Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
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Mab-des-bois
EddieCochran+
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Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
Sam 12 Jan - 1:21
A quoi devons-nous en Francaouireich le malaise social et la déprime vécu par notre bon peuple.
Depuis l'éclosion du bouillonnement GJ je lis dans des articles qui sont parfois datés que la survenue de ce mouvement était perceptible depuis longtemps, même si jamais sa forme et le moment de son éclosion n'ont été décris précisément.
Je vous propose un article paru au premier semestre de 2017 qui permet d'initier le débat. Le texte comporte 24 pages, je vous indique le lien et colle ici quelques estraits à valeur d'accroche. Je serais heureux si vous preniez le temps de lire tout l'article, il ouvre de précieuses et pertinentes pistes pour appréhender l'actualité francaouie récente et en cours..
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Comment les Français jugent-ils leur statut social ?
Michel Forsé et Maxime Parodi
Dans Revue de l'OFCE 2017/1 (N° 150), pages 69 à 93
Mise en ligne : 06/06/2017
S’agissant des attentes des individus à l’égard de leur statut social, Alexis de Tocqueville (1856) expose dans l’Ancien Régime et la Révolution une idée qui est devenue un « classique ». Selon lui, une forte mobilité ascendante accroît démesurément les attentes de chacun. Et plus la distorsion entre ces attentes et leur réalisation devient importante, plus un sentiment d’insatisfaction ou de frustration grandit pour conduire à des contestations de l’ordre social, voire à des révolutions. Les sociologues des révolutions ont souvent repris cet argument central de Tocqueville. Mais également tous ceux qui ont étudié plus empiriquement le rapport entre mobilité sociale et frustration personnelle (notamment Samuel Stouffer dès 1949).
----------------------------------------
Dans l’ensemble, le statut social que les enquêtés se sont accordés est corrélé à tous les indicateurs objectif de la hiérarchie socio-économique : revenu, diplôme, niveau de vie et, comme nous venons de le voir, catégorie socioprofessionnelle. Il est également corrélé au niveau de vie subjectif, que l’on évalue en demandant aux individus si, en matière budgétaire, ils connaissent des fins de mois difficiles. Plus on déclare connaître des fins de mois difficiles, plus on se positionne bas dans les échelles de statut et plus, également, le décalage entre le statut juste et le statut actuel est élevé. Ce dernier écart, qui correspond à une forme de frustration, passe ainsi (de manière très significative statistiquement) de 0,42 chez ceux qui ne connaissent jamais de fins de mois difficiles à 1,50 chez ceux qui en connaissent au contraire très souvent. On trouve des chiffres sensiblement identiques lorsque l’on compare ceux qui déclarent être satisfaits de la vie qu’ils mènent (ce qui est bien sûr lié au niveau de vie) à ceux qui affirment le contraire.
----------------------------------
Le type d’agglomération de résidence joue enfin un rôle non négligeable et significatif sur l’autoposition. Tout d’abord, sur les trois échelles de statut, ceux qui habitent dans l’agglomération parisienne se placent toujours plus haut que les autres. Ensuite, plus la taille d’agglomération décroît, plus on a tendance à se positionner bas dans chacune des trois échelles de statut, et ce jusqu’au seuil de 2 000 habitants. Dans les communes rurales, les scores sont en moyenne un peu plus élevés et viennent se situer entre ceux des communes de 20 000 à 100 000 habitants et ceux des villes de plus de 100 000 habitants. On a donc tendance à se situer d’autant plus haut que la taille de l’agglomération augmente, à l’exception des communes rurales. Ceci étant, les écarts entre positions à la sortie de l’école et aujourd’hui ne sont pas suffisamment importants pour être significatifs. Ils le sont au seuil de 5 % entre positions actuelles et positions jugées justes. Les habitants des communes rurales apparaissent comme ceux qui sont le plus frustrés par leur position sociale actuelle (par rapport à celle juste), suivis de ceux des petites et moyennes villes. Les habitants de grandes villes, et particulièrement de l’agglomération parisienne, sont ceux dont la position actuelle (déjà plus élevée qu’ailleurs) se rapproche le plus de celle qu’ils considèrent être juste.
-----------------
5 – De la frustration au sentiment d’injustice
Comme nous le rappelions en introduction, dans L’Ancien Régime et la Révolution, Tocqueville (1856) suggère que l’amélioration des conditions qui a précédé la Révolution a eu pour conséquence une montée de l’insatisfaction générale. Ceci s’expliquerait par l’enclenchement d’une spirale inflationniste des attentes : chacun s’attend à ce que sa condition continue de s’améliorer et se retrouve par conséquent insatisfait de sa condition présente. Cette logique de la frustration ne recoupe pas exactement celle que l’on trouve, en revanche, dans De la démocratie en Amérique (1835-1840). Tocqueville en donne la logique dans ce passage célèbre : « Il n’y a pas de si grande inégalité qui blesse les regards lorsque toutes les conditions sont inégales ; tandis que la plus petite dissemblance paraît choquante au sein de l’uniformité générale ; la vue en devient plus insupportable à mesure que l’uniformité est plus complète » (DA, II, IV, ch.3). Cette fois, la frustration naît de l’inégalité perçue.
Ces mécanismes de frustration sociale ont été l’objet depuis Tocqueville de nombreuses analyses et interprétations, de Samuel Stouffer (1949) à Raymond Boudon (1979) en passant par Garry Runciman (1966). Toutes, évidemment, ne disent pas la même chose, ni sur les mécanismes, ni sur les conséquences. On peut repérer à cet égard trois niveaux de frustration possible, jouant chacune sur des arguments et des justifications différentes.
1 -La frustration « pathologique » : c’est la forme la plus élémentaire de frustration, où l’inassouvissement du désir nourrit le sentiment de frustration. On peut parler d’un sentiment pathologique lorsque l’individu se montre incapable de « gérer » cette émotion en ramenant ses désirs à une dimension raisonnable. On peut aussi voir ce cas comme une frustration déraisonnable, lorsque les désirs ou les attentes deviennent totalement irréalisables, irréalistes. On rencontre ce type d’interprétation de la frustration dans deux cas.
a) Dans les travaux de psychologie, où le psychopathe est caractérisé justement par son intolérance à la frustration. En termes freudiens, il se montre incapable de sublimer sa situation de frustration ;
b) Dans les approches sociologiques qui insistent sur la formation d’attentes déraisonnables. L’hypothèse tocquevillienne d’une spirale inflationniste des attentes en est le cas typique, mais on retrouve chez d’autres auteurs des hypothèses proches. Ainsi de la théorie de l’anomie d’Émile Durkheim (1897). Ce dernier explique notamment certains suicides à partir de l’idée que les espoirs des individus se forgent par simple prolongement des tendances passées. Or ces espoirs peuvent être brusquement « douchés », par exemple lorsque survient une crise économique. Plus généralement, Boudon insiste dans La logique du social (1979) sur les phénomènes d’amplification des attentes : lorsque l’accès à des positions sociales élevées s’ouvre, de nombreux individus se saisissent de cette occasion et s’investissent totalement pour se hisser socialement jusqu’à ces positions, sans se rendre compte qu’ils contribuent tous dans leur coin à renforcer la compétition pour les places, créant une sorte « d’embouteillage » pour accéder aux meilleures positions. Il y a amplification des attentes, mais comme le nombre de positions sociales élevées n’augmente pas, ou pas aussi vite, ces attentes sont en grande partie vouées à être déçues ; elles sont en réalité déraisonnables.
2 - La frustration sociale : cette forme de frustration suppose, cette fois, que l’on compare son destin à celui de ses voisins.
a) Le cas typique est celui évoqué par Stouffer (1949) d’un individu qui compare sa situation à celle d’un groupe de référence et qui, se découvrant moins bien loti, éprouve alors un sentiment de frustration sociale ;
b) Toutefois, il n’est pas nécessaire d’identifier un groupe de référence pour ressentir une frustration. La référence peut être plus impersonnelle. Ainsi, dans l’analyse de Tocqueville, toute inégalité frappe l’œil dès lors que la société est pensée comme une société des égaux ;
c) Plus impersonnelle encore, la référence peut être l’objet d’un calcul utilitariste en termes de coûts et de bénéfices. Boudon (1979) propose une telle relecture de la frustration sociale. Chaque individu décide d’investir ou non pour conquérir les meilleures places. Ceux qui n’ont pas investi ne sont pas frustrés de ne pas être en haut de l’échelle sociale tandis que ceux qui ont investi mais n’ont pas obtenu les bonnes places (en raison de la concurrence) sont frustrés. On notera que cette frustration-là est raisonnable et que, comme le souligne Boudon (1979, p. 123), elle n’est pas (trop) querelleuse : « (…) le jeu n’a guère de chances de provoquer une attitude de protestation. Avant, tout le monde peut estimer avoir de bonnes raisons d’y participer. Après, les perdants doivent reconnaître que rien ne les obligeait à choisir l’investissement haut ». Autrement dit, la frustration est « canalisée », raisonnée, car chacun est d’accord sur la procédure de distribution des places. D’une certaine façon, en ayant accepté de jouer ce jeu, chacun se trouve réduit à en assumer les conséquences.
3 - Un sentiment d’injustice sociale : le dernier degré de frustration peut être retraduit comme un sentiment d’arbitraire. « Pourquoi lui plutôt que moi ? » s’interroge l’individu frustré et il y répond cette fois en s’appuyant sur des principes de justice sociale. Il se demande ainsi si l’égalité des chances est suffisamment respectée ou si, au contraire, il faut dénoncer la procédure de distribution des places. Ou encore il critique le jeu lui-même en dénonçant la trop grande inégalité des résultats ou l’absence de prise en compte d’autres aspects comme les besoins de chacun.
**********************
Je pense que chacun trouvera à la lecture de cette étude des observations qu'il pourra rapporter à ce qu'il perçoit dans le mouvement social des GJ.
Et d'écrire ici ses propres remarques et questionnements.
Depuis l'éclosion du bouillonnement GJ je lis dans des articles qui sont parfois datés que la survenue de ce mouvement était perceptible depuis longtemps, même si jamais sa forme et le moment de son éclosion n'ont été décris précisément.
Je vous propose un article paru au premier semestre de 2017 qui permet d'initier le débat. Le texte comporte 24 pages, je vous indique le lien et colle ici quelques estraits à valeur d'accroche. Je serais heureux si vous preniez le temps de lire tout l'article, il ouvre de précieuses et pertinentes pistes pour appréhender l'actualité francaouie récente et en cours..
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Comment les Français jugent-ils leur statut social ?
Michel Forsé et Maxime Parodi
Dans Revue de l'OFCE 2017/1 (N° 150), pages 69 à 93
Mise en ligne : 06/06/2017
S’agissant des attentes des individus à l’égard de leur statut social, Alexis de Tocqueville (1856) expose dans l’Ancien Régime et la Révolution une idée qui est devenue un « classique ». Selon lui, une forte mobilité ascendante accroît démesurément les attentes de chacun. Et plus la distorsion entre ces attentes et leur réalisation devient importante, plus un sentiment d’insatisfaction ou de frustration grandit pour conduire à des contestations de l’ordre social, voire à des révolutions. Les sociologues des révolutions ont souvent repris cet argument central de Tocqueville. Mais également tous ceux qui ont étudié plus empiriquement le rapport entre mobilité sociale et frustration personnelle (notamment Samuel Stouffer dès 1949).
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Dans l’ensemble, le statut social que les enquêtés se sont accordés est corrélé à tous les indicateurs objectif de la hiérarchie socio-économique : revenu, diplôme, niveau de vie et, comme nous venons de le voir, catégorie socioprofessionnelle. Il est également corrélé au niveau de vie subjectif, que l’on évalue en demandant aux individus si, en matière budgétaire, ils connaissent des fins de mois difficiles. Plus on déclare connaître des fins de mois difficiles, plus on se positionne bas dans les échelles de statut et plus, également, le décalage entre le statut juste et le statut actuel est élevé. Ce dernier écart, qui correspond à une forme de frustration, passe ainsi (de manière très significative statistiquement) de 0,42 chez ceux qui ne connaissent jamais de fins de mois difficiles à 1,50 chez ceux qui en connaissent au contraire très souvent. On trouve des chiffres sensiblement identiques lorsque l’on compare ceux qui déclarent être satisfaits de la vie qu’ils mènent (ce qui est bien sûr lié au niveau de vie) à ceux qui affirment le contraire.
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Le type d’agglomération de résidence joue enfin un rôle non négligeable et significatif sur l’autoposition. Tout d’abord, sur les trois échelles de statut, ceux qui habitent dans l’agglomération parisienne se placent toujours plus haut que les autres. Ensuite, plus la taille d’agglomération décroît, plus on a tendance à se positionner bas dans chacune des trois échelles de statut, et ce jusqu’au seuil de 2 000 habitants. Dans les communes rurales, les scores sont en moyenne un peu plus élevés et viennent se situer entre ceux des communes de 20 000 à 100 000 habitants et ceux des villes de plus de 100 000 habitants. On a donc tendance à se situer d’autant plus haut que la taille de l’agglomération augmente, à l’exception des communes rurales. Ceci étant, les écarts entre positions à la sortie de l’école et aujourd’hui ne sont pas suffisamment importants pour être significatifs. Ils le sont au seuil de 5 % entre positions actuelles et positions jugées justes. Les habitants des communes rurales apparaissent comme ceux qui sont le plus frustrés par leur position sociale actuelle (par rapport à celle juste), suivis de ceux des petites et moyennes villes. Les habitants de grandes villes, et particulièrement de l’agglomération parisienne, sont ceux dont la position actuelle (déjà plus élevée qu’ailleurs) se rapproche le plus de celle qu’ils considèrent être juste.
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5 – De la frustration au sentiment d’injustice
Comme nous le rappelions en introduction, dans L’Ancien Régime et la Révolution, Tocqueville (1856) suggère que l’amélioration des conditions qui a précédé la Révolution a eu pour conséquence une montée de l’insatisfaction générale. Ceci s’expliquerait par l’enclenchement d’une spirale inflationniste des attentes : chacun s’attend à ce que sa condition continue de s’améliorer et se retrouve par conséquent insatisfait de sa condition présente. Cette logique de la frustration ne recoupe pas exactement celle que l’on trouve, en revanche, dans De la démocratie en Amérique (1835-1840). Tocqueville en donne la logique dans ce passage célèbre : « Il n’y a pas de si grande inégalité qui blesse les regards lorsque toutes les conditions sont inégales ; tandis que la plus petite dissemblance paraît choquante au sein de l’uniformité générale ; la vue en devient plus insupportable à mesure que l’uniformité est plus complète » (DA, II, IV, ch.3). Cette fois, la frustration naît de l’inégalité perçue.
Ces mécanismes de frustration sociale ont été l’objet depuis Tocqueville de nombreuses analyses et interprétations, de Samuel Stouffer (1949) à Raymond Boudon (1979) en passant par Garry Runciman (1966). Toutes, évidemment, ne disent pas la même chose, ni sur les mécanismes, ni sur les conséquences. On peut repérer à cet égard trois niveaux de frustration possible, jouant chacune sur des arguments et des justifications différentes.
1 -La frustration « pathologique » : c’est la forme la plus élémentaire de frustration, où l’inassouvissement du désir nourrit le sentiment de frustration. On peut parler d’un sentiment pathologique lorsque l’individu se montre incapable de « gérer » cette émotion en ramenant ses désirs à une dimension raisonnable. On peut aussi voir ce cas comme une frustration déraisonnable, lorsque les désirs ou les attentes deviennent totalement irréalisables, irréalistes. On rencontre ce type d’interprétation de la frustration dans deux cas.
a) Dans les travaux de psychologie, où le psychopathe est caractérisé justement par son intolérance à la frustration. En termes freudiens, il se montre incapable de sublimer sa situation de frustration ;
b) Dans les approches sociologiques qui insistent sur la formation d’attentes déraisonnables. L’hypothèse tocquevillienne d’une spirale inflationniste des attentes en est le cas typique, mais on retrouve chez d’autres auteurs des hypothèses proches. Ainsi de la théorie de l’anomie d’Émile Durkheim (1897). Ce dernier explique notamment certains suicides à partir de l’idée que les espoirs des individus se forgent par simple prolongement des tendances passées. Or ces espoirs peuvent être brusquement « douchés », par exemple lorsque survient une crise économique. Plus généralement, Boudon insiste dans La logique du social (1979) sur les phénomènes d’amplification des attentes : lorsque l’accès à des positions sociales élevées s’ouvre, de nombreux individus se saisissent de cette occasion et s’investissent totalement pour se hisser socialement jusqu’à ces positions, sans se rendre compte qu’ils contribuent tous dans leur coin à renforcer la compétition pour les places, créant une sorte « d’embouteillage » pour accéder aux meilleures positions. Il y a amplification des attentes, mais comme le nombre de positions sociales élevées n’augmente pas, ou pas aussi vite, ces attentes sont en grande partie vouées à être déçues ; elles sont en réalité déraisonnables.
2 - La frustration sociale : cette forme de frustration suppose, cette fois, que l’on compare son destin à celui de ses voisins.
a) Le cas typique est celui évoqué par Stouffer (1949) d’un individu qui compare sa situation à celle d’un groupe de référence et qui, se découvrant moins bien loti, éprouve alors un sentiment de frustration sociale ;
b) Toutefois, il n’est pas nécessaire d’identifier un groupe de référence pour ressentir une frustration. La référence peut être plus impersonnelle. Ainsi, dans l’analyse de Tocqueville, toute inégalité frappe l’œil dès lors que la société est pensée comme une société des égaux ;
c) Plus impersonnelle encore, la référence peut être l’objet d’un calcul utilitariste en termes de coûts et de bénéfices. Boudon (1979) propose une telle relecture de la frustration sociale. Chaque individu décide d’investir ou non pour conquérir les meilleures places. Ceux qui n’ont pas investi ne sont pas frustrés de ne pas être en haut de l’échelle sociale tandis que ceux qui ont investi mais n’ont pas obtenu les bonnes places (en raison de la concurrence) sont frustrés. On notera que cette frustration-là est raisonnable et que, comme le souligne Boudon (1979, p. 123), elle n’est pas (trop) querelleuse : « (…) le jeu n’a guère de chances de provoquer une attitude de protestation. Avant, tout le monde peut estimer avoir de bonnes raisons d’y participer. Après, les perdants doivent reconnaître que rien ne les obligeait à choisir l’investissement haut ». Autrement dit, la frustration est « canalisée », raisonnée, car chacun est d’accord sur la procédure de distribution des places. D’une certaine façon, en ayant accepté de jouer ce jeu, chacun se trouve réduit à en assumer les conséquences.
3 - Un sentiment d’injustice sociale : le dernier degré de frustration peut être retraduit comme un sentiment d’arbitraire. « Pourquoi lui plutôt que moi ? » s’interroge l’individu frustré et il y répond cette fois en s’appuyant sur des principes de justice sociale. Il se demande ainsi si l’égalité des chances est suffisamment respectée ou si, au contraire, il faut dénoncer la procédure de distribution des places. Ou encore il critique le jeu lui-même en dénonçant la trop grande inégalité des résultats ou l’absence de prise en compte d’autres aspects comme les besoins de chacun.
**********************
Je pense que chacun trouvera à la lecture de cette étude des observations qu'il pourra rapporter à ce qu'il perçoit dans le mouvement social des GJ.
Et d'écrire ici ses propres remarques et questionnements.
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
Dim 13 Jan - 1:57
1 -
Nous sommes à nouveau en plein délire d'interprétation des dires du BOF & the SUN de la part de ceux qui réagissent au quart de tour à une manchette de Challenge qui disait "Pour Macron, trop de Français n'ont pas le sens de l'effort" estrapolée d'une dépêche de Reuters (des Anglois) titrée "Trop de Français n'ont pas le sens de l'effort, dit Macron"
Et vlan c'était reparti dans la montée en mayonnaise de l'antienne l "le président est arrogant envers les Francaouis, blablabla".
Quand j'ai entendu cette niouze à la téloche j'ai fureté sur la vaste toile mondiale pour trouver in extenso ce qu'avait dit le Boss Of France & the Start-Up Nation :
Le HuffingtonPost l'avait retranscrite (et pourtant il ne sont pas potes avé Jupy Zé Kid) :
"Mais qu'a-t-il dit exactement? Ce vendredi après-midi, le président de la République s'exprimait devant des maîtres-boulangers à l'occasion de la traditionnelle galette des rois de l'Elysée. Saluant les "métiers d'exigence" du secteur de la boulangerie, Emmanuel Macron a salué "le sens de l'effort et de l'engagement" de la profession notamment via la filière de l'apprentissage.
Voici la retranscription du passage de son discours incriminé:
"Notre jeunesse a besoin qu'on lui enseigne un métier, un savoir et le sens de cet engagement qui fait qu'on n'a rien dans la vie si on n'a pas cet effort".
"Les troubles que notre société traverse sont aussi parfois dus, liés au fait que beaucoup trop de nos concitoyens pensent qu'on peut obtenir sans que cet effort soit apporté. Parfois on a trop souvent oublié qu'à côté des droits de chacun dans la République - et notre République n'a rien à envier à beaucoup d'autres - il y a des devoirs. Et s'il n'y a pas cet engagement et ce sens de l'effort, le fait que chaque citoyen apporte sa pierre à l'édifice par son engagement au travail, notre pays ne pourra jamais pleinement recouvrer sa force, sa cohésion, ce qui fait son histoire, son présent et son avenir."
""
Et évidemment ce n'est pas pareil que les chapeaux des journaux et magazines. Mais hélas le mal était fait. De fins esprits ont émis que la formule était alambiquée et en esperts de la lecture du cerveau d'autrui ils en ont doctement déduit quand parlant aux rois de la galette il s'adressait en réalité une pique aux GJ et non .
Personnellement j'ai toujours instruit les jeunes en leur faisant remarquer ce que disait ma grand-mère : "Dans la vie l'on obtient rien sans peine ni efforts". Mais évidemment je ne suis pas président, mais un réactionnaire qui écoutait sa mère grand !
Le degré de haine est maintenant si grand que même s'il disait je vous aime l'on estimerait qu'il est méprisant.
Comme l'a dit De Gaulle à Massu en 1968 : "C'est foutu !". Moi je dirais surtout qu'il y a de foutus khôns dans cette société qui part en quenouille.
(NB : un juriste ne parlerait pas de devoirs en symétrie des droits, mais d'obligations)
Nous sommes à nouveau en plein délire d'interprétation des dires du BOF & the SUN de la part de ceux qui réagissent au quart de tour à une manchette de Challenge qui disait "Pour Macron, trop de Français n'ont pas le sens de l'effort" estrapolée d'une dépêche de Reuters (des Anglois) titrée "Trop de Français n'ont pas le sens de l'effort, dit Macron"
Et vlan c'était reparti dans la montée en mayonnaise de l'antienne l "le président est arrogant envers les Francaouis, blablabla".
Quand j'ai entendu cette niouze à la téloche j'ai fureté sur la vaste toile mondiale pour trouver in extenso ce qu'avait dit le Boss Of France & the Start-Up Nation :
Le HuffingtonPost l'avait retranscrite (et pourtant il ne sont pas potes avé Jupy Zé Kid) :
"Mais qu'a-t-il dit exactement? Ce vendredi après-midi, le président de la République s'exprimait devant des maîtres-boulangers à l'occasion de la traditionnelle galette des rois de l'Elysée. Saluant les "métiers d'exigence" du secteur de la boulangerie, Emmanuel Macron a salué "le sens de l'effort et de l'engagement" de la profession notamment via la filière de l'apprentissage.
Voici la retranscription du passage de son discours incriminé:
"Notre jeunesse a besoin qu'on lui enseigne un métier, un savoir et le sens de cet engagement qui fait qu'on n'a rien dans la vie si on n'a pas cet effort".
"Les troubles que notre société traverse sont aussi parfois dus, liés au fait que beaucoup trop de nos concitoyens pensent qu'on peut obtenir sans que cet effort soit apporté. Parfois on a trop souvent oublié qu'à côté des droits de chacun dans la République - et notre République n'a rien à envier à beaucoup d'autres - il y a des devoirs. Et s'il n'y a pas cet engagement et ce sens de l'effort, le fait que chaque citoyen apporte sa pierre à l'édifice par son engagement au travail, notre pays ne pourra jamais pleinement recouvrer sa force, sa cohésion, ce qui fait son histoire, son présent et son avenir."
""
Et évidemment ce n'est pas pareil que les chapeaux des journaux et magazines. Mais hélas le mal était fait. De fins esprits ont émis que la formule était alambiquée et en esperts de la lecture du cerveau d'autrui ils en ont doctement déduit quand parlant aux rois de la galette il s'adressait en réalité une pique aux GJ et non .
Personnellement j'ai toujours instruit les jeunes en leur faisant remarquer ce que disait ma grand-mère : "Dans la vie l'on obtient rien sans peine ni efforts". Mais évidemment je ne suis pas président, mais un réactionnaire qui écoutait sa mère grand !
Le degré de haine est maintenant si grand que même s'il disait je vous aime l'on estimerait qu'il est méprisant.
Comme l'a dit De Gaulle à Massu en 1968 : "C'est foutu !". Moi je dirais surtout qu'il y a de foutus khôns dans cette société qui part en quenouille.
(NB : un juriste ne parlerait pas de devoirs en symétrie des droits, mais d'obligations)
- InvitéInvité
Re: Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
Dim 13 Jan - 14:03
On confond aujourd'hui "désir" et "besoin", "liberté" avec "licence"... d'où l'idée indiscuté selon laquelle le désir fonde le droit ... et l'idée qu'aucune dette ne découle de là
C'est un puits sans fond qui s'est ouvert
C'est un puits sans fond qui s'est ouvert
- Shansaa2
- Messages : 413
Date d'inscription : 02/11/2017
Re: Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
Dim 13 Jan - 14:33
@quantat a écrit:On confond aujourd'hui "désir" et "besoin", "liberté" avec "licence"... d'où l'idée indiscuté selon laquelle le désir fonde le droit ... et l'idée qu'aucune dette ne découle de là
C'est un puits sans fond qui s'est ouvert
C'est marrant, c'etait exactement la conversation de ce matin autour du cafe-croissant. Ce qui a rendu le tout bien ingeste...
- InvitéInvité
Re: Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
Dim 13 Jan - 14:44
Shansaa2 a écrit:@quantat a écrit:On confond aujourd'hui "désir" et "besoin", "liberté" avec "licence"... d'où l'idée indiscuté selon laquelle le désir fonde le droit ... et l'idée qu'aucune dette ne découle de là
C'est un puits sans fond qui s'est ouvert
C'est marrant, c'etait exactement la conversation de ce matin autour du cafe-croissant. Ce qui a rendu le tout bien ingeste...
C'est malheureusement pas nouveau : Platon, bien avant Tocqueville, avait souligné ce fait qu'il considérait inhérent à la démocratie ...
- hubert.de.boisredon
- Messages : 5036
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Localisation : lyon
Re: Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
Dim 13 Jan - 16:51
morbleuShansaa2 a écrit:@quantat a écrit:On confond aujourd'hui "désir" et "besoin", "liberté" avec "licence"... d'où l'idée indiscuté selon laquelle le désir fonde le droit ... et l'idée qu'aucune dette ne découle de là
C'est un puits sans fond qui s'est ouvert
C'est marrant, c'etait exactement la conversation de ce matin autour du cafe-croissant. Ce qui a rendu le tout bien ingeste...
ma chère shansaa, tout dépend de l'endroit où tu engloutis ton croissant (pur beurre de préférence) !
faut éviter le café du commerce, et s'évader vers le café du bout du monde, le seul endroit où l'on peut causer, puis faire et donc écrire un roman initiatique sur le sens de la vie, mais ce ne point les mêmes "comparses" que l'on y côtoie !
en aparté, puisqu'il est fait mention kekpart d'un géant hellène de la philosophie, la lecture de Platon pourrait confirmer que son maître Socrate se mirait dans l'iris du bel Alcibiade, pour sans doute s'y noyer, mais je ne me souviens plus de la fin de l'histoire !
et puis, ça me suggère notre éphèbe oedipien, en grande difficulté today, je préfère m'en tenir là, c'est mon désir et j'en ai le droit, ce qui conforte l'ami Quantat, au passage, dont acte !
parallèlement
hub'
- hubert.de.boisredon
- Messages : 5036
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Localisation : lyon
Re: Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
Dim 13 Jan - 17:28
addendum
et pour Eddie en particulier
j'avais publié le passage sur l'envolée de notre président sympa devant les artistes de la baguette !
il a viré sa troupe de "plumes", mais finalement, le blême est ailleurs, suivez mon regard !
en soi, sa diatribe ne pose aucun problème, les boulangers, ce sont des mecs courageux, qui mettent la main à la pâte (fastoche mais bon)
mais balancer cette petite phrase sur l'effort, la veille d'une nouvelle journée de GJ, c'est khon, Eddie, et pour le coup, le plus khon c'est lui, tout instruit qu'il soit, notre p'tit président, pas besoin de mettre de l'huile sur le feu, comme un débutant, un pompier pyromane qui s'ignore, si signor, comme dans la folie des grandeurs (le film) !
voilà, on peut gloser, après, mais ce pauv' Manu est pathétique, en étant gentil, même bien gentil !
ça n'excuse point les exactions, hein, ma tradition gaulliste (c'est certes suranné) héritée de mon grossvater luxo, c'est l'ordre républicain !
fin
amicalement
hub'
et pour Eddie en particulier
j'avais publié le passage sur l'envolée de notre président sympa devant les artistes de la baguette !
il a viré sa troupe de "plumes", mais finalement, le blême est ailleurs, suivez mon regard !
en soi, sa diatribe ne pose aucun problème, les boulangers, ce sont des mecs courageux, qui mettent la main à la pâte (fastoche mais bon)
mais balancer cette petite phrase sur l'effort, la veille d'une nouvelle journée de GJ, c'est khon, Eddie, et pour le coup, le plus khon c'est lui, tout instruit qu'il soit, notre p'tit président, pas besoin de mettre de l'huile sur le feu, comme un débutant, un pompier pyromane qui s'ignore, si signor, comme dans la folie des grandeurs (le film) !
voilà, on peut gloser, après, mais ce pauv' Manu est pathétique, en étant gentil, même bien gentil !
ça n'excuse point les exactions, hein, ma tradition gaulliste (c'est certes suranné) héritée de mon grossvater luxo, c'est l'ordre républicain !
fin
amicalement
hub'
- hubert.de.boisredon
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Re: Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
Dim 13 Jan - 19:01
palsambleuMab-des-bois a écrit:Ah ben si "effort" est devenu un gros mot, on n'a pas sorti le fût des ronces...
Il faudrait quand même que se lève quelque part dans ce pays où il n'est pas encore interdit de faire preuve d'ironie et de culture, un media qui sache redonner aux mots leur sens et aux gens celui de leur devoir.
Mordel de berde.
ben, mab', non, ce vocable est pas un gros mot !
et j'en connais un qui en a même fait une "redondande" redondance, feu Johnny, "à force de forcer ma force à cet effort", de mémoire, avant d'aller parler à lucifer ou au diable !
le problème, c'est que le pays est en crise, que Macron est détesté, voire haï, et que son discours est épié par tous ceux qui considèrent qu'il les insulte, chaque fois qu'il ouvre la bouche !
je vais pas refaire le film de ses sorties ravageuses, mab', mais il est le seul responsable de cette situation !
on peut espérer qu'il va finir par piger, après avoir viré ses nègres, enfin les plumes responsables de ses cagades à répétition, mais rien n'est moins sûr !
c'est pas un média qui va régler le blême, mais plutôt un médium, donc un gourou dont il aurait un urgent besoin, notre cher Manu, pour éclairer sa lanterne, même en plein jour, à la manière de Diogène le cynique !
urgemment
hub'
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Re: Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
Dim 13 Jan - 19:42
9 -
Cher Hubert bonsoir,
Je ne me doutais pas la veille de cette dernière surboum de GJ, en poussant de la fonte sur le banc de musculation (bench press pour les Francaouis) que l'inscription en grand sur le mur en face de moi "No pain, No gain" avait la valeur en-deçà des Pyrénées d'accélérateur de pyrotechnie pour de méchants emportements courroucés au-delà du rond point à 100 m de la salle de gym (fitness pour les Francaouis), du moins dans ce monde de pyromanes du bourdonnement médiatique (buzz pour les Francaouis) où la supposée sensibilité à fleur de haine du public non concerné qui aspire à être sourd le dispute de façon entendue avé la plus folle mauvaise foi.
Je me demande si Vercingétorix à Alésia n'aurait pas la veille de sa chute précipité l’événement (le passage au service de l'ennemi de certains caballeros Gaulois) qui le mena à sa perte en glosant un truc abscons du genre "Mon royaume pour une cavalerie !".
Quand l'on veut absolument que son chien ait la gale, l'on le noie !
(En salle de travail l'obstétricien dit à l'oreille de la maman du futur Grand Charles : "Faites un nez fort madame".)
hubert.de.boisredon a écrit:addendum
(...) balancer cette petite phrase sur l'effort, la veille d'une nouvelle journée de GJ, c'est khon, Eddie, et pour le coup, le plus khon c'est lui, tout instruit qu'il soit, notre p'tit président, pas besoin de mettre de l'huile sur le feu, comme un débutant, un pompier pyromane qui s'ignore, si signor, comme dans la folie des grandeurs (le film) !
(...)
Cher Hubert bonsoir,
Je ne me doutais pas la veille de cette dernière surboum de GJ, en poussant de la fonte sur le banc de musculation (bench press pour les Francaouis) que l'inscription en grand sur le mur en face de moi "No pain, No gain" avait la valeur en-deçà des Pyrénées d'accélérateur de pyrotechnie pour de méchants emportements courroucés au-delà du rond point à 100 m de la salle de gym (fitness pour les Francaouis), du moins dans ce monde de pyromanes du bourdonnement médiatique (buzz pour les Francaouis) où la supposée sensibilité à fleur de haine du public non concerné qui aspire à être sourd le dispute de façon entendue avé la plus folle mauvaise foi.
Je me demande si Vercingétorix à Alésia n'aurait pas la veille de sa chute précipité l’événement (le passage au service de l'ennemi de certains caballeros Gaulois) qui le mena à sa perte en glosant un truc abscons du genre "Mon royaume pour une cavalerie !".
Quand l'on veut absolument que son chien ait la gale, l'on le noie !
(En salle de travail l'obstétricien dit à l'oreille de la maman du futur Grand Charles : "Faites un nez fort madame".)
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Re: Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
Dim 13 Jan - 20:42
cornegidouille
une facilité prosaïque aussi jubilatoire soit elle ne masque pas la réalité d'une situation que l'impétrant du palais s'est construite tout seul comme un grand !
le clin d'œil au clébard, moi, je le vois différemment, l'ennui naquit un jour de l'uniformité, mais ça revient un peu au même, à savoir que lorsque l'on veut noyer son chien, on dit qu'il a la rage, cela étant dit, ça suffit pas comme prétexte pour se débarrasser de quelqu'un, démocratie oblige, y compris lorsqu'un scrutin a été pollué, mais on va pas refaire le film, les magouilles en font partie, de petites et grosses entailles y sont pratiquées, depuis sa naissance sur l'agora d'Athènes, les métèques pourraient en témoigner, du moins les descendants de ceux qui furent pas descendus !
Némo ne risque rien, c'est le bâtard de Manu, le mien non plus, pour rester cynique, une racine de là bas pour nos canins et canines, il se nomme Aramis du creux de la sablière, et fils de champion, un pedigree chic de choc !
je dérive, mais j'ai apprécié votre tirade sur la forme, c'est toujours très agréable à lire !
ah oui, je suis pas fan de notre Emmanuel, car il en a fait, des enfants dans le dos, le gars de Rothschild, pas vrai ?
c'est naturel chez lui, d'ailleurs, mais ok, il est pas le seul !
bon, je vous laisse, Eddie, mon triple cask est servi !
apéritivement
hub'
une facilité prosaïque aussi jubilatoire soit elle ne masque pas la réalité d'une situation que l'impétrant du palais s'est construite tout seul comme un grand !
le clin d'œil au clébard, moi, je le vois différemment, l'ennui naquit un jour de l'uniformité, mais ça revient un peu au même, à savoir que lorsque l'on veut noyer son chien, on dit qu'il a la rage, cela étant dit, ça suffit pas comme prétexte pour se débarrasser de quelqu'un, démocratie oblige, y compris lorsqu'un scrutin a été pollué, mais on va pas refaire le film, les magouilles en font partie, de petites et grosses entailles y sont pratiquées, depuis sa naissance sur l'agora d'Athènes, les métèques pourraient en témoigner, du moins les descendants de ceux qui furent pas descendus !
Némo ne risque rien, c'est le bâtard de Manu, le mien non plus, pour rester cynique, une racine de là bas pour nos canins et canines, il se nomme Aramis du creux de la sablière, et fils de champion, un pedigree chic de choc !
je dérive, mais j'ai apprécié votre tirade sur la forme, c'est toujours très agréable à lire !
ah oui, je suis pas fan de notre Emmanuel, car il en a fait, des enfants dans le dos, le gars de Rothschild, pas vrai ?
c'est naturel chez lui, d'ailleurs, mais ok, il est pas le seul !
bon, je vous laisse, Eddie, mon triple cask est servi !
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- EddieCochran+
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Re: Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
Dim 13 Jan - 23:38
12 -
J'ai apprécié votre bafouille Cher Hubert et je vous remercie de l'attention que vous portez à mes digressions. A propos de digression, je vois que vous n'avez pas encore choisi votre avatar. J'ai trouvé ceci sur la toile. Un bon vin ne se refuse jamais. Pour les amateurs de bière un baron non plus. Ça fait l'unanimité, c'est rare en ce moment.
Je trouve ça classe
J'ai apprécié votre bafouille Cher Hubert et je vous remercie de l'attention que vous portez à mes digressions. A propos de digression, je vois que vous n'avez pas encore choisi votre avatar. J'ai trouvé ceci sur la toile. Un bon vin ne se refuse jamais. Pour les amateurs de bière un baron non plus. Ça fait l'unanimité, c'est rare en ce moment.
Je trouve ça classe
- EddieCochran+
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Re: Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
Lun 14 Jan - 9:36
14 -
Cher Hubert vous avez intrigué un basal dégustateur d'anisette et il était urgent pour moi de réduire mon inculture en distillats de classe aux arômes complexes, pour lesquels il faut casquer puisque pour avoir du bon il faut y mettre le prix.
Le Horst est un sacré humeur de full complex rich wonderful silky sweet mouth feeling yet the beginning is a little watery...
Les hédonistes d'ici apprécieront l'amour du beau et du bon qui se dégage de ce personnage.
C'est un ravissement de l'écouter.
hubert.de.boisredon a écrit:(...)
bon, je vous laisse, Eddie, mon triple cask est servi !
apéritivement
hub'
Cher Hubert vous avez intrigué un basal dégustateur d'anisette et il était urgent pour moi de réduire mon inculture en distillats de classe aux arômes complexes, pour lesquels il faut casquer puisque pour avoir du bon il faut y mettre le prix.
Le Horst est un sacré humeur de full complex rich wonderful silky sweet mouth feeling yet the beginning is a little watery...
Les hédonistes d'ici apprécieront l'amour du beau et du bon qui se dégage de ce personnage.
C'est un ravissement de l'écouter.
- Kalawasa
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Re: Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
Lun 14 Jan - 10:28
Scrogneugneu, Eddie : vous m'avez mis l'eau (de vie) à la bouche . Je vais donc m'enfiler un single Kirsch, au goût complexe de.....cerise !
- hubert.de.boisredon
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Re: Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
Lun 14 Jan - 11:11
saperlipopetteMab-des-bois a écrit:hubert.de.boisredon a écrit:
je vais pas refaire le film de ses sorties ravageuses, mab', mais il est le seul responsable de cette situation !
Aaaah ?
C'est donc un génie.
Il a déclenché ça à lui tout seul en 1 an et demi ? J'aurais juré que les impôts existaient précédemment, les taxes également, et dans ma branche, on soufflait un peu en matière de charges, ces derniers mois...
Mais suis-je bête, je fais partie des cotisants et pas des bénéficiaires d'aides en touts genres, forcément
Il est quand même très dommage cette coalition de sourds, aveugles et handicapés de la comprenote n'ait pas été avertie de ce qui lui a été accordée. Il est tout aussi consternant que personne n'ose encore franchement (oh ça frémit sur quelques plateaux, mais de là à l'exprimer trop directement...) dire les liens entre l'extrême-droite et ce mouvement.
Non, Hubert, il n'est pas "seul responsable" de ce qui se passe.
On voit aujourd'hui le résultat de 40 ans de grande incompétence et de petites lâchetés, en mille-feuillles sur une démocratie qui se croyait plus forte que le roquefort, et l'insondable stupidité des chevronnés de la politique qui soit se taisent aujourd'hui soit tentent de manière navrante de tirer la couverture à eux.
Effectivement, Macron a été élu en grande partie parce-que les autres dégoûtaient. Quand on voit arriver au deuxième tour une nouille comme Murène, on comprend -même si on est pas très très neuroné- que ça pue; et pourtant, elle aussi n'a pas d'expérience, c'est donc que les traditionnels "spécialistes" sont renvoyés à leurs chers fromages de la république.
Tous ces gens qui braillent qu'ils ne croient plus en la démocratie, qui remettent en cause les élections, qui détruisent, abîment, crachent la haine et encouragent la violence seront parmi les premiers à souffrir du bûcher qu'ils mettent en place. Alors, tu sais, moi, le sort des imbéciles m'intéresse moyennement... Au-dela du fatras de revendications contradictoires et d'absurdes exigences, il y a un fond de colère qui bouillonne depuis très très longtemps, une détresse qui a été entendue mais pas inventée par la majorité (qui apprend à marche forcée, ah ah ah ahem, avec menaces de mort, violences et injures en continu). Ce feu qui ne purifie rien mais détruit bêtement, les andouilles au pouvoir depuis les années 80 n'ont jamais été foutus de pisser dessus.
Macron est le fusible du jour.
Continuez, changez-le, et vous aurez un conflit civil. Si tu t'en sens... Bon courage.
bonjour Mab', fidèle à elle-même, et je te retrouve comme je t'ai connue !
tu sais, je sais tout ça, Macron c'est un fusible, ok, c'est même, et surtout, un drôle de fusil
sa lettre à France est assez marrante, un bon enfumage, au bout de 18 mois d'erreurs de communication, de petits phrases dignes d'un inconscient énarquisé par erreur, mais ce sont ses potes, l'équipe de bras cassés qui le conseillent et le drivent, qui sont responsables, du moins, on est en droit de le supposer, car lui, à l'évidence est un type intelligent, sinon, il occuperait pas le trône, c'est tout de même pas un troll !
et sa lettre à France, concoctée par les grosses p'tites têtes de son sérail, c'est rien de moins ou de plus qu'un constat d'impuissance, acculé (bien lire acculé) qu'il est dans son cul-de-basse-fosse élyséen !
la seule chose intelligente qu'il devrait faire, c'est de dissoudre l'assemblée, pour renvoyer à leurs études l'équipe de marcheurs, de briques et de broques, qui ne représentent plus rien today, si tant est qu'ils ont servi un jour à quelque chose !
à la lettre macronique, je préfère celle de Polnareff, une autre lettre à France et à mab', je fais coup double (lol)
il était une fois
Toi et moi
N'oublie jamais ça
Toi et moi
Depuis que je suis loin de toi
Je suis comme loin de moi
Et je pense à toi tout bas
Tu es à six heures de moi
Je suis à des années de toi
C'est ça être là-bas
La différence
C'est ce silence parfois au fond de moi
Tu vis toujours au bord de l'eau
Quelquefois dans les journaux
Je te vois sur des photos et moi loin de toi
Je vis dans une boîte à musique
Électrique et fantastique
Je vis en Chimérique
La différence
C'est ce silence parfois au fond de moi
etc, etc.…
la différence entre les auteurs des deux lettres, c'est que notre éphèbe n'a pas encore montré son "luc"
pour le moment, même s'il est quasiment à poil today
"visiblement"
hub'
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Re: Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
Lun 14 Jan - 11:23
cornebidouilleEddieCochran+ a écrit:14 -hubert.de.boisredon a écrit:(...)
bon, je vous laisse, Eddie, mon triple cask est servi !
apéritivement
hub'
Cher Hubert vous avez intrigué un basal dégustateur d'anisette et il était urgent pour moi de réduire mon inculture en distillats de classe aux arômes complexes, pour lesquels il faut casquer puisque pour avoir du bon il faut y mettre le prix.
Le Horst est un sacré humeur de full complex rich wonderful silky sweet mouth feeling yet the beginning is a little watery...
Les hédonistes d'ici apprécieront l'amour du beau et du bon qui se dégage de ce personnage.
C'est un ravissement de l'écouter.
merci Eddie, j'évoquais un triple cask 15 ans d'Aberlour (racheté par Ricard tout comme chivas) qui est une référence en single malt des iles d'Ecosse !
en Balwenie, je me contente today d'un doublewood 12 ans, je suis en train d'ailleurs, prosit und zur Gesundheit !
apéritivement
hub'
- hubert.de.boisredon
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Re: Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
Lun 14 Jan - 15:54
addendum à ma réflexion du matin
tiens, j'ai bien aimé ce truc publié sur médiapart, le machin méchant à edwy
c'est pas que je l'apprécie, le trotskyste, enfin, l'ex, et ex du Monde, dont j'étais actionnaire, comme lui, de la société des lecteurs du canard, mais bon, c'est juste pour donner matière à débat, thermodynamique en pôle !
il y a à boire et à manger, certes, mais il a pas tout "faux", loin s'en "faut", le grimaud (lol)
assurément
hub'
Durant les premières décennies de la Cinquième République, le décalage entre des législatures de cinq ans et le septennat présidentiel assorti de prérogatives régaliennes accordait certes au chef de l’État un pouvoir exorbitant en comparaison de la plupart des démocraties européennes. Mais, depuis, l’alignement de la durée du mandat présidentiel sur celle d’une législature et l’organisation des législatives dans la foulée même des élections présidentielles n’ont fait qu’aggraver ce déséquilibre au lieu d’y remédier. Le jeu normal des institutions ne permet plus de consulter le peuple souverain pour lui permettre d’approuver ou de rejeter une politique impulsée par le chef de l’État, dans le cours même de son mandat. Du même coup, on ne rencontrera pas d’occasion de remettre en jeu le mandat présidentiel par le moyen d’un référendum, ou de forcer le Président au compromis d’une « cohabitation », en cas de rejet par les urnes. De Gaulle en personne s’était dignement retiré devant le désaveu populaire. Sarkozy, Hollande, eux, soulevaient la rue et plongeaient au plus bas des sondages sans cesser de se prétendre légitimes. Avec Macron on va plus loin : à sondages encore plus bas, à rejet plus fort encore, ne répondent que la répression et la tyrannie. On se demande même si un tel homme acceptera de consulter le peuple quand son mandat expirera. L’état d’urgence autorise tous les débordements… du pouvoir, bien plus que de la rue, comme en témoignent cruellement aujourd’hui tant de blessures et d’amputations chez les Gilets Jaunes.
Les déséquilibres institutionnels ont entraîné l’indifférence des citoyens pour les consultations nationales, ou bien ces votes purement protestataires qui ont permis les succès de l’extrême droite. La composition de l’Assemblée répond de moins en moins aux votes exprimés, et les Présidents ne e sont plus élus que par défaut. La base électorale qui devrait assurer la légitimité d’Emmanuel Macron en vérité n’existe pas.
Mais, dans le cas du leader d’En Marche, un « parti » monté de toutes pièces pour permettre l’élection de Macron en quelques mois et aussitôt dissous dans la nature en-dehors d’hommes de main stipendiés, il faut encore ajouter la situation inédite d’un candidat sans aucun enracinement politique, comme parachuté par les médias et les lobbys qui l’ont créé. Jusque-là nous avions des Présidents issus de longs combats et intrigues politiques, qui s’étaient au fil des années constitué un vivier de militants, de fidèles, d’obligés sur tout le territoire national, mais qui s’étaient aussi obligés vis-à-vis de leur base électorale et ne pouvaient agir qu’en accord avec leurs troupes. Macron, lui, ne dépend d’aucune base électorale. Il est entré à l’Élysée comme un coucou s’installe dans le nid et le lit d’autrui. En revanche, il est entièrement tenu par les liens mafieux d’un partage de butin – ce « pognon de dingue » –, garanti seulement s’il veille à maintenir le curseur des dépenses sociales en-deçà des limites qu’imposent ses donneurs d’ordre et de leur verser les dividendes qu’il a dû leur promettre. Il se croit en outre, avec autant de naïveté que de cynisme, vertueux et virtuose précisément par son art à maîtriser ce curseur et à multiplier ces dividendes. Aucune réflexion politique véritable n’accompagne cette ambition financière. Sa seule réponse à la rue, à la contestation sociale, sera donc la répression. Il n’en a pas d’autre à sa disposition. Sauf à faire jouer la menace terroriste ou la peur des migrants, à emprunter le discours le plus pétainiste ou encore à provoquer une guerre civile véritable. C'est pourquoi le mouvement des Gilets Jaunes, cette recréation du politique par la base, autour de "communs" élémentaires, est si précieux et si nécessaire.
Voilà où nous en sommes du fait d’institutions viciées et d’oubli du politique. Mais ce sont des hommes qui en resteront comptables devant la Justice et devant l'Histoire. Quant aux héros de demain, ce sont à coup sûr ces hommes de chair et d'os et de courage, que l'on défigure aujourd'hui sur les Champs Élysées
tiens, j'ai bien aimé ce truc publié sur médiapart, le machin méchant à edwy
c'est pas que je l'apprécie, le trotskyste, enfin, l'ex, et ex du Monde, dont j'étais actionnaire, comme lui, de la société des lecteurs du canard, mais bon, c'est juste pour donner matière à débat, thermodynamique en pôle !
il y a à boire et à manger, certes, mais il a pas tout "faux", loin s'en "faut", le grimaud (lol)
assurément
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Durant les premières décennies de la Cinquième République, le décalage entre des législatures de cinq ans et le septennat présidentiel assorti de prérogatives régaliennes accordait certes au chef de l’État un pouvoir exorbitant en comparaison de la plupart des démocraties européennes. Mais, depuis, l’alignement de la durée du mandat présidentiel sur celle d’une législature et l’organisation des législatives dans la foulée même des élections présidentielles n’ont fait qu’aggraver ce déséquilibre au lieu d’y remédier. Le jeu normal des institutions ne permet plus de consulter le peuple souverain pour lui permettre d’approuver ou de rejeter une politique impulsée par le chef de l’État, dans le cours même de son mandat. Du même coup, on ne rencontrera pas d’occasion de remettre en jeu le mandat présidentiel par le moyen d’un référendum, ou de forcer le Président au compromis d’une « cohabitation », en cas de rejet par les urnes. De Gaulle en personne s’était dignement retiré devant le désaveu populaire. Sarkozy, Hollande, eux, soulevaient la rue et plongeaient au plus bas des sondages sans cesser de se prétendre légitimes. Avec Macron on va plus loin : à sondages encore plus bas, à rejet plus fort encore, ne répondent que la répression et la tyrannie. On se demande même si un tel homme acceptera de consulter le peuple quand son mandat expirera. L’état d’urgence autorise tous les débordements… du pouvoir, bien plus que de la rue, comme en témoignent cruellement aujourd’hui tant de blessures et d’amputations chez les Gilets Jaunes.
Les déséquilibres institutionnels ont entraîné l’indifférence des citoyens pour les consultations nationales, ou bien ces votes purement protestataires qui ont permis les succès de l’extrême droite. La composition de l’Assemblée répond de moins en moins aux votes exprimés, et les Présidents ne e sont plus élus que par défaut. La base électorale qui devrait assurer la légitimité d’Emmanuel Macron en vérité n’existe pas.
Mais, dans le cas du leader d’En Marche, un « parti » monté de toutes pièces pour permettre l’élection de Macron en quelques mois et aussitôt dissous dans la nature en-dehors d’hommes de main stipendiés, il faut encore ajouter la situation inédite d’un candidat sans aucun enracinement politique, comme parachuté par les médias et les lobbys qui l’ont créé. Jusque-là nous avions des Présidents issus de longs combats et intrigues politiques, qui s’étaient au fil des années constitué un vivier de militants, de fidèles, d’obligés sur tout le territoire national, mais qui s’étaient aussi obligés vis-à-vis de leur base électorale et ne pouvaient agir qu’en accord avec leurs troupes. Macron, lui, ne dépend d’aucune base électorale. Il est entré à l’Élysée comme un coucou s’installe dans le nid et le lit d’autrui. En revanche, il est entièrement tenu par les liens mafieux d’un partage de butin – ce « pognon de dingue » –, garanti seulement s’il veille à maintenir le curseur des dépenses sociales en-deçà des limites qu’imposent ses donneurs d’ordre et de leur verser les dividendes qu’il a dû leur promettre. Il se croit en outre, avec autant de naïveté que de cynisme, vertueux et virtuose précisément par son art à maîtriser ce curseur et à multiplier ces dividendes. Aucune réflexion politique véritable n’accompagne cette ambition financière. Sa seule réponse à la rue, à la contestation sociale, sera donc la répression. Il n’en a pas d’autre à sa disposition. Sauf à faire jouer la menace terroriste ou la peur des migrants, à emprunter le discours le plus pétainiste ou encore à provoquer une guerre civile véritable. C'est pourquoi le mouvement des Gilets Jaunes, cette recréation du politique par la base, autour de "communs" élémentaires, est si précieux et si nécessaire.
Voilà où nous en sommes du fait d’institutions viciées et d’oubli du politique. Mais ce sont des hommes qui en resteront comptables devant la Justice et devant l'Histoire. Quant aux héros de demain, ce sont à coup sûr ces hommes de chair et d'os et de courage, que l'on défigure aujourd'hui sur les Champs Élysées
- hubert.de.boisredon
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Re: Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
Lun 14 Jan - 19:36
ventredieu
bonsoir, ma chère locutrice préférée, quel plaisir de retrouver ta verve, ton humour, et surtout ta vision pragmatique et édulcorée de la géopolitique, que je partage en partie, nobody is perfect, mézigue compris !
le clin d'œil à ce pauvre Polnareff, dont la dernière production est un gros navet, c'était juste par rapport à la "lettre à France" remise au goût du jour par notre "brillant" leader, lequel, jusqu'à un passé récent, marchait sur l'eau au son de l'ode à la joie beethoveno-européiste !
tu sais bien que je suis luxo, rôturier, et pas facho le moins du monde, mon blaze est teuton, mais pas mon ADN !
j'écris ça pour lever toute ambiguité, pas à ton attention, of course, mais pour celles et ceux qui pourraient assimiler ma détestation à l'égard de Manu, à je ne sais quelle adhésion extrêmiste, un GJ n'est point un GB, un gilet brun, donc, et pour info !
ce n'est pas parce qu'il est brillant que la grande majorité de concitoyens le détestent, voire le haïssent, et tu le sais aussi bien que moi, ma petite mab', je vais pas te faire un dessin à toi, mais je sais aussi que t'aime bien me titiller, remarque , je déteste pas, la preuve !
bises
amicalement
hub'
bonsoir, ma chère locutrice préférée, quel plaisir de retrouver ta verve, ton humour, et surtout ta vision pragmatique et édulcorée de la géopolitique, que je partage en partie, nobody is perfect, mézigue compris !
le clin d'œil à ce pauvre Polnareff, dont la dernière production est un gros navet, c'était juste par rapport à la "lettre à France" remise au goût du jour par notre "brillant" leader, lequel, jusqu'à un passé récent, marchait sur l'eau au son de l'ode à la joie beethoveno-européiste !
tu sais bien que je suis luxo, rôturier, et pas facho le moins du monde, mon blaze est teuton, mais pas mon ADN !
j'écris ça pour lever toute ambiguité, pas à ton attention, of course, mais pour celles et ceux qui pourraient assimiler ma détestation à l'égard de Manu, à je ne sais quelle adhésion extrêmiste, un GJ n'est point un GB, un gilet brun, donc, et pour info !
ce n'est pas parce qu'il est brillant que la grande majorité de concitoyens le détestent, voire le haïssent, et tu le sais aussi bien que moi, ma petite mab', je vais pas te faire un dessin à toi, mais je sais aussi que t'aime bien me titiller, remarque , je déteste pas, la preuve !
bises
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Re: Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
Lun 14 Jan - 19:46
20 -
Comme le sujet semble clivant, afin d'agacer les esprits, je mets ici un peu de feu sur l'huile en publiant in extenso la bafouille urbi et ordi du BOF & the SUN :
La lettre d'Emmanuel Macron dans son intégralité histoire de bouster les ébats forumesques :
Chères Françaises, chers Français, mes chers compatriotes,
Dans une période d'interrogations et d'incertitudes comme celle que nous traversons, nous devons nous rappeler qui nous sommes. La France n'est pas un pays comme les autres. Le sens des injustices y est plus vif qu'ailleurs. L'exigence d'entraide et de solidarité plus forte.
Chez nous, ceux qui travaillent financent les pensions des retraités. Chez nous, un grand nombre de citoyens paie un impôt sur le revenu, parfois lourd, qui réduit les inégalités. Chez nous, l'éducation, la santé, la sécurité, la justice sont accessibles à tous indépendamment de la situation et de la fortune. Les difficultés de la vie, comme le chômage, peuvent être surmontées, grâce à l'effort partagé par tous.
C'est pourquoi la France est, de toutes les nations, une des plus fraternelles et des plus égalitaires. C'est aussi une des plus libres, puisque chacun est protégé dans ses droits et dans sa liberté d'opinion, de conscience, de croyance ou de philosophie.
Et chaque citoyen a le droit de choisir celles et ceux qui porteront sa voix dans la conduite du pays, dans l'élaboration des lois, dans les grandes décisions à prendre. Chacun partage le destin des autres et chacun est appelé à décider du destin de tous : c'est tout cela, la Nation française. Comment ne pas éprouver la fierté d'être Français ?
Je sais, bien sûr, que certains d'entre nous sont aujourd'hui insatisfaits ou en colère. Parce que les impôts sont pour eux trop élevés, les services publics trop éloignés, parce que les salaires sont trop faibles pour que certains puissent vivre dignement du fruit de leur travail, parce que notre pays n'offre pas les mêmes chances de réussir selon le lieu ou la famille d'où l'on vient. Tous voudraient un pays plus prospère et une société plus juste.
Cette ambition, je la partage. La société que nous voulons est une société dans laquelle pour réussir on ne devrait pas avoir besoin de relations ou de fortune, mais d'effort et de travail. En France, mais aussi en Europe et dans le monde, non seulement une grande inquiétude, mais aussi un grand trouble ont gagné les esprits. Il nous faut y répondre par des idées claires.
Mais il y a pour cela une condition : n'accepter aucune forme de violence. Je n'accepte pas la pression et l'insulte, par exemple sur les élus du peuple, je n'accepte pas la mise en accusation générale, par exemple des médias, des journalistes, des institutions et des fonctionnaires. Si tout le monde agresse tout le monde, la société se défait ! Afin que les espérances dominent les peurs, il est nécessaire et légitime que nous nous reposions ensemble les grandes questions de notre avenir.
C'est pourquoi j'ai proposé et je lance aujourd'hui un grand débat national qui se déroulera jusqu'au 15 mars prochain.
Depuis quelques semaines, des maires ont ouvert leurs mairies pour que vous puissiez y exprimer vos attentes. J'ai eu de premiers retours que j'ai pu prendre en compte. Nous allons désormais entrer dans une phase plus ample et vous pourrez participer à des débats près de chez vous ou vous exprimer sur internet pour faire valoir vos propositions et vos idées. Dans l'Hexagone, outre-mer et auprès des Français résidant à l'étranger. Dans les villages, les bourgs, les quartiers, à l'initiative des maires, des élus, des responsables associatifs, ou de simples citoyens… Dans les assemblées parlementaires comme régionales ou départementales.
Les maires auront un rôle essentiel car ils sont vos élus et donc l'intermédiaire légitime de l'expression des citoyens. Pour moi, il n'y a pas de questions interdites. Nous ne serons pas d'accord sur tout, c'est normal, c'est la démocratie. Mais au moins montrerons-nous que nous sommes un peuple qui n'a pas peur de parler, d'échanger, de débattre. Et peut-être découvrirons-nous que nous pouvons tomber d'accord, majoritairement, au-delà de nos préférences, plus souvent qu'on ne le croit.
Je n'ai pas oublié que j'ai été élu sur un projet, sur de grandes orientations auxquelles je demeure fidèle. Je pense toujours qu'il faut rendre à la France sa prospérité pour qu'elle puisse être généreuse, car l'un va avec l'autre. Je pense toujours que la lutte contre le chômage doit être notre grande priorité, et que l'emploi se crée avant tout dans les entreprises, qu'il faut donc leur donner les moyens de se développer. Je pense toujours que nous devons rebâtir une souveraineté industrielle, numérique et agricole et pour cela investir dans les savoirs et la recherche. Je pense toujours qu'il faut rebâtir une école de la confiance, un système social rénové pour mieux protéger les Français et réduire les inégalités à la racine. Je pense toujours que l'épuisement des ressources naturelles et le dérèglement climatique nous obligent à repenser notre modèle de développement. Nous devons inventer un projet productif, social, éducatif, environnemental et européen nouveau, plus juste et plus efficace. Sur ces grandes orientations, ma détermination n'a pas changé.
Mais je pense aussi que de ce débat peut sortir une clarification de notre projet national et européen, de nouvelles manières d'envisager l'avenir, de nouvelles idées. À ce débat, je souhaite que le plus grand nombre de Français, le plus grand nombre d'entre nous, puisse participer.
Ce débat devra répondre à des questions essentielles qui ont émergé ces dernières semaines. C'est pourquoi, avec le Gouvernement, nous avons retenu quatre grands thèmes qui couvrent beaucoup des grands enjeux de la Nation : la fiscalité et les dépenses publiques, l'organisation de l'État et des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté. Sur chacun de ces thèmes, des propositions, des questions sont d'ores et déjà exprimées. Je souhaite en formuler quelques-unes qui n'épuisent pas le débat mais me semblent au cœur de nos interrogations.
Le premier sujet porte sur nos impôts, nos dépenses et l'action publique.
L'impôt est au cœur de notre solidarité nationale. C'est lui qui finance nos services publics. Il vient rémunérer les professeurs, pompiers, policiers, militaires, magistrats, infirmières et tous les fonctionnaires qui œuvrent à votre service. Il permet de verser aux plus fragiles des prestations sociales mais aussi de financer certains grands projets d'avenir, notre recherche, notre culture, ou d'entretenir nos infrastructures. C'est aussi l'impôt qui permet de régler les intérêts de la dette très importante que notre pays a contractée au fil du temps.
Mais l'impôt, lorsqu'il est trop élevé, prive notre économie des ressources qui pourraient utilement s'investir dans les entreprises, créant ainsi de l'emploi et de la croissance. Et il prive les travailleurs du fruit de leurs efforts. Nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons prises pour corriger cela afin d'encourager l'investissement et faire que le travail paie davantage. Elles viennent d'être votées et commencent à peine à livrer leurs effets. Le Parlement les évaluera de manière transparente et avec le recul indispensable. Nous devons en revanche nous interroger pour aller plus loin. Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ? Quels impôts faut-il à vos yeux baisser en priorité ?
Nous ne pouvons, quoi qu'il en soit, poursuivre les baisses d'impôt sans baisser le niveau global de notre dépense publique. Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire ? Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité ? À l'inverse, voyez-vous des besoins nouveaux de services publics et comment les financer ?
Notre modèle social est aussi mis en cause. Certains le jugent insuffisant, d'autres trop cher en raison des cotisations qu'ils paient. L'efficacité de la formation comme des services de l'emploi est souvent critiquée. Le Gouvernement a commencé à y répondre, après de larges concertations, à travers une stratégie pour améliorer notre santé, pour lutter contre la pauvreté et contre le chômage. Comment mieux organiser notre pacte social ? Quels objectifs définir en priorité ?
Le deuxième sujet sur lequel nous devons prendre des décisions, c'est l'organisation de l'État et des collectivités publiques.
Les services publics ont un coût, mais ils sont vitaux : école, police, armée, hôpitaux, tribunaux sont indispensables à notre cohésion sociale. Y a-t-il trop d'échelons administratifs ou de niveaux de collectivités locales ? Faut-il renforcer la décentralisation et donner plus de pouvoir de décision et d'action au plus près des citoyens ? À quels niveaux et pour quels services ?
Comment voudriez-vous que l'État soit organisé et comment peut-il améliorer son action ? Faut-il revoir le fonctionnement de l'administration et comment ? Comment l'État et les collectivités locales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté et que proposez-vous ?
La transition écologique est le troisième thème, essentiel à notre avenir.
Je me suis engagé sur des objectifs de préservation de la biodiversité et de lutte contre le réchauffement climatique et la pollution de l'air. Aujourd'hui personne ne conteste l'impérieuse nécessité d'agir vite. Plus nous tardons à nous remettre en cause, plus ces transformations seront douloureuses.
Faire la transition écologique permet de réduire les dépenses en carburant, en chauffage, en gestion des déchets et en transports. Mais pour réussir cette transition, il faut investir massivement et accompagner nos concitoyens les plus modestes. Une solidarité nationale est nécessaire pour que tous les Français puissent y parvenir.
Comment finance-t-on la transition écologique : par l'impôt, par les taxes et qui doit être concerné en priorité ? Comment rend-on les solutions concrètes accessibles à tous, par exemple pour remplacer sa vieille chaudière ou sa vieille voiture ? Quelles sont les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier ? Quelles sont les solutions pour se déplacer, se loger, se chauffer, se nourrir qui doivent être conçues plutôt au niveau local que national ? Quelles propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale ?
La question de la biodiversité se pose aussi à nous tous. Comment devons-nous garantir scientifiquement les choix que nous devons faire à cet égard ? Comment faire partager ces choix à l'échelon européen et international pour que nos agriculteurs et nos industriels ne soient pas pénalisés par rapport à leurs concurrents étrangers ?
Enfin, il est évident que la période que notre pays traverse montre qu'il nous faut redonner plus de force à la démocratie et la citoyenneté.
Être citoyen, c'est contribuer à décider de l'avenir du pays par l'élection de représentants à l'échelon local, national ou européen. Ce système de représentation est le socle de notre République, mais il doit être amélioré car beaucoup ne se sentent pas représentés à l'issue des élections. Faut-il reconnaître le vote blanc ? Faut-il rendre le vote obligatoire ? Quelle est la bonne dose de proportionnelle aux élections législatives pour une représentation plus juste de tous les projets politiques ? Faut-il, et dans quelles proportions, limiter le nombre de parlementaires ou autres catégories d'élus ? Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil Économique, Social et Environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ? Faut-il les transformer et comment ?
En outre, une grande démocratie comme la France doit être en mesure d'écouter plus souvent la voix de ses citoyens. Quelles évolutions souhaitez-vous pour rendre la participation citoyenne plus active, la démocratie plus participative ? Faut-il associer davantage et directement des citoyens non élus, par exemple tirés au sort, à la décision publique ? Faut-il accroître le recours aux référendums et qui doit en avoir l'initiative ?
La citoyenneté, c'est aussi le fait de vivre ensemble. Notre pays a toujours su accueillir ceux qui ont fui les guerres, les persécutions et ont cherché refuge sur notre sol : c'est le droit d'asile, qui ne saurait être remis en cause. Notre communauté nationale s'est aussi toujours ouverte à ceux qui, nés ailleurs, ont fait le choix de la France, à la recherche d'un avenir meilleur : c'est comme cela qu'elle s'est aussi construite. Or, cette tradition est aujourd'hui bousculée par des tensions et des doutes liés à l'immigration et aux défaillances de notre système d'intégration.
Que proposez-vous pour améliorer l'intégration dans notre Nation ? En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ? Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
La question de la laïcité est toujours en France sujet d'importants débats. La laïcité est la valeur primordiale pour que puissent vivre ensemble, en bonne intelligence et harmonie, des convictions différentes, religieuses ou philosophiques. Elle est synonyme de liberté parce qu'elle permet à chacun de vivre selon ses choix. Comment renforcer les principes de la laïcité française, dans le rapport entre l'État et les religions de notre pays ? Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
Dans les semaines qui viennent, je vous invite à débattre pour répondre à ces questions déterminantes pour l'avenir de notre Nation. Je souhaite aussi que vous puissiez, au-delà de ces sujets que je vous propose, évoquer n'importe quel sujet concret dont vous auriez l'impression qu'il pourrait améliorer votre existence au quotidien.
Ce débat est une initiative inédite dont j'ai la ferme volonté de tirer toutes les conclusions. Ce n'est ni une élection, ni un référendum. C'est votre expression personnelle, correspondant à votre histoire, à vos opinions, à vos priorités, qui est ici attendue, sans distinction d'âge ni de condition sociale. C'est, je crois, un grand pas en avant pour notre République que de consulter ainsi ses citoyens. Pour garantir votre liberté de parole, je veux que cette consultation soit organisée en toute indépendance, et soit encadrée par toutes les garanties de loyauté et de transparence.
C'est ainsi que j'entends transformer avec vous les colères en solutions. Vos propositions permettront donc de bâtir un nouveau contrat pour la Nation, de structurer l'action du Gouvernement et du Parlement, mais aussi les positions de la France au niveau européen et international. Je vous en rendrai compte directement dans le mois qui suivra la fin du débat.
Chères Françaises, chers Français, mes chers compatriotes, je souhaite que le plus grand nombre d'entre vous puisse participer à ce grand débat afin de faire œuvre utile pour l'avenir de notre pays.
En confiance,
Emmanuel MACRON
Comme le sujet semble clivant, afin d'agacer les esprits, je mets ici un peu de feu sur l'huile en publiant in extenso la bafouille urbi et ordi du BOF & the SUN :
La lettre d'Emmanuel Macron dans son intégralité histoire de bouster les ébats forumesques :
Chères Françaises, chers Français, mes chers compatriotes,
Dans une période d'interrogations et d'incertitudes comme celle que nous traversons, nous devons nous rappeler qui nous sommes. La France n'est pas un pays comme les autres. Le sens des injustices y est plus vif qu'ailleurs. L'exigence d'entraide et de solidarité plus forte.
Chez nous, ceux qui travaillent financent les pensions des retraités. Chez nous, un grand nombre de citoyens paie un impôt sur le revenu, parfois lourd, qui réduit les inégalités. Chez nous, l'éducation, la santé, la sécurité, la justice sont accessibles à tous indépendamment de la situation et de la fortune. Les difficultés de la vie, comme le chômage, peuvent être surmontées, grâce à l'effort partagé par tous.
C'est pourquoi la France est, de toutes les nations, une des plus fraternelles et des plus égalitaires. C'est aussi une des plus libres, puisque chacun est protégé dans ses droits et dans sa liberté d'opinion, de conscience, de croyance ou de philosophie.
Et chaque citoyen a le droit de choisir celles et ceux qui porteront sa voix dans la conduite du pays, dans l'élaboration des lois, dans les grandes décisions à prendre. Chacun partage le destin des autres et chacun est appelé à décider du destin de tous : c'est tout cela, la Nation française. Comment ne pas éprouver la fierté d'être Français ?
Je sais, bien sûr, que certains d'entre nous sont aujourd'hui insatisfaits ou en colère. Parce que les impôts sont pour eux trop élevés, les services publics trop éloignés, parce que les salaires sont trop faibles pour que certains puissent vivre dignement du fruit de leur travail, parce que notre pays n'offre pas les mêmes chances de réussir selon le lieu ou la famille d'où l'on vient. Tous voudraient un pays plus prospère et une société plus juste.
Cette ambition, je la partage. La société que nous voulons est une société dans laquelle pour réussir on ne devrait pas avoir besoin de relations ou de fortune, mais d'effort et de travail. En France, mais aussi en Europe et dans le monde, non seulement une grande inquiétude, mais aussi un grand trouble ont gagné les esprits. Il nous faut y répondre par des idées claires.
Mais il y a pour cela une condition : n'accepter aucune forme de violence. Je n'accepte pas la pression et l'insulte, par exemple sur les élus du peuple, je n'accepte pas la mise en accusation générale, par exemple des médias, des journalistes, des institutions et des fonctionnaires. Si tout le monde agresse tout le monde, la société se défait ! Afin que les espérances dominent les peurs, il est nécessaire et légitime que nous nous reposions ensemble les grandes questions de notre avenir.
C'est pourquoi j'ai proposé et je lance aujourd'hui un grand débat national qui se déroulera jusqu'au 15 mars prochain.
Depuis quelques semaines, des maires ont ouvert leurs mairies pour que vous puissiez y exprimer vos attentes. J'ai eu de premiers retours que j'ai pu prendre en compte. Nous allons désormais entrer dans une phase plus ample et vous pourrez participer à des débats près de chez vous ou vous exprimer sur internet pour faire valoir vos propositions et vos idées. Dans l'Hexagone, outre-mer et auprès des Français résidant à l'étranger. Dans les villages, les bourgs, les quartiers, à l'initiative des maires, des élus, des responsables associatifs, ou de simples citoyens… Dans les assemblées parlementaires comme régionales ou départementales.
Les maires auront un rôle essentiel car ils sont vos élus et donc l'intermédiaire légitime de l'expression des citoyens. Pour moi, il n'y a pas de questions interdites. Nous ne serons pas d'accord sur tout, c'est normal, c'est la démocratie. Mais au moins montrerons-nous que nous sommes un peuple qui n'a pas peur de parler, d'échanger, de débattre. Et peut-être découvrirons-nous que nous pouvons tomber d'accord, majoritairement, au-delà de nos préférences, plus souvent qu'on ne le croit.
Je n'ai pas oublié que j'ai été élu sur un projet, sur de grandes orientations auxquelles je demeure fidèle. Je pense toujours qu'il faut rendre à la France sa prospérité pour qu'elle puisse être généreuse, car l'un va avec l'autre. Je pense toujours que la lutte contre le chômage doit être notre grande priorité, et que l'emploi se crée avant tout dans les entreprises, qu'il faut donc leur donner les moyens de se développer. Je pense toujours que nous devons rebâtir une souveraineté industrielle, numérique et agricole et pour cela investir dans les savoirs et la recherche. Je pense toujours qu'il faut rebâtir une école de la confiance, un système social rénové pour mieux protéger les Français et réduire les inégalités à la racine. Je pense toujours que l'épuisement des ressources naturelles et le dérèglement climatique nous obligent à repenser notre modèle de développement. Nous devons inventer un projet productif, social, éducatif, environnemental et européen nouveau, plus juste et plus efficace. Sur ces grandes orientations, ma détermination n'a pas changé.
Mais je pense aussi que de ce débat peut sortir une clarification de notre projet national et européen, de nouvelles manières d'envisager l'avenir, de nouvelles idées. À ce débat, je souhaite que le plus grand nombre de Français, le plus grand nombre d'entre nous, puisse participer.
Ce débat devra répondre à des questions essentielles qui ont émergé ces dernières semaines. C'est pourquoi, avec le Gouvernement, nous avons retenu quatre grands thèmes qui couvrent beaucoup des grands enjeux de la Nation : la fiscalité et les dépenses publiques, l'organisation de l'État et des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté. Sur chacun de ces thèmes, des propositions, des questions sont d'ores et déjà exprimées. Je souhaite en formuler quelques-unes qui n'épuisent pas le débat mais me semblent au cœur de nos interrogations.
Le premier sujet porte sur nos impôts, nos dépenses et l'action publique.
L'impôt est au cœur de notre solidarité nationale. C'est lui qui finance nos services publics. Il vient rémunérer les professeurs, pompiers, policiers, militaires, magistrats, infirmières et tous les fonctionnaires qui œuvrent à votre service. Il permet de verser aux plus fragiles des prestations sociales mais aussi de financer certains grands projets d'avenir, notre recherche, notre culture, ou d'entretenir nos infrastructures. C'est aussi l'impôt qui permet de régler les intérêts de la dette très importante que notre pays a contractée au fil du temps.
Mais l'impôt, lorsqu'il est trop élevé, prive notre économie des ressources qui pourraient utilement s'investir dans les entreprises, créant ainsi de l'emploi et de la croissance. Et il prive les travailleurs du fruit de leurs efforts. Nous ne reviendrons pas sur les mesures que nous avons prises pour corriger cela afin d'encourager l'investissement et faire que le travail paie davantage. Elles viennent d'être votées et commencent à peine à livrer leurs effets. Le Parlement les évaluera de manière transparente et avec le recul indispensable. Nous devons en revanche nous interroger pour aller plus loin. Comment pourrait-on rendre notre fiscalité plus juste et plus efficace ? Quels impôts faut-il à vos yeux baisser en priorité ?
Nous ne pouvons, quoi qu'il en soit, poursuivre les baisses d'impôt sans baisser le niveau global de notre dépense publique. Quelles sont les économies qui vous semblent prioritaires à faire ? Faut-il supprimer certains services publics qui seraient dépassés ou trop chers par rapport à leur utilité ? À l'inverse, voyez-vous des besoins nouveaux de services publics et comment les financer ?
Notre modèle social est aussi mis en cause. Certains le jugent insuffisant, d'autres trop cher en raison des cotisations qu'ils paient. L'efficacité de la formation comme des services de l'emploi est souvent critiquée. Le Gouvernement a commencé à y répondre, après de larges concertations, à travers une stratégie pour améliorer notre santé, pour lutter contre la pauvreté et contre le chômage. Comment mieux organiser notre pacte social ? Quels objectifs définir en priorité ?
Le deuxième sujet sur lequel nous devons prendre des décisions, c'est l'organisation de l'État et des collectivités publiques.
Les services publics ont un coût, mais ils sont vitaux : école, police, armée, hôpitaux, tribunaux sont indispensables à notre cohésion sociale. Y a-t-il trop d'échelons administratifs ou de niveaux de collectivités locales ? Faut-il renforcer la décentralisation et donner plus de pouvoir de décision et d'action au plus près des citoyens ? À quels niveaux et pour quels services ?
Comment voudriez-vous que l'État soit organisé et comment peut-il améliorer son action ? Faut-il revoir le fonctionnement de l'administration et comment ? Comment l'État et les collectivités locales peuvent-ils s'améliorer pour mieux répondre aux défis de nos territoires les plus en difficulté et que proposez-vous ?
La transition écologique est le troisième thème, essentiel à notre avenir.
Je me suis engagé sur des objectifs de préservation de la biodiversité et de lutte contre le réchauffement climatique et la pollution de l'air. Aujourd'hui personne ne conteste l'impérieuse nécessité d'agir vite. Plus nous tardons à nous remettre en cause, plus ces transformations seront douloureuses.
Faire la transition écologique permet de réduire les dépenses en carburant, en chauffage, en gestion des déchets et en transports. Mais pour réussir cette transition, il faut investir massivement et accompagner nos concitoyens les plus modestes. Une solidarité nationale est nécessaire pour que tous les Français puissent y parvenir.
Comment finance-t-on la transition écologique : par l'impôt, par les taxes et qui doit être concerné en priorité ? Comment rend-on les solutions concrètes accessibles à tous, par exemple pour remplacer sa vieille chaudière ou sa vieille voiture ? Quelles sont les solutions les plus simples et les plus supportables sur un plan financier ? Quelles sont les solutions pour se déplacer, se loger, se chauffer, se nourrir qui doivent être conçues plutôt au niveau local que national ? Quelles propositions concrètes feriez-vous pour accélérer notre transition environnementale ?
La question de la biodiversité se pose aussi à nous tous. Comment devons-nous garantir scientifiquement les choix que nous devons faire à cet égard ? Comment faire partager ces choix à l'échelon européen et international pour que nos agriculteurs et nos industriels ne soient pas pénalisés par rapport à leurs concurrents étrangers ?
Enfin, il est évident que la période que notre pays traverse montre qu'il nous faut redonner plus de force à la démocratie et la citoyenneté.
Être citoyen, c'est contribuer à décider de l'avenir du pays par l'élection de représentants à l'échelon local, national ou européen. Ce système de représentation est le socle de notre République, mais il doit être amélioré car beaucoup ne se sentent pas représentés à l'issue des élections. Faut-il reconnaître le vote blanc ? Faut-il rendre le vote obligatoire ? Quelle est la bonne dose de proportionnelle aux élections législatives pour une représentation plus juste de tous les projets politiques ? Faut-il, et dans quelles proportions, limiter le nombre de parlementaires ou autres catégories d'élus ? Quel rôle nos assemblées, dont le Sénat et le Conseil Économique, Social et Environnemental, doivent-elles jouer pour représenter nos territoires et la société civile ? Faut-il les transformer et comment ?
En outre, une grande démocratie comme la France doit être en mesure d'écouter plus souvent la voix de ses citoyens. Quelles évolutions souhaitez-vous pour rendre la participation citoyenne plus active, la démocratie plus participative ? Faut-il associer davantage et directement des citoyens non élus, par exemple tirés au sort, à la décision publique ? Faut-il accroître le recours aux référendums et qui doit en avoir l'initiative ?
La citoyenneté, c'est aussi le fait de vivre ensemble. Notre pays a toujours su accueillir ceux qui ont fui les guerres, les persécutions et ont cherché refuge sur notre sol : c'est le droit d'asile, qui ne saurait être remis en cause. Notre communauté nationale s'est aussi toujours ouverte à ceux qui, nés ailleurs, ont fait le choix de la France, à la recherche d'un avenir meilleur : c'est comme cela qu'elle s'est aussi construite. Or, cette tradition est aujourd'hui bousculée par des tensions et des doutes liés à l'immigration et aux défaillances de notre système d'intégration.
Que proposez-vous pour améliorer l'intégration dans notre Nation ? En matière d'immigration, une fois nos obligations d'asile remplies, souhaitez-vous que nous puissions nous fixer des objectifs annuels définis par le Parlement ? Que proposez-vous afin de répondre à ce défi qui va durer ?
La question de la laïcité est toujours en France sujet d'importants débats. La laïcité est la valeur primordiale pour que puissent vivre ensemble, en bonne intelligence et harmonie, des convictions différentes, religieuses ou philosophiques. Elle est synonyme de liberté parce qu'elle permet à chacun de vivre selon ses choix. Comment renforcer les principes de la laïcité française, dans le rapport entre l'État et les religions de notre pays ? Comment garantir le respect par tous de la compréhension réciproque et des valeurs intangibles de la République ?
Dans les semaines qui viennent, je vous invite à débattre pour répondre à ces questions déterminantes pour l'avenir de notre Nation. Je souhaite aussi que vous puissiez, au-delà de ces sujets que je vous propose, évoquer n'importe quel sujet concret dont vous auriez l'impression qu'il pourrait améliorer votre existence au quotidien.
Ce débat est une initiative inédite dont j'ai la ferme volonté de tirer toutes les conclusions. Ce n'est ni une élection, ni un référendum. C'est votre expression personnelle, correspondant à votre histoire, à vos opinions, à vos priorités, qui est ici attendue, sans distinction d'âge ni de condition sociale. C'est, je crois, un grand pas en avant pour notre République que de consulter ainsi ses citoyens. Pour garantir votre liberté de parole, je veux que cette consultation soit organisée en toute indépendance, et soit encadrée par toutes les garanties de loyauté et de transparence.
C'est ainsi que j'entends transformer avec vous les colères en solutions. Vos propositions permettront donc de bâtir un nouveau contrat pour la Nation, de structurer l'action du Gouvernement et du Parlement, mais aussi les positions de la France au niveau européen et international. Je vous en rendrai compte directement dans le mois qui suivra la fin du débat.
Chères Françaises, chers Français, mes chers compatriotes, je souhaite que le plus grand nombre d'entre vous puisse participer à ce grand débat afin de faire œuvre utile pour l'avenir de notre pays.
En confiance,
Emmanuel MACRON
- hubert.de.boisredon
- Messages : 5036
Date d'inscription : 03/01/2019
Localisation : lyon
Re: Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
Lun 14 Jan - 20:03
par mon cap
merci Eddie, je viens de découvrir le bon boulot de la nouvelle équipe de comm' à Manu !
et un triple cask pour le coup, trois doigts au lieu de deux !
apéritivement
hub'
merci Eddie, je viens de découvrir le bon boulot de la nouvelle équipe de comm' à Manu !
et un triple cask pour le coup, trois doigts au lieu de deux !
apéritivement
hub'
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
Lun 14 Jan - 20:06
21 -
Bon apéritif Cher Hubert !
Perso pour l'anisette, un doigt vertical suffit ! L'eau est rare.
hubert.de.boisredon a écrit:par mon cap
merci Eddie, je viens de découvrir le bon boulot de la nouvelle équipe de comm' à Manu !
et un triple cask pour le coup, trois doigts au lieu de deux !
apéritivement
hub'
Bon apéritif Cher Hubert !
Perso pour l'anisette, un doigt vertical suffit ! L'eau est rare.
- Kalawasa
- Messages : 6064
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Comptoir de la psychologie à propos du ras-le-bolisme
Lun 14 Jan - 23:00
Manu, je ne répondrai pas à ta lettre d'enfumage habituel, car tu ne t'attaques pas au problème principal (à mes yeux ) : la fin des privilèges !
Commençons petit :
- Les préfets hors cadre
- Les ambassadeurs sans affectation
- Le CESE et les CESER
- Les sénateurs
- Les ex-ministres, premiers ministres
- Les ex-présidents de la république
- Les commissions diverses et variées....
Quand tu vois cette gabegie, pourquoi voudrais-tu que les français recouvrent le goût de l'effort ? Pour payer ces milliers de planqués ?
Nous vivons une crise morale et non économique . Tant que tu ne résoudras pas la première, c'est foutu pour résoudre la deuxième !
Mme Catherine BRECHIGNAC – Personnalité non titulaire du ministère des Affaires étrangères et non rémunérée par le ministère des Affaires étrangères
Ambassadeur délégué à l'environnement
M. Xavier STICKER – Diplomate
Ambassadrice chargée de l'adoption internationale
Mme Odile ROUSSEL – Diplomate
Ambassadeur, délégué interministériel à la Méditerranée
M. Nicolas GALEY – Diplomate
Ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone de l’Océan indien
M. Luc HALLADE – Diplomate
Directeur du Centre de crise et de soutien, Ambassadeur à la gestion des crises à l'étranger
M. Patrice PAOLI – Diplomate
Ambassadeur chargé des relations sociales internationales
M. Claude JEANNEROT– Personnalité non titulaire du ministère des Affaires étrangères et non rémunérée par le ministère des Affaires étrangères
Ambassadrice chargée de la lutte contre le virus de l'immunodéficience humaine-syndrome de l'immunodéficience acquise (VIH-sida) et les maladies transmissibles
Mme Michèle BOCCOZ – Diplomate
Ambassadeur chargé de la stratégie internationale en matière de lutte contre le terrorisme
M. Patrick MAISONNAVE – Diplomate
Ambassadeur pour le partenariat oriental de l’Union européenne et de la Mer Noire, co-président du Groupe de Minsk
M. Stéphane VISCONTI – Diplomate
Ambassadeur pour les droits de l’Homme, chargé de la dimension internationale de la Shoah, des spoliations et du devoir de mémoire
M. François CROQUETTE – Diplomate
Ambassadeur pour les commissions intergouvernementales, la coopération et les questions frontalières
M. Maxime LEFEBVRE – Diplomate
Ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique pour les énergies renouvelables et la prévention des risques climatiques.
Mme Brigitte COLLET – Diplomate
Ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone Antilles-Guyane
M. Jean-Bernard NILAM – Personnalité non titulaire du ministère des Affaires étrangères mais rémunérée par le ministère des Affaires étrangères
Ambassadrice pour les pôles
Mme Ségolène ROYAL - Personnalité non titulaire du ministère des Affaires étrangères et non rémunérée par le ministère des Affaires étrangères
Président de l’Institut français, Ambassadeur chargé de mission pour l’action culturelle extérieure de la France
Nomination à venir
Directeur général de Business France, Ambassadeur aux investissements internationaux
Nomination à venir
*Depuis la transmission de cette liste par le Quai d’Orsay, Pierre Buhler, diplomate, a été nommé président de l’Institut français. Un décret devrait aussi être pris dans les jours qui viennent pour installer le diplomate Christophe Lecourtier au poste de directeur général de Business France.
Commençons petit :
- Les préfets hors cadre
- Les ambassadeurs sans affectation
- Le CESE et les CESER
- Les sénateurs
- Les ex-ministres, premiers ministres
- Les ex-présidents de la république
- Les commissions diverses et variées....
Quand tu vois cette gabegie, pourquoi voudrais-tu que les français recouvrent le goût de l'effort ? Pour payer ces milliers de planqués ?
Nous vivons une crise morale et non économique . Tant que tu ne résoudras pas la première, c'est foutu pour résoudre la deuxième !
Liste des ambassadeurs thématiques en poste*
Ambassadrice déléguée à la science, la technologie et l’innovationMme Catherine BRECHIGNAC – Personnalité non titulaire du ministère des Affaires étrangères et non rémunérée par le ministère des Affaires étrangères
Ambassadeur délégué à l'environnement
M. Xavier STICKER – Diplomate
Ambassadrice chargée de l'adoption internationale
Mme Odile ROUSSEL – Diplomate
Ambassadeur, délégué interministériel à la Méditerranée
M. Nicolas GALEY – Diplomate
Ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone de l’Océan indien
M. Luc HALLADE – Diplomate
Directeur du Centre de crise et de soutien, Ambassadeur à la gestion des crises à l'étranger
M. Patrice PAOLI – Diplomate
Ambassadeur chargé des relations sociales internationales
M. Claude JEANNEROT– Personnalité non titulaire du ministère des Affaires étrangères et non rémunérée par le ministère des Affaires étrangères
Ambassadrice chargée de la lutte contre le virus de l'immunodéficience humaine-syndrome de l'immunodéficience acquise (VIH-sida) et les maladies transmissibles
Mme Michèle BOCCOZ – Diplomate
Ambassadeur chargé de la stratégie internationale en matière de lutte contre le terrorisme
M. Patrick MAISONNAVE – Diplomate
Ambassadeur pour le partenariat oriental de l’Union européenne et de la Mer Noire, co-président du Groupe de Minsk
M. Stéphane VISCONTI – Diplomate
Ambassadeur pour les droits de l’Homme, chargé de la dimension internationale de la Shoah, des spoliations et du devoir de mémoire
M. François CROQUETTE – Diplomate
Ambassadeur pour les commissions intergouvernementales, la coopération et les questions frontalières
M. Maxime LEFEBVRE – Diplomate
Ambassadrice chargée des négociations sur le changement climatique pour les énergies renouvelables et la prévention des risques climatiques.
Mme Brigitte COLLET – Diplomate
Ambassadeur délégué à la coopération régionale dans la zone Antilles-Guyane
M. Jean-Bernard NILAM – Personnalité non titulaire du ministère des Affaires étrangères mais rémunérée par le ministère des Affaires étrangères
Ambassadrice pour les pôles
Mme Ségolène ROYAL - Personnalité non titulaire du ministère des Affaires étrangères et non rémunérée par le ministère des Affaires étrangères
Président de l’Institut français, Ambassadeur chargé de mission pour l’action culturelle extérieure de la France
Nomination à venir
Directeur général de Business France, Ambassadeur aux investissements internationaux
Nomination à venir
*Depuis la transmission de cette liste par le Quai d’Orsay, Pierre Buhler, diplomate, a été nommé président de l’Institut français. Un décret devrait aussi être pris dans les jours qui viennent pour installer le diplomate Christophe Lecourtier au poste de directeur général de Business France.
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C'est un p"tit exemple...Je peux t'en fournir d'autres, mais je ne te sens pas intéressé !
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