main sur leur aéronefs. En effet, les dispositifs, qui sont de deux ordres, anti-écrasement avé le sol ou une construction (montagne, tour, grue, pylônes, etc.) et anti-évitement avé un autre aéronef en vol, agissent en auto-pilotage et prennent la main sur le pilote le temps d'éviter l'accident.
Je sais que l'heure n'est pas à la polémique mais au recueillement. Néanmoins l'accident au combat de ces deux hélicoptères est de nature à remettre sur la table la question des dispositifs anti-accident. Nos voitures actuelles sont équipées pour les modèles récents, et pas les plus chers, de "radars anti-collision", pourquoi un aéronef de guerre qui vaut des millions d'€uros et qui est habité en serait-il dépourvu? Pour une poignée de dollars en moins sur le ticket de caisse?
Kalawasa- Messages : 6064
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Au Mali, un malus de plus pour les forces armées françaises
Ven 6 Déc - 13:20
Je présente mes sincères condoléances aux épouses des militaires décédés, à leurs enfants, leurs parents, leurs frères et sœurs...
Par contre, je n'ai ni vu ni entendu le moindre bout de reportage de la grotesque cérémonie aux Invalides . Je ne supporte plus ces discours de merde, ces mines hypocritement attristées, ces coups de menton faussement volontaristes, ces vibratos maulrausiens, ces galonnés en gants blancs décorés comme des sapins de Noël ( décos gagnées où ? ), ces roulements de tambours, ces sonneries de clairons...
...et surtout, qu'on ne me dise plus jamais qu'ils sont morts pour la France, le pays, la nation, la république, la patrie, et pour note liberté !
C'est triste, c'est vrai, mais c'était un accident . Entre 50 et 60 chauffeurs routiers décèdent chaque année , et presque chaque jour un agriculteur se suicide.
Ces deux professions contribuent également à ma liberté et à mon bien-être...
Souvenez-vous de l'Indochine où des dizaines de milliers de bidasses sont tombés .Pour notre liberté, pour défendre la patrie en danger ? Non, non et non: ils sont morts pur défendre le lobby des planteurs d'hévéas et l'industrie du caoutchouc !
L’Observatoire du nucléaire dénonce la nomination au poste de premier ministre de M. Edouard Philippe qui n’est en rien le personnage « modéré » que la communication macronienne tente de mettre en scène. Bien au contraire, M. Philippe a les mains très sales, ou plutôt… radioactives. En effet, lorsqu’il travaillait pour la multinationale atomique Areva, il a participé à de sombres manœuvres dans les coulisses uranifères de la Françafrique.
En octobre 2007, Edouard Philippe est nommé directeur de la communication et directeur des affaires publiques d’Areva. Son activité principale est alors de s’assurer de la collaboration de parlementaires acquis au lobby de l’atome. Il est ainsi en contact rapprochés avec Marc Vampa, député de l’Eure et président du groupe d’amitié France-Niger à l’Assemblée Nationale
Par contre, je n'ai ni vu ni entendu le moindre bout de reportage de la grotesque cérémonie aux Invalides . Je ne supporte plus ces discours de merde, ces mines hypocritement attristées, ces coups de menton faussement volontaristes, ces vibratos maulrausiens, ces galonnés en gants blancs décorés comme des sapins de Noël ( décos gagnées où ? ), ces roulements de tambours, ces sonneries de clairons...
...et surtout, qu'on ne me dise plus jamais qu'ils sont morts pour la France, le pays, la nation, la république, la patrie, et pour note liberté !
C'est triste, c'est vrai, mais c'était un accident . Entre 50 et 60 chauffeurs routiers décèdent chaque année , et presque chaque jour un agriculteur se suicide.
Ces deux professions contribuent également à ma liberté et à mon bien-être...
Souvenez-vous de l'Indochine où des dizaines de milliers de bidasses sont tombés .Pour notre liberté, pour défendre la patrie en danger ? Non, non et non: ils sont morts pur défendre le lobby des planteurs d'hévéas et l'industrie du caoutchouc !
Les terres à caoutchouc, far east pour grandes compagnies
3
L’introduction en Asie du Sud‑Est de plants d’hevea brasiliensis par la couronne britannique dans le dernier quart du xixe siècle constitua le point de départ de la culture du caoutchouc dans cette région du monde. Dans la péninsule indochinoise, passée sous le contrôle de la France à la fin du second Empire et au début de la IIIe République, l’envolée des cours de la gomme à Singapour et à Londres en 1909‑1910 et, plus encore, en 1925‑1926, entraîna une véritable ruée vers les terres à caoutchouc.- 4 Annales coloniales (Les), 31 décembre 1924.
- 5 Annales des planteurs de caoutchouc de l’Indochine (1913) ; Annuaires des entreprises coloniales (1 (...)
- 6 En 1937, la plantation « indigène » représentait moins de 7 % de la superficie hévéicole indochinoi (...)
- 7 Écho Annamite (L’), « Les Annamites et l’hévéaculture en Cochinchine », 21 février 1927.
4
Petits fonctionnaires et modestes employés de Saigon se mirent à faire pousser des hévéas sur des sols facilement cultivables, une fois débarrassés de la brousse et des herbes4. À ces doubles-actifs, que l’on peut qualifier de « planteurs du dimanche » s’ajoutèrent un petit nombre de planteurs professionnels, d’origine française pour la plupartMorts en Indochine
On peut raisonnablement les évaluer à 500 000 personnes, dont 100 à 150 000 ont été assassinés par le Viet-minh. Sur ce total, le corps expéditionnaire comptait 59 745 tués et disparus, dont 2005 officiers français, et les forces armées vietnamiennes 58 877 tués et disparus
Quant à l'Algérie ( le terme de "guerre" était strictement prohibé), c'était encore pire, car, contrairement à l'Indo, les appelés (et rappelés) ont payé un lourd tribut dans ces opérations de "maintien de l'ordre" et de "pacification", les deux termes seulement autorisés . Des dizaines de milliers sont morts ou ont été blessés...Pour la patrie, pour notre liberté ? Non, une fois de plus pour des lobbies, celui des pinardiers et des céréaliers . Ils sont morts pour rien ( yaka voir le résultat actuellement), dans un pays où nous n'avions d' ailleurs rien à foutre !
Aïn Témouchent, ancienne sous-préfecture rattachée au département d’Oran a été créée par et pour la vigne. Au cours de plus d’un siècle d’histoire, avec une alternance de heurts et de malheurs, la culture de la vigne a pris de plus en plus d’importance. Elle connut un développement spectaculaire. Colons et viticulteurs, contribuèrent pour beaucoup, non seulement à son impulsion, mais aussi aux progrès des techniques et à l’amélioration de la qualité. Si la céréaliculture, couvrant la moitié des superficies utilisées constituait l’activité agricole principale et l’essentiel de la production, il n’en demeure pas moins que la production a peu varié et ce, malgré des mesures d’encouragements adoptées en faveur des colons et tendant à accroître la production céréalière.
Ce fut la dernière guerre des Français. L'Indochine n'avait concerné que les militaires de profession. Combats lointains, à tort vite oubliés. La guerre d'Algérie a mobilisé plus de 1,5 million de jeunes appelés et, à ce titre, elle a profondément marqué toutes les familles françaises. Pas une qui ne compte un parent envoyé en Algérie. [size=18]Le 19 mars 1962, le jour du cessez-le-feu fixé par les accords d'Évian, ils étaient encore 400.000 sur le terrain. Pour certains, le service militaire avait duré dix-huit, voire trente mois. Quelques-uns ne sont jamais revenus: 15.583 sont morts au combat et 7917 ont été victimes d'accidents divers, notamment de la route. Mais, au-delà des pertes, ce fut un véritable traumatisme pour toute une génération. Certains sont restés profondément marqués dans leur chair par le conflit. Plusieurs dizaines de milliers reçoivent encore aujourd'hui une pension d'invalidité. Mais ce sont les âmes qui ont été le plus atteintes. Pour ceux qui ont eu 18 ans dans les années 1954-1961, le passage de la vie d'adolescent à la vie d'adulte fut terrible. Combien de vies brisées, de rêves déçus?[/size]
Et maintenant, au Mali, le lobby de l'uranium continue à nous enfumer avec plein de liberté et de patriotisme (dont je n'ai plus rien à cirer... 
) . Chers concitoyens, continuez à pleurer et à voter élire : en haut-lieu, ils rigolent bien !
) . Chers concitoyens, continuez à pleurer et à L’Observatoire du nucléaire dénonce la nomination au poste de premier ministre de M. Edouard Philippe qui n’est en rien le personnage « modéré » que la communication macronienne tente de mettre en scène. Bien au contraire, M. Philippe a les mains très sales, ou plutôt… radioactives. En effet, lorsqu’il travaillait pour la multinationale atomique Areva, il a participé à de sombres manœuvres dans les coulisses uranifères de la Françafrique.
En octobre 2007, Edouard Philippe est nommé directeur de la communication et directeur des affaires publiques d’Areva. Son activité principale est alors de s’assurer de la collaboration de parlementaires acquis au lobby de l’atome. Il est ainsi en contact rapprochés avec Marc Vampa, député de l’Eure et président du groupe d’amitié France-Niger à l’Assemblée Nationale
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Au Mali, un malus de plus pour les forces armées françaises
Ven 6 Déc - 14:56
6 -
Je nuance cette notion d'accident. Les personnels concernés n'étaient pas en croisière dans des autobus climatisés le long de jolies routes européennes bien entretenues par une belle journée ensoleillée d'automne à admirer le paysage et faire de gentils coucous aux villageois sur le pas de leur porte.
Ces militaires sont morts lors d'une action de combat. S'ils étaient morts lors d'un exercice ou d'un déplacement sur un théâtre en paix ils seraient morts en service commandé. Au Mali ils ont été tué au combat et sont morts pour la France.
Il est donc normal et apprécié de leurs camarades qu'ils eussent droit à une cérémonie grotesque aux Invalides.
Kalawasa a écrit:(...)
C'est triste, c'est vrai, mais c'était un accident . (...)
Je nuance cette notion d'accident. Les personnels concernés n'étaient pas en croisière dans des autobus climatisés le long de jolies routes européennes bien entretenues par une belle journée ensoleillée d'automne à admirer le paysage et faire de gentils coucous aux villageois sur le pas de leur porte.
Ces militaires sont morts lors d'une action de combat. S'ils étaient morts lors d'un exercice ou d'un déplacement sur un théâtre en paix ils seraient morts en service commandé. Au Mali ils ont été tué au combat et sont morts pour la France.
Il est donc normal et apprécié de leurs camarades qu'ils eussent droit à une cérémonie grotesque aux Invalides.
- Kalawasa
- Messages : 6064
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Au Mali, un malus de plus pour les forces armées françaises
Ven 6 Déc - 17:47
OK, Eddie : ils étaient en action de combat, mais ce que je conteste formellement, c'est l'acharnement de nos "gouvernants" à nous asséner qu'ils sont morts pour notre sécurité, notre liberté et autres conneries . Je persiste à dire qu'ils sont morts pour rien !
Si l'on veut me donner l'impression que notre armée sert à nous protéger et à nous défendre, qu'on l'envoie dans certaines banlieues où la patrie est en danger . Ils pourront canarder, avec mon total soutien !
Si l'on veut me donner l'impression que notre armée sert à nous protéger et à nous défendre, qu'on l'envoie dans certaines banlieues où la patrie est en danger . Ils pourront canarder, avec mon total soutien !
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Au Mali, un malus de plus pour les forces armées françaises
Ven 6 Déc - 19:54
8 -
Je vous rejoins entièrement, l'engagement de nos forces armées dans la bande sahélo-saharienne mérite un vrai débat national. Et s'il est avéré qu'il participe de notre sécurité et de celle de l'Union européenne il faudra arbitrer démocratiquement si nous y allons ou pas et avec qui.
Du point de vue strictement professionnel, je conçois très bien que le déploiement de Barkhane est formateur pour le métier des armes, l'interopérabilité interarmées, la coopération des forces militaires engagées sur le même théâtre, le retour d'espérience, l'évaluation des matériels et leur perfectionnement. La crédibilité des armées françaises en a été renforcée auprès de nos partenaires.
Je ne tiens pas à choquer, mais la possibilité d'être confronté à une possible situation de combat motive les recrutements, hommes et femmes confondus. Après le retrait des armées françaises de l'Afghanistan* (opération Pamir) il a été constaté une chute des candidatures à l'engagement, alors que les opérations Serval(au Mali depuis le 11 janvier 2013)), Chamal(contre Daesh en Syrie et en irak) et Barkhane se révélèrent suffisamment attractives pour améliorer la situation du recrutement...
* : il convient de tenir compte de "l'effet des attentats islamistes" du 11 septembre 2001, de Londres du 7 juillet 2005 et de Madrid du 11 mars 2004.
Kalawasa a écrit:OK, Eddie : ils étaient en action de combat, mais ce que je conteste formellement, c'est l'acharnement de nos "gouvernants" à nous asséner qu'ils sont morts pour notre sécurité, notre liberté et autres conneries . Je persiste à dire qu'ils sont morts pour rien !
(...)
Je vous rejoins entièrement, l'engagement de nos forces armées dans la bande sahélo-saharienne mérite un vrai débat national. Et s'il est avéré qu'il participe de notre sécurité et de celle de l'Union européenne il faudra arbitrer démocratiquement si nous y allons ou pas et avec qui.
Du point de vue strictement professionnel, je conçois très bien que le déploiement de Barkhane est formateur pour le métier des armes, l'interopérabilité interarmées, la coopération des forces militaires engagées sur le même théâtre, le retour d'espérience, l'évaluation des matériels et leur perfectionnement. La crédibilité des armées françaises en a été renforcée auprès de nos partenaires.
Je ne tiens pas à choquer, mais la possibilité d'être confronté à une possible situation de combat motive les recrutements, hommes et femmes confondus. Après le retrait des armées françaises de l'Afghanistan* (opération Pamir) il a été constaté une chute des candidatures à l'engagement, alors que les opérations Serval(au Mali depuis le 11 janvier 2013)), Chamal(contre Daesh en Syrie et en irak) et Barkhane se révélèrent suffisamment attractives pour améliorer la situation du recrutement...
* : il convient de tenir compte de "l'effet des attentats islamistes" du 11 septembre 2001, de Londres du 7 juillet 2005 et de Madrid du 11 mars 2004.
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Au Mali, un malus de plus pour les forces armées françaises
Sam 7 Déc - 19:42
9 -
Le BOF a sonné le ban des autocrates de la Baloubie désertique qui est convoqué en pool de 5 à Pau le 16 décembre prochain.
Voici un copcol d'un article francetvinfo.fr qui nous esplique de quoi il en retourne :
"Opération Barkhane : après la mort de 13 soldats français, Macron convoque le G5 Sahel à Pau pour une "clarification"
Emmanuel Macron a convoqué les dirigeants africains de la région du Sahel pour un sommet le 16 décembre, à Pau, après la mort de 13 soldats français de l'opération Barkhane.
franceinfo/France Télévisions/Mis à jour le 05/12/2019 | 14:28/publié le 05/12/2019 | 11:31
Emmanuel Macron a fait une sortie inattendue mercredi 4 décembre au sommet de l'Otan. Il a mis les cinq pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) bénéficiant de l'aide militaire française face à leurs contradictions et devant leurs responsabilités. Depuis le Royaume-Uni, le président français a invité "à Pau (Pyrénées-Atlantiques) le 16 décembre les cinq chefs d'État africains concernés et impliqués dans le G5 Sahel pour pouvoir apporter des réponses précises. Leurs réponses sont aujourd'hui une condition nécessaire à notre maintien". Une référence au maintien de l'opération française Barkhane dans la bande sahélo-saharienne.
"J'attends d'eux qu'ils clarifient et formalisent leurs demandes à l'égard de la France et de la communauté internationale", a déclaré le chef de l'Etat. "Souhaitent-ils notre présence et ont-ils besoin de nous? Je veux des réponses claires et assumées sur ces questions." "Je ne peux ni ne veux avoir des soldats français sur quelque sol du Sahel que ce soit à l'heure même que l'ambiguïté persiste à l'égard de mouvements anti-français, parfois portée par des responsables politiques", a-t-il ajouté.
Le G5 Sahel au pied du mur
Les chefs d'État sont invités à Pau, ville d'où provenaient sept des treize soldats français morts au Mali le 25 novembre dans le cadre de l'opération Barkhane. La France paie un lourd tribut pour assurer la sécurité de cette région, qui ne tient plus si les Africains jouent un double jeu : nourrir un sentiment antifrançais. Le G5 Sahel doit gagner en dynamisme. Parfois, les querelles ethniques prennent le pas sur la coopération et les meilleurs militaires restent auprès du pouvoir central au lieu de traquer les jihadistes. "
--------------------
Bon sang, le BOF a du lire mon billet n°8 et il en a pris bonne note (1er §)
Le suzerain siffle, les vassaux accourent, il y va de leur position et du pognon qu'ils grattent.
Le BOF a sonné le ban des autocrates de la Baloubie désertique qui est convoqué en pool de 5 à Pau le 16 décembre prochain.
Voici un copcol d'un article francetvinfo.fr qui nous esplique de quoi il en retourne :
"Opération Barkhane : après la mort de 13 soldats français, Macron convoque le G5 Sahel à Pau pour une "clarification"
Emmanuel Macron a convoqué les dirigeants africains de la région du Sahel pour un sommet le 16 décembre, à Pau, après la mort de 13 soldats français de l'opération Barkhane.
franceinfo/France Télévisions/Mis à jour le 05/12/2019 | 14:28/publié le 05/12/2019 | 11:31
Emmanuel Macron a fait une sortie inattendue mercredi 4 décembre au sommet de l'Otan. Il a mis les cinq pays du G5 Sahel (Mauritanie, Mali, Burkina Faso, Niger et Tchad) bénéficiant de l'aide militaire française face à leurs contradictions et devant leurs responsabilités. Depuis le Royaume-Uni, le président français a invité "à Pau (Pyrénées-Atlantiques) le 16 décembre les cinq chefs d'État africains concernés et impliqués dans le G5 Sahel pour pouvoir apporter des réponses précises. Leurs réponses sont aujourd'hui une condition nécessaire à notre maintien". Une référence au maintien de l'opération française Barkhane dans la bande sahélo-saharienne.
"J'attends d'eux qu'ils clarifient et formalisent leurs demandes à l'égard de la France et de la communauté internationale", a déclaré le chef de l'Etat. "Souhaitent-ils notre présence et ont-ils besoin de nous? Je veux des réponses claires et assumées sur ces questions." "Je ne peux ni ne veux avoir des soldats français sur quelque sol du Sahel que ce soit à l'heure même que l'ambiguïté persiste à l'égard de mouvements anti-français, parfois portée par des responsables politiques", a-t-il ajouté.
Le G5 Sahel au pied du mur
Les chefs d'État sont invités à Pau, ville d'où provenaient sept des treize soldats français morts au Mali le 25 novembre dans le cadre de l'opération Barkhane. La France paie un lourd tribut pour assurer la sécurité de cette région, qui ne tient plus si les Africains jouent un double jeu : nourrir un sentiment antifrançais. Le G5 Sahel doit gagner en dynamisme. Parfois, les querelles ethniques prennent le pas sur la coopération et les meilleurs militaires restent auprès du pouvoir central au lieu de traquer les jihadistes. "
--------------------
Bon sang, le BOF a du lire mon billet n°8 et il en a pris bonne note (1er §)
Le suzerain siffle, les vassaux accourent, il y va de leur position et du pognon qu'ils grattent.
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Au Mali, un malus de plus pour les forces armées françaises
Dim 26 Sep - 20:03
10 -
Hommage au caporal-chef Maxime Blasco, du 27eme Bataillon de chasseurs alpins de Varces (Isère), mort au combat "contre un groupe armé terroriste", précise l’Elysée dans un communiqué. Il avait 34 ans. Devise du Bataillon : "Toujours à l'affût".
"Selon le chef d'Etat-major des armées, le caporal-chef est décédé "au cours d’une opération de reconnaissance et de harcèlement conduite par la Force Barkhane" dans la région de Gossi, à proximité de la frontière entre le Mali et le Burkina Faso. "Des éléments d’un groupe armé terroriste ont été détectés par un drone Reaper tôt dans la matinée, dans la forêt de N’Daki. Une patrouille de deux hélicoptères d’attaque a été rapidement engagée pour les neutraliser", a poursuivi l’état-major.
Un groupe de commandos a ensuite été déployé au sol. Il "a été pris à partie à courte distance par d’autres éléments du groupe armé terroriste. Au cours de cette action, le caporal-chef Maxime Blasco a été touché par un tireur embusqué". Il a rapidement succombé à ses blessures, selon le communiqué de l’armée. " Source Dauphiné libéré.
Hommage au caporal-chef Maxime Blasco, du 27eme Bataillon de chasseurs alpins de Varces (Isère), mort au combat "contre un groupe armé terroriste", précise l’Elysée dans un communiqué. Il avait 34 ans. Devise du Bataillon : "Toujours à l'affût".
"Selon le chef d'Etat-major des armées, le caporal-chef est décédé "au cours d’une opération de reconnaissance et de harcèlement conduite par la Force Barkhane" dans la région de Gossi, à proximité de la frontière entre le Mali et le Burkina Faso. "Des éléments d’un groupe armé terroriste ont été détectés par un drone Reaper tôt dans la matinée, dans la forêt de N’Daki. Une patrouille de deux hélicoptères d’attaque a été rapidement engagée pour les neutraliser", a poursuivi l’état-major.
Un groupe de commandos a ensuite été déployé au sol. Il "a été pris à partie à courte distance par d’autres éléments du groupe armé terroriste. Au cours de cette action, le caporal-chef Maxime Blasco a été touché par un tireur embusqué". Il a rapidement succombé à ses blessures, selon le communiqué de l’armée. " Source Dauphiné libéré.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum|
|
|