- OmbreBlanche
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La Belle Planète Bleue
Jeu 9 Nov - 13:32
Zéro glyphosate : c'est possible
Le glyphosate, herbicide, classé comme cancérogène possible par le Centre international de recherche sur le cancer, organisme indépendant de l'agence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), contamine en premier lieu les agriculteurs, les habitants proches de certaines exploitations agricoles et peut, potentiellement, toucher toute la population, le fait est connu, patent. Et que font les pouvoirs publics ? Ils n'arrêtent pas de tergiverser au niveau européen et français sur une éventuelle date d'interdiction. Cela est particulièrement atterrant, l'histoire, la justice peut-être, retiendra qu'ils sont à la fois responsables et coupables, car ne pas utiliser de glyphosate en grande culture conventionnelle est tout à fait possible.
Que nous enseignent des agronomes comme Claude Aubert ? Qu'il est tout à fait possible de lutter contre les mauvaises herbes, non pas chimiquement, mais mécaniquement avec des outils adaptés (sarclage…), qu'il est possible de pratiquer des cultures dites dérobées (principalement engrais vert) entre deux cultures principales et qu'il faut modifier les rotations, notamment en introduisant des légumineuses. En plus, cela permet d'améliorer la qualité des sols et de diminuer les apports d'azote. Passer à une agriculture zéro glyphosate est possible très rapidement et dépend principalement de l'aide technique qui peut être apportée aux agriculteurs pour effectuer cette transition. La balle est clairement dans le camp des pouvoirs publics. Or, comme le constate tristement mon confrère Pierre-Michel Périnaud concernant les États généraux de l'alimentation : « On a clairement le sentiment que les choses ont été organisées de manière à ce que rien ne puisse jamais en sortir. Par exemple, la non-ré-autorisation du glyphosate n'a pas été abordée », à ce jour. Tout cela est particulièrement préoccupant puisque les pouvoirs publics faillissent pour partie dans le domaine de la santé et de l'alimentation à leur principale mission : protéger efficacement leurs propres citoyens. Il en est de même pour les perturbateurs endocriniens.
Il existe des alternatives à cet herbicide suspecté d'être cancérogène. Mais, à ce jour, les pouvoirs publics n'ont rien fait pour les développer.
Le glyphosate, herbicide, classé comme cancérogène possible par le Centre international de recherche sur le cancer, organisme indépendant de l'agence de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), contamine en premier lieu les agriculteurs, les habitants proches de certaines exploitations agricoles et peut, potentiellement, toucher toute la population, le fait est connu, patent. Et que font les pouvoirs publics ? Ils n'arrêtent pas de tergiverser au niveau européen et français sur une éventuelle date d'interdiction. Cela est particulièrement atterrant, l'histoire, la justice peut-être, retiendra qu'ils sont à la fois responsables et coupables, car ne pas utiliser de glyphosate en grande culture conventionnelle est tout à fait possible.
Que nous enseignent des agronomes comme Claude Aubert ? Qu'il est tout à fait possible de lutter contre les mauvaises herbes, non pas chimiquement, mais mécaniquement avec des outils adaptés (sarclage…), qu'il est possible de pratiquer des cultures dites dérobées (principalement engrais vert) entre deux cultures principales et qu'il faut modifier les rotations, notamment en introduisant des légumineuses. En plus, cela permet d'améliorer la qualité des sols et de diminuer les apports d'azote. Passer à une agriculture zéro glyphosate est possible très rapidement et dépend principalement de l'aide technique qui peut être apportée aux agriculteurs pour effectuer cette transition. La balle est clairement dans le camp des pouvoirs publics. Or, comme le constate tristement mon confrère Pierre-Michel Périnaud concernant les États généraux de l'alimentation : « On a clairement le sentiment que les choses ont été organisées de manière à ce que rien ne puisse jamais en sortir. Par exemple, la non-ré-autorisation du glyphosate n'a pas été abordée », à ce jour. Tout cela est particulièrement préoccupant puisque les pouvoirs publics faillissent pour partie dans le domaine de la santé et de l'alimentation à leur principale mission : protéger efficacement leurs propres citoyens. Il en est de même pour les perturbateurs endocriniens.
- Charly
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Date d'inscription : 27/10/2017
Localisation : Ardenne Belge
Re: La Belle Planète Bleue
Mar 8 Oct - 11:17
Cette étoile, sous les anneaux de la grande planète Saturne, c'est nous. Nos océans, nos montagnes, nos villes, nos bois. Nos yeux. Nos petits coeurs. C'est un cadeau de la sonde interplanétaire cassini.
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