Ils nous ont quittés
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- Charly
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Ils nous ont quittés
Ven 10 Nov - 8:47
Rappel du premier message :
John Hillerman, le Higgins de "Magnum", est mort à 84 ans
John Hillerman, qui incarnait Higgins face à Tom Selleck dans la série télé "Magnum" et avait joué dans "Chinatown" de Roman Polanski, est décédé à l'âge de 84 ans, a indiqué son attachée de presse.
Il est mort jeudi "de causes naturelles" chez lui à Houston au Texas, a précisé Lori de Waal, sans plus de détail.
Le rôle le plus célèbre de ce texan qui a dû travailler dur avec un coach pour perdre son accent est donc paradoxalement celui du majordome britannique tiré à quatre épingles et paternaliste Higgins, face à Tom Selleck qui jouait le détective privé décontracté Magnum. Ce personnage sur huit saisons de "Magnum", série parmi les plus populaires des années 80, a valu un Emmy Award et un Golden Globe à John Hillerman, qui avait aussi fait des apparitions dans les séries "Arabesque", "La croisière s'amuse" ou "Kojak".
Il avait commencé sa carrière au théâtre avant d'être repéré par le réalisateur Peter Bogdanovich qui l'a filmé dans "La dernière séance" et "On s'fait la valise, docteur?" au début des années 1970. Il a aussi tourné avec Jacques Deray, Mel Brooks et Clint Eastwood.
John Hillerman, le Higgins de "Magnum", est mort à 84 ans
John Hillerman, qui incarnait Higgins face à Tom Selleck dans la série télé "Magnum" et avait joué dans "Chinatown" de Roman Polanski, est décédé à l'âge de 84 ans, a indiqué son attachée de presse.
Il est mort jeudi "de causes naturelles" chez lui à Houston au Texas, a précisé Lori de Waal, sans plus de détail.
Le rôle le plus célèbre de ce texan qui a dû travailler dur avec un coach pour perdre son accent est donc paradoxalement celui du majordome britannique tiré à quatre épingles et paternaliste Higgins, face à Tom Selleck qui jouait le détective privé décontracté Magnum. Ce personnage sur huit saisons de "Magnum", série parmi les plus populaires des années 80, a valu un Emmy Award et un Golden Globe à John Hillerman, qui avait aussi fait des apparitions dans les séries "Arabesque", "La croisière s'amuse" ou "Kojak".
Il avait commencé sa carrière au théâtre avant d'être repéré par le réalisateur Peter Bogdanovich qui l'a filmé dans "La dernière séance" et "On s'fait la valise, docteur?" au début des années 1970. Il a aussi tourné avec Jacques Deray, Mel Brooks et Clint Eastwood.
- Shansaa2
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Date d'inscription : 02/11/2017
Re: Ils nous ont quittés
Dim 10 Déc - 0:15
Shamrocky a écrit:MabOrbria a écrit:Oui, môssieur, parfaitement, j'ai mauvais esprit, parfaitement
Mais pas du tout, ma chère ! Je n'ai strictement rien regardé de cette récup politico-médiatico-people . Par hasard (à la radio ), je suis tombé sur le discours de Macron : à vomir !
Ben moi j'ai r'garde 5mn et c'est vrai que la ferveur des fans etait bien plus touchante que les visages de circonstance (Les pleureuses des deces comme le dit si bien Dutronc) des celebrites.
J'ai du tomber au bon moment, lorsque l'assistance debout, tapait dans les mains au son de 4 guitares. Ambiance petite eglise noire du find fond des campagnes Zamericaines.
Un moment qu'aurait certainement apprecie Jojo.
- Shansaa2
- Messages : 413
Date d'inscription : 02/11/2017
Re: Ils nous ont quittés
Dim 10 Déc - 0:16
Shansaa2 a écrit:Shamrocky a écrit:MabOrbria a écrit:Oui, môssieur, parfaitement, j'ai mauvais esprit, parfaitement
Mais pas du tout, ma chère ! Je n'ai strictement rien regardé de cette récup politico-médiatico-people . Par hasard (à la radio ), je suis tombé sur le discours de Macron : à vomir !
Ben moi j'ai r'garde 5mn et c'est vrai que la ferveur des fans etait bien plus touchante que les visages de circonstance (Les pleureuses des deces comme le dit si bien Dutronc) des celebrites.
J'ai du tomber au bon moment, lorsque l'assistance debout, tapait dans les mains au son de 4 guitares. Ambiance (faisant abstraction des pipoles...) petite eglise noire du find fond des campagnes Zamericaines.
Un moment qu'aurait certainement apprecie Jojo.
- EddieCochran+
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Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Ils nous ont quittés
Dim 10 Déc - 0:18
51 -
Un aperçu de ce qu'à perçu BFMTV :
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
"Les bikers descendent les Champs-Elysées aux côtés de Johnny Hallyday
09/12/2017 à 11h22 Mis à jour le 09/12/2017 à 11h52
Plusieurs centaines de bikers ont rendu un dernier hommage à Johnny Hallyday ce samedi en accompagnant le convoi funéraire sur les Champs-Élysées.
Une déferlante de blousons de cuir sur les Champs-Élysées. Plusieurs centaines de bikers ont rendu, ce samedi, un dernier hommage à Johnny Hallyday, mort dans la nuit de mardi à mercredi d’un cancer du poumon à 74 ans.
(...)
L'idée de ce cortège de bikers, arborant un brassard noir, pour escorter la star dans son dernier voyage est venue de Stéphane Sahakian, président du Harley Owners Group en France, club qui rassemble plus d'un million de motards dans le monde, selon RTL.
Des bikers réunis dans toute la France
Pendant que la foule disait adieu à Johnny dans la capitale, d'autres motards se sont réunis ailleurs en France pour un hommage à distance. À Marseille, une centaine de membres des clubs Harley-Davidson de Cagnes-sur-Mer et Roquebrune-sur-Argens se sont retrouvés. Les deux groupes devaient se rendre en cortège à la Lorada, l'ancienne villa du chanteur à Ramatuelle.
Dans le Nord, une cinquantaine de motards ont fait la route entre les stades de Lille et de Lens, où Johnny Hallyday avait chanté pour la dernière fois dans la région, "pour rendre hommage à un copain qui est parti." "C'est un petit clin d'oeil spontané, parce que tout le monde ne pouvait pas aller à Paris," a expliqué Jean-Bernard, un biker de 43 ans. Les moteurs ont aussi vrombi pour Johnny à Grenoble et à Clermond-Ferrand.
Quant à la Harley bleue mythique de Johnny, que la star a cédée aux enchères en février dernier, elle était bel et bien au défilé parisien, sagement garée devant l'église de la Madeleine quand le cercueil est sorti après la cérémonie, sous les applaudissements de la foule."
****
Cette aprème je suis arrivé sur les lieux d'un grave accident de la circulation : un motard venait de se fracasser contre le flanc droit d'une Mercedes qui lui coupait la route. La moto, une grosse cylindrée, était bleue. Le jeune gars qui la chevauchait venait de rejoindre Johnny en direct sans passer par la case hommage national...
Un aperçu de ce qu'à perçu BFMTV :
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"Les bikers descendent les Champs-Elysées aux côtés de Johnny Hallyday
09/12/2017 à 11h22 Mis à jour le 09/12/2017 à 11h52
Plusieurs centaines de bikers ont rendu un dernier hommage à Johnny Hallyday ce samedi en accompagnant le convoi funéraire sur les Champs-Élysées.
Une déferlante de blousons de cuir sur les Champs-Élysées. Plusieurs centaines de bikers ont rendu, ce samedi, un dernier hommage à Johnny Hallyday, mort dans la nuit de mardi à mercredi d’un cancer du poumon à 74 ans.
(...)
L'idée de ce cortège de bikers, arborant un brassard noir, pour escorter la star dans son dernier voyage est venue de Stéphane Sahakian, président du Harley Owners Group en France, club qui rassemble plus d'un million de motards dans le monde, selon RTL.
Des bikers réunis dans toute la France
Pendant que la foule disait adieu à Johnny dans la capitale, d'autres motards se sont réunis ailleurs en France pour un hommage à distance. À Marseille, une centaine de membres des clubs Harley-Davidson de Cagnes-sur-Mer et Roquebrune-sur-Argens se sont retrouvés. Les deux groupes devaient se rendre en cortège à la Lorada, l'ancienne villa du chanteur à Ramatuelle.
Dans le Nord, une cinquantaine de motards ont fait la route entre les stades de Lille et de Lens, où Johnny Hallyday avait chanté pour la dernière fois dans la région, "pour rendre hommage à un copain qui est parti." "C'est un petit clin d'oeil spontané, parce que tout le monde ne pouvait pas aller à Paris," a expliqué Jean-Bernard, un biker de 43 ans. Les moteurs ont aussi vrombi pour Johnny à Grenoble et à Clermond-Ferrand.
Quant à la Harley bleue mythique de Johnny, que la star a cédée aux enchères en février dernier, elle était bel et bien au défilé parisien, sagement garée devant l'église de la Madeleine quand le cercueil est sorti après la cérémonie, sous les applaudissements de la foule."
****
Cette aprème je suis arrivé sur les lieux d'un grave accident de la circulation : un motard venait de se fracasser contre le flanc droit d'une Mercedes qui lui coupait la route. La moto, une grosse cylindrée, était bleue. Le jeune gars qui la chevauchait venait de rejoindre Johnny en direct sans passer par la case hommage national...
- Shansaa2
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Date d'inscription : 02/11/2017
Re: Ils nous ont quittés
Dim 10 Déc - 18:09
Younes Terre a écrit:
Ah bon? "Ils nous ont quittes" eux aussi?
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Ils nous ont quittés
Dim 10 Déc - 20:31
Dans la série
"Je suis khôn et je me me soigne pas" voici un nouveau tableau clinique !
"ISÈRE
Des panneaux de la seule rue Johnny Hallyday de France volés
Des panneaux de la seule rue Johnny Hallyday de France, à Charvieu-Chavagneux (Isère), ont été dérobés dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-on appris auprès de la mairie, confirmant une information du quotidien Le Dauphiné Libéré.
La commune iséroise est la seule en France à avoir une rue Johnny Hallyday, selon le maire de Charvieu-Chavagneux Gérard Dézempte, qui espère être imité par d’autres villes. Vendredi matin, la police municipale a constaté la disparition de cinq des huit panneaux de la rue portant depuis juin 2013 le nom du rockeur, dont la mort mercredi a provoqué un émoi national. « Je comprends que les gens soient enclins à garder un souvenir », a déclaré à l’AFP M. Dézempte, lui-même fan du chanteur de Retiens la nuit. La municipalité ne compte pas déposer de plainte après ce vol, l’édile considérant que « l’image de Johnny, c’est la joie, c’est la paix ». « Un panneau coûte 80 euros. Donc, si ceux qui ont fait cela veulent bien envoyer un chèque à la mairie pour rembourser, on ne les dénoncera pas », a dit le maire. Il propose à ceux qui voudraient une authentique plaque de la rue Johnny Hallyday d’en faire la demande à la mairie en y joignant le paiement du panneau. À Charvieu-Chavagneux, la rue Johnny Hallyday est prolongée par la rue Charles Aznavour.""
"Je suis khôn et je me me soigne pas" voici un nouveau tableau clinique !
"ISÈRE
Des panneaux de la seule rue Johnny Hallyday de France volés
Des panneaux de la seule rue Johnny Hallyday de France, à Charvieu-Chavagneux (Isère), ont été dérobés dans la nuit de jeudi à vendredi, a-t-on appris auprès de la mairie, confirmant une information du quotidien Le Dauphiné Libéré.
La commune iséroise est la seule en France à avoir une rue Johnny Hallyday, selon le maire de Charvieu-Chavagneux Gérard Dézempte, qui espère être imité par d’autres villes. Vendredi matin, la police municipale a constaté la disparition de cinq des huit panneaux de la rue portant depuis juin 2013 le nom du rockeur, dont la mort mercredi a provoqué un émoi national. « Je comprends que les gens soient enclins à garder un souvenir », a déclaré à l’AFP M. Dézempte, lui-même fan du chanteur de Retiens la nuit. La municipalité ne compte pas déposer de plainte après ce vol, l’édile considérant que « l’image de Johnny, c’est la joie, c’est la paix ». « Un panneau coûte 80 euros. Donc, si ceux qui ont fait cela veulent bien envoyer un chèque à la mairie pour rembourser, on ne les dénoncera pas », a dit le maire. Il propose à ceux qui voudraient une authentique plaque de la rue Johnny Hallyday d’en faire la demande à la mairie en y joignant le paiement du panneau. À Charvieu-Chavagneux, la rue Johnny Hallyday est prolongée par la rue Charles Aznavour.""
- Rumba
- Messages : 3135
Date d'inscription : 28/10/2017
Localisation : ça dépend :)
Re: Ils nous ont quittés
Lun 11 Déc - 8:08
Younes Terre a écrit:
je crois qu'il va se faire gronder par maman !!!!!
Re: Ils nous ont quittés
Lun 11 Déc - 9:36
La fortune de Johnny Hallyday réservée à Laeticia ?
Si Laeticia a veillé aux intérêts de Johnny, de sa famille, de ses enfants, elle pourrait aussi compter sur une disposition notariale, signée avec son époux, qui lui assurerait la "donation au dernier vivant". Cet acte notarié, révélé en 2010 par Le Nouvel Observateur, donnerait priorité à Laeticia Hallyday sur l'héritage de Johnny Hallyday. Sans cette décision prise par le chanteur avec sa femme, ce sont les enfants qui sont les bénéficiaires directs : c'est à dire David, Laura, ainsi que Jade et Joy. Reste que depuis 7 ans, il est vraisemblable que ces questions, souvent douloureuses, aient été abordées par les membres de la famille de Johnny Hallyday, en bonne intelligence, compte tenu des bons rapports qu'ils entretiennent.
Pas bête Laeticia, aux 300.000.000€ actuels s'ajouteront les futures ventes des divers produits estimées à 500.000.000€ pour le 50 années à venir !!!
Pour info Tino Rossi a vendu 40.000.000 de "Petit Papa Noël" après sa mort
- Charly
- Messages : 5844
Date d'inscription : 27/10/2017
Localisation : Ardenne Belge
Re: Ils nous ont quittés
Lun 11 Déc - 11:47
BFM nous informe des vraies raisons de son décès
Re: Ils nous ont quittés
Lun 11 Déc - 12:12
Superbe hommage
«Messieurs les présidents, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les ministres, Mesdames et Messieurs les parlementaires, Mesdames et Messieurs les académiciens, Mesdames et Messieurs les membres du corps préfectoral, Mesdames et Messieurs les membres du corps diplomatique, chère Françoise d'Ormesspn, chère Héloïse d'Ormesson, chers membres de la famille, chère Marie-Sarah, Mesdames et Messieurs.
«Si claire est l'eau de ces bassins, qu'il faut se pencher longtemps au dessus pour en comprendre la profondeur». Ces mots sont ceux qu'André Gide écrit dans son Journal à propos de la Bruyère.
Ils conviennent particulièrement à Jean d'Ormesson.
Car plus qu'aucun autre il aima la clarté. Celle des eaux de la Méditerranée, dont il raffolait, celle du ciel d'Italie, celle des maisons blanches de Simi, cette île secrète des écrivains. Celle des pentes enneigées et éclatantes où il aimait à skier, comme celles des criques de la côte turque, inondées de soleil.
Ne fut-il pas lui-même un être de clarté?
Il n'était pas un lieu, pas une discussion, pas une circonstance, que sa présence n'illuminât. Il semblait fait pour donner aux mélancoliques le goût de vivre et aux pessimistes celui de l'avenir.
Il était trop conscient des ruses de l'Histoire pour se navrer des temps présents, et sa conversation, elle-même, était si étincelante qu'elle nous consolait de tout ce que la vie, parfois, peut avoir d'amer.
«Cette grâce lumineuse, contagieuse, a conquis ses lecteurs qui voyaient en lui un antidote à la grisaille des jours»
Jean d'Ormesson fut ainsi cet homme entouré d'amis, de camarades, offrant son amitié et son admiration avec enthousiasme, sans mesquinerie. Ce fut un égoïste passionné par les autres. Sans doute son bréviaire secret, était-il Les Copains de Jules Romains, auquel il avait succédé à l'Académie française. Berl, Caillois, Hersch, Mohrt, Déon, Marceau, Rheims, Sureau, Rouart, Deniau, Fumaroli, Nourissier, Orsenna, Lambron ou Baer… je ne peux les citer tous, mais cette cohorte d'amis, ce furent des vacances, des poèmes récités, de la liberté partagée.
Pour ceux qu'il accompagna jusqu'au terme ultime, sa présence et sa parole furent des baumes incomparables. Comme son cher Chateaubriand le disait de Rancé, «on croyait ne pouvoir bien mourir qu'entre ses mains, comme d'autres y avaient voulu vivre».
Cette grâce lumineuse, contagieuse, a conquis ses lecteurs qui voyaient en lui un antidote à la grisaille des jours. Paul Morand disait de lui qu'il était un «gracieux dévorant», rendant la vie intéressante à qui le croisait. C'est cette clarté qui d'abord nous manquera, et qui déjà nous manque en ce jour froid de décembre.
Jean d'Ormesson fut ce long été, auquel, pendant des décennies, nous sommes chauffés avec gourmandise et gratitude. Cet été fut trop court, et déjà quelque chose en nous est assombri.
Mais celui que l'on voyait caracoler, doué comme il l'était pour l'existence et le plaisir, n'était pas le ludion auquel quelques esprits chagrins tentèrent, d'ailleurs en vain, de le réduire.
«Jean d'Ormesson était de ceux qui nous rappelaient que la légèreté n'est pas le contraire de la profondeur, mais de la lourdeur»
La France est ce pays complexe où la gaieté, la quête du bonheur, l'allégresse, qui furent un temps les atours de notre génie national, furent un jour, on ne sait quand, comme frappés d'indignité. On y vit le signe d'une absence condamnable de sérieux ou d'une légèreté forcément coupable. Jean d'Ormesson était de ceux qui nous rappelaient que la légèreté n'est pas le contraire de la profondeur, mais de la lourdeur.
Comme le disait Nietzsche de ces Grecs anciens, parmi lesquels Jean d'Ormesson eût rêvé de vivre, il était «superficiel par profondeur».
Lorsqu'on a reçu en partage les facilités de la lignée, du talent, du charme, on ne devient normalement pas écrivain, on ne se veut pas à toute force écrivain, sans quelques failles, sans quelques intranquillités secrètes et fécondes.
«J'écris parce que quelque chose ne va pas» disait-il, et lorsqu'on lui demandait quoi, il répondait: «Je ne sais pas». Ou, plus évasivement encore: «Je ne m'en souviens plus.» Telle était son élégance dans l'inquiétude.
Et c'est là que l'eau claire du bassin soudain se trouble. C'est là que l'exquise transparence laisse paraître des ombres au fond du bleu cobalt. Un jour vint où Jean-qui-rit admit la présence tenaillante, irréfragable, d'un manque, d'une fêlure, et c'est alors qu'il devint écrivain.
Ses yeux aujourd'hui se sont fermés, le rire s'est tu, et nous voici, cher Jean, face à vous. C'est-à-dire face à vos livres. Tous ceux que vous aviez égarés par vos diversions, que vous aviez accablés de votre modestie, tous ceux à qui vous aviez assuré que vous ne dureriez pas plus qu'un déjeuner de soleil, sont face à cette évidence, dont beaucoup déjà avaient conscience, se repassant le mot comme un secret.
Cette évidence, c'est votre œuvre. Je ne dis pas: vos livres, je ne dis pas: vos romans. Je dis: votre œuvre. Car ce que vous avez construit avec la nonchalance de qui semble ne pas y tenir, se tient devant nous, avec la force d'un édifice où tout est voulu et pensé, où l'on reconnaît à chaque page ce que les historiens de l'art appellent une palette, c'est-à-dire cette riche variété de couleurs que seule la singularité d'un regard unit.
La clarté était trompeuse, elle était un miroir où l'on se leurre, et le temps est venu pour vous de faire mentir votre cher Toulet. «Que mon linceul au moins me serve de mystère», écrivait-il. Votre linceul, lui, désormais vous révèle.
Nous devrons, pour vous entendre, à présent tendre l'oreille, et derrière les accords majeurs nous entendrons, comme chez Mozart, la nuance si profonde des accords mineurs.
Ce que votre politesse et votre pudeur tentaient de nous cacher, vous l'aviez mis dans vos livres. Et ce sont les demi-teintes, le «sfumato» subtil, qui vont à présent colorer la surface claire. Ce sont ces mille couleurs qui flottent comme sur de la «moire» précisément, dont Cocteau parlait en essayant de qualifier les blancs de Cézanne. Nous ne vous découvrirons ni triste, ni sombre, mais derrière votre ardeur nous saurons voir une fièvre, derrière vos plaisirs une insatisfaction, et derrière votre bonheur quelque chose d'éperdu, de haletant, qui nous touche en plein cœur.
«C'est ainsi que vous avez noué avec les Français (...) une relation particulière, une proximité en humanité qui n'était qu'à vous.»
Nous entrerons dans le secret de cette âme qui s'est si longtemps prétendue incrédule pour comprendre qu'elle ne cessa d'embrasser le monde avec une ferveur mystique, débusquant partout, au cœur de son ordre improbable et évident, ce Dieu, au fond si mal caché, dont vous espériez et redoutiez la présence et qui, peut-être, dans quelque empyrée, vous fit enfin: «La fête continue.»
Vous ne nous aviez pas si bien trompés, il est vrai. Nous savons que votre conversation la plus personnelle était réservée à ces écrivains que fascinèrent les mystères du monde, et d'abord l'insondable mystère du temps. Cheminer avec Saint-Augustin, Chateaubriand, Proust, c'est n'être point dupe des arcanes de la vie. S'entretenir par-delà la mort avec Caillois, Berl, ou votre père, c'est frayer dans des contrées parfois austères où vous alliez nourrir la force de vos livres. C'est dans ces confrontations intimes que vous alliez puiser cette énergie incomparable. Contrairement à Chateaubriand, encore lui, qui se désespérait de durer, vous avez cru qu'en plongeant au cœur des abîmes de la vie vous trouveriez la matière revigorante et universelle de livres où chacun reconnaîtrait sa condition, où chacun se consolerait de ses contradictions.
Et pour cela vous avez inventé, presque sans la chercher, cette forme nouvelle tenant de l'essai, de l'entretien, de la confession et du récit, une conversation tantôt profonde, tantôt légère, un art libertin et métaphysique. C'est ainsi que vous avez noué avec les Français, et avec vos lecteurs dans tant de pays, une relation particulière, une proximité en humanité qui n'était qu'à vous.
Le courage de l'absolu dans la politesse d'un sourire.
C'est cela votre œuvre, elle vous lie à Montaigne, à Diderot, à La Fontaine et Chateaubriand, à Pascal et Proust, elle vous lie à la France, à ce que la France a de plus beau et de plus durable: sa littérature.
«Nous vous demandons pardon, Monsieur, de ne pas vous avoir tout à fait écouté, pardon pour cette pompe qui n'ajoute rien à votre gloire»
C'est le moment de dire, comme Mireille à l'enterrement de Verlaine: «Regarde, tous tes amis sont là.» Oui, nous sommes là, divers par l'âge, par la condition, par le métier, par les opinions politiques, et pourtant profondément unis par ce qui est l'essence même de la France: l'amour de la littérature et l'amitié pour les écrivains. Et ce grand mouvement qu'a provoqué votre mort, cette masse d'émotion, derrière nous, derrière ces murs, autour de nous et dans le pays tout entier, n'a pas d'autres causes. À travers vous la France rend hommage à ce que Rinaldi appelait «la seule chose sérieuse en France, si l'on raisonne à l'échelle des siècles».
Évoquant, dans un livre d'entretien, votre enterrement, vous aviez écrit: «À l'enterrement de Malraux, on avait mis un chat près du cercueil, à celui de Defferre c'était un chapeau, moi je voudrais un crayon, un crayon à papier, les mêmes que dans notre enfance. Ni épée, ni Légion d'honneur, un simple crayon à papier.»
Nous vous demandons pardon, Monsieur, de ne pas vous avoir tout à fait écouté, pardon pour cette pompe qui n'ajoute rien à votre gloire. Avec un sourire auriez-vous pu dire peut-être que nous cherchions là à vous attraper par la vanité et peut-être même que cela pourrait marcher.
Non, cette cérémonie, Monsieur, nous permet de manifester notre reconnaissance et donc nous rassure un peu. Du moins puis-je, au nom de tous, vous rester fidèle en déposant sur votre cercueil ce que vous allez et ce que vous aviez voulu y voir, un crayon, un simple crayon, le crayon des enchantements, qu'il soit aujourd'hui celui de notre immense gratitude et celui du souvenir.
Je vous remercie.
«Messieurs les présidents, Monsieur le Premier ministre, Mesdames et Messieurs les ministres, Mesdames et Messieurs les parlementaires, Mesdames et Messieurs les académiciens, Mesdames et Messieurs les membres du corps préfectoral, Mesdames et Messieurs les membres du corps diplomatique, chère Françoise d'Ormesspn, chère Héloïse d'Ormesson, chers membres de la famille, chère Marie-Sarah, Mesdames et Messieurs.
«Si claire est l'eau de ces bassins, qu'il faut se pencher longtemps au dessus pour en comprendre la profondeur». Ces mots sont ceux qu'André Gide écrit dans son Journal à propos de la Bruyère.
Ils conviennent particulièrement à Jean d'Ormesson.
Car plus qu'aucun autre il aima la clarté. Celle des eaux de la Méditerranée, dont il raffolait, celle du ciel d'Italie, celle des maisons blanches de Simi, cette île secrète des écrivains. Celle des pentes enneigées et éclatantes où il aimait à skier, comme celles des criques de la côte turque, inondées de soleil.
Ne fut-il pas lui-même un être de clarté?
Il n'était pas un lieu, pas une discussion, pas une circonstance, que sa présence n'illuminât. Il semblait fait pour donner aux mélancoliques le goût de vivre et aux pessimistes celui de l'avenir.
Il était trop conscient des ruses de l'Histoire pour se navrer des temps présents, et sa conversation, elle-même, était si étincelante qu'elle nous consolait de tout ce que la vie, parfois, peut avoir d'amer.
«Cette grâce lumineuse, contagieuse, a conquis ses lecteurs qui voyaient en lui un antidote à la grisaille des jours»
Jean d'Ormesson fut ainsi cet homme entouré d'amis, de camarades, offrant son amitié et son admiration avec enthousiasme, sans mesquinerie. Ce fut un égoïste passionné par les autres. Sans doute son bréviaire secret, était-il Les Copains de Jules Romains, auquel il avait succédé à l'Académie française. Berl, Caillois, Hersch, Mohrt, Déon, Marceau, Rheims, Sureau, Rouart, Deniau, Fumaroli, Nourissier, Orsenna, Lambron ou Baer… je ne peux les citer tous, mais cette cohorte d'amis, ce furent des vacances, des poèmes récités, de la liberté partagée.
Pour ceux qu'il accompagna jusqu'au terme ultime, sa présence et sa parole furent des baumes incomparables. Comme son cher Chateaubriand le disait de Rancé, «on croyait ne pouvoir bien mourir qu'entre ses mains, comme d'autres y avaient voulu vivre».
Cette grâce lumineuse, contagieuse, a conquis ses lecteurs qui voyaient en lui un antidote à la grisaille des jours. Paul Morand disait de lui qu'il était un «gracieux dévorant», rendant la vie intéressante à qui le croisait. C'est cette clarté qui d'abord nous manquera, et qui déjà nous manque en ce jour froid de décembre.
Jean d'Ormesson fut ce long été, auquel, pendant des décennies, nous sommes chauffés avec gourmandise et gratitude. Cet été fut trop court, et déjà quelque chose en nous est assombri.
Mais celui que l'on voyait caracoler, doué comme il l'était pour l'existence et le plaisir, n'était pas le ludion auquel quelques esprits chagrins tentèrent, d'ailleurs en vain, de le réduire.
«Jean d'Ormesson était de ceux qui nous rappelaient que la légèreté n'est pas le contraire de la profondeur, mais de la lourdeur»
La France est ce pays complexe où la gaieté, la quête du bonheur, l'allégresse, qui furent un temps les atours de notre génie national, furent un jour, on ne sait quand, comme frappés d'indignité. On y vit le signe d'une absence condamnable de sérieux ou d'une légèreté forcément coupable. Jean d'Ormesson était de ceux qui nous rappelaient que la légèreté n'est pas le contraire de la profondeur, mais de la lourdeur.
Comme le disait Nietzsche de ces Grecs anciens, parmi lesquels Jean d'Ormesson eût rêvé de vivre, il était «superficiel par profondeur».
Lorsqu'on a reçu en partage les facilités de la lignée, du talent, du charme, on ne devient normalement pas écrivain, on ne se veut pas à toute force écrivain, sans quelques failles, sans quelques intranquillités secrètes et fécondes.
«J'écris parce que quelque chose ne va pas» disait-il, et lorsqu'on lui demandait quoi, il répondait: «Je ne sais pas». Ou, plus évasivement encore: «Je ne m'en souviens plus.» Telle était son élégance dans l'inquiétude.
Et c'est là que l'eau claire du bassin soudain se trouble. C'est là que l'exquise transparence laisse paraître des ombres au fond du bleu cobalt. Un jour vint où Jean-qui-rit admit la présence tenaillante, irréfragable, d'un manque, d'une fêlure, et c'est alors qu'il devint écrivain.
Ses yeux aujourd'hui se sont fermés, le rire s'est tu, et nous voici, cher Jean, face à vous. C'est-à-dire face à vos livres. Tous ceux que vous aviez égarés par vos diversions, que vous aviez accablés de votre modestie, tous ceux à qui vous aviez assuré que vous ne dureriez pas plus qu'un déjeuner de soleil, sont face à cette évidence, dont beaucoup déjà avaient conscience, se repassant le mot comme un secret.
Cette évidence, c'est votre œuvre. Je ne dis pas: vos livres, je ne dis pas: vos romans. Je dis: votre œuvre. Car ce que vous avez construit avec la nonchalance de qui semble ne pas y tenir, se tient devant nous, avec la force d'un édifice où tout est voulu et pensé, où l'on reconnaît à chaque page ce que les historiens de l'art appellent une palette, c'est-à-dire cette riche variété de couleurs que seule la singularité d'un regard unit.
La clarté était trompeuse, elle était un miroir où l'on se leurre, et le temps est venu pour vous de faire mentir votre cher Toulet. «Que mon linceul au moins me serve de mystère», écrivait-il. Votre linceul, lui, désormais vous révèle.
Nous devrons, pour vous entendre, à présent tendre l'oreille, et derrière les accords majeurs nous entendrons, comme chez Mozart, la nuance si profonde des accords mineurs.
Ce que votre politesse et votre pudeur tentaient de nous cacher, vous l'aviez mis dans vos livres. Et ce sont les demi-teintes, le «sfumato» subtil, qui vont à présent colorer la surface claire. Ce sont ces mille couleurs qui flottent comme sur de la «moire» précisément, dont Cocteau parlait en essayant de qualifier les blancs de Cézanne. Nous ne vous découvrirons ni triste, ni sombre, mais derrière votre ardeur nous saurons voir une fièvre, derrière vos plaisirs une insatisfaction, et derrière votre bonheur quelque chose d'éperdu, de haletant, qui nous touche en plein cœur.
«C'est ainsi que vous avez noué avec les Français (...) une relation particulière, une proximité en humanité qui n'était qu'à vous.»
Nous entrerons dans le secret de cette âme qui s'est si longtemps prétendue incrédule pour comprendre qu'elle ne cessa d'embrasser le monde avec une ferveur mystique, débusquant partout, au cœur de son ordre improbable et évident, ce Dieu, au fond si mal caché, dont vous espériez et redoutiez la présence et qui, peut-être, dans quelque empyrée, vous fit enfin: «La fête continue.»
Vous ne nous aviez pas si bien trompés, il est vrai. Nous savons que votre conversation la plus personnelle était réservée à ces écrivains que fascinèrent les mystères du monde, et d'abord l'insondable mystère du temps. Cheminer avec Saint-Augustin, Chateaubriand, Proust, c'est n'être point dupe des arcanes de la vie. S'entretenir par-delà la mort avec Caillois, Berl, ou votre père, c'est frayer dans des contrées parfois austères où vous alliez nourrir la force de vos livres. C'est dans ces confrontations intimes que vous alliez puiser cette énergie incomparable. Contrairement à Chateaubriand, encore lui, qui se désespérait de durer, vous avez cru qu'en plongeant au cœur des abîmes de la vie vous trouveriez la matière revigorante et universelle de livres où chacun reconnaîtrait sa condition, où chacun se consolerait de ses contradictions.
Et pour cela vous avez inventé, presque sans la chercher, cette forme nouvelle tenant de l'essai, de l'entretien, de la confession et du récit, une conversation tantôt profonde, tantôt légère, un art libertin et métaphysique. C'est ainsi que vous avez noué avec les Français, et avec vos lecteurs dans tant de pays, une relation particulière, une proximité en humanité qui n'était qu'à vous.
Le courage de l'absolu dans la politesse d'un sourire.
C'est cela votre œuvre, elle vous lie à Montaigne, à Diderot, à La Fontaine et Chateaubriand, à Pascal et Proust, elle vous lie à la France, à ce que la France a de plus beau et de plus durable: sa littérature.
«Nous vous demandons pardon, Monsieur, de ne pas vous avoir tout à fait écouté, pardon pour cette pompe qui n'ajoute rien à votre gloire»
C'est le moment de dire, comme Mireille à l'enterrement de Verlaine: «Regarde, tous tes amis sont là.» Oui, nous sommes là, divers par l'âge, par la condition, par le métier, par les opinions politiques, et pourtant profondément unis par ce qui est l'essence même de la France: l'amour de la littérature et l'amitié pour les écrivains. Et ce grand mouvement qu'a provoqué votre mort, cette masse d'émotion, derrière nous, derrière ces murs, autour de nous et dans le pays tout entier, n'a pas d'autres causes. À travers vous la France rend hommage à ce que Rinaldi appelait «la seule chose sérieuse en France, si l'on raisonne à l'échelle des siècles».
Évoquant, dans un livre d'entretien, votre enterrement, vous aviez écrit: «À l'enterrement de Malraux, on avait mis un chat près du cercueil, à celui de Defferre c'était un chapeau, moi je voudrais un crayon, un crayon à papier, les mêmes que dans notre enfance. Ni épée, ni Légion d'honneur, un simple crayon à papier.»
Nous vous demandons pardon, Monsieur, de ne pas vous avoir tout à fait écouté, pardon pour cette pompe qui n'ajoute rien à votre gloire. Avec un sourire auriez-vous pu dire peut-être que nous cherchions là à vous attraper par la vanité et peut-être même que cela pourrait marcher.
Non, cette cérémonie, Monsieur, nous permet de manifester notre reconnaissance et donc nous rassure un peu. Du moins puis-je, au nom de tous, vous rester fidèle en déposant sur votre cercueil ce que vous allez et ce que vous aviez voulu y voir, un crayon, un simple crayon, le crayon des enchantements, qu'il soit aujourd'hui celui de notre immense gratitude et celui du souvenir.
Je vous remercie.
- InvitéInvité
Re: Ils nous ont quittés
Lun 11 Déc - 16:14
Je n'ai jamais été fan même si je respectais certaines de ses qualités professionnelles.
Durant tous ces jours passés où il a été difficile de passer à côté de son décès puis de son enterrement.
Tout cela a été un peu too much for me.
Quant à ses fans qui ont fait sa fortune sur 57 longues années, je dois reconnaître qu'eux, au moins, ont toujours eu le sentiment d'en avoir pour leur argent.
Je ne vois pas beaucoup de prestataires qui peuvent se prévaloir d'une telle satisfaction au long cours.
Durant tous ces jours passés où il a été difficile de passer à côté de son décès puis de son enterrement.
Tout cela a été un peu too much for me.
Quant à ses fans qui ont fait sa fortune sur 57 longues années, je dois reconnaître qu'eux, au moins, ont toujours eu le sentiment d'en avoir pour leur argent.
Je ne vois pas beaucoup de prestataires qui peuvent se prévaloir d'une telle satisfaction au long cours.
- InvitéInvité
Re: Ils nous ont quittés
Mar 12 Déc - 10:02
Chroniquette a écrit:Je n'ai jamais été fan même si je respectais certaines de ses qualités professionnelles.
Durant tous ces jours passés où il a été difficile de passer à côté de son décès puis de son enterrement.
Tout cela a été un peu too much for me.
Quant à ses fans qui ont fait sa fortune sur 57 longues années, je dois reconnaître qu'eux, au moins, ont toujours eu le sentiment d'en avoir pour leur argent.
Je ne vois pas beaucoup de prestataires qui peuvent se prévaloir d'une telle satisfaction au long cours.
Pour moi aussi, un peu beaucoup...
Mais je partage votre point de vue : apres tout, il n'a pas volé ses fans, personne ne les obligeait.
Maintenant, ce serait bien de le laisser reposer tranquille...
Mb
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Ils nous ont quittés
Mar 12 Déc - 15:01
65 -
Le bad boy né dans la rue est à présent au trou :
Il aimait les Noëls blancs, son vœu a été exaucé !
Le bad boy né dans la rue est à présent au trou :
Il aimait les Noëls blancs, son vœu a été exaucé !
- Love Me tender:
- InvitéInvité
Re: Ils nous ont quittés
Mar 12 Déc - 23:10
Tu cites deux trotskistes qui devraient avoir selon toi de la considération pour un stalinien patenté ...On mettra ce manque de perspicacité sur le chagrin ...
Si non pour un athée ta religiosité de substitution est aussi sectaire et intolérante que celle des monothéistes les plus bornés...Tous le monde aurait du se prosterner devant la dépouille de ton idole sous peine de passer en procès par ton tribunal inquisitorial...
Franchement j'ai rien contre Johnny qui a eu la chance de vivre jsuqu'à 72 ans avec tous ce qu'il c'est mis...A l'occasion je ne dédaignerait pas faire un Karaoké pendant les vacances sur la cote...
Quand à l'homme il devait pas être si mal que cela en effet...J'ai fait des camps avec des handicapées mentaux , et bien les triso étaient tous fan de Johnny , et qui est plus gentil et innocent qu'un triso? Donc les triso ( les vrais pas les autres lobotomisés ) devaient sentir qu'il y avait quelque chose d'authentique dans ce type...
Après de la à demander qu'il soit canonisé "santo subito" je ne me mêlerais pas des affaire intérieur à votre religion , mais je vous rappellerais quelques bases du vivre ensemble et de la laïcité : cela doit rester une affaire personnelle et privé , pas de signes ostentatoire, pas de prières de rues ...Et ne pas casser les couilles à ceux qui n'ont pas la même foi que vous , en imposant vos croyances et cela même si vous êtes majoritaire .
- EddieCochran+
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Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Ils nous ont quittés
Mer 13 Déc - 0:33
Je saisis mal le lien entre l'ancien Mécano de Messerschmitt et la laïcité ou la religiosité ?
- Kalawasa
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Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Ils nous ont quittés
Mer 13 Déc - 1:22
Plein le cul : je monte à l'estive ! Bye et bonnes fêtes !
- InvitéInvité
Re: Ils nous ont quittés
Mer 13 Déc - 3:35
Rumba a écrit:Younes Terre a écrit:
je crois qu'il va se faire gronder par maman !!!!!
"coucou!!!"
(Oui, Rumba, ca risque! )
- Rumba
- Messages : 3135
Date d'inscription : 28/10/2017
Localisation : ça dépend :)
Re: Ils nous ont quittés
Mer 13 Déc - 5:10
dire qu'on remet ça dans un an et à chaque anniversaire qui suit
- InvitéInvité
Re: Ils nous ont quittés
Mer 13 Déc - 6:03
Rumba: Peut-etre que votre president decidera d'une journee de commemoration pour tous les artistes comme il a fait pour les victimes d'actes terroristes?
- Rumba
- Messages : 3135
Date d'inscription : 28/10/2017
Localisation : ça dépend :)
Re: Ils nous ont quittés
Mer 13 Déc - 8:22
oui mais après il faudrait faire une journée pour les écrivains
on a déjà la journée des secrétaires, journée des femmes, journée sans tabac, journée sans voiture .................... on n'en finit plus
on pourrait aussi faire les journées sans soleil, les journées sans pluie !
on a déjà la journée des secrétaires, journée des femmes, journée sans tabac, journée sans voiture .................... on n'en finit plus
on pourrait aussi faire les journées sans soleil, les journées sans pluie !
- InvitéInvité
Re: Ils nous ont quittés
Mer 13 Déc - 10:50
Younes Terre a écrit:
Quand à l'homme il devait pas être si mal que cela en effet...J'ai fait des camps avec des handicapées mentaux , et bien les triso étaient tous fan de Johnny , et qui est plus gentil et innocent qu'un triso? Donc les triso ( les vrais pas les autres lobotomisés ) devaient sentir qu'il y avait quelque chose d'authentique dans ce type...
C'est marrant, pour une fois, on est bien d'accord
En ce qui concerne Shamrocky, par contre, pas du tout. Mais ça ne vous etonnera pas.
Et j'en profite pour rappeler que la majorité chretienne est deja bien inspirée de se plier à la laicité, ce n'est pas la peine de venir lui pietiner les arpions en pleurant apres des traitements egalitaires : on ne l'est pas, l'islam n'a pas apporté à ce pays le tiers du quart de la moitié de ce qu'a donné le chistianisme. L'heritage culturel et intellectuel, on dira ce qu'on voudra, ça compte.
Ca concerne tres moyennement Shamrocky, que j'imagine à confesse autant qu'un sanglier dans ma cuisine. Qu'il se sente excédé par les revendications et exces islamistes ne veut pas dire qu'il pratique un autre folklore, quand meme.
(Les vrais athées sont tres mechants )
------
Sham, mon chou, passez de bonnes fetes et revenez en pleine forme.
Mb
- InvitéInvité
Re: Ils nous ont quittés
Mer 13 Déc - 19:12
MabOrbria a écrit:
Et j'en profite pour rappeler que la majorité chretienne est deja bien inspirée de se plier à la laicité, ce n'est pas la peine de venir lui pietiner les arpions en pleurant apres des traitements
Sauf que la majorité de ce pays n'est pas chrétienne mais agnostique... Relisez mon texte avec cette donnée ...Et dans le cas qui nous occupe " les adeptes du culte des personnes médiatiques" , il sont certainement majoritaire en France .
Sans doute y -a t-il des idoles mineurs et majeurs comme au panthéon Grec , mais il est étonnant que le simple fait de passer à la télé vous hisse au niveau des héros de l'antiquité et si vous êtes encore là en deuxième ou troisième semaine vous accédés au rang de demi dieu...La télé réalité c'est quoi d'autre?
Après si vous mettez sur le même niveau les chrétiens de foi et ceux de culture , car ils aiment le folklore qu'il consomme comme n'importe quel autre produit culturel ...Alors oui il y a encore pas mal de chrétiens en France ...Comme Shamrocky qui peut se revendiquer agnostique de foi et chrétien de culture...Et je ne fait pas une fixette sur les chrétiens , les soit disant "musulman" qui le sont juste par héritage ( dans le genre l'islam se réduit à la circoncision et au mouton à l'Aid ) grossisses les rangs des agnostiques .
Si Machin le philosophe regrettait qu'il n' y avait que des souchiens qui pleuraient Johnny , le forum Marocain ou je traine l' a bien pleuré aussi...
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