Nouvelle du front , la vie des poilus dans les tranchées

Coup de gueule d un artisan qui ne veux pas crever a cause d un gouvernement plus dangereux qu un virus .
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Ce matin une cliente achète sa baguette et sort de ma boutique , controle de gendarmerie , elle possède son autorisation de sortir , amende 135 euros car sortir pour une baguette ne justifie pas un achat de premiere nécessité !!!
Je tire donc la sonnette d alarme sur une politique qui favorise la grande distribution et les achats de masse en disant aux commerçants de l alimentaire d aller bosser pour éviter de trop impacter l economie du pays
Jusqu ou irons nous dans ce pays pour faire du fric sur le dos du contribuable sans meme être capable de lui fournir la moindre protection pour sa santé .
J ai honte de mon pays et encore plus de ceux qui le dirige.
J espere et j en appelle tous les citoyens de ce pays a s en souvenir le jour ou vous glisserez votre bulletin dans l urne.
CHOISISSEZ UNE PERSONNE ISSUE DU PETIT PEUPLE

Merci a tous de faire circuler pour informer le petit peuple racketté et prenez tous soin de vous

UN BOULANGER

Ma trés chére soeur a écrit:j'ai repris la nuit dernière, dans mon service qui est devenu un service spécial COVID. 10 patients positifs, avec des symptômes nécessitants une hospitalisation mais pas la nécessité d'aller en réa. Beaucoup de personnes âgées, avec une charge virale importante vue au scanner (qui est fait systématiquement si déclarés positifs). De lourds symptômes respiratoires: principalement toux, difficultés à respirer et forte fièvre.Beaucoup sont sous Oxygène. La prise en charge est très contraignant, les nuits sont de 12h15 avec port du masque FFP2 pendant les 12h. Surblouse + tablier protecteur , charlotte, lunettes de protection et gants chaque fois qu'on rentre dans les chambres. il fait très chaud. A première vue 2 maisons de retraites sur Béziers présentent plusieurs cas.
Voilà pour les nouvelles en direct du front . Je m'en vais au lit pour quelques heures de repos, ce soir j'ai une formation spéciale COVID de 30mn avant ma prise de service à 19h, vous dire que je ne vais pas beaucoup voir la maison vu que je me lève vers 16h

Béarn : un trachéotomisé ôte son masque pour se faire comprendre, il est verbalisé

publié le 5 septembre 2020

Un grand-père de 70 ans a été verbalisé par deux gendarmes vendredi dans une galerie marchande à Serres-Castet pour avoir baissé son masque afin de parler à ses proches. Ceux-ci sont furieux.

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Il retire son masque pour manger un pain au chocolat, il est arrêté et conduit au poste

Par Arnaud WAJDZIK
Ce Cherbourgeois qui travaille à Paris a été emmené au commissariat, ce lundi matin. Le motif de son interpellation ? Il venait de manger un pain au chocolat dans la rue. Et avait donc provisoirement ôté son masque, désormais obligatoire dans les rues de la capitale pour lutter contre la propagation du coronavirus.
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Pierre*, 47 ans, intérimaire
Le 16 mars 2020, à 21 heures, Pierre est un homme heureux. Mi-février, il a entamé une mission de réfection d'une église et d'un château, qui doit lui donner du travail jusqu'en septembre. De quoi soulager ce technicien de maintenance de 47 ans, au statut d'intérimaire, qui a du mal à boucler ses fins de mois. Mais le bonheur prend fin à 22 heures, ce 16 mars, quand Pierre reçoit un sms de son chef de chantier : "Pas besoin de te déplacer demain." Avec le confinement, la mission de Pierre est annulée. Le technicien ne pourra même pas récupérer ses outils personnels.
Faute d'avoir pu aller au bout de sa mission, Pierre n'est pas éligible à l'allocation chômage et obtient environ 500 euros de RSA pendant trois mois et quelque 130 euros mensuels d'allocation de solidarité spécifique depuis mai. Pour s'en sortir, il "mange une fois par jour" et "n'utilise du carburant que pour aller aux entretiens d'embauche".
En procédure d'expulsion pour n'avoir pas pu payer son loyer depuis mars, il a finalement trouvé un accord avec son propriétaire, et a pu compter sur un coup de pouce financier de sa famille pour régler ses impayés. Désormais, Pierre espère que Pôle emploi financera sa reconversion dans le transport routier. "J'ai des amis chauffeurs de poids lourds et ils n'ont pas peinés comme je peine", explique-t-il pour justifier son nouveau choix de carrière.