Violences policières
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Kalawasa
Mab-des-bois
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Younes Terre
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- Younes Terre
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Violences policières
Dim 20 Jan - 0:19
Rappel du premier message :
- InvitéInvité
Re: Violences policières
Mar 23 Avr - 13:12
Ils ont profité à plein de tout et vivent sur ce que fournissent les travailleurs d'aujourd'hui.
En se plaignant de n'en avoir pas assez.
En encourageant les caillassages, les incendies, les blocages.
L'etat emprunte à partir de juillet pour qu'ils touchent "ce qu'ils ont mérité" (ah ouais ? Au nom de quoi ? Ils etaient très nombreux pour cotiser pour peu de petits vieux, aujourd'hui, la pyramide est inversée... Faut y être neuneu pour faire semblant de l'ignorer, hein ).
Alors si l'effort doit venir de quelque part, c'est aussi et beaucoup de ceux qui vivent confortablement de la solidarité en encourageant l'insurrection. Après tout, ils n'ont pas capitalisé, on ne parle pas de leur prendre ce qu'ils ont capitalisé, que je sache...
Mais vous avez raison, j'aurais dû précisé : les veux cons gâtés -au sens litteral du terme, aussi.
J'adore!! parce que ceux qui s’inquietent de leur retraite en sont generalement assez pres, et s’ils s’en prennent a leurs aines, en vieux enfants gates qu’ils sont, les generations a venir ne manqueront pas, elles, de leur reprocher, a eux, de leur avoir laisse un monde de m… les "Millennials" le font deja au point ou peu veulent faire des petits, s'il faut reprocher a quelqu'un de ne pas faire son devoir c'est peut-etre a eux? (comment? Mais comment? Ces presque-retraites ont toujours suivi les regles pourtant! En opposition aux vrais “retraites”, qui eux c’est bien connu n’ont suivi aucune loi et en recompense ont des mensualites en or. )
Les cotisations prises aux retraites etaient obligatoires, comme elles le sont aujourd'hui d'ailleurs; les travailleurs n'avaient pas le choix de mettre leurs economies ailleurs et pour certains, qui vivaient de salaire/en/salaire, pas par choix non plus, il n'y avait pas moyen d'acheter des actions ou d'ettoffer le coussin en achetant de la "pierre" pour les vieux jours . C'est encore une preuve que les gouvernements ne sont pas f..tus de penser au futur, qu'ils ne savent faire qu'une chose lorsqu'ils hapent l'argent des contribuables: le depenser a leur avantage.
Mais bon, je me marre. Pas etonnant quand je lis cette hargne et cette condescendance que la majorite des Francais deteste le president.
En se plaignant de n'en avoir pas assez.
En encourageant les caillassages, les incendies, les blocages.
L'etat emprunte à partir de juillet pour qu'ils touchent "ce qu'ils ont mérité" (ah ouais ? Au nom de quoi ? Ils etaient très nombreux pour cotiser pour peu de petits vieux, aujourd'hui, la pyramide est inversée... Faut y être neuneu pour faire semblant de l'ignorer, hein ).
Alors si l'effort doit venir de quelque part, c'est aussi et beaucoup de ceux qui vivent confortablement de la solidarité en encourageant l'insurrection. Après tout, ils n'ont pas capitalisé, on ne parle pas de leur prendre ce qu'ils ont capitalisé, que je sache...
Mais vous avez raison, j'aurais dû précisé : les veux cons gâtés -au sens litteral du terme, aussi.
J'adore!! parce que ceux qui s’inquietent de leur retraite en sont generalement assez pres, et s’ils s’en prennent a leurs aines, en vieux enfants gates qu’ils sont, les generations a venir ne manqueront pas, elles, de leur reprocher, a eux, de leur avoir laisse un monde de m… les "Millennials" le font deja au point ou peu veulent faire des petits, s'il faut reprocher a quelqu'un de ne pas faire son devoir c'est peut-etre a eux? (comment? Mais comment? Ces presque-retraites ont toujours suivi les regles pourtant! En opposition aux vrais “retraites”, qui eux c’est bien connu n’ont suivi aucune loi et en recompense ont des mensualites en or. )
Les cotisations prises aux retraites etaient obligatoires, comme elles le sont aujourd'hui d'ailleurs; les travailleurs n'avaient pas le choix de mettre leurs economies ailleurs et pour certains, qui vivaient de salaire/en/salaire, pas par choix non plus, il n'y avait pas moyen d'acheter des actions ou d'ettoffer le coussin en achetant de la "pierre" pour les vieux jours . C'est encore une preuve que les gouvernements ne sont pas f..tus de penser au futur, qu'ils ne savent faire qu'une chose lorsqu'ils hapent l'argent des contribuables: le depenser a leur avantage.
Mais bon, je me marre. Pas etonnant quand je lis cette hargne et cette condescendance que la majorite des Francais deteste le president.
- Kalawasa
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Re: Violences policières
Mar 23 Avr - 15:09
Mab a écrit:Ne me dites pas que vous êtes de ceux qui chantent "Une bonne guerre pour tout remettre à plat"
Mais si, mais si, Mab . Pendant les 100 prochaines années, 7 milliards de personnes vont mourir . Si qques millions devaient décéder un peu plus tôt pour tout remettre à plat, où est le problème ? Ce serait de la solidarité !
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Re: Violences policières
Mar 23 Avr - 20:55
Mélanie, gilet jaune amiénoise frappée violemment dans la nuque par un policier samedi à Paris
Mardi 23 avril 2019 à 17:56
Par Vanessa Lamarre, France Bleu Picardie
Mélanie, 39 ans, mère de deux enfants, l'une des porte-parole des Gilets Jaunes d'Amiens, Les Réfractaires du 80, a été violemment frappée à la nuque, par derrière, par un policier lors de l'acte 23 de la mobilisation des gilets jaunes à Paris samedi. Elle a déposé plainte ce mardi.
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Re: Violences policières
Mar 23 Avr - 21:19
Mab-des-bois a écrit:les retraités les plus modestes sont souvent des femmes, issues du milieu agricole. Et elles, elles touchent réellement des clopinettes, pas parce-qu'elles sont restées à la maison à toucher des allocs. Les agriculteurs au plus fort de la manif Gilles & John representaient un peu moins d'1 %. Chez moi, territoire très agricole -limite on laboure les trottoirs-, pas de mamie paysanne parmi les furies vociférant sur les rond points... J'dis ça, j'dis rien. Mais c'est vrai qu'en général, elles sont plutôt sur les marchés, le week-end, qu'à porter les packs de Kro à ceux qui bloquent et insultent les automobilistes.
En attendant ce sont ces retraitées modestes là que vous avez taxé avec l'augmentation de la CSG ! Et sans l'action des GJ vous ne leur auriez pas rendu!
Si non je constate que vous justifiez les violences policières du fait que les GJ seraient des assistés, des alcoolo, des parasites? Vous êtes très raccord avec votre président ! Le mépris de classe la marque de fabrique de la REM?
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Re: Violences policières
Mar 23 Avr - 21:43
PROJETÉ AU SOL ET ROUÉ DE COUPS PAR DES POLICIERS
5 ans après le passage à tabac d’un manifestant, un policier enfin jugé
Par Anouk Loisel , Emma Breuil
Le 4 novembre 2014, Ian B. est frappé par des policiers en marge d'une manifestation. 5 ans plus tard a enfin lieu le procès de l'un de ses agresseurs. Le procureur a requis 3 mois de prison avec sursis, la victime réclame 5.000€ de dommages et intérêts.
« Les policiers ont droit à des ITT psychologiques. Moi, je n’en ai pas. »
« Les faits se sont produits en 2014, nous sommes en 2019. Si les rôles étaient inversés, ça aurait été comparution immédiate pour le manifestant », fait remarquer Maître Ruef.
Après une longue inspiration, l’air grave, le procureur de la République se lance : « Ce n’est pas le procès de l’institution, ce n’est pas le procès des violences policières, c’est le procès d’un seul homme », martèle-t-il en préambule. Il requiert trois mois de prison avec sursis. Ian B, lui, s’est contenté de réclamer 5.000€ d’indemnisation pour le préjudice subi. C’est uniquement pour obtenir cette réparation qu’il a porté plainte, et pour « pointer le problème de probité de la police ». « La peine réclamée par le procureur est absurde, réagit-il à la sortie de la salle. Je suis un militant anti-carcéral. La seule chose que je souhaite à ce policier, c’est qu’il change de rôle social. »
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- InvitéInvité
Re: Violences policières
Mar 23 Avr - 21:54
Pour des gens intelligents, c'est marrant tout de meme qu'ils n'aient pas realise que de reduire des acquis, avec en vue de les supprimer completement eventuellement, tout en augmentant des taxes/impots, ca ne pouvait pas passer.
Je ne suis pas contre ce que Manu voulait faire mais il y avait un juste equilibre a garder et il aurait du baisser les taux d'imposition, ce qui de toute evidence, il n'a pas voulu faire. Ah ce changement climatique.. entre autres. C'est l'arrogance de certains qui ont perdu toute comprehension avec les gens moins fortunes qu'eux.
Ils nous faisaient la morale concernant les migrants illegaux, mais ils se retournent maintenant contre leurs compatriotes et parlent de "leur" France...
Ceci dit, je suis CONTRE la violence et je trouve les exces et les saccages (que j'ose esperer ont ete commis par des delinquants qui se sont infiltres dans les manifestations et non pas par des G.J.) meprisables et revoltants.
Je ne suis pas contre ce que Manu voulait faire mais il y avait un juste equilibre a garder et il aurait du baisser les taux d'imposition, ce qui de toute evidence, il n'a pas voulu faire. Ah ce changement climatique.. entre autres. C'est l'arrogance de certains qui ont perdu toute comprehension avec les gens moins fortunes qu'eux.
Ils nous faisaient la morale concernant les migrants illegaux, mais ils se retournent maintenant contre leurs compatriotes et parlent de "leur" France...
Ceci dit, je suis CONTRE la violence et je trouve les exces et les saccages (que j'ose esperer ont ete commis par des delinquants qui se sont infiltres dans les manifestations et non pas par des G.J.) meprisables et revoltants.
- Younes Terre
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Re: Violences policières
Mar 23 Avr - 21:55
Mab-des-bois a écrit:
Et pour remettre en perspective et éviter que les gens intelligents ne lisent ce que je n'ai pas écrit : je parle bien de ceux (les vieux cons) qui soutiennent et encouragent les occupés des ronds points, les fachos de la comprenote, les saccageurs de centre villes.
Ça branle dans le manche
À chaque fois que je reviens de manif, c'est plus fort que moi, j’ai envie de vous écrire. Certains diront que ça ne sert à rien, ils ont sûrement raison, mais ce n’est pas grave, ça me fait du bien.
Si vous me lisiez régulièrement, Monsieur le Président, vous sauriez que je n’apprécie guère vos manières, et ce dimanche, au retour de la capitale, j’ai eu envie de vous raconter ma manif.
Je fais partie d’un groupe de femmes que nous nous sommes amusées à nommer « Vieilles et pas sages ». L’idée est née au lendemain des violences de la police envers Geneviève Legay. Bien décidées à aller manifester notre soutien à cette militante courageuse, et notre désapprobation de vos pratiques, nous avons inventé notre slogan : « Macron t’es foutu, toutes les vieilles sont dans la rue ! »
Pour sa première sortie à Rennes, notre banderole jaune fluo sur fond noir a fait un effet bœuf. Nous avons chanté l’hymne des femmes devant vos bataillons, à visage découvert. Nous avons été gazés, oui je dis bien gazés, avec ces nouveaux produits qu’ils mettent pour les tester. J’en parlais justement hier avec un gilet jaune, qui me disait que Rennes était un lieu privilégié pour les tests. Ca doit être une rumeur, oui, certainement, pas ça, pas vous.
Pourquoi pas vous ? Il faut que je vous raconte. Mon grand-père a été arrêté par la Gestapo, rue Paul Bert, à Rennes, le 25 avril 1944, de l’autre côté du pont où nous nous sommes fait gazer. Il est mort à Neuengamme le 21 décembre de la même année, à 33 ans. Il était philosophe et confrère de Paul Ricoeur, votre maître, s’il en est. Il a résisté pour la liberté, pour que l’État ne devienne pas totalitaire. Il a dû poser des bombes pour défendre cela. Il a saboté, volé et tué, forcément. Avec d’autres, il s’est battu, et ceux qui en sont revenus ont créé des choses comme le Conseil national de la Résistance.[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- Spoiler:
Donc, mon grand-père est un héros de la Résistance, sa mère était institutrice, fervente laïque, en banlieue parisienne, et sa grand-mère, adolescente à Montmartre pendant la Commune. Vous conviendrez qu’il serait mal venu que je ne participe pas aux mouvements de révolte contre les injustices sociales que, depuis le château, vous ne semblez toujours pas réaliser. Vous vous prenez pour De Gaulle ou un type comme ça, imbu de sa personne. Je suis donc allée à Paris ce samedi où j’ai retrouvé mes vieilles copines.
Nous avions choisi une manifestation déclarée, car nous courrons moins vite que les jeunes et notre but n’est pas la violence, au contraire. Nous nous battons contre toutes les violences subies de par l’organisation de notre société. Nous sommes révoltées de voir des retraités ayant travaillé toute leur vie pour 700 ou 800 euros de retraite. Nous sommes désemparées de voir nos enfants grandir et vieillir dans ce monde ou tout est concurrence, où tous les acquis sociaux de nos ancêtres disparaissent les uns après les autres. Nous ne tolérons pas que les forces de police défigurent nos enfants, nos amis, nos parents. Nous avons honte des millions qui affluent pour sauver Notre-Dame de Paris alors que tant de femmes souffrent dans ce pays. Nous maudissons ceux des médias qui vous servent la soupe à longueur d’antennes et de colonnes, et dont les patrons sont vos amis.
À 10h30, nous étions sur le parvis de Bercy et la foule grandissait de minute en minute. Nous avions accroché notre banderole aux grilles de l’ancien Palais omnisport de Bercy, renommé AccorHotels Arena depuis 2015 pour quelques dollars de plus. Rapidement, du monde est venu vers nous et les pancartes confectionnées à la maison, après un concours de slogans contre votre politique et celle de vos amis, ont toutes été distribuées. On aurait même pu les vendre si on avait voulu, mais nous ne sommes pas comme vous, nous partageons. Vous savez ce que c’est le partage entre amis, entre gens qui luttent pour une même cause, c’est fort, puissant, indéfectible. Une femme d’une trentaine d’années m’a raconté qu’elle avait vendu pour une misère 100 euros de bons d’achat, accumulés depuis des semaines, pour pouvoir se payer le train pour venir manifester à Paris, depuis le fond des Yvelines. Elle préférait ça que d’avoir une amende.
Le cortège n’était pas encore parti que les gaz empoisonnaient déjà l’atmosphère, sous un petit 30° à l’ombre. La foule a fait quelques détours pour arriver sur les quais et le cortège a pris son rythme de croisière jusqu’à un peu avant la Bastille, où les poubelles ont commencé à être brûlées. De Bercy à la Bastille, tout s’est relativement bien passé, malgré quelques embrouilles. Sur la place, les Algériens nous ont accueillis en musique et les touristes nous félicitaient de notre détermination. Il y avait aussi beaucoup de presse étrangère. Comme ils sont sur place pour Notre-Dame, ils se sont fait un plaisir de relayer dans le monde entier, nos luttes, votre intransigeance, l’argent de vos amis, etc. etc. Après les nombreuses arrestations de leurs confrères, je suppose qu’ils ont peaufiné votre publicité.
Un peu lasses, sous la chaleur écrasante, nous étions avec la banderole en fin de cortège quand à hauteur du métro Bréguet Sabin, on s’est retrouvées coincées devant le petit square. Je connais bien le quartier, j’y ai passé 30 ans de ma vie, et c’est en toute impunité que j’ai accroché la banderole aux grilles du square. Le chef a mis au moins dix minutes à réagir et il nous a fait comprendre qu’il ne riait plus. On a été parquées un moment dans le square avant de rouler la banderole et de faire les vieilles un peu plus sages. J’ai été frappée par la jeunesse des CRS, c’était des enfants. Leur regard était presque vide, désappointé. Je n’en avais jamais vu d’aussi jeunes, j’étais navrée que vous utilisiez la jeunesse pour ça. Vous devriez avoir honte.
Au loin, au carrefour Richard Lenoir / Voltaire, ça pétait dur et on ne pouvait plus rejoindre le cortège. On s’est détournées vers la rue Amelot pour rejoindre la place de la République et on a passé les barrages comme des chefs, avec une banderole enroulée dans un camouflage digne de mon grand-père. J’avais aussi une arme secrète en option, que vous me permettrez de ne pas vous dévoiler ici. À notre arrivée, la place était à moitié vide et nous avons rapidement compris pourquoi.
Une de nos vieilles était nassée à Saint Ambroise et tous les accès à la place avaient été bloqués par les CRS. C’est là que les manifestants se sont dirigés sur Jules Ferry la rage au ventre. Ils ont brûlé tout ce qu’ils trouvaient et une épaisse fumée noire envahissait le quartier. Depuis la place, nous ne voyions que cela, mais là, j’ai regardé les images et j’ai compris votre talent. Vous savez parfaitement fabriquer la violence. Vous rendez fous les gens, puis vous les accusez de tous les maux. Excusez-moi de vous le dire, mais beaucoup d’hommes font cela. Le monde patriarcal est le vôtre et nous nous battons aussi contre cela.
Vu le désastre à l’angle faubourg du Temple / Valmy, ils ont ouvert les vannes de l’avenue de la République pour laisser le monde entrer sur la place, et ne plus pouvoir en ressortir. Nous les avons accueillis en héros, mais le piège s’est refermé sur nous. Une fois la foule suffisamment dense, les lacrymos ont commencé à pleuvoir. Des tirs en l’air où tu sais pas où peut atterrir la cartouche. Tu cours, ça pique, tu reprends tes esprits et tu cries : Vive la révolution ! Tu chantes avec les autres, tu souris à tous les vieux qui viennent te dire merci d’oser, bravo. Bravo à eux d’être encore là. Nous, on ne fait que notre devoir de citoyenne. On défend nos libertés, ne vous en déplaise, Monsieur le Président.
Le soir, en dînant au restaurant, grâce au RSA que la société nous verse après nous avoir exploitées pendant des décennies, je discutais avec une vieille copine de collège. Ça me fait plaisir de savoir que nous n’avons rien perdu de nos idéaux, même dans la merde. Nos parents nous ont laissé quelques subsides qui nous aident dans ces moments difficiles et nous permettent encore de vous tenir la dragée haute. Tous ceux qui manifestaient n’ont pas cette « chance », et si vous vous donniez la peine de regarder leurs visages, peut-être que l’humanisme dont vous vous revendiquez s’éveillerait en vous. Je n’ose y croire, mais gare à la revanche, quand TOUS les pauvres s’y mettront.
- Kalawasa
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Re: Violences policières
Mar 23 Avr - 22:25
Je propose une manif GJ test : zéro policier . Maintien de l'ordre assuré (et assumé) par les GJ...Faisable ?
- InvitéInvité
Re: Violences policières
Mer 24 Avr - 19:08
«Gilets jaunes»: la France rejette les accusations de l’ONU sur «l'usage excessif de la force»
La France aura mis un peu plus d’un mois pour répondre de manière argumentée aux accusations de violences policières portées par l’ONU. En mars dernier, Michelle Bachelet, la haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, avait demandé que l’Hexagone enquête « urgemment » sur « tous les cas rapportés d’usage excessif de la force ». En retour, le 11 avril, le gouvernement lui a adressé une note d’une vingtaine de pages, dans laquelle est résumée sa « stratégie de défense », rapporte ce mercredi Le Monde qui a eu accès au document.
Pour justifier ses méthodes de maintien de l’ordre, le gouvernement tient d’abord à revenir sur le contexte des manifestations et les conditions « particulièrement difficiles » dans lesquelles les policiers et gendarmes ont travaillé. Pour justifier l’emploi d’armes de force intermédiaires – grenades de désencerclement, lanceurs de balles de défense, les grenades lacrymogènes –, le gouvernement rappelle aussi que le cadre légal qui s’applique n’est pas celui de « la manifestation » mais de « l’attroupement », c’est-à-dire « une manifestation qui a dégénéré dans la violence ». Ce passage l’illustre bien : « À aucun moment le LBD n’est utilisé à l’encontre de manifestants, même véhéments, si ces derniers ne commettent pas de violences physiques, notamment dirigées contre les forces de l’ordre, ou de graves dégradations. Mais alors il ne s’agit plus de manifestants, mais de participants à un attroupement violent et illégal. »
Cette même note défend aussi le controversé LBD, dont l’usage est très critiqué par les associations de défense de droits de l’homme et le défenseur des droits, Jacques Toubon. « Les policiers ont recours au LBD lorsqu’il est nécessaire de dissuader ou de stopper une personne violente ou dangereuse», justifie-t-on, sans évoquer toutefois les blessures commises par ce type d’arme. « Si des cas de mésusages sont toujours malheureusement possibles, (…) ils ne sauraient remettre en cause l’utilisation régulière de cette arme en cas de nécessité», ajoute-t-on.
Confrontés aux cas documentés de violences policières, notamment rapportés par des journalistes, la réponse du gouvernement reste la même : il faut attendre que les enquêtes judiciaires apportent leurs réponses. Tant qu’elles «n’auront pas abouti, il n’est pas possible de déterminer, à ce jour, si les personnes blessées par des tirs de LBD l’ont été dans une situation justifiant le recours à cette arme, avec les conséquences malheureuses qui s’y attachent, ou dans une situation d’usage abusif, critiquable. »
Toujours selon Le Monde, les cas de journalistes blessés par les forces de l’ordre et que dénonçait l’ONU ne sont pratiquement pas mentionnés. Seules les agressions commises par les « gilets jaunes » y figurent.
Quelques chiffres remontant à la fin mars sont toutefois donnés : « Vingt-sept signalements ont été effectués par des journalistes sur la plate-forme de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et dix enquêtes judiciaires ont été ouvertes. Par ailleurs, cinq plaintes auraient été enregistrées », détaille le quotidien.
La France aura mis un peu plus d’un mois pour répondre de manière argumentée aux accusations de violences policières portées par l’ONU. En mars dernier, Michelle Bachelet, la haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, avait demandé que l’Hexagone enquête « urgemment » sur « tous les cas rapportés d’usage excessif de la force ». En retour, le 11 avril, le gouvernement lui a adressé une note d’une vingtaine de pages, dans laquelle est résumée sa « stratégie de défense », rapporte ce mercredi Le Monde qui a eu accès au document.
Pour justifier ses méthodes de maintien de l’ordre, le gouvernement tient d’abord à revenir sur le contexte des manifestations et les conditions « particulièrement difficiles » dans lesquelles les policiers et gendarmes ont travaillé. Pour justifier l’emploi d’armes de force intermédiaires – grenades de désencerclement, lanceurs de balles de défense, les grenades lacrymogènes –, le gouvernement rappelle aussi que le cadre légal qui s’applique n’est pas celui de « la manifestation » mais de « l’attroupement », c’est-à-dire « une manifestation qui a dégénéré dans la violence ». Ce passage l’illustre bien : « À aucun moment le LBD n’est utilisé à l’encontre de manifestants, même véhéments, si ces derniers ne commettent pas de violences physiques, notamment dirigées contre les forces de l’ordre, ou de graves dégradations. Mais alors il ne s’agit plus de manifestants, mais de participants à un attroupement violent et illégal. »
Cette même note défend aussi le controversé LBD, dont l’usage est très critiqué par les associations de défense de droits de l’homme et le défenseur des droits, Jacques Toubon. « Les policiers ont recours au LBD lorsqu’il est nécessaire de dissuader ou de stopper une personne violente ou dangereuse», justifie-t-on, sans évoquer toutefois les blessures commises par ce type d’arme. « Si des cas de mésusages sont toujours malheureusement possibles, (…) ils ne sauraient remettre en cause l’utilisation régulière de cette arme en cas de nécessité», ajoute-t-on.
Confrontés aux cas documentés de violences policières, notamment rapportés par des journalistes, la réponse du gouvernement reste la même : il faut attendre que les enquêtes judiciaires apportent leurs réponses. Tant qu’elles «n’auront pas abouti, il n’est pas possible de déterminer, à ce jour, si les personnes blessées par des tirs de LBD l’ont été dans une situation justifiant le recours à cette arme, avec les conséquences malheureuses qui s’y attachent, ou dans une situation d’usage abusif, critiquable. »
Toujours selon Le Monde, les cas de journalistes blessés par les forces de l’ordre et que dénonçait l’ONU ne sont pratiquement pas mentionnés. Seules les agressions commises par les « gilets jaunes » y figurent.
Quelques chiffres remontant à la fin mars sont toutefois donnés : « Vingt-sept signalements ont été effectués par des journalistes sur la plate-forme de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et dix enquêtes judiciaires ont été ouvertes. Par ailleurs, cinq plaintes auraient été enregistrées », détaille le quotidien.
- Younes Terre
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Re: Violences policières
Mer 24 Avr - 19:41
Mort de Zineb Redouane : l’intrigante demande de la juge chargée de l’enquête
Timothée Boutry| 24 avril 2019,
La magistrate chargée d’éclaircir les circonstances de la mort de Zineb Redouane, atteinte par une grenade tirée par la police début décembre à Marseille, en marge d’une manifestation des Gilets jaunes, a demandé aux experts de déterminer l’incapacité totale de travail de la victime.
C’est une demande pour le moins étonnante et qui ne va pas apaiser la douleur de la famille de Zineb Redouane. Cette Marseillaise de 80 ans est morte le 2 décembre dernier, après avoir reçu la veille une grenade lacrymogène dans le visage lancée par la police, en marge d’un rassemblement des gilets jaunes. Elle était en train de fermer ses volets dans son appartement du centre-ville lorsque le projectile l’a atteinte. Des plots de grenade ont été retrouvés chez elle. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
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Re: Violences policières
Mer 24 Avr - 19:50
TANT QU’IL N’Y AURA PAS ÉCRIT “DICTATURE” EN GRAS ET SOULIGNÉ, LES ARTISTES, “INTELLECTUELS” ET AUTRES BELLES ÂMES SE TAIRONT
22 avril 2019
… et comme ce ne sera jamais écrit noir sur blanc, ils collaboreront.
A quoi servent les philosophes en France ? A intervenir sur France Inter le matin pour dire que Macron est beau, Macron est grand, tandis que le peuple est vil et inculte. A quoi servent les “artistes engagés” en France ? A se scandaliser pour des causes lointaines et pousser des coups de gueule réguliers contre les manifestants qui perturbent le cour de leurs tournées – quand bien même ils subissent ici la même violence qui, lorsqu’elle a lieu ailleurs, fait l’objet de pétitions enflammées de la part de leur caste. A quoi servent les éditorialistes, journalistes et autres héros de l’Information ? Le plus souvent à cirer les pompes du pouvoir et adopter sans vergogne les axes de la narration du pouvoir : vous voulez parler remise en cause des 35H ? Parlons-en. Nouveau jour férié en moins ? Discutons de ses beaux effets. Vous voulez qu’on traite un incendie accidentel d’une cathédrale avec la même intensité dramatique que pour un attentat terroriste ? C’est parti !
Pourtant, s’il est bien une chose que revendiquent toutes les personnes citées précédemment, c’est leur capacité innée à se “mobiliser contre l’inacceptable”, à “ne pas tolérer l’intolérable”, “dire la vérité face aux tentations autoritaires” : “pas ça pas ça pas ça !”, s’il est bien un engagement proclamé des bourgeois des arts, des lettres et de l’information, c’est la haine du fascisme. Et d’ailleurs, s’ils sont tous tous tous contre le Référendum d’initiative citoyenne, c’est parce que ça permettrait “l’expression de nos pulsions les plus sombres”, et que mieux valent la tempérance de l’Etat de droit, l’éthique parlementaire, la grandeur présidentielle que les bas instincts de “madame michu” ou “jojo le gilet jaune” qui ne rêvent que d’abolition de la peine de mort, de général de Villiers au pouvoir et de “La FiN de lA LibErté d’ExprEssiOn”.
Mais là visiblement, on n’y est pas du tout. Notre police est la seule d’Europe à balancer des grenades explosives sur la gueule de gens, elle a tous les droits, rien de l’atteint, ça gaze (“oh non n’utilisez pas ce terme !!” dit le bourgeois), ça arrose, ça étrangle, ça charge de cavalerie, ça blinde, ça arrête préventivement (“parce qu’on ne sait jamais !”), ça humilie en garde à vue, ça matraque en tout sens et tout ce beau monde s’en branle littéralement. Du moment qu’on les laisse faire leurs pièces de théâtre sur l’horreur du nazisme, la faim dans le monde et les bienfaits de la démocratie, et qu’on les laisse vivre leur pseudo vie de rebelle en pâte de bourgeois, leur foutus coup de gueule post-soixante-huitards à la con, leur ptite collecte de fond pour la bonne cause de temps en temps, ces gens s’en foutent totalement.
Et ils ne se sentent pas en contradiction du tout, pensez-vous ! Samedi deux journalistes ont été arrêtés sous leurs yeux, l’un – Gaspard Glanz – ayant consacré des années à dénoncer l’impunité dont jouit la police vis-à-vis des migrants, des manifestants, c’est aussi lui qui a contribué à montrer la tronche de Benalla grimé en flic, quand toutes les rédactions “doutaient” encore du scoop. Tout ça se passe sur leur chère ô combien précieuse place de la République – n’y a-t-on pas entendu des discours enflammé sur la liberté d’expression à préserver face à la barbarie ? Mais la barbarie c’est les musulmans, pas Castaner pensez-vous – eh bien ça n’a pas l’air de les perturber plus que ça.
Car le beau monde médiatique a trouvé mieux à faire : mettre au cœur de l’analyse médiatique de la journée un slogan de manif – “suicidez-vous” – lancé par quelques manifestants à quelques policiers, le JT de France 2 allant même jusqu’à parler aussi du slogan “tout le monde déteste la police” comme d’un fait particulièrement récent, inquiétant et scandaleux. Alors que ce slogan n’est ni récent, donc ni spécialement inquiétant, et scandaleux ? La dernière fois que l’auteur de cet article s’est fait arrêté, pour un contrôle d’identité, lors d’une manifestation, les “gardiens de la paix” lui ont dit “avance fils de pute, sale gauchiste, pédale”. Est-ce qu’il en a fait un article ? Non. Car l’insulte des flics vers les civils est suffisamment courante est instituée pour que ça soit devenu la norme, ce qui ne choque pas le bourgeois médiatique qui en revanche s’offusque que des manifestants osent à leur tour dire des méchancetés. Alors qu’ils savent bien comment les flics parlent aux gens, ils refusent toute réciprocité : “subissez en silence les gueux” est le slogan pas récent de la bourgeoisie médiatique.
L’avantage des dictatures, pour les bourgeois, les philosophes, les journalistes, et tout ceux qui savent manier les codes littéraires de l’hypocrisie, c’est qu’elles ne se définissent jamais comme telle. Tout régime autoritaire tente de sauver les apparences. De telle sorte que les bourgeois, qui l’ont activement souhaité (car il est temps de faire “les réformes nécessaires” et ces troubles hebdomadaires ont assez duré, merde !), peuvent dormir tranquille : jamais Macron et ses troupes n’agiront pour d’autres motifs proclamés que la foutue devise qu’ils salissent chaque jour en l’écrabouillant par la sainte alliance des bottes et des souliers vernis. On pourrait se consoler en se disant que l’Histoire leur donnera tort, mais en attendant ce n’est pas eux que l’Histoire piétine, éborgne et tabasse. Et ces gens ont tant appris à être sûr de leur vertu et de leur bonté d’âme et de la bêtise et de l’immaturité du peuple : on pourrait leur cracher dessus qu’ils utiliseraient notre bile pour faire briller leurs pompes.
Réfléchissons bien à ce que peuvent être des structures médiatiques, intellectuelles et artistiques qui sont autres choses que des béquilles morales de la caste au pouvoir. Il en existe déjà, mais il va falloir passer à la vitesse supérieure car le temps presse.
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- Younes Terre
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Re: Violences policières
Sam 27 Avr - 14:10
- Younes Terre
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Re: Violences policières
Mar 30 Avr - 20:25
VIOLENCES POLICIÈRES ENQUÊTE
A Marseille, des policiers fracassent le crâne d’une jeune femme à terre
30 AVRIL 2019 PAR PASCALE PASCARIELLO
Maria, 19 ans, a déposé plainte mardi auprès du parquet de Marseille pour tentative d’homicide, violences volontaires aggravées et non-assistance à personne en danger. Le 8 décembre dernier, en marge d’une manifestation de « gilets jaunes », elle a été rouée de coups de pied et de matraque par des policiers. Son cerveau, notamment, a été endommagé.
Le 8 décembre 2018, à Marseille, Maria*, 19 ans, a été grièvement blessée par les forces de l’ordre. D’abord touchée par un tir de lanceur de balles de défense (LBD) à la cuisse, la jeune femme, qui s’est écroulée à terre, a été alors violemment matraquée et frappée à coups de pied à la tête.
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- Younes Terre
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Re: Violences policières
Mer 1 Mai - 21:53
- EddieCochran+
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Re: Violences policières
Jeu 2 Mai - 0:20
66 -
Les Ultra canaris et les BB doivent jubiler : un capitaine de CRS est à l'hosto en urgence vitale relative.
Les Ultra canaris et les BB doivent jubiler : un capitaine de CRS est à l'hosto en urgence vitale relative.
- InvitéInvité
Re: Violences policières
Jeu 2 Mai - 11:28
Quand le groupe Assassin préconise la Révolution, le chanteur précise immédiatement "ouvre un bouquin ou entre dans un musée"
Le Grand Jihad, quoi .... pas la casse systématique et aveugle
- Younes Terre
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Re: Violences policières
Jeu 2 Mai - 19:00
Younes Terre a écrit:VIOLENCES POLICIÈRES ENQUÊTE
A Marseille, des policiers fracassent le crâne d’une jeune femme à terre
- Spoiler:
30 AVRIL 2019 PAR PASCALE PASCARIELLO
Maria, 19 ans, a déposé plainte mardi auprès du parquet de Marseille pour tentative d’homicide, violences volontaires aggravées et non-assistance à personne en danger. Le 8 décembre dernier, en marge d’une manifestation de « gilets jaunes », elle a été rouée de coups de pied et de matraque par des policiers. Son cerveau, notamment, a été endommagé.
- Spoiler:
Le 8 décembre 2018, à Marseille, Maria*, 19 ans, a été grièvement blessée par les forces de l’ordre. D’abord touchée par un tir de lanceur de balles de défense (LBD) à la cuisse, la jeune femme, qui s’est écroulée à terre, a été alors violemment matraquée et frappée à coups de pied à la tête.
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Au cas où certain aient un problème avec Médiapart comme source !
- Younes Terre
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Re: Violences policières
Jeu 2 Mai - 19:49
- InvitéInvité
Re: Violences policières
Ven 3 Mai - 10:16
On se demande comment ce pavé s'est détaché et a pu rouler jusqu'aux pieds du policier : retour à l'envoyeur ?
- EddieCochran+
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Re: Violences policières
Ven 3 Mai - 13:36
70 -
Ce fonctionnaire a voulu vérifier le slogan de Mai 68 : "Sous les pavés, la plage".
Ce fonctionnaire a voulu vérifier le slogan de Mai 68 : "Sous les pavés, la plage".
- Younes Terre
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Re: Violences policières
Ven 3 Mai - 19:19
EddieCochran+ a écrit:70 -
Ce fonctionnaire a voulu vérifier le slogan de Mai 68 : "Sous les pavés, la plage".
Et là il a voulu vérifier quoi ?
- EddieCochran+
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Re: Violences policières
Ven 3 Mai - 19:50
72 -
Le gazier qui apparaît avé un objet contondant "à la raie sur image" n'est pas un CRS mais probablement un membre d'une BAC (qu'il n'a peut-être pas en poche).
Ceci dit, comme sondage en faveur de la police il y a mieux à faire que de pluguer un quidam à terre, une occurrence qui va se faire retourner dans sa tombe le regretté Préfet de police Grimaud.
O tempora o mores.
Le gazier qui apparaît avé un objet contondant "à la raie sur image" n'est pas un CRS mais probablement un membre d'une BAC (qu'il n'a peut-être pas en poche).
Ceci dit, comme sondage en faveur de la police il y a mieux à faire que de pluguer un quidam à terre, une occurrence qui va se faire retourner dans sa tombe le regretté Préfet de police Grimaud.
O tempora o mores.
- Younes Terre
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Re: Violences policières
Ven 3 Mai - 19:58
Plus de 350 médias, journalistes, photographes, indépendants ou travaillant pour des rédactions ont signé une tribune dénonçant les violences policières subies par la profession depuis le début du mouvement des Gilets jaunes.
L'interpellation et la garde à vue du journaliste indépendant Gaspard Glanz lors de la manifestation des Gilets jaunes le 20 avril a été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Plus de 350 médias, journalistes, photographes, indépendants ou affiliés à des rédactions, avec ou sans carte de presse, dénoncent, dans une tribune publiée sur France Info, «les multiples violences d’Etat» qu'ils subissent.
Le journaliste de Taranis News Gaspard Glanz, interpellé le 20 avril en marge d'une manifestation des Gilets jaunes (image d'illustration). Devant le commissariat, des manifestants appellent à libérer le journaliste Gaspard Glanz
Au delà des risques qu'ils assument prendre en se positionnant au plus près des conflits dans les manifestations, ils constatent néanmoins que «ce n'est pas majoritairement du fait des manifestant·e·s, mais bien largement du comportement des forces de l’ordre elles-mêmes» qu'ils sont victimes de violence «physiques et psychologiques» et de répression. Ils dénoncent à cet égard «une volonté délibérée de [les] empêcher de travailler».
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