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Que vous inspire la grève des cheminots ? Cliquez sur les cases qui vous intéressent
- EddieCochran+
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Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Mar 10 Avr - 20:42
Rappel du premier message :
Dans le fil C'est la grève notre excellente camarade Chroniquette posait la question suivante :
Pour positionner le cadre de cette réflexion, reportons-nous 80 ans en arrière :
"Transport. 1937, nationalisation ambiguë du rail
Rémi Brouté, socio-économiste
Mercredi, 30 Août, 2017
L'Humanité
L’histoire de la SNCF est liée à celle du Front populaire et de la lutte des cheminots. AFP
Le 31 août, un décret-loi confie l’exploitation et la construction des réseaux à la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
La SNCF voit le jour au crépuscule du Front populaire. Nous sommes à l’été 1937. Le vent des conquêtes sociales a tourné. La pause est décrétée dans les réformes. Le socialiste Léon Blum a cédé sa place à la tête du Conseil, le 30 juin, au radical Camille Chautemps. Le cabinet, recentré à droite, obtient du Parlement les pleins pouvoirs jusqu’au 31 août pour prendre « toutes mesures tendant à assurer » en priorité « le redressement économique » et « l’équilibre du budget ». L’exécutif décide alors de régler le sort d’un système ferroviaire au bord de la faillite. La dépression économique et la concurrence du transport routier, dont l’essor est favorisé, ont accru les difficultés récurrentes du rail. Le déficit accumulé par les différents réseaux, gérés pour la plupart par des compagnies privées, menace d’atteindre les 30 milliards de francs. Or, ce passif pèse sur les comptes publics, auxquels il est imputé à travers un fonds commun.
Au terme d’une négociation éclair, le gouvernement impose une réorganisation visant à unifier et rationaliser l’activité ferroviaire sous la tutelle de l’État. Une convention, conclue sur le fil avec les patrons des compagnies le 31 août 1937, scellée par un décret-loi, confie « l’exploitation et, s’il y a lieu, la construction » des réseaux à la SNCF. La nouvelle entreprise, regroupant 500 000 agents, est soumise au droit commercial. Mais l’État détient 51 % du capital. Il exerce son contrôle par sa voix prépondérante au conseil d’administration et sa faculté de désigner les principaux membres du comité de direction. Les compagnies, en échange de leur apport, perçoivent un nombre d’actions d’une valeur de 695 millions de francs.
Quatre sièges du conseil d’administration – sur 33 – sont concédés aux représentants du personnel. La création de la SNCF prendra effet au 1er janvier 1938 avec expiration de la société au 31 décembre 1982, date d’un retour dans le giron de l’État.
L’État patron lance un plan de fermeture de 10 000 kilomètres de lignes voyageurs en 1938
Que penser de cette restructuration qui fait dire à Camille Chautemps que « nous avons évité le double écueil de laisser dominer l’intérêt public par les intérêts particuliers ou de soumettre les chemins de fer à un régime de bureaucratie étatique » ? Pour la fédération CGT des cheminots, en tout cas, le compte n’y est pas. Son dirigeant, Pierre Semard, juge que « la nationalisation reste à faire ». L’organisation maintient son exigence d’une appropriation démocratique reposant sur un pouvoir de décision également réparti entre représentants de l’État, des usagers et du personnel. Elle se prononce, en outre, pour une politique de coordination des transports rompant avec une logique de concurrence qui consiste, comme le prévoit un décret pris en marge de la création de la SNCF, à organiser « des lignes automobiles destinées au remplacement des services ferroviaires ».
En réalité, la nationalisation des chemins de fer couve depuis l’ouverture des premières lignes de train dans lesquelles ont investi des banquiers comme Rothschild ou Pereire. À la faveur de la révolution de 1848, le ministre républicain Duclerc défendra, en vain, un projet de rachat « de toutes les actions de chemin de fer », considérant qu’« abandonner les transports à des compagnies privilégiées, c’est abandonner le pouvoir de régler la consommation et la production, de fixer la valeur et le prix de tous les objets ».
Le 19 février 1911, dans l’Humanité, Jean Jaurès estime que « les travailleurs de la voie ferrée ont vu juste lorsque l’autre jour ils ont demandé (…) que l’ensemble des réseaux fût nationalisé » car « il y a pour la classe ouvrière un intérêt vital à ce que des services publics démocratiquement gérés se substituent aux monopoles capitalistes ».
La revendication est réaffirmée lors de la grève massive des cheminots en 1920, année même où un certain Léon Blum présente une proposition de loi visant à la « nationalisation industrialisée » du réseau. Pourtant, c’est finalement sans délibération parlementaire, en évinçant les syndicats de la table des négociations, que le cabinet Chautemps a élaboré une formule de société d’économie mixte semblable à celle déjà expérimentée en 1932 pour Air France. L’objectif est d’abord d’amener le système ferroviaire à l’équilibre financier « intégral ».
À la fin de 1938, l’État patron lance ainsi un plan de fermeture de 10 000 kilomètres de lignes voyageurs et soumet les personnels à une hausse du temps de travail. Comme le résume l’historien Georges Ribeill, la SNCF connaît dès lors les ambiguïtés de son statut hybride, « condamnée à concilier service public et équilibre économique devant une concurrence croissante et sous la tutelle d’un État exigeant mais toujours avare de ses deniers ». Et sa transformation en établissement public industriel et commercial, le 1er janvier 1983, n’aura pas suffi à infirmer, jusqu’à ce jour, le constat de Pierre Semard : « La nationalisation reste à faire. »
Pour en savoir plus...
Plusieurs ouvrages et publications permettent de situer les enjeux historiques des chemins de fer :
- les Cheminots, de Georges Ribeill, la Découverte, collection « Repères », 1996 ;
- le Statut des chemins de fer français et leurs rapports avec l’État, 1908-1982, hors-série n° 4 de la Revue d’histoire des chemins de fer, 1996, incluant un texte de Jean Kalmbacher sur la convention du 31 août 1937 ;
- Au croisement de l’état, du service public et du marché, recherche sur les chemins de fer en droit administratif français, de Laurent Quessette, presses universitaires d’Aix-Marseille, 2013 ;
- Histoire des chemins de fer en France (1937-1997), de François Caron, Fayard, 2017 ;
- Service public, l’indéracinable espoir, édité par le comité central du groupe public ferroviaire, 2016, consultable en ligne sur le site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]""
*******************************
Finalement, pour que tout change, il faut que rien ne change... La France éternelle, quoi !
Dans le fil C'est la grève notre excellente camarade Chroniquette posait la question suivante :
Re: c'est la grève
Hier à 17:09
Manquait plus que ça !!!!
Soyons sérieux. J'ai une question juridique à poser et j'aimerais une réponse étayée : Guillaume Pépy a annoncé déjà un gros déficit à cause de la présente grève tournante (que personne ne rigole please !). Le plus simple ne serait-il pas que l'Etat déclare la SNCF en faillite et vende le tout aux plus offrants ? Est-ce imaginable ou totalement impossible à cause du statut, non des cheminots, mais de la SNCF elle-même ?
Pour positionner le cadre de cette réflexion, reportons-nous 80 ans en arrière :
"Transport. 1937, nationalisation ambiguë du rail
Rémi Brouté, socio-économiste
Mercredi, 30 Août, 2017
L'Humanité
L’histoire de la SNCF est liée à celle du Front populaire et de la lutte des cheminots. AFP
Le 31 août, un décret-loi confie l’exploitation et la construction des réseaux à la Société nationale des chemins de fer français (SNCF).
La SNCF voit le jour au crépuscule du Front populaire. Nous sommes à l’été 1937. Le vent des conquêtes sociales a tourné. La pause est décrétée dans les réformes. Le socialiste Léon Blum a cédé sa place à la tête du Conseil, le 30 juin, au radical Camille Chautemps. Le cabinet, recentré à droite, obtient du Parlement les pleins pouvoirs jusqu’au 31 août pour prendre « toutes mesures tendant à assurer » en priorité « le redressement économique » et « l’équilibre du budget ». L’exécutif décide alors de régler le sort d’un système ferroviaire au bord de la faillite. La dépression économique et la concurrence du transport routier, dont l’essor est favorisé, ont accru les difficultés récurrentes du rail. Le déficit accumulé par les différents réseaux, gérés pour la plupart par des compagnies privées, menace d’atteindre les 30 milliards de francs. Or, ce passif pèse sur les comptes publics, auxquels il est imputé à travers un fonds commun.
Au terme d’une négociation éclair, le gouvernement impose une réorganisation visant à unifier et rationaliser l’activité ferroviaire sous la tutelle de l’État. Une convention, conclue sur le fil avec les patrons des compagnies le 31 août 1937, scellée par un décret-loi, confie « l’exploitation et, s’il y a lieu, la construction » des réseaux à la SNCF. La nouvelle entreprise, regroupant 500 000 agents, est soumise au droit commercial. Mais l’État détient 51 % du capital. Il exerce son contrôle par sa voix prépondérante au conseil d’administration et sa faculté de désigner les principaux membres du comité de direction. Les compagnies, en échange de leur apport, perçoivent un nombre d’actions d’une valeur de 695 millions de francs.
Quatre sièges du conseil d’administration – sur 33 – sont concédés aux représentants du personnel. La création de la SNCF prendra effet au 1er janvier 1938 avec expiration de la société au 31 décembre 1982, date d’un retour dans le giron de l’État.
L’État patron lance un plan de fermeture de 10 000 kilomètres de lignes voyageurs en 1938
Que penser de cette restructuration qui fait dire à Camille Chautemps que « nous avons évité le double écueil de laisser dominer l’intérêt public par les intérêts particuliers ou de soumettre les chemins de fer à un régime de bureaucratie étatique » ? Pour la fédération CGT des cheminots, en tout cas, le compte n’y est pas. Son dirigeant, Pierre Semard, juge que « la nationalisation reste à faire ». L’organisation maintient son exigence d’une appropriation démocratique reposant sur un pouvoir de décision également réparti entre représentants de l’État, des usagers et du personnel. Elle se prononce, en outre, pour une politique de coordination des transports rompant avec une logique de concurrence qui consiste, comme le prévoit un décret pris en marge de la création de la SNCF, à organiser « des lignes automobiles destinées au remplacement des services ferroviaires ».
En réalité, la nationalisation des chemins de fer couve depuis l’ouverture des premières lignes de train dans lesquelles ont investi des banquiers comme Rothschild ou Pereire. À la faveur de la révolution de 1848, le ministre républicain Duclerc défendra, en vain, un projet de rachat « de toutes les actions de chemin de fer », considérant qu’« abandonner les transports à des compagnies privilégiées, c’est abandonner le pouvoir de régler la consommation et la production, de fixer la valeur et le prix de tous les objets ».
Le 19 février 1911, dans l’Humanité, Jean Jaurès estime que « les travailleurs de la voie ferrée ont vu juste lorsque l’autre jour ils ont demandé (…) que l’ensemble des réseaux fût nationalisé » car « il y a pour la classe ouvrière un intérêt vital à ce que des services publics démocratiquement gérés se substituent aux monopoles capitalistes ».
La revendication est réaffirmée lors de la grève massive des cheminots en 1920, année même où un certain Léon Blum présente une proposition de loi visant à la « nationalisation industrialisée » du réseau. Pourtant, c’est finalement sans délibération parlementaire, en évinçant les syndicats de la table des négociations, que le cabinet Chautemps a élaboré une formule de société d’économie mixte semblable à celle déjà expérimentée en 1932 pour Air France. L’objectif est d’abord d’amener le système ferroviaire à l’équilibre financier « intégral ».
À la fin de 1938, l’État patron lance ainsi un plan de fermeture de 10 000 kilomètres de lignes voyageurs et soumet les personnels à une hausse du temps de travail. Comme le résume l’historien Georges Ribeill, la SNCF connaît dès lors les ambiguïtés de son statut hybride, « condamnée à concilier service public et équilibre économique devant une concurrence croissante et sous la tutelle d’un État exigeant mais toujours avare de ses deniers ». Et sa transformation en établissement public industriel et commercial, le 1er janvier 1983, n’aura pas suffi à infirmer, jusqu’à ce jour, le constat de Pierre Semard : « La nationalisation reste à faire. »
Pour en savoir plus...
Plusieurs ouvrages et publications permettent de situer les enjeux historiques des chemins de fer :
- les Cheminots, de Georges Ribeill, la Découverte, collection « Repères », 1996 ;
- le Statut des chemins de fer français et leurs rapports avec l’État, 1908-1982, hors-série n° 4 de la Revue d’histoire des chemins de fer, 1996, incluant un texte de Jean Kalmbacher sur la convention du 31 août 1937 ;
- Au croisement de l’état, du service public et du marché, recherche sur les chemins de fer en droit administratif français, de Laurent Quessette, presses universitaires d’Aix-Marseille, 2013 ;
- Histoire des chemins de fer en France (1937-1997), de François Caron, Fayard, 2017 ;
- Service public, l’indéracinable espoir, édité par le comité central du groupe public ferroviaire, 2016, consultable en ligne sur le site [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]""
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Finalement, pour que tout change, il faut que rien ne change... La France éternelle, quoi !
- Younes Terre
- Messages : 4515
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Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Sam 28 Avr - 18:29
SNCF : des trains annulés hors période de grève ?
Entre Gap (Hautes-Alpes) et Grenoble (Isère), les trains d'une petite ligne n'ont circulé qu'une fois depuis le début du mouvement de grève. France 3 a voulu comprendre pourquoi...
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]Pourtant, d'après un document interne de la SNCF, des trains sont bien disponibles les jours sans grève. Ils restent curieusement en stationnement. Un cheminot anonyme affirme avoir eu des consignes pour ne pas les faire rouler et avoir reçu l'ordre de "ne rien faire circuler jusqu'à la fin du conflit". Il déclare donc être "payé à ne rien faire".
- InvitéInvité
Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Lun 30 Avr - 14:18
Excusez-moi, mais cette cagnotte de moins de un million d'euros, combien de jours de salaire complet avec charges représentent-elle en réalité et pour combien d'employés ?
Quelle est la masse salariale de le SNCF, quand tout roule ?
Quelle est la masse salariale de le SNCF, quand tout roule ?
- Younes Terre
- Messages : 4515
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Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Lun 30 Avr - 14:58
@quantat a écrit:
A quand une cagnotte pour toutes celles et tous ceux qui seront ruinés à cause de cette grève ?
Mais c'est une super idée , ouvrez donc une cagnotte sur leitchi , faite preuve de solidarité et de compassion pour les dégâts collatéraux causé par Macron dans sa guerre idéologique contre les services publique ...Vous civil qui le soutenez faite preuve d'initiative soutenez cet effort de guerre, cotisez vous pour sauvez les petits patrons de restaurants dans les gars, les céréaliers vivant de
- Kalawasa
- Messages : 6064
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Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Lun 30 Avr - 15:05
Il est évident que cette cagnotte est purement symbolique et médiatique !
- Younes Terre
- Messages : 4515
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Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Lun 30 Avr - 15:29
Kalawasa a écrit:Il est évident que cette cagnotte est purement symbolique et médiatique !
Laquelle? Celle des cheminots ou celle que vous allez faire ( En plus c'est pas comme pour la campagne électorale de Macron , il n' y a pas de plafond dans le don , vous allez pouvoir vous lâcher).
Si non un geste symbolique pour la cagnotte symbolique de la SNCF est toujours la bienvenue .
- InvitéInvité
Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Mar 1 Mai - 16:54
Samedi dernier j'ai dû dépensé une grosse somme (pour moi) pour aller voir un malade en taxi, faute de trains, à l'aller comme au retour. Sud rail avait décidé de jouer quelques prolongations après les jours officiels de grève.
Aujourd'hui j'ai dû renoncer à aller voir ce même malade car, pour le retour, je n'avais aucun train aux horaires habituels (alors que ce n'est pas jour de grève).
Personne cette fois-ci n'a mentionné Sud-rail.
Dépenser ce que j'ai dépensé le 21 avril, je ne peux pas me le permettre trop souvent. Je n'en ai vraiment pas les moyens.
C'est le malade privé de visite le plus pénalisé et je trouve cela extrêmement injuste et inhumain.
Aujourd'hui j'ai dû renoncer à aller voir ce même malade car, pour le retour, je n'avais aucun train aux horaires habituels (alors que ce n'est pas jour de grève).
Personne cette fois-ci n'a mentionné Sud-rail.
Dépenser ce que j'ai dépensé le 21 avril, je ne peux pas me le permettre trop souvent. Je n'en ai vraiment pas les moyens.
C'est le malade privé de visite le plus pénalisé et je trouve cela extrêmement injuste et inhumain.
- Kalawasa
- Messages : 6064
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Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Mar 1 Mai - 19:48
Chroniquette a écrit:C'est le malade privé de visite le plus pénalisé et je trouve cela extrêmement injuste et inhumain.
Mais Chroniquette, pense d'abord à la France, à la patrie, à la nation, au pays, à la république, à l'avenir du service public.....
Pense à notre président qui aurait bien aimé (se) défiler pour la fête du travail à Paris, mais il a été retenu en Australie à cause de la grève d'Air France !
- Younes Terre
- Messages : 4515
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Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Jeu 3 Mai - 18:52
Les yeux rivés sur les rails
2 MAI 2018 PAR DIRE LE TRAVAIL ÉDITION : LES GENS DU RAIL RACONTENT LEUR TRAVAIL
Florence, conductrice de TER –
En tant que conductrice de TER, je ne fais pas juste conduire. Je dois sentir mon train. Quand une panne arrive, ce n’est pas le moment d’appeler quelqu’un pour qu’il me dise « fais ci ou fais ça ». Le train avance, il y a des voyageurs dedans. Il faut que je prenne instantanément la bonne décision. Alors, les procédures extrêmement strictes, apprises par cœur pendant mon année de formation, répétées dans des simulateurs où j’ai été confrontée à toutes les situations possibles et imaginables, ressortent d’un coup comme si j’avais été programmée. Ce sont des automatismes. Et si quelqu’un à la radio me dit ...
suite: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- Kalawasa
- Messages : 6064
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Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Ven 4 Mai - 8:58
On se console comme on peut : la France n'est pays le seul pays à connaitre des perturbations du trafic ferroviaire....
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Sam 5 Mai - 1:27
Kalawasa a écrit:On se console comme on peut : la France n'est pays le seul pays à connaitre des perturbations du trafic ferroviaire....
C'est la version animalière et helvétique de Mediapart !
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Sam 5 Mai - 13:17
34 -
Le point fondamental de cette nouvelle est le point d'interrogation. Est-ce avéré ? Quelles en sont les raisons?
Quant au célébrissime "cheminot anonyme" c'est l'épisode classique de l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours.
Younes Terre a écrit:SNCF : des trains annulés hors période de grève ?
(...)
Le point fondamental de cette nouvelle est le point d'interrogation. Est-ce avéré ? Quelles en sont les raisons?
Quant au célébrissime "cheminot anonyme" c'est l'épisode classique de l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'homme qui a vu l'ours.
- Younes Terre
- Messages : 4515
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Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Dim 6 Mai - 20:48
La team Macron a posté une vidéo sur Youtube! Vous en étiez?
- EddieCochran+
- Messages : 7134
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Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Dim 6 Mai - 22:53
Je me rends parfois dans le Bordelais, mais jamais à Bordeaux ville, et je suis autonomiste donc non macaron-compatible.
- InvitéInvité
Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Mar 8 Mai - 16:57
kalawasa, c'est bien parce que je pense avant tout à mon pays que je pense que la cagnotte pour les cheminots doit être reversée par ces derniers aux passagers sans trains et aux dégâts collatéraux conséquents !
Après tout les grévistes agissent de leur plein gré. Les passagers subissent le contrecoup sans avoir jamais leur mot à dire !!!
Après tout les grévistes agissent de leur plein gré. Les passagers subissent le contrecoup sans avoir jamais leur mot à dire !!!
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Mer 27 Juin - 23:37
38 -
Finalement, il l'aura fait !
SNCF: après trois mois de grève, Emmanuel Macron promulgue sa réforme ferroviaire
Par Challenges.fr le 27.06.2018 à 20h35
Le président de la République a promulgué mercredi la loi réformant la SNCF après trois mois de grève perlée des cheminots. "Cette nouvelle page qui s'ouvre aujourd'hui (mercredi) pour notre système ferroviaire est importante, c'est une transformation profonde", a déclaré le chef de l'Etat en signant le texte de loi à l'Elysée.
La grève perlée des cheminots n'y aura rien fait. Emmanuel Macron a promulgué mercredi 27 juin la loi réformant la SNCF, malgré de multiples journées de grève et des "inquiétudes légitimes" auxquelles il faut continuer de répondre, selon le chef de l'Etat. "Cette nouvelle page qui s'ouvre aujourd'hui (mercredi) pour notre système ferroviaire est importante, c'est une transformation profonde", a déclaré le chef de l'Etat en signant le texte de loi à l'Elysée.
Emmanuel Macron était entouré de la ministre chargée des Transports Elisabeth Borne et du porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux. "La SNCF a maintenant tous les atouts pour réussir dans ce nouveau monde, comme elle a toujours su gagner, relever les défis depuis 80 ans", s'est félicité Emmanuel Macron. "Je sais qu'elle (la réforme) peut susciter des inquiétudes chez les cheminots, les Français l'ont entendu", a assuré le Président. "Je veux leur dire que par ce travail, nous avons répondu aux inquiétudes les plus vives, et nos continuerons de le faire dans la négociation de branches, dans la négociation d'entreprises, à chaque fois que ces inquiétudes sont légitimes, et qu'elles ne sont pas le refus de tout changer", a-t-il promis.
Nouvelle séquence de grève
"Maintenant au niveau de la branche, au niveau de l'entreprise, des négociations vont commencer pour mettre en oeuvre ce que la loi prévoit", a-t-il poursuivi. La réforme, définitivement adoptée au Parlement à la mi-juin, prévoit notamment l'ouverture à la concurrence du transport des voyageurs (entre décembre 2019 et au plus tard 2039 selon les lignes), et de supprimer à partir du 1er janvier 2020 les embauches au très protecteur statut de cheminot. Jeudi marquera la fin du calendrier de la grève unitaire, historique par sa durée, entamée le 3 avril par la CGT Cheminots, l'Unsa ferroviaire et la CFDT Cheminots. SUD-Rail avait lancé le même jour une grève illimitée. La SNCF connaîtra la semaine prochaine une nouvelle séquence de grève, les vendredi 6 et samedi 7 juillet, au début des vacances scolaires, à l'appel de la CGT Cheminots et de SUD-Rail.
(avec AFP)""
Et il y a des syndicalistes et des syndiqués cheminots pour croire qu'en s'en prenant aux départ en vacances de la classe laborieuse ils vont recueillir des soutiens ?! Ils se conduisent en ennemi de classe et en fossoyeurs accélérés du syndicalisme de grand'papa...
C'est totalement débile, l'on ne s'attaque pas aux employés et ouvriers en leur mettant la bouffaïsse le premier jour de leurs congés.
Finalement, il l'aura fait !
SNCF: après trois mois de grève, Emmanuel Macron promulgue sa réforme ferroviaire
Par Challenges.fr le 27.06.2018 à 20h35
Le président de la République a promulgué mercredi la loi réformant la SNCF après trois mois de grève perlée des cheminots. "Cette nouvelle page qui s'ouvre aujourd'hui (mercredi) pour notre système ferroviaire est importante, c'est une transformation profonde", a déclaré le chef de l'Etat en signant le texte de loi à l'Elysée.
La grève perlée des cheminots n'y aura rien fait. Emmanuel Macron a promulgué mercredi 27 juin la loi réformant la SNCF, malgré de multiples journées de grève et des "inquiétudes légitimes" auxquelles il faut continuer de répondre, selon le chef de l'Etat. "Cette nouvelle page qui s'ouvre aujourd'hui (mercredi) pour notre système ferroviaire est importante, c'est une transformation profonde", a déclaré le chef de l'Etat en signant le texte de loi à l'Elysée.
Emmanuel Macron était entouré de la ministre chargée des Transports Elisabeth Borne et du porte-parole du gouvernement, Benjamin Griveaux. "La SNCF a maintenant tous les atouts pour réussir dans ce nouveau monde, comme elle a toujours su gagner, relever les défis depuis 80 ans", s'est félicité Emmanuel Macron. "Je sais qu'elle (la réforme) peut susciter des inquiétudes chez les cheminots, les Français l'ont entendu", a assuré le Président. "Je veux leur dire que par ce travail, nous avons répondu aux inquiétudes les plus vives, et nos continuerons de le faire dans la négociation de branches, dans la négociation d'entreprises, à chaque fois que ces inquiétudes sont légitimes, et qu'elles ne sont pas le refus de tout changer", a-t-il promis.
Nouvelle séquence de grève
"Maintenant au niveau de la branche, au niveau de l'entreprise, des négociations vont commencer pour mettre en oeuvre ce que la loi prévoit", a-t-il poursuivi. La réforme, définitivement adoptée au Parlement à la mi-juin, prévoit notamment l'ouverture à la concurrence du transport des voyageurs (entre décembre 2019 et au plus tard 2039 selon les lignes), et de supprimer à partir du 1er janvier 2020 les embauches au très protecteur statut de cheminot. Jeudi marquera la fin du calendrier de la grève unitaire, historique par sa durée, entamée le 3 avril par la CGT Cheminots, l'Unsa ferroviaire et la CFDT Cheminots. SUD-Rail avait lancé le même jour une grève illimitée. La SNCF connaîtra la semaine prochaine une nouvelle séquence de grève, les vendredi 6 et samedi 7 juillet, au début des vacances scolaires, à l'appel de la CGT Cheminots et de SUD-Rail.
(avec AFP)""
Et il y a des syndicalistes et des syndiqués cheminots pour croire qu'en s'en prenant aux départ en vacances de la classe laborieuse ils vont recueillir des soutiens ?! Ils se conduisent en ennemi de classe et en fossoyeurs accélérés du syndicalisme de grand'papa...
C'est totalement débile, l'on ne s'attaque pas aux employés et ouvriers en leur mettant la bouffaïsse le premier jour de leurs congés.
- InvitéInvité
Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Ven 29 Juin - 16:01
J'ai la possibilité d'aller là où je dois aller mardi prochain avec un système de co-voiturage uniquement pour l'aller.
Pour le retour il me faudra attendre lundi soir afin d'être certaine que Sud-rail ou la CGT n'ont pas fait disparaître le train qui me permettrait de rentrer chez moi tranquillement.
Cela fait plus de trois mois que ça dure et j'en ai plus que marre.
Pour le retour il me faudra attendre lundi soir afin d'être certaine que Sud-rail ou la CGT n'ont pas fait disparaître le train qui me permettrait de rentrer chez moi tranquillement.
Cela fait plus de trois mois que ça dure et j'en ai plus que marre.
- Kalawasa
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Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Ven 29 Juin - 19:28
Chroniquette a écrit:Cela fait plus de trois mois que ça dure et j'en ai plus que marre.
Avec tout mon soutien moral, Chroniquette ...Console-toi en te disant que CGT et Sud-rail n'ont qu'un but : sauver le service public !
- EddieCochran+
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Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Sam 30 Juin - 0:17
Kalawasa a écrit:(...)
CGT et Sud-rail n'ont qu'un but : sauver le service public !
Ils doivent se la jouer au deuxième degré, pour l'instant le titre de leur partition affiche plutôt : amplifier les sévices publics
- Kalawasa
- Messages : 6064
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Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Mar 3 Juil - 23:08
[size=32]La triste vie d'un conducteur de TGV........[/size]
Restez calmes en lisant ce qui suit.
Pour mieux comprendre la grève SNCF
Recettes annuelles : 9 milliards d'euros
Budget annuel : 18 milliards d'euros
Subvention annuelle de l'état : 12 milliards d'euros, soit un Crédit Lyonnais tous les deux ans avec nos impôts !
Financement des retraites : 14 milliards toujours avec nos impôts
Dette à financer : 2 milliards (SNCF +RFF, l'équivalent du CDR au Lyonnais)
Situation d'un conducteur de TGV :
Salaire : de 2 200 euros net en début de carrière (2 smics) a 3 200 EUR (4 880 EUR net conducteur TGV) en fin de carrière.
Plus :
- prime de fin d'année,
- prime de travail (restons calme),
- prime de parcours,
- prime de TGV,
- prime de charbon (vous lisez bien),
- gratification de vacances (restons calme),
- gratification annuelle d'exploitation,
- indemnités pour heures supplémentaires,
- allocation de déplacements (non imposable) etc.
Horaire de travail : 25 heures par semaine (vive les 35 heures)
Pour un conducteur TGV de 40 ans le salaire net Annuel toutes primes et avantages confondus s'élève à
75 000 EUR (source vie du rail 2002) (là vous pleurez !!!)
Retraite à 52 ans pour les conducteurs et 57 ans pour les autres (quand la France entière doit travailler jusqu'à 60 ans)
Soins : gratuits (sur leur temps de travail) auprès d'un des 15.900 établissements de soins agrées ou ils sont couverts à... 100 %
Attendez… ce n’est pas fini !!!
Autres privilèges : gratuité illimitée des transports pour les agents et leur famille (parents, grands-parents, conjoints, concubins etc.) gratuité qui ne font pas partie des avantages en nature donc exempts d'impôts,
C.E. très généreux, ET L'EMPLOI A VIE... ET ILS OSENT SE METTRE EN GREVE ET PRENDRE LES USAGERS (le mot client n'existe pas à la SNCF) EN OTAGE …
ET ON LAISSE FAIRE...
Encore quelques petites dernières pour vous achever !
Pour les sédentaires qui n'avaient droit à aucune prime, la SNCF leur a créé la "prime d'absence de prime" !!! (texto !)
La SNCF représente 1% des emplois en France mais ses salariés cumulent 20% des jours de grève effectués en France
Restez calmes en lisant ce qui suit.
Pour mieux comprendre la grève SNCF
Recettes annuelles : 9 milliards d'euros
Budget annuel : 18 milliards d'euros
Subvention annuelle de l'état : 12 milliards d'euros, soit un Crédit Lyonnais tous les deux ans avec nos impôts !
Financement des retraites : 14 milliards toujours avec nos impôts
Dette à financer : 2 milliards (SNCF +RFF, l'équivalent du CDR au Lyonnais)
Situation d'un conducteur de TGV :
Salaire : de 2 200 euros net en début de carrière (2 smics) a 3 200 EUR (4 880 EUR net conducteur TGV) en fin de carrière.
Plus :
- prime de fin d'année,
- prime de travail (restons calme),
- prime de parcours,
- prime de TGV,
- prime de charbon (vous lisez bien),
- gratification de vacances (restons calme),
- gratification annuelle d'exploitation,
- indemnités pour heures supplémentaires,
- allocation de déplacements (non imposable) etc.
Horaire de travail : 25 heures par semaine (vive les 35 heures)
Pour un conducteur TGV de 40 ans le salaire net Annuel toutes primes et avantages confondus s'élève à
75 000 EUR (source vie du rail 2002) (là vous pleurez !!!)
Retraite à 52 ans pour les conducteurs et 57 ans pour les autres (quand la France entière doit travailler jusqu'à 60 ans)
Soins : gratuits (sur leur temps de travail) auprès d'un des 15.900 établissements de soins agrées ou ils sont couverts à... 100 %
Attendez… ce n’est pas fini !!!
Autres privilèges : gratuité illimitée des transports pour les agents et leur famille (parents, grands-parents, conjoints, concubins etc.) gratuité qui ne font pas partie des avantages en nature donc exempts d'impôts,
C.E. très généreux, ET L'EMPLOI A VIE... ET ILS OSENT SE METTRE EN GREVE ET PRENDRE LES USAGERS (le mot client n'existe pas à la SNCF) EN OTAGE …
ET ON LAISSE FAIRE...
Encore quelques petites dernières pour vous achever !
Pour les sédentaires qui n'avaient droit à aucune prime, la SNCF leur a créé la "prime d'absence de prime" !!! (texto !)
La SNCF représente 1% des emplois en France mais ses salariés cumulent 20% des jours de grève effectués en France
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On respire à fond, Chroniquette, et on se calme !
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Mer 4 Juil - 7:07
43 -
Allez, jouons l'Ecole de Prague à fond et rajoutons-en une couche :
Le statut, c'est la vie de château assurée !
Allez, jouons l'Ecole de Prague à fond et rajoutons-en une couche :
Le statut, c'est la vie de château assurée !
- Younes Terre
- Messages : 4515
Date d'inscription : 07/04/2018
Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Mar 11 Sep - 22:13
Trains sans contrôleurs en Nouvelle-Aquitaine : les syndicats s'insurgent, la Région s'étonne
Lundi 10 septembre 2018
Par Romain Dézèque, Mélanie Juvé et Nathalie Bagdassarian, France Bleu Gironde, France Bleu La Rochelle, France Bleu Pays Basque, France Bleu Périgord et France Bleu
À partir du lundi 10 septembre des trains pourront circuler sans contrôleurs à bord, selon les syndicats CGT Cheminots de Nouvelle-Aquitaine. Une décision "unilatérale" de la direction, d'après eux. La Région ne comprend pas cette mesure.
Une atteinte grave aux règles élémentaires de sécurité estiment les syndicats. "Le contrôleur est chargé de la sécurité à bord du train mais aussi lors de la montée et de la descente des usagers"
Du côté de la région Nouvelle-Aquitaine, on s'étonne d'une telle mesure. "La Région, dans le cadre des conventions signées avec la SNCF, exige qu'il y ait un contrôleur à bord des trains avec le conducteur", explique Renaud Lagrave, vice-président en charge des Transports.
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- Younes Terre
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Date d'inscription : 07/04/2018
Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Mar 11 Sep - 22:17
Kalawasa a écrit:- prime de charbon (vous lisez bien),
- Kalawasa
- Messages : 6064
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Mar 11 Sep - 22:44
Ben dis donc : t'as mis le temps pour réagir.....
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Mer 12 Sep - 14:11
48 -
Il est probable que les horaires soient mal étalonnés, une révision réaliste de la grille s'impose et les tableaux d’affichage devront être mis à jour.
Ce n'est pourtant pas devoir décrocher la Lune de le demander !
Mab-des-bois, chrono à la main a écrit:Ce n'est pas pour dire, mais ça ne donne rien, cette réforme de la SNCF; les trains continuent à se présenter avec 10 minutes à une heure de retard, ici...
Il est probable que les horaires soient mal étalonnés, une révision réaliste de la grille s'impose et les tableaux d’affichage devront être mis à jour.
Ce n'est pourtant pas devoir décrocher la Lune de le demander !
- Kalawasa
- Messages : 6064
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Conflit social à la SNCF : Bashing or Lauding ?
Mer 12 Sep - 16:17
Ils sont vraiment cons , ces cheminots .Ils n'ont qu'à imiter les compagnies d'aviation qui systématiquement surévaluent la durée d'un trajet : ainsi, ils atterrissent toujours avant l'horaire prévu...., et ont droit aux applaudissements des voyageurs bisounours entubés !
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