Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
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EddieCochran+
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Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Ven 24 Nov - 22:20
Rappel du premier message :
Pour la beauté du titre j'ai pas pu résister !
Pour la beauté du titre j'ai pas pu résister !
Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
20 novembre 2017
Après un trou d’air de 5 mois, La République en marche, le mouvement d'Emmanuel Macron s’est doté d’un chef, Christophe Castaner. Objectif : dissiper les doutes et relancer la machine.
La République en marche, le mouvement d'Emmanuel Macron, veut entamer son redémarrage.
Objet politique non identifié, à quoi sert vraiment En marche, le mouvement du Président? S'agit-il d'un véritable instrument de rénovation de notre vie politique? N'est-il qu'un parti fantôme, un écran de fumée destiné à camoufler, sous les atours d'une start-up, que tout se décide dans le bureau du chef de l'Etat? Une formation condamnée, à court terme, à s'aligner sur les us et coutumes des partis à l'ancienne qu'il prétend remplacer? Alors que le mouvement a tenu son premier congrès, samedi à Lyon, et s'est doté d'un chef – le secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement, Christophe Castaner –, une seule certitude : Emmanuel Macron a bien l'intention de le réarmer pour en faire une machine de guerre censée assurer sa réélection en 2022. Ce qui ne va pas sans heurts. Un des architectes de la campagne présidentielle en convient : "Un parti qui gagne l'Elysée et l'Assemblée, change quatre fois de dirigeant et de siège, passe de 0 à 90 salariés, tout ça en une année, c'est un truc totalement dingue. Aucune entreprise ne pourrait absorber ce choc-là…"
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- EddieCochran+
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Jeu 21 Déc - 23:51
Il me reste quelques minutes pour LUI souhaiter un bon anniversaire. Un mec qui est venu au monde le jour du solstice d'hiver quand les jours et les nuits sont identiques était prédestiné à fonder un mouvement ni gauche ni droite et avé la gauche et avé la droite côte à côte:
- InvitéInvité
Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Ven 22 Déc - 19:08
MabOrbria a écrit:Younes, des politiques qui n'en fichent pas une, ce n'est pas la decouverte de l'année.
Et puis si on parle d'étiquettes En Marche, vous choisirez de toutes façons l'option qui convient le mieux à votre parti, dut-elle être defendue par un media horriblement capitaliste, je n'en doute pas.
Mb
En fait je devrait dépayser ce comparatif de traitement antagoniste d'une information dans "journaliste salle engeance" car la vrai info c'est pas que les députés LREM soient persuadé de trimer comme des esclaves alors qu'objectivement ils en font moins que la moyenne des autres députés ...
Mais les députés LREM n'ont pas payé des journalistes pour se faire conforté dans leur "croyance" ...Et ils sont surement sincérement fatigué , ils ne simulent pas , c'est pas le probléme ...
La vrai question est donc celle des journalistes , mais comme les enjeux entre nous c'est d'aprés vous l’extrême centre contre la gauche humaniste et écologiste cela vient parasiter nos débats et l'observation anthropologique de ce que j'appelle "la France des DRH"
- InvitéInvité
Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Ven 22 Déc - 19:15
La France des DRH?
Une députée LREM trouve "terrible" que son mari ne puisse pas acheter une Porsche Cayenne parce qu'elle "entend déjà les réflexions"
le 22 décembre 2017
Alors comme ça, aimer les belles bagnoles dans ce pays, c'est légal mais c'est pas moral ? C'est, en substance, le cri du coeur de Véronique Hammerer, députée LREM de Haute Gironde.
Selon Sud Ouest, il y aurait "quelques oublis" dans la déclaration d'intérêts de cette parlementaire. Nos confrères et consoeurs du quotidien régional ont donc contacté l'élue pour en savoir un peu plus, ce vendredi 22 décembre.
Et, surprise, elle leur a parlé de sa passion des "belles bagnoles". Véronique Hammerer lance ainsi :
J’ai acheté il y a quelques temps une Coccinelle, un vrai bijou. Mais je vais la revendre. On en a discuté avec des amis et des militants : une députée en décapotable, ce n’est pas possible… Avec mon mari on aime les belles bagnoles. Il voulait justement remplacer son Santa Fe de 12 ans d’âge par une Porsche Cayenne, je lui ai dit de ne pas le faire, sinon j’entends déjà les réflexions, il y a aura toujours des gens malveillants. C’est terrible en même temps !
- InvitéInvité
Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Ven 22 Déc - 19:29
MabOrbria a écrit:
Oh moi je ne pense pas grand chose, voyons, je suis blonde... Mais comme j'évite par principe de fréquenter les infirmieres et la police, je ne peux pas répondre pour eux.
Seriez vous en quelque sorte une madame Jourdain du Macronisme qui ferait dans la France des DRH sans le savoir?
Heureusement sur le nombre il y a quelques députés LREM qui , comme vous dite déjà ? A oui disruptent avec cette culture "start up" déconnectée de la France qui travaille ou pas d'ailleurs , mais qui galèrent:
Un député LREM juge "déconnectés de la réalité" ses collègues qui se plaignent de l'impact de leur travail sur leur vie privéeLe député LREM Pieyre-Alexandre Anglade a écrit:Si je disais “ohlala, en ce moment je suis fatiguée”, mon beau-frère, infirmier aux urgences et ma sœur qui est directrice d’une école rurale et qui s’occupe d’enfants maltraités, pourraient me dire, non sans raison, “Tu plaisantes ! Tu es fatiguée, toi qui as un chauffeur et des gens qui t’amènent ton café ?”. A l’Assemblée, c’est pareil : quand on est député, que l’on gagne 5.000 euros par mois et que l’on a la chance de représenter le peuple Français, se plaindre, c’est choquant !
En même temps ce députés ne pouvait pas faire comme vous éviter par principe de fréquenter ...Son Beauf , sa sœur ...Comme le chante l'artiste Macroniste Renaud : On choisi ses amis pas sa famille il y a un mariole qui a épousé ma sœur...mon beauf mon beauf
J’espère que vous ne lui en tiendrez pas trop rigueur!? ( au député , pas à Renaud , je précise maintenant que je sais que vous êtes blonde!)
- Kalawasa
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Mar 2 Jan - 20:40
Six mois après les élections législatives, quel bilan peut-on tirer de l’activité des nouveaux députés ? Capital fait le point sur la productivité de chacun des 572 locataires du palais Bourbon. Les résultats sont surprenants...
“A Noël il va y avoir beaucoup d'ultimatum familiaux, genre si tu y retournes je te quitte.” Le député LREM Bruno Bonnell qui se plaint dans L’Opinion de la surcharge de travail dont sont victimes les troupes de Macron à l’Assemblée? On se pince pour ne pas sourire ! Car d’après notre radioscopie des six premiers mois de la nouvelle législature, les députés En Marche sont en vérité loin d’avoir été les plus assidus aux travaux parlementaires. En moyenne, comme le montre notre tableau ci-dessous, les Marcheurs se révèlent beaucoup moins travailleurs que les députés Républicains, socialistes et de la France insoumise, de loin les plus bosseurs de notre classement. Quant au député Bruno Bonnell (fondateur d'Infogrames) précisément… il se classe avant avant dernier de notre palmarès.
Parmi les cancres LREM, donc : la très médiatique Claire O’Petit, qui s’était illustrée cet été en demandant aux jeunes “d’arrêter de pleurer” suite à la baisse des APL, se place en queue de notre classement. La députée de l’Eure a visiblement préféré son rôle de “Grande gueule” sur RMC à son job de parlementaire : en six mois, elle n’a totalisé que 9 présences en commission (bien-en dessous de la moyenne qui est de 30), n’a pondu aucun amendement et n’est même jamais intervenue dans l’hémicycle.
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°
Pôv' choux : et moi qui croyais que vous vous sacrifiiez pour la France, le pays, la nation, la patrie !
- Younes Terre
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Mer 11 Avr - 19:20
L’AVERTISSEMENT DE RICHARD FERRAND AUX DÉPUTÉS LREM REMUANTS
En réunion de groupe mardi, le patron des députés de la majorité à l’Assemblée a menacé d'exclure ceux qui ne se plient pas à la discipline du groupe.
On ne fait jamais d’omelettes sans casser des œufs, et s’il faut casser des œufs, je le ferai !" Richard Ferrand a cueilli à froid ses troupes, mardi lors de la réunion de groupe de la majorité. Le président du groupe LREM n’a visiblement pas apprécié l’attitude de certains d’entre eux, au cours des dernières semaines.
"Le débat est libre, mais il ne s’agit pas de faire battre des ministres… Quand on n’a pas réussi à convaincre en réunion de groupe, on n’a pas réussi… Sinon, on devient auto-entrepreneur, c’est-à-dire non inscrit !", a prévenu Richard Ferrand.
La menace est claire : soit les députés rentrent dans le rang, soit ils pourraient être exclus de la majorité, venant grossir les rangs des non-inscrits, ces élus sans groupe ni moyens pour se faire entendre et qui siègent, esseulés, tout en haut de l’hémicycle…
Richard Ferrand n’a pas digéré l’examen du texte Asile-Immigration. Quelques dizaines de députés LREM ont fait entendre leur opposition au projet de Gérard Collomb jugé trop sécuritaire et pas assez humanitaire. En cause également, la commission d'enquête parlementaire sur les ventes d'armes françaises aux belligérants au Yémen, réclamée par un député LREM quelques jours avant la visite officielle du prince héritier d'Arabie saoudite en France...
Ce recadrage en règle n’a pas semblé émouvoir Mathieu Orphelin. Mobilisé sur le texte Asile-Immigration, le député LREM du Maine-et-Loire a pris la parole après Richard Ferrand. Auteur de plusieurs amendements sur ce texte qui sera examiné dans l'hémicycle à partir du 16 avril, il réclame "des engagements du gouvernement". Sinon ? "Je ne voterai pas le texte…"
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- EddieCochran+
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Mer 11 Avr - 19:36
30 -
Bonsoir Cher Younes Terre,
C'est très sympa de votre part de redonner vie à un fil perdu au fond du web.
Il est toujours le maréchal des logis de LREM Ferrand ? Je l'avais complètement zappé celui-là.
Faut dire que je suis plus attentif aux conspirations dans la coulisse entre Ruppin, Cockrill, Cormizembière, Lassie Monette, Catentrans qui fourbissent leurs dagues à planter dans le dos du Patriarche de LFI afin de prendre les commandes du mouvement. On va voir si le Tangérois va connaître ses ides de mars pour sa fin de carrière.
Qu'en pensez-vous, qui sera le conspirateur ou trice qui aura la plus longue (dague) ?
Bonsoir Cher Younes Terre,
C'est très sympa de votre part de redonner vie à un fil perdu au fond du web.
Il est toujours le maréchal des logis de LREM Ferrand ? Je l'avais complètement zappé celui-là.
Faut dire que je suis plus attentif aux conspirations dans la coulisse entre Ruppin, Cockrill, Cormizembière, Lassie Monette, Catentrans qui fourbissent leurs dagues à planter dans le dos du Patriarche de LFI afin de prendre les commandes du mouvement. On va voir si le Tangérois va connaître ses ides de mars pour sa fin de carrière.
Qu'en pensez-vous, qui sera le conspirateur ou trice qui aura la plus longue (dague) ?
- Younes Terre
- Messages : 4510
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Mer 11 Avr - 20:52
EddieCochran+ a écrit:30 -
Bonsoir Cher Younes Terre,
C'est très sympa de votre part de redonner vie à un fil perdu au fond du web.
Il est toujours le maréchal des logis de LREM Ferrand ? Je l'avais complètement zappé celui-là.
Faut dire que je suis plus attentif aux conspirations dans la coulisse entre Ruppin, Cockrill, Cormizembière, Lassie Monette, Catentrans qui fourbissent leurs dagues à planter dans le dos du Patriarche de LFI afin de prendre les commandes du mouvement. On va voir si le Tangérois va connaître ses ides de mars pour sa fin de carrière.
Qu'en pensez-vous, qui sera le conspirateur ou trice qui aura la plus longue (dague) ?
Ouvrez un sujet , ou déterré celui consacré à la F. I
Mais essayez de ne pas fantasmer tout haut , apportez des éléments , des articles ...C'est pas ce qui manques avec 90 % de la presse au service de leur patron et de leur classe .
- Younes Terre
- Messages : 4510
Date d'inscription : 07/04/2018
Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Mer 11 Avr - 21:02
Horizontalité, mon oeil
Militants éjectés et échanges ultra-verrouillés : LREM en pleine dérive autoritaire
Par Hadrien Mathoux
Publié le 25/03/2018
Des adhérents déçus dénoncent un parti au fonctionnement autoritaire, où la base est méprisée et le dialogue inexistant, à l'inverse de la promesse originelle du mouvement présidentiel. Dernier épisode en date : l'éjection d'une militante pour une sombre histoire de boucles Telegram...
En Marche, et sans discuter ! Voilà qui pourrait servir de nouveau slogan au mouvement politique du président Emmanuel Macron, d'après beaucoup de "marcheurs" désabusés par son fonctionnement. Leur amertume a récemment été ravivée par l'exclusion brutale d'une militante, Alexandra, prononcée le 5 mars dernier. Celle-ci s'était rendue célèbre auprès de la base des macronistes par son activité frénétique sur Telegram, une application de messagerie téléphonique similaire à WhatsApp.
Telegram sert de plateforme aux militants LREM, qui y conversent via des "boucles" de discussions. Problème : peu dynamique, le réseau Telegram d'En Marche consiste largement en des boucles locales, où les référents locaux de LREM se contentent de "convoquer" les militants à des opérations. A l'aise avec les outils numériques, Alexandra entreprend de créer des boucles thématiques nationales : Santé, Emploi, Education... "Il n'y a aucun moyen classique pour échanger à LREM, nous confie-t-elle. J'ai voulu ouvrir des lieux de débat, d'échange d'informations, et les boucles ont vite eu un engouement énorme". Les macronistes s'inscrivent rapidement en masse sur les conversations "officieuses" créées par Alexandra, et s'y retrouvent à près de 4.000. Partage d'articles de presse, de statistiques, débats courtois… Des adhérents lambda, mais également des assistants parlementaires, voire des députés et des ministres se retrouvent sur ces boucles Telegram.
Militants éjectés et échanges ultra-verrouillés : LREM en pleine dérive autoritaire
Par Hadrien Mathoux
Publié le 25/03/2018
Des adhérents déçus dénoncent un parti au fonctionnement autoritaire, où la base est méprisée et le dialogue inexistant, à l'inverse de la promesse originelle du mouvement présidentiel. Dernier épisode en date : l'éjection d'une militante pour une sombre histoire de boucles Telegram...
En Marche, et sans discuter ! Voilà qui pourrait servir de nouveau slogan au mouvement politique du président Emmanuel Macron, d'après beaucoup de "marcheurs" désabusés par son fonctionnement. Leur amertume a récemment été ravivée par l'exclusion brutale d'une militante, Alexandra, prononcée le 5 mars dernier. Celle-ci s'était rendue célèbre auprès de la base des macronistes par son activité frénétique sur Telegram, une application de messagerie téléphonique similaire à WhatsApp.
Telegram sert de plateforme aux militants LREM, qui y conversent via des "boucles" de discussions. Problème : peu dynamique, le réseau Telegram d'En Marche consiste largement en des boucles locales, où les référents locaux de LREM se contentent de "convoquer" les militants à des opérations. A l'aise avec les outils numériques, Alexandra entreprend de créer des boucles thématiques nationales : Santé, Emploi, Education... "Il n'y a aucun moyen classique pour échanger à LREM, nous confie-t-elle. J'ai voulu ouvrir des lieux de débat, d'échange d'informations, et les boucles ont vite eu un engouement énorme". Les macronistes s'inscrivent rapidement en masse sur les conversations "officieuses" créées par Alexandra, et s'y retrouvent à près de 4.000. Partage d'articles de presse, de statistiques, débats courtois… Des adhérents lambda, mais également des assistants parlementaires, voire des députés et des ministres se retrouvent sur ces boucles Telegram.
- Exclusion expéditive:
Exclusion expéditive
Pour en faire la promotion, Alexandra envoie entre le 10 et le 12 février des mails à pas moins de 1.178 personnes adhérentes à LREM, les invitant à "débattre, échanger, partager, proposer sur un grand nombre de thématiques". Mais le format de son message, que nous avons pu consulter, le fait ressembler à un document officiel : il comporte les logos du mouvement, et est signé "L'équipe de La République En Marche". Les instances de LREM en prennent ombrage, et convoquent Alexandra : "Ces agissements, de nature à semer le trouble et la confusion dans la communication du mouvement auprès de nos adhérents, sont en désaccord avec nos valeurs", tranche le courrier envoyé à la militante. Lors de la réunion du 27 février, Alexandra, en déplacement à l'étranger, est absente. La commission des conflits de LREM prononce son exclusion du parti, après l'avoir accusée de "se faire le porte-parole du mouvement dans les différentes boucles thématiques sauvages non-officielles qu'elle administre actuellement".
Accusée de "se faire la porte-parole du mouvement dans des boucles thématiques sauvages non-officielles"
L'éviction est rapide, brutale, expéditive. Injustifiée ? C'est l'avis de nombreux militants que Marianne a interrogés. "Ils ont été très durs avec Alexandra, juge un animateur de comité du nord de la France. Il y a eu un manque de dialogue, il aurait fallu trouver une solution intermédiaire." Un adhérent regrette l'expulsion d'une militante impliquée, "qui alimentait les boucles avec des données, des data, et se démenait pour que les marcheurs se rencontrent en dehors de leur zone géographique". L'intéressée elle-même est incrédule, se décrivant comme "une bénévole qui n'a aucune ambition politique".
La violence de la décision peut surprendre, d'autant qu'aucune parole spécialement critique n'était émise dans les boucles non-officielles. "La seule chose que le QG voit, c'est qu'il ne contrôle pas les boucles Telegram que j'ai créées. Donc, il me perçoit comme quelqu'un qui veut prendre le pouvoir", maugrée l'exclue. Du côté de la direction d'En Marche, on explique que la militante est évincée pour avoir "utilisé notre plateforme et envoyé plus de 1.000 mails sous un faux nom afin de faire de la publicité". Laetitia Avia, la présidente du bureau exécutif de LREM, reproche à Alexandra d'avoir "entretenu la confusion entre les boucles officielles et les non-officielles".
- Un parti autoritaire et centralisé:
- Un parti autoritaire et centralisé
Cette exclusion pourrait passer pour une bisbille d'appareil isolée. Mais elle traduit un malaise plus profond : dans la base, le mécontentement (déjà vif au moment du vote des statuts du parti) monte contre un QG accusé d'autoritarisme. "Il y a un climat délétère entre les militants de base et la nomenklatura assez détestable qui est en train de se former à la tête d'En Marche" tacle Alain, un macroniste de l'Essonne. Ceux qui se définissent comme "les fantassins de base" du macronisme ont labouré le terrain pendant la présidentielle, puis les législatives ; multiplié les porte-à-porte et les séances de tractage… et n'ont l'impression de n'être bons qu'à cela.
"Sur le plan politique, le mouvement est verrouillé, nous confie un animateur LREM. Les comités locaux n'ont pas de pouvoir. On motive les militants à participer à toute une série d'actions, mais à côté de ça ils ne sont pas partie prenante dans les questions politiques." D'autant que les têtes d'affiche locales du mouvement sont vite rentrées dans le rang, se plaçant sans doute pour les échéances électorales futures… "Dès que vous êtes référent ou animateur, vous êtes contraint de reprendre les éléments de langage, raconte un adhérent. Car dès que la communication échappe à la ligne fixée, ça embête le QG."
"Il y a un climat délétère entre les militants de base et la nomenklatura assez détestable qui est en train de se former à la tête d'En Marche"[/quote]
- La fausse promesse de l'horizontalité:
- La fausse promesse de l'horizontalité
Finalement, LREM serait en train de devenir un parti comme les autres : une structure pyramidale, avec Christophe Castaner à sa tête, où les ordres viennent d'en haut, et des militants davantage considérés comme des machines à tracter que comme des participants à un projet politique. Le problème, c'est que cet état de fait, prouvé par l'organisation particulièrement peu démocratique du mouvement, est exactement contraire à la promesse originelle du macronisme : celle de l'horizontalité, et l'implication de tous dans l'élaboration des décisions.
"On nous a vendu une démocratie participative, on se retrouve dans un parti hyper vertical, se lamente une animatrice locale de Paris. Il y a un manque de démocratie évident. Pourquoi Macron a gagné en 2017 ? Parce qu'on était libres. Or, si l'armée des clones macronistes, en majorité, ne pose aucune question, il y a aussi des gens qui ont un minimum de sens critique et de liberté de parole dans ce mouvement !". Claude Seyse, qui a longtemps été élue sous l'étiquette PS en Loire-Atlantique et milite aujourd'hui à LREM, constate que "le fonctionnement mis en place est centralisateur, et fait peu de place au débat entre militants." Les échanges se limitent à des discussions entre référents locaux et députés.
- Conflits virtuels:
- Conflits virtuels
Tout naturellement, dans un mouvement qui revendique 400.000 adhérents mais dont les membres sont juste ceux qui se sont inscrits en deux clics sur le site, l'essentiel de la vie interne est virtuelle ; les conflits internes se jouent sur Telegram, théâtre de véritables batailles rangées qui laissent l'observateur extérieur pantois. "Vols" de boucles, exclusions de conversations, retraits de l'annuaire… le QG de LREM et les militants rebelles règlent leurs comptes sur l'application de messagerie.
"Lorsque je venais d'arriver sur la boucle départementale de l'Essonne, j'ai posté un message pour dire que c'était un peu le bazar et qu'on ne comprenait pas l'organisation, raconte le même Alain, adhérent de l'Essonne. J'ai été tout de suite éjecté par le référent départemental, qui m'a expliqué que la boucle n'était pas une discussion mais un lieu de transmission d'infos du haut vers le bas… Je n'ai pas vraiment apprécié." D'autres guerres picrocholines nous ont été relatées : lorsque la rumeur de la suspension d'Alexandra a éclaté, "les boucles ont été noyautées par des dizaines de comptes pro-QG qui ont dénigré [la militante] de façon concertée". Des militants hostiles à la direction du parti ont pris pour habitude de systématiquement exclure de leurs espaces de discussion tous les membres du QG ! "Ils sont furax, car ce sont les seuls à ne pas pouvoir y accéder", en rigole une animatrice locale.
Ces épuisantes luttes internes remontent en fait à un excès de centralisation : la direction de LREM a d'abord voulu imposer des boucles officielles hégémoniques, tout en y restreignant fortement la parole. Des messages, que nous avons pu consulter, indiquent gentiment à des militants désireux de débattre que ces espaces ne sont pas faits pour discuter à l'infini, mais bien pour organiser des actions : en clair, convoquer les troupes : "On a besoin d'avoir une équipe, et pas une boucle de discussion" signifie dans un message une membre du conseil de LREM à un marcheur exclu d'une conversation.
Frustrés, des militants - au premier rang la fameuse Alexandra - ont voulu développer des boucles non-officielles pour discuter, sans l'autorisation du QG. "L'idée était bonne, mais la direction veut reprendre en main ces boucles car elle a peur de perdre le contrôle de la base, justifie un animateur local nordiste. Le mouvement s'est fait déborder, et il faut comprendre la nécessité de verticalité. Mais que dire aux marcheurs qui veulent avoir une liberté d'expression, échanger ?" La question est encore ouverte. En attendant, certains veulent favoriser le dialogue sur les canaux officiels, à l'instar de Rayan Nezzar, qui gère la boucle "Le Social En Marche" : "Les gens sont libres de débattre sur ma boucle, et c'est même essentiel d'y recueillir des critiques remontées du terrain".
Laetitia Avia, députée et directrice du bureau exécutif de LREM, cherche elle aussi à calmer le jeu : "Les boucles non-officielles sont une très bonne chose, j'en utilise moi-même. Telegram est un lieu d'échange formidable, la seule chose qui nous gêne, c'est la confusion possible entre ce qui est officiel et ce qui ne l'est pas", recadre celle qui "s'inscrit en faux" contre ceux qui accusent le QG de vouloir diriger le parti de manière autoritaire. "L'essence de notre action, c'est d'écouter les gens, argumente Laetitia Avia. On a toujours construit le projet En Marche sur une base : ce que pensent les Français. Et on va continuer à envoyer nos marcheurs, du militant au ministre, sur le terrain. Comment prendre des décisions, si cela ne se fait pas par des remontées de terrain ?" De quoi conclure, si on lit entre les lignes des propos de la dirigeante LREM, que les militants sont utiles pour relayer les attentes de la population, mais ne sont pas près de prendre part aux décisions à En Marche.
- Younes Terre
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Jeu 19 Avr - 21:00
- VOST:
- Younes Terre
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Mar 8 Mai - 15:59
- EddieCochran+
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Mer 9 Mai - 8:44
La pauvre Nath n'avait pas la flamme militante assez vigoureuse semble-t-il ; j'ose supposer que si elle ne se considère ni fan ni opportuniste, elle pouvait en restant elle-même se faire une place constructive au plan personnel dans la marche du temps politique actuel du mouvement dont elle était la figure de proue.
Dénoncer c'est parfois bien, construire l'est toujours.
Oui, mais bon, je ne suis pas à sa place, mon avis n'engage que moi.
Bon courage Nath.
- Younes Terre
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Jeu 10 Mai - 20:36
Paroles de marcheurs et d’électeurs d’Emmanuel Macron, tous sympathisants de gauche qui aujourd’hui déchantent face à la politique menée.
Séduite par « la page blanche » proposée, cette jeune Bordelaise de 17 ans a rejoint dès la création d’En marche ! celui qui incarne à ses yeux « une gauche réaliste, se défaisant de l’étiquette utopiste ». Plus tard, elle est de toutes les initiatives de campagne, qu’elle résume aujourd’hui à des « mois d’engagement qui semblent un immense mensonge ». De la nomination du gouvernement, à la sortie « bafouant (ses) convictions » sur les « gens qui ne sont rien », la déception a été progressive. Jusqu’à la rupture liée aux réformes, qui « occultent clairement les valeurs solidaires et sociales que nous défendions », dit-elle, citant la réforme de l’université, mais aussi les questions environnementales.
Comme elle, Émilien, ingénieur en informatique, avait placé de « grands espoirs » en Macron sur la démocratie citoyenne, le numérique et l’économie collaborative. Un an après, c’est la douche froide : « Plus que déçu », l’homme de 33 ans décrit « un mouvement faussement horizontal », et fait un lien avec la réforme des institutions qui place les députés en « boucs émissaires » et où « l’ultra-verticalité est défendue comme une solution ». Chef de sa petite start-up, où tous se versent le même salaire et où le directeur est élu pour un an, Émilien évoque une « start-up nation dans ce qu’elle a de pire ». « Le “en même temps” de Macron est à sens unique. C’est l’ultralibéralisme bête et méchant, sous couvert de modernité. C’est dommage », estime-t-il.
Philippe, qui « ne voyai (t) pas pour qui voter » dans un contexte où « l’extrême droite (lui) faisait peur », s’est, lui, reporté par défaut sur le poulain de Hollande, pour qui il a voté en 2012. Ce qu’il regrette. « Je ne pensais pas qu’il casserait tous les acquis comme ça… » lâche cet ancien cadre d’une PME qui se dit « choqué » par cette « tendance à dresser les Français les uns contre les autres » : « Si, là, il y arrive, il n’aura plus de limites. Ce sera quoi après ? Les 35 heures, la 5e semaine de congés payés ? » Macron est « jeune mais du côté de la vieille garde », « il prône une compétition aveugle, sans équilibre », poursuit Émilien, qui remarque que « parmi les propositions mises au pot commun entre marcheurs, seules celles de droite ressortent ».
Si Guy, ancien animateur d’un comité local en Seine-Saint-Denis, s’est mis en rentrait du mouvement à cause du manque de considération des militants et qualifie de « maladresses » certaines décisions comme la baisse des APL, c’est la pratique du pouvoir macroniste qui le chiffonne, en écho à ce qu’il a vécu à EM !. « Je pensais que Macron serait plus intelligent, qu’il associerait plus les syndicats. Diriger comme un monarque est une terrible erreur car aucune réforme efficace ne se fait contre les citoyens », explique l’homme de 61 ans qui parle de « gâchis » quand il voit que les comités « végètent, vidés de leurs actifs ». Pour « l’aventure commune » défendue pendant la campagne, « il faudra repasser », selon Émilien.
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- Younes Terre
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Ven 25 Mai - 22:40
La République En Marche : le parti d'Emmanuel Macron a-t-il perdu son ADN?
- Les premiers "Marcheurs" ne se reconnaissent plus dans le parti qui a amené Emmanuel Macron au pouvoir. Ils l'ont dit à leurs responsables, les yeux dans les yeux la semaine dernière.
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Coté positif , cela fait au moins une marcheuse lucide , et suffisamment burnée pour dire ce qu'elle pense! C'est assez inattendue!
- Kalawasa
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Ven 25 Mai - 23:53
Younes a écrit:Paroles de marcheurs et d’électeurs d’Emmanuel Macron, tous sympathisants de gauche qui aujourd’hui déchantent face à la politique menée.
Rien de choquant dans ce comportement : certains rats quittent le navire plus vite que d'autres !
- Younes Terre
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Mar 29 Mai - 19:30
VIDEO. "Le salaud !" : une députée LREM découvre en direct une déclaration du ministre Stéphane Travert
Sandrine Le Feur, élue de la majorité dans le Finistère, a déposé un amendement pour interdire le glyphosate. Un texte que le ministre de l'Agriculture ne défend pas.
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Les rares députés qui montrent un peu d'indépendance et de caractère sont court-circuité...
Cela confirme que la démocratie emmerde l’oligarchie macroniste qui s'en passerait bien . de l'anti parlementarisme et de la verticalité que les partis autoritaires d’extrême droite ne renierait pas ! La seule chose qui sépare encore Macron du FN c'est le mondialisme et l'attachement à la nation!
- Younes Terre
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Dim 3 Juin - 21:36
FAKE NEWS – Alain Grand Bernard : le blogueur fictif d’« En Marche »
Depuis le 4 février 2018, Alain Grand Bernard écrit en effet régulièrement sur « Medium », une plateforme de blogging. Il s’y présente comme un « citoyen attentif ». Sur Twitter, il donne même davantage de détails : « Citoyen attentif. En Marche. Tous les jours j’écris un billet de blog sur l’actu du quinquennat. ». Il indique aussi qu’il habite Saint-Brieuc (comme d’ailleurs sa photo de couverture le montre).
Sauf qu’Alain Grand Bernard n’existe pas.
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- Younes Terre
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Jeu 7 Juin - 19:06
- Younes Terre
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Sam 30 Juin - 10:25
- EddieCochran+
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Dim 1 Juil - 0:59
43 -
Apparemment, dans la même tribune du FigaroVox, l'élégant Jeannot commençait l'article d'où est tirée la citation par ce titre:
"Jean d'Ormesson : «Je voterai pour Emmanuel Macron»
Par Jean d'Ormesson Mis à jour le 27/04/2017 à 17:31 Publié le 27/04/2017 à 16:36"
C'était entre les deux tours de la présidentielle.
Ce type de cyber placard est hors socle, il vise la chute de qui vise la chute.
Encore un coup des adeptes de l'Ecole de Prague.
Younes Terre a écrit:
Apparemment, dans la même tribune du FigaroVox, l'élégant Jeannot commençait l'article d'où est tirée la citation par ce titre:
"Jean d'Ormesson : «Je voterai pour Emmanuel Macron»
Par Jean d'Ormesson Mis à jour le 27/04/2017 à 17:31 Publié le 27/04/2017 à 16:36"
C'était entre les deux tours de la présidentielle.
Ce type de cyber placard est hors socle, il vise la chute de qui vise la chute.
Encore un coup des adeptes de l'Ecole de Prague.
- Kalawasa
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Dim 1 Juil - 7:45
Jean d'Ormesson ainsi que Philippe Bouvard sont des personnages très sympas et très utiles, car on leur a fait dire tout ce qu'on aimerait dire soi-même....
- Younes Terre
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Dim 1 Juil - 14:23
EddieCochran+ a écrit:43 -
C'était entre les deux tours de la présidentielle.
Ce type de cyber placard est hors socle, il vise la chute de qui vise la chute.
Encore un coup des adeptes de l'Ecole de Prague.
ce qui est bien avec votre histoire d'école de Prague c'est que vous pouvez sortir ce joker de votre manche , cela Marche ( presque ) à tous les coup !
Enfin ici c'est un peu court , mais je ne dois pas être objectif
"Macron n' a pas de socle , il vit de la chute des autres " peut importe qui l' a dit , même si c'est un sympathique intellectuel de droite , est-ce pertinent ?
Macron n' a pas de socle : oui , enfin sauf si l'on considère que le Thachérisme nappé de novelangue , faire du neuf avec du vieux , pensez printemps et autre foutaises font de ce marigot idéologique un socle !
il vit de la chute des autres ben encore cela me semble pertinent , il a profité de la chute de Holande et de Fillon , et de la naïveté de Bayrou qui c'est pris pour un faiseur de roi , et qui a a compris que si il ne voulait pas être le suivant il fallait qu'il recule d'un pas pour ne pas être poussé dans le dos...
Après Jean d'Ormesson a appelé à voter Macron dans l'entre deux tour !
Wahou , l'école de Prague pris à son propre jeu !
Je n'ai pu lire l'article en entier ,n'étant pas abonné , mais d'Ormesson dit-il en substance je me suis trompé sur Macron , c'est un chic type qui a un socle , il sait ce qu'il faut faire pour améliorer les choses , c'est l'homme providentiel qui va renouveler une classe politique qui a échouée !
Au vu des premières lignes de l'article il me semble plutôt qu'il appelle à voter contre Lepen sans grande conviction pour le
- EddieCochran+
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Lun 2 Juil - 10:30
45 -
Vous soulevez un point essentiel : l'objectivité est proscrite dans les enseignements de l'Ecole de Prague, ce qui importe est le but visé, càd que le récepteur du message ressente esactement ce que l'émetteur veut qu'il ressente. L'important c'est l'effet de l'impact. Ce serait quand même taper à côté de la plaque d'arriver à faire réfléchir objectivement le public à atteindre si la clef de décryptage était fournie par le vecteur.
Oui, comme d'autres dans les estrémismes de droite ou de gauche (classiques comme ultras) ambitionnent à refaire du vieux avé du vieux. Mais je vous le concède, tenter de faire du neuf avé du vieux c'est prendre le risque de pédaler dans la semoule. Pour ce que j'en pense, la novlangue c'est une forme de bonimensonge qui consiste à camoufler le manque d'imagination et d'audace. C'est aussi faire du vieux avé du vieux, mais sans utiliser les structures sémantiques datées comme le font les promoteurs d'idéologies du passé qui ont déjà bien prouvé leur nuisance pour l'Humanité et la Planète.
Profiter du transfert d'intérêt des électeurs de ses concurrents sur soi ne fait pas du bénéficiaire un salaud. C'est une donnée intrinsèque d'un exercice démocratique qui repose sur le choix personnel de chaque électeur.
Capter les voix qui désertent un camp politique pour se reporter sur un autre est une conjecture classique dans chaque élection. Tenez, le bon Lucky-John Of Tanger a "bien profité" lui aussi de la chute du Mou A Teinture via la médiocrité du Ben Oït H. qui a repris le flambeau du PS, ce dernier - toutes choses égales par ailleurs - ayant joué involontairement lui aussi à faire roi de la Gauche le camarade chavézien de service.
Les cartes ont été rebattues pour tous.
Comme vous, sans avoir eu accès à l'article, je supputais que Jeannot L'Elegant appelait à faire barrage au FN.
Dans une rétrospective à la téloche de Sévices publics, Le Jeannot dans un entretien donnait son premier avis sur Juppy Zé Kid et il s'était montré très diplomatiquement "bienveillant" envers lui, car ce vieux renard gaulliste veilla à prudemment rester à l'écart des bouleversements fratricides qui se jouaient à couteaux tirés au sein de la Droite classique, sans pour autant s'engager à fond pour le nouveau locataire de l'Elysée. Wait and See. Hélas pour lui le sort aura voulu qu'il soit obligé de rester au Wait. Il n'avait pas fait l'Ecole de Prague, sinon avant de partir il aurait posé une IED politique bien vicieuse "pour le jour d'après".
Younes Terre a écrit:(...)
ce qui est bien avec votre histoire d'école de Prague c'est que vous pouvez sortir ce joker de votre manche , cela Marche ( presque ) à tous les coup !
Enfin ici c'est un peu court , mais je ne dois pas être objectif
Vous soulevez un point essentiel : l'objectivité est proscrite dans les enseignements de l'Ecole de Prague, ce qui importe est le but visé, càd que le récepteur du message ressente esactement ce que l'émetteur veut qu'il ressente. L'important c'est l'effet de l'impact. Ce serait quand même taper à côté de la plaque d'arriver à faire réfléchir objectivement le public à atteindre si la clef de décryptage était fournie par le vecteur.
Macron n' a pas de socle : oui , enfin sauf si l'on considère que le Thachérisme nappé de novelangue , faire du neuf avec du vieux , pensez printemps et autre foutaises font de ce marigot idéologique un socle !
Oui, comme d'autres dans les estrémismes de droite ou de gauche (classiques comme ultras) ambitionnent à refaire du vieux avé du vieux. Mais je vous le concède, tenter de faire du neuf avé du vieux c'est prendre le risque de pédaler dans la semoule. Pour ce que j'en pense, la novlangue c'est une forme de bonimensonge qui consiste à camoufler le manque d'imagination et d'audace. C'est aussi faire du vieux avé du vieux, mais sans utiliser les structures sémantiques datées comme le font les promoteurs d'idéologies du passé qui ont déjà bien prouvé leur nuisance pour l'Humanité et la Planète.
il vit de la chute des autres ben encore cela me semble pertinent , il a profité de la chute de Holande et de Fillon , et de la naïveté de Bayrou qui c'est pris pour un faiseur de roi , et qui a a compris que si il ne voulait pas être le suivant il fallait qu'il recule d'un pas pour ne pas être poussé dans le dos...
Profiter du transfert d'intérêt des électeurs de ses concurrents sur soi ne fait pas du bénéficiaire un salaud. C'est une donnée intrinsèque d'un exercice démocratique qui repose sur le choix personnel de chaque électeur.
Capter les voix qui désertent un camp politique pour se reporter sur un autre est une conjecture classique dans chaque élection. Tenez, le bon Lucky-John Of Tanger a "bien profité" lui aussi de la chute du Mou A Teinture via la médiocrité du Ben Oït H. qui a repris le flambeau du PS, ce dernier - toutes choses égales par ailleurs - ayant joué involontairement lui aussi à faire roi de la Gauche le camarade chavézien de service.
Les cartes ont été rebattues pour tous.
Après Jean d'Ormesson a appelé à voter Macron dans l'entre deux tour !
Wahou , l'école de Prague pris à son propre jeu !
Je n'ai pu lire l'article en entier ,n'étant pas abonné , mais d'Ormesson dit-il en substance je me suis trompé sur Macron , c'est un chic type qui a un socle , il sait ce qu'il faut faire pour améliorer les choses , c'est l'homme providentiel qui va renouveler une classe politique qui a échouée !
Au vu des premières lignes de l'article il me semble plutôt qu'il appelle à voter contre Lepen sans grande conviction pour legugusMacron ...Et encore il n'avait rien vu . Hélas il n'est plus là pour nous donner son opinion sur Macron un an après !
Comme vous, sans avoir eu accès à l'article, je supputais que Jeannot L'Elegant appelait à faire barrage au FN.
Dans une rétrospective à la téloche de Sévices publics, Le Jeannot dans un entretien donnait son premier avis sur Juppy Zé Kid et il s'était montré très diplomatiquement "bienveillant" envers lui, car ce vieux renard gaulliste veilla à prudemment rester à l'écart des bouleversements fratricides qui se jouaient à couteaux tirés au sein de la Droite classique, sans pour autant s'engager à fond pour le nouveau locataire de l'Elysée. Wait and See. Hélas pour lui le sort aura voulu qu'il soit obligé de rester au Wait. Il n'avait pas fait l'Ecole de Prague, sinon avant de partir il aurait posé une IED politique bien vicieuse "pour le jour d'après".
- Younes Terre
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Mer 11 Juil - 18:36
Quand c'est l'UDI ou la FI qui proposent c'est bien évidemment non... Mais quand c'est le roi qui demande : c'est formidable, du génie, blablabla
Quand Emmanuel Macron propose aux élus une mesure... rejetée il y a 10 jours par ses députés LREM
10 juil. 10:37 - Sibylle LAURENT
Cela s’appellerait-il retourner sa veste ? Aller dans le sens du vent ? Être opportuniste ? Changer d’avis comme de chemise ? Comment donc appeler le fait de rejeter une mesure quand elle est proposée par un parti d’opposition, mais l’approuver abondamment, quand elle est énoncée par son chef ?
C’est en tout cas ce qui semble se produire, à propos de la mesure annoncée lundi par le chef de l’Etat, lors du Congrès de Versailles : Emmanuel Macron a en effet part de sa volonté de voir, dès 2019, le président de la République, rester avec les parlementaires pour répondre à leurs questions et à leurs critiques, et ce, après son adresse. Chose qui n’est pas permise actuellement par la Constitution, au nom de la séparation des pouvoirs : c’est en effet le gouvernement et donc le Premier ministre qui est responsable devant l’Assemblée nationale.
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Mer 11 Juil - 20:48
47 -
Je souhaite pour elle que Mme Sybille Laurent n'a pas fait d'études de droit mais seulement de journalisme ou d'autre chose ou de rien et qu'elle s'est hissée là où elle est actuellement à la chaîne d'infos web de LCI par son mérite.
Je vous colle ici le texte des 2 amendements proposés dont il est rapporté dans le billet précédent :
Amendement UDI
ASSEMBLÉE NATIONALE
22 juin 2018
DÉMOCRATIE PLUS REPRÉSENTATIVE, RESPONSABLE ET EFFICACE - (N° 911)
REJETÉ
AMENDEMENT N°CL819
présenté par
M. Lagarde, Mme Auconie, M. Becht, M. Benoit, M. Bournazel, M. Guy Bricout, M. Christophe, M. Demilly, Mme Descamps, M. Dunoyer, M. Favennec Becot, Mme Firmin Le Bodo, M. Meyer Habib, M. Herth, M. Ledoux, M. Leroy, Mme Magnier, M. Naegelen, Mme Sage, Mme Sanquer, M. Vercamer et M. Zumkeller
----------
ARTICLE ADDITIONNEL
AVANT L'ARTICLE PREMIER, insérer l'article suivant:
À la seconde phrase du deuxième alinéa de l’article 18 de la Constitution, les mots : « , hors sa présence, » sont supprimés.
EXPOSÉ SOMMAIRE
Cet amendement vise à permettre au Président de la République d’assister au débat lorsque le Parlement est réuni en Congrès. En effet, il n’apparait pas justifié que l’article 18 de la Constitution interdise au Président de la République, s’il le souhaite, d’assister au débat qu’il a lui-même décidé.
Mise à part la faute d'orthographe sur apparaît (écrit sans assent circonflexe) le texte de l'article additionnel dit esplicitement que le Président peut être présent si son adresse au Congrès est l'objet d'un débat (qui est à l'initiative des partis inscrits et des parlementaires) et dans l'esposé sommaire que le Président de la République s'il le souhaite est autorisé à assister MAIS PAS A PARTICIPER AU DEBAT.
Ce n'est pas pareil. C'est aussi inexact que ce que j'ai lu publié par un journal en ligne qui reprenant la phrase du Président se gaussait en prétendant que l'article 18 ne s'opposait pas à ce que le président assistât au débat. Or l'article 18 esclut cette possibilité.
Amendement LFI
AVANT ART. PREMIER N° CL629
ASSEMBLÉE NATIONALE
22 juin 2018
DÉMOCRATIE PLUS REPRÉSENTATIVE, RESPONSABLE ET EFFICACE - (N° 911)
Rejeté
AMENDEMENT N o CL629
présenté par
M. Ruffin, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud,
M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens,
M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin et Mme Taurine
----------
ARTICLE ADDITIONNEL
AVANT L'ARTICLE PREMIER, insérer l'article suivant:
Le premier alinéa de l’article 18 de la Constitution est complété par cinq phrases ainsi rédigées : « Il
peut être convoqué à l’Assemblée nationale, chaque premier mardi du mois, pour répondre aux
questions des députés, sur demande d’un groupe de l’assemblée. Le Président de la République
répond après chaque question d’un député qui lui est posée. Si cette séance est demandée par un
groupe d’opposition, le temps de parole est réparti de manière équivalente entre les députés du
groupe d’opposition concerné et le Président de la République. Si cette séance est demandée par un
groupe qui n’est pas un groupe d’opposition, le temps de parole est réparti pour un quart aux
députés issus du groupe majoritaire et des groupes minoritaires, pour un quart aux groupes
d’opposition, et pour moitié au président de la République. Cette séance de questions ne peut
excéder deux heures. »
EXPOSÉ SOMMAIRE
Par cet amendement, nous proposons que le Président de la République puisse être convoqué de
manière régulière par un groupe d’opposition de l’Assemblée nationale pour rendre compte de son
action.
En l’état actuel du droit, seul le Président peut prendre l’initiative de réunir le Parlement en Congrès
pour y prendre la parole. Or, le débat auquel peut potentiellement donner lieu une telle réunion se
fait après le départ du Président de la République, et ne peut en aucun cas faire l’objet d’un vote.
Or, l’irresponsabilité politique du Président de la République et l’étendue des pouvoirs que lui
offrent les institutions de la Ve République, en droits comme en faits, justifieraient que soit accordé
aux députés un temps pour l’interroger sur l’action que mène le Gouvernement qu’il a nommé.
Cette séquence démocratique aurait lieu chaque premier mardi du mois (en session ordinaire
comme extraordinaire) à la demande d’au moins un groupe d’opposition de l’Assemblée nationale.
AVANT ART. PREMIER N° CL629
2/2
Elle consisterait en un échange de questions - réponses entre le Président de la République et tous
les députés inscrits dans un groupe d’opposition qui souhaitent prendre la parole. Ce débat aurait
une durée maximale de deux heures. Le Président de la République ne pourrait prendre la parole
qu’après la question d’un député afin de garantir la tenue d’un dialogue et non pas d’une série de
monologues protocolaires.
Même sans être juriste, il saute aux yeux que cet amendement (hormis la faute d'orthographe sur "en droit" qui s'écrit sans s) ne parle pas du tout de la même chose. Il dénature l'article 18. Dans l'article 18 c'est le Président de la République qui convoque les deux assemblées parlementaires en Congrès. Pour LFI il s'agit de faire convoquer le Président de la République par une seule Assemblée, l'Assemblée nationale. En en revient à 1794. Diantre quel progrès !
Comme quoi, il y a les fausses nouvelles mais aussi les nouvelles falsifiées...
Encore une polémique assise sur de la désinformation ou pire pour ce qui est des pros de l'info sur de l'ignarerie (si ce n'est le désir de nuire) . Il n'y a pas de retournement de veste ou d'aller dans le sens du vent mais tout simplement de se conformer au droit. Le droit c'est aussi de la technique et ici les amendements sont en hiatus avé la technique, donc irrecevables.
Younes Terre a écrit:Quand c'est l'UDI ou la FI qui proposent c'est bien évidemment non... Mais quand c'est le roi qui demande : c'est formidable, du génie, blablabla
Quand Emmanuel Macron propose aux élus une mesure... rejetée il y a 10 jours par ses députés LREM
10 juil. 10:37 - Sibylle LAURENT
Cela s’appellerait-il retourner sa veste ? Aller dans le sens du vent ? Être opportuniste ? Changer d’avis comme de chemise ? Comment donc appeler le fait de rejeter une mesure quand elle est proposée par un parti d’opposition, mais l’approuver abondamment, quand elle est énoncée par son chef ?
C’est en tout cas ce qui semble se produire, à propos de la mesure annoncée lundi par le chef de l’Etat, lors du Congrès de Versailles : Emmanuel Macron a en effet part de sa volonté de voir, dès 2019, le président de la République, rester avec les parlementaires pour répondre à leurs questions et à leurs critiques, et ce, après son adresse. Chose qui n’est pas permise actuellement par la Constitution, au nom de la séparation des pouvoirs : c’est en effet le gouvernement et donc le Premier ministre qui est responsable devant l’Assemblée nationale.
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Je souhaite pour elle que Mme Sybille Laurent n'a pas fait d'études de droit mais seulement de journalisme ou d'autre chose ou de rien et qu'elle s'est hissée là où elle est actuellement à la chaîne d'infos web de LCI par son mérite.
Je vous colle ici le texte des 2 amendements proposés dont il est rapporté dans le billet précédent :
Amendement UDI
ASSEMBLÉE NATIONALE
22 juin 2018
DÉMOCRATIE PLUS REPRÉSENTATIVE, RESPONSABLE ET EFFICACE - (N° 911)
REJETÉ
AMENDEMENT N°CL819
présenté par
M. Lagarde, Mme Auconie, M. Becht, M. Benoit, M. Bournazel, M. Guy Bricout, M. Christophe, M. Demilly, Mme Descamps, M. Dunoyer, M. Favennec Becot, Mme Firmin Le Bodo, M. Meyer Habib, M. Herth, M. Ledoux, M. Leroy, Mme Magnier, M. Naegelen, Mme Sage, Mme Sanquer, M. Vercamer et M. Zumkeller
----------
ARTICLE ADDITIONNEL
AVANT L'ARTICLE PREMIER, insérer l'article suivant:
À la seconde phrase du deuxième alinéa de l’article 18 de la Constitution, les mots : « , hors sa présence, » sont supprimés.
EXPOSÉ SOMMAIRE
Cet amendement vise à permettre au Président de la République d’assister au débat lorsque le Parlement est réuni en Congrès. En effet, il n’apparait pas justifié que l’article 18 de la Constitution interdise au Président de la République, s’il le souhaite, d’assister au débat qu’il a lui-même décidé.
Mise à part la faute d'orthographe sur apparaît (écrit sans assent circonflexe) le texte de l'article additionnel dit esplicitement que le Président peut être présent si son adresse au Congrès est l'objet d'un débat (qui est à l'initiative des partis inscrits et des parlementaires) et dans l'esposé sommaire que le Président de la République s'il le souhaite est autorisé à assister MAIS PAS A PARTICIPER AU DEBAT.
Ce n'est pas pareil. C'est aussi inexact que ce que j'ai lu publié par un journal en ligne qui reprenant la phrase du Président se gaussait en prétendant que l'article 18 ne s'opposait pas à ce que le président assistât au débat. Or l'article 18 esclut cette possibilité.
Amendement LFI
AVANT ART. PREMIER N° CL629
ASSEMBLÉE NATIONALE
22 juin 2018
DÉMOCRATIE PLUS REPRÉSENTATIVE, RESPONSABLE ET EFFICACE - (N° 911)
Rejeté
AMENDEMENT N o CL629
présenté par
M. Ruffin, Mme Autain, M. Bernalicis, M. Coquerel, M. Corbière, Mme Fiat, M. Lachaud,
M. Larive, M. Mélenchon, Mme Obono, Mme Panot, M. Prud'homme, M. Quatennens,
M. Ratenon, Mme Ressiguier, Mme Rubin et Mme Taurine
----------
ARTICLE ADDITIONNEL
AVANT L'ARTICLE PREMIER, insérer l'article suivant:
Le premier alinéa de l’article 18 de la Constitution est complété par cinq phrases ainsi rédigées : « Il
peut être convoqué à l’Assemblée nationale, chaque premier mardi du mois, pour répondre aux
questions des députés, sur demande d’un groupe de l’assemblée. Le Président de la République
répond après chaque question d’un député qui lui est posée. Si cette séance est demandée par un
groupe d’opposition, le temps de parole est réparti de manière équivalente entre les députés du
groupe d’opposition concerné et le Président de la République. Si cette séance est demandée par un
groupe qui n’est pas un groupe d’opposition, le temps de parole est réparti pour un quart aux
députés issus du groupe majoritaire et des groupes minoritaires, pour un quart aux groupes
d’opposition, et pour moitié au président de la République. Cette séance de questions ne peut
excéder deux heures. »
EXPOSÉ SOMMAIRE
Par cet amendement, nous proposons que le Président de la République puisse être convoqué de
manière régulière par un groupe d’opposition de l’Assemblée nationale pour rendre compte de son
action.
En l’état actuel du droit, seul le Président peut prendre l’initiative de réunir le Parlement en Congrès
pour y prendre la parole. Or, le débat auquel peut potentiellement donner lieu une telle réunion se
fait après le départ du Président de la République, et ne peut en aucun cas faire l’objet d’un vote.
Or, l’irresponsabilité politique du Président de la République et l’étendue des pouvoirs que lui
offrent les institutions de la Ve République, en droits comme en faits, justifieraient que soit accordé
aux députés un temps pour l’interroger sur l’action que mène le Gouvernement qu’il a nommé.
Cette séquence démocratique aurait lieu chaque premier mardi du mois (en session ordinaire
comme extraordinaire) à la demande d’au moins un groupe d’opposition de l’Assemblée nationale.
AVANT ART. PREMIER N° CL629
2/2
Elle consisterait en un échange de questions - réponses entre le Président de la République et tous
les députés inscrits dans un groupe d’opposition qui souhaitent prendre la parole. Ce débat aurait
une durée maximale de deux heures. Le Président de la République ne pourrait prendre la parole
qu’après la question d’un député afin de garantir la tenue d’un dialogue et non pas d’une série de
monologues protocolaires.
Même sans être juriste, il saute aux yeux que cet amendement (hormis la faute d'orthographe sur "en droit" qui s'écrit sans s) ne parle pas du tout de la même chose. Il dénature l'article 18. Dans l'article 18 c'est le Président de la République qui convoque les deux assemblées parlementaires en Congrès. Pour LFI il s'agit de faire convoquer le Président de la République par une seule Assemblée, l'Assemblée nationale. En en revient à 1794. Diantre quel progrès !
Comme quoi, il y a les fausses nouvelles mais aussi les nouvelles falsifiées...
Encore une polémique assise sur de la désinformation ou pire pour ce qui est des pros de l'info sur de l'ignarerie (si ce n'est le désir de nuire) . Il n'y a pas de retournement de veste ou d'aller dans le sens du vent mais tout simplement de se conformer au droit. Le droit c'est aussi de la technique et ici les amendements sont en hiatus avé la technique, donc irrecevables.
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Re: Enquête sur En marche, le parti fantôme d'Emmanuel Macron
Sam 28 Juil - 15:56
Une députée LREM en passe d'être exclue du groupe pour avoir voté contre le projet de loi immigration
Aira Kuric est la seule députée du groupe LREM à avoir voté contre le projet de loi asile-immigration. Son sort est désormais suspendu au bureau du groupe, prévu mardi.
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