Météorologie
+4
EddieCochran+
Rumba
Kalawasa
Charly
8 participants
- Kalawasa
- Messages : 6064
Date d'inscription : 15/10/2017
Météorologie
Jeu 30 Nov - 22:38
Risque d'avalanche dans les Vosges[size=14]1[/size]
- 2
- 4
Les préfectures du Territoire de Belfort, de Haute-Saône, du Haut-Rhin et des Vosges appellent à la vigilance aux avalanches pour les prochaines 48 heures. On mesure plus de 55 cm de neige sur certaines crêtes du massif des Vosges et le manteau n'est pas encore stabilisé. De nouvelles chutes de neige sont attendues dans les prochains jours et notamment dans la nuit de jeudi à vendredi.
Les préfectures appellent donc à « rester attentif si vous pratiquez des activités sensibles aux risques météorologiques » et à « se tenir au courant de l'évolution de la situation ».
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Météorologie
Jeu 30 Nov - 23:58
Nous l'avions presque oublié le fameux principe de Pétochard oups précaution !
Et que surtout mémé ne sorte pas sans avoir collé une capsule de pierre à l'envers sous l'embout de sa canne pour éviter de déraper sur le sol gelé. Ça fera une bonne escuse pour que pépé en vide une de plus sans se faire enguirlander.
Et que surtout mémé ne sorte pas sans avoir collé une capsule de pierre à l'envers sous l'embout de sa canne pour éviter de déraper sur le sol gelé. Ça fera une bonne escuse pour que pépé en vide une de plus sans se faire enguirlander.
- Kalawasa
- Messages : 6064
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Météorologie
Jeu 7 Déc - 22:18
Les vents de Santa ana (foehn) sont des vents secs et chauds . Ils sont la terreur des Californiens,,,à juste titre !
La météo devrait être défavorable jusqu'à mi-décembre !
La météo devrait être défavorable jusqu'à mi-décembre !
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Météorologie
Ven 8 Déc - 0:20
Il faut voir le côté pratique des choses : grâce à ce foehn ce n'est plus la peine d'utiliser un sèche-cheveux quand tu sors de la douche...
Ça fait chaud au cœur ces économies d'énergie, bonnes pour préserver la planète du réchauffement climatique.
Ça fait chaud au cœur ces économies d'énergie, bonnes pour préserver la planète du réchauffement climatique.
- Rumba
- Messages : 3135
Date d'inscription : 28/10/2017
Localisation : ça dépend :)
Re: Météorologie
Lun 11 Déc - 10:56
- Charly
- Messages : 5844
Date d'inscription : 27/10/2017
Localisation : Ardenne Belge
Re: Météorologie
Lun 11 Déc - 17:14
Le "réchauffement climatique" ne s'est jamais tant manifesté.
ça caille,neige,gelées,verglas ! jamais vu depuis des années.
ça caille,neige,gelées,verglas ! jamais vu depuis des années.
- Kalawasa
- Messages : 6064
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Météorologie
Lun 11 Déc - 20:42
On a eu de la chance : grande douceur, pluie moyenne , vent nul...Pourvu que ça dure...
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Météorologie
Lun 11 Déc - 21:09
Il pleut dru, mais à 15°C dans l'aprème, il n'est pas question de se plaindre. Par contre ça faisait des années que je n'avais plus vu de galets balancés par les vagues sur la Prom. L'on parle même de galets jetés par les flots déchaînés sur la piste de l'aéroport à un jet de pierre de la France vers St-Laurent-du-Var.
Toute cette eau ne sera qu'un grain insignifiant apporté à la sécheresse qui règne depuis des mois.
Toute cette eau ne sera qu'un grain insignifiant apporté à la sécheresse qui règne depuis des mois.
- Kalawasa
- Messages : 6064
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Météorologie
Lun 8 Jan - 11:42
Je viens de parler à mon viticulteur préféré : il est catastrophé par cette douceur ! La sève monte déjà , ce qui entraine normalement une floraison précoce , ce qui entraine généralement une catastrophe en cas de gel printanier, ce qui était plusieurs fois le cas ces dernières années !
Les gelées printanières interviennent lorsque la vigne à repris son activité. Les symptômes sont variables et dépendent du stade végétatif. Lors du débourrement, les bourgeons et les rameaux mesurant quelques cm brunissent et se dessèchent (figures de 1 à 12). Si la gelée est intense, il peut y avoir destruction totale de la végétation qui brunit après le dégel et prend un aspect de salade cuite, avant de se dessécher (figures 3, 4, 7 et 10).Lesinflorescences brunissent et sedessèchentégalement (figures 4 et 5). Si la gelée est faible, seuls les feuilles hautesetl'apex sont affectés (figure 1). Rappelons que 2 types de gelées printanières sont connues :
Les gelées printanières interviennent lorsque la vigne à repris son activité. Les symptômes sont variables et dépendent du stade végétatif. Lors du débourrement, les bourgeons et les rameaux mesurant quelques cm brunissent et se dessèchent (figures de 1 à 12). Si la gelée est intense, il peut y avoir destruction totale de la végétation qui brunit après le dégel et prend un aspect de salade cuite, avant de se dessécher (figures 3, 4, 7 et 10).Lesinflorescences brunissent et sedessèchentégalement (figures 4 et 5). Si la gelée est faible, seuls les feuilles hautesetl'apex sont affectés (figure 1). Rappelons que 2 types de gelées printanières sont connues :
- les gelées blanches qui se caractérisent par la formation d'une fine "pellicule" de cristaux de glace. Elle se manifeste lors d'un temps froid et clair avec des températures nocturnes comprises entre -3°C à -5°C. Ces gelées concernent surtout les bas de coteaux et les zones humides. L'intensité des dégâts varie de quelques pousses atteintes à l'ensemble de la jeune végétation ;
- les gelées noires se manifestent lors d'une arrivée massive d'air froid polaire, pendant la nuit les températures sont très basses de -5°C à -10°C. Ces dernières peuvent détruire totalement les jeunes pousses et causer des pertes de récolte importantes.
- Kalawasa
- Messages : 6064
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Météorologie
Mer 17 Jan - 14:33
Ce matin, à 7h.....
- Rumba
- Messages : 3135
Date d'inscription : 28/10/2017
Localisation : ça dépend :)
Re: Météorologie
Mer 24 Jan - 21:09
Qui est le Zouave du Pont de l'Alma ?
Inauguré en 1856 sous Napoléon III, ce guerrier de pierre est aujourd'hui le repère des crues de la Seine. Mais le Zouave est plus qu'une simple sonde. C'est un personnage historique qui s'est fait une place dans la culture française.
Adossé à la pile du Pont de l'Alma, appuyé sur son fusil, droit dans ses bottes qui font bouffer sa large culotte, et quelques fois les pieds dans l'eau, le Zouave scrute l'eau de la Seine. Il est devenu, année après année, la sonde officielle des crues du fleuve. Et depuis quelques jours, il est la star du moment dans la capitale. Inauguré en 1856 par Napoléon III, ce soldat de pierre a été sculpté par Georges Diebolt. Comme son nom l'indique, il représente un soldat des «zouaves», nom donné aux soldats des régiments français d'Afrique du Nord qui ont combattu pendant la guerre de Crimée entre 1853 et 1856.
S'il a été placé sur le pont du VIIe arrondissement de Paris, ce n'est pas un hasard. Napoléon III avait voulu célébrer la victoire de la bataille de l'Alma. Sur les rives de ce fleuve de Crimée, s'est joué, le 20 septembre 1854, ce qui est considéré comme la première grande bataille de cette guerre, où les Russes ont été vaincus par les forces françaises, alliées aux Britanniques et à l'Empire ottoman.
Car aujourd'hui sa principale fonction est d'estimer la hauteur de l'eau et prévoir quelles seront les conséquences de la crue. La statue mesure 5,2 mètres de haut et pèse près de 8 tonnes. Selon la tradition, quand le Zouave a les pieds dans l'eau, cela veut dire que la Seine est en crue, mais que celle-ci n'est pas dangereuse. Chaque partie de son corps, (chevilles, genoux...), est ensuite un repère pour établir l'importance de la montée du fleuve. Quand ses genoux sont dans l'eau, les quais de Seine sont fermés, et la navigation interdite. Il est donc devenu habituel pour les Parisiens de scruter jusqu'où le Zouave est immergé. D'autant plus que l'historique guerrier évolue avec les époques. En effet, il possède aujourd'hui son propre compte Twitter, où s'entremêlent humour et informations officielles.
Le Zouave fait aujourd'hui partie intégrante de la culture française. Plusieurs chansons l'évoquent, telles que Les Ricochets de Georges Brassens ou Le Zouave de Stanislas. Il a également fait son entrée dans la littérature en 2001 dans le roman de Roger Bordier, Le Zouave du Pont de l'Alma. Le mot Zouave a également été rendu célèbre par le capitaine Haddock et ses fameux jurons dans Objectif Lune, Le crabe aux pinces d'or ou encore L'affaire Tournesol.
-----------------------
---------------
Crue de la Seine : le tronçon central du RER C est fermé
Inauguré en 1856 sous Napoléon III, ce guerrier de pierre est aujourd'hui le repère des crues de la Seine. Mais le Zouave est plus qu'une simple sonde. C'est un personnage historique qui s'est fait une place dans la culture française.
Adossé à la pile du Pont de l'Alma, appuyé sur son fusil, droit dans ses bottes qui font bouffer sa large culotte, et quelques fois les pieds dans l'eau, le Zouave scrute l'eau de la Seine. Il est devenu, année après année, la sonde officielle des crues du fleuve. Et depuis quelques jours, il est la star du moment dans la capitale. Inauguré en 1856 par Napoléon III, ce soldat de pierre a été sculpté par Georges Diebolt. Comme son nom l'indique, il représente un soldat des «zouaves», nom donné aux soldats des régiments français d'Afrique du Nord qui ont combattu pendant la guerre de Crimée entre 1853 et 1856.
S'il a été placé sur le pont du VIIe arrondissement de Paris, ce n'est pas un hasard. Napoléon III avait voulu célébrer la victoire de la bataille de l'Alma. Sur les rives de ce fleuve de Crimée, s'est joué, le 20 septembre 1854, ce qui est considéré comme la première grande bataille de cette guerre, où les Russes ont été vaincus par les forces françaises, alliées aux Britanniques et à l'Empire ottoman.
Un personnage historique...
Au cours de cette bataille, les forces zouaves ont joué un rôle prépondérant. À l'origine, ce Zouave nommé Octave dans la chanson de Serge Reggiani, Le Zouave du Pont de l'Alma, était accompagné de trois autres soldats: un artilleur, un grenadier et un chasseur. Mais quand le pont a été reconstruit en acier au début des années 70, ces trois compagnons furent retirés et il resta seul à veiller sur les crues de la Seine.Car aujourd'hui sa principale fonction est d'estimer la hauteur de l'eau et prévoir quelles seront les conséquences de la crue. La statue mesure 5,2 mètres de haut et pèse près de 8 tonnes. Selon la tradition, quand le Zouave a les pieds dans l'eau, cela veut dire que la Seine est en crue, mais que celle-ci n'est pas dangereuse. Chaque partie de son corps, (chevilles, genoux...), est ensuite un repère pour établir l'importance de la montée du fleuve. Quand ses genoux sont dans l'eau, les quais de Seine sont fermés, et la navigation interdite. Il est donc devenu habituel pour les Parisiens de scruter jusqu'où le Zouave est immergé. D'autant plus que l'historique guerrier évolue avec les époques. En effet, il possède aujourd'hui son propre compte Twitter, où s'entremêlent humour et informations officielles.
Mais aussi culturel
Pourtant, le Zouave n'est pas un indicateur très fiable. Entre la crue que Paris a connue en 1910, où la Seine avait atteint les 8,62 mètres, et celle de 2016, la statue a été relevée de plusieurs dizaines de centimètres lors de la reconstruction du Pont de l'Alma en 1974. Les comparaisons qui sont faites sont, par conséquent, erronées.Le Zouave fait aujourd'hui partie intégrante de la culture française. Plusieurs chansons l'évoquent, telles que Les Ricochets de Georges Brassens ou Le Zouave de Stanislas. Il a également fait son entrée dans la littérature en 2001 dans le roman de Roger Bordier, Le Zouave du Pont de l'Alma. Le mot Zouave a également été rendu célèbre par le capitaine Haddock et ses fameux jurons dans Objectif Lune, Le crabe aux pinces d'or ou encore L'affaire Tournesol.
-----------------------
Le niveau de la Seine pourrait atteindre 6,20 mètres à Paris samedi
---------------
Crue de la Seine : le tronçon central du RER C est fermé
Six gares du RER C à Paris sont fermées depuis mercredi matin en raison de la montée du niveau de la Seine. Le trafic sera interrompu sur ce tronçon jusqu'au 31 janvier.
- InvitéInvité
Re: Météorologie
Mer 24 Jan - 21:26
merci, Rumba! Sympa!
=====
8.62m (en 1910) c'est difficile a se representer: c'est la Seine qui sort completement de son lit et inonde toutes les berges, passe meme plusieurs rues. Ci-apres photos prises en September dernier Square Gabriel Pierne, elles montrent la hauteur des crues de cette annee-la!
La Seine est normalement tout la bas sous le pont!
=====
8.62m (en 1910) c'est difficile a se representer: c'est la Seine qui sort completement de son lit et inonde toutes les berges, passe meme plusieurs rues. Ci-apres photos prises en September dernier Square Gabriel Pierne, elles montrent la hauteur des crues de cette annee-la!
La Seine est normalement tout la bas sous le pont!
- Kalawasa
- Messages : 6064
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Météorologie
Jeu 25 Jan - 1:10
Merci pour vos travaux de recherche sur les Zouaves,Rumba , mais dans la rubrique "Culture", j'eusse apprécié que vous glanassiez des renseignements complémentaires sur l'expression "la main de ma sœur dans la culotte d'un zouave" . Ci-dessous un début d'explication, mais je vous laisse approfondir le sujet, éventuellement avec le concours de Charly, réserviste de l'armée de l'air où il a d'ailleurs souvent fait le zouave !
Où il est question de la culotte du zouave
Les zouaves portaient un fez (ou chéchia) avec un gland coloré (généralement jaune, rouge, bleu ou vert) et un turban, une veste courte et ajustée sans boutons, une large ceinture de toile longue de trois mètres enroulée autour de la taille, des culottes bouffantes, des guêtres blanches et des jambières. La ceinture était l’élément le plus difficile à mettre, le zouave devant souvent appeler à l’aide un de ses compagnons. Le style de cet uniforme, variant totalement de celui des autres types d'infanterie français, a pour origine le style vestimentaire des populations kabyles de l'époque.
Les zouaves portaient un fez (ou chéchia) avec un gland coloré (généralement jaune, rouge, bleu ou vert) et un turban, une veste courte et ajustée sans boutons, une large ceinture de toile longue de trois mètres enroulée autour de la taille, des culottes bouffantes, des guêtres blanches et des jambières. La ceinture était l’élément le plus difficile à mettre, le zouave devant souvent appeler à l’aide un de ses compagnons. Le style de cet uniforme, variant totalement de celui des autres types d'infanterie français, a pour origine le style vestimentaire des populations kabyles de l'époque.
La main de ma soeur
J'ai trouvé sur le web une allusion à un poème de Tristan Derème intitulé "Elle m'aime et je porte un veston d'alpaca".
"À la main de sa sœur aux papouilles suaves,
investiguant fouineuse en mon froc de zouave".
Tristan Derème (1889-1941) est le fondateur de l'École fantaisiste avec Francis Carco et Robert de la Vaissière. On lui doit de nombreux recueils de poèmes souvent humoristiques.
Rien n'indique que l'expression provienne de ce texte, j'ignore si elle existait avant, et quel premier sens et deuxième sens on lui donnait, et on lui donne de nos jours. En outre, je ne sais pas pourquoi je l'emploie, car je connais ma sœur, ce n'est guère son genre de glisser une main dans la culotte d'un zouave, je ne l'ai jamais vue faire ce geste, je lui ai connu quelques flirts, dont certains assez poussés, mais jamais avec un zouave. Avec un officier du Train, oui, je m'en souviens très bien.
J'ai trouvé sur le web une allusion à un poème de Tristan Derème intitulé "Elle m'aime et je porte un veston d'alpaca".
"À la main de sa sœur aux papouilles suaves,
investiguant fouineuse en mon froc de zouave".
Tristan Derème (1889-1941) est le fondateur de l'École fantaisiste avec Francis Carco et Robert de la Vaissière. On lui doit de nombreux recueils de poèmes souvent humoristiques.
Rien n'indique que l'expression provienne de ce texte, j'ignore si elle existait avant, et quel premier sens et deuxième sens on lui donnait, et on lui donne de nos jours. En outre, je ne sais pas pourquoi je l'emploie, car je connais ma sœur, ce n'est guère son genre de glisser une main dans la culotte d'un zouave, je ne l'ai jamais vue faire ce geste, je lui ai connu quelques flirts, dont certains assez poussés, mais jamais avec un zouave. Avec un officier du Train, oui, je m'en souviens très bien.
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Météorologie
Jeu 25 Jan - 1:59
Kalawasa a écrit:(...) je connais ma sœur, ce n'est guère son genre de glisser une main dans la culotte d'un zouave, je ne l'ai jamais vue faire ce geste, je lui ai connu quelques flirts, dont certains assez poussés, mais jamais avec un zouave. Avec un officier du Train, oui, je m'en souviens très bien.
Excellent ! Qu'elle soit au train ou ailleurs la main fureteuse aboutit toujours dans la culotte !
Votre sœur aurait pu tomber sur un de ces commandos qui combattaient nus en Indochine (le pensum de Lucien Bodart dixit). Un ravissement pour une main innocente qui aurait voulu pousser la plaisanterie dans tous les retranchements.
- Rumba
- Messages : 3135
Date d'inscription : 28/10/2017
Localisation : ça dépend :)
Re: Météorologie
Jeu 25 Jan - 5:12
Kala, je me suis occupée du bain de pieds du Zouave, je ne veux pas savoir où se trouve la main de ma soeur
- Rumba
- Messages : 3135
Date d'inscription : 28/10/2017
Localisation : ça dépend :)
Re: Météorologie
Sam 27 Jan - 9:23
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Météorologie
Sam 27 Jan - 11:41
C'est bien une vue de Paris, le mobilier urbain est graffité (avé art). Il y eu Alger la Blanche, voici Paris le Gris. Cherchez le point commun...
- Rumba
- Messages : 3135
Date d'inscription : 28/10/2017
Localisation : ça dépend :)
Re: Météorologie
Mer 7 Fév - 9:24
- Kalawasa
- Messages : 6064
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Météorologie
Mer 7 Fév - 9:48
Super ! C'est exactement ça !
- Rumba
- Messages : 3135
Date d'inscription : 28/10/2017
Localisation : ça dépend :)
Re: Météorologie
Jeu 8 Fév - 10:49
Grand froid : risque de pénuries de certains produits frais à Paris
Les trois jours de neige et de froid, qui empêchent les camions de circuler en Île-de-France et menacent l'extraction de certains légumes, pourrait rapidement se traduire par des ruptures de stock et une hausse des prix, avertissent les professionnels.
--------------
dommage on ne va pas avoir de fraises au mois de février !!!
- InvitéInvité
Re: Météorologie
Jeu 8 Fév - 10:53
Rumba, c'est marrant les prix ne baissent jamais vraiment quand les temperatures sont juste bien!
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Météorologie
Jeu 8 Fév - 11:38
Rumba a écrit:Grand froid : risque de pénuries de certains produits frais à Paris
(...)
Les couillons ! Qu'ils se servent des produits chauds à la place des frais qui viennent à manquer. D'ailleurs c'est pas khôn de manger frais quand il fait déjà froid ? Un truc à choper la crève.
(Tiens je vais mes faire des blancs en neige pour de gourmandes îles (de France) flottantes)
- Charly
- Messages : 5844
Date d'inscription : 27/10/2017
Localisation : Ardenne Belge
Re: Météorologie
Lun 12 Fév - 8:30
Eclatement du vortex polaire: quelles conséquences sur notre météo?
A priori, seuls les initiés et les hivernophiles en auront eu connaissance: c'était prévu depuis plusieurs semaines par le modèle GFS, et c'est bien arrivé. Hier, le vortex polaire a éclaté sous la pression d'un réchauffement stratosphérique soudain (ou SSW en abréviation anglaise).
Après trois lignes, on doit en avoir déjà perdu quelques-uns d'entre vous. Reprenons pas à pas. Habituellement, on considère que la troposphère, qui va du sol à une dizaine de kilomètres d'altitude, concentre la plupart des phénomènes météorologiques. Cela est en partie vrai. En partie parce que ces phénomènes météorologiques sont, pour certains d'entre eux, modifiés par des mécanismes physiques qui n'ont pas toujours lieu dans cette troposphère.
Nous nous rendons dans la stratosphère, cette couche au-dessus de la troposphère. La stratosphère commence vers une dizaine de kilomètres d'altitude, et va jusqu'à environ 50-60 km. C'est qu'il s'en passe aussi des choses, dans cette stratosphère. Il y a déjà la couche d'ozone et, en corollaire, son célèbre trou d'ozone centré sur l'Antarctique.
Bien moins connus, il y existe aussi une série de "vents". Au niveau de l'équateur, il existe un flux qui se déplace plus ou moins le long des Tropiques et qui change de sens tous les un à deux ans. C'est ce qu'on appelle l'Oscillation quasi-biennale. Pour ceux qui souhaitent en savoir plus, voir cet article de Wikipedia.
Plus près de nous, au-dessus de nos têtes, il existe un tube de vents très rapides et se déplaçant grosso modo d'ouest en est en temps normal. Ce tube de vents n'existe que du début de l'automne au début du printemps. Dans l'hémisphère sud, un tube similaire cercle l'Antarctique pendant l'hiver austral (donc pendant notre été à nous). Ce courant est appelé le Courant Jet de la nuit polaire. Attention à ne pas le confondre avec le Jet-stream traditionnel qui souffle en troposphère.
Ce Jet de la nuit polaire doit son existence au gradient de températures entre une énorme masse d'air glacial qui trône au-dessus des latitudes polaires en hiver, et son extérieur, plus chaud. Cette masse d'air froid et le tube de vents qui en marque le bord porte le nom de Vortex polaire. Il s'agit d'un phénomène tout à fait normal qui naît à chaque début d'automne par refroidissement de l'air suite à l'allongement des nuits, et qui se détruit au printemps par réchauffement lié à l'allongement des jours.
En temps normal, le vortex polaire et son Jet de la nuit polaire, ça ressemble grosso modo à ça:
Modélisation du vortex polaire le 14 janvier 2018
Sur cette carte, l'intensité des vents est représentée par des couleurs. Le bleu indique des vents faibles, le rosé-blanc des vents très rapides. Le Jet de la nuit polaire apparaît donc en rosé-blanc. En tant que vent thermique (= existant du fait du gradient de températures), il souffle en ayant toujours l'air plus froid à sa gauche et l'air plus chaud à sa droite. Ca peut apparaître anodin, mais nous y referons appel plus loin.
Il est à noter que c'était l'état du vortex il y a presque un mois, et qu'il était à ce moment-là en grande forme, peut-être même un peu plus puissant que d'habitude. Il n'est pas impossible qu'il soit en partie responsable des tempêtes de janvier, mais il est difficile de l'affirmer.
Parce que oui, et c'est là que ça devient intéressant, ce grand rond-point stratosphérique peut avoir des incidences sur les courants en troposphère, et donc en bout de course sur notre météo. A la manière d'engrenages, le vortex polaire peut communiquer la direction de ses vents à ceux de la troposphère. Dès lors, avec un vortex puissant, il est assez cohérent d'avoir un Jet-stream puissant en troposphère, et donc un risque de tempêtes. Il ne faut cependant pas perdre de vue qu'il n'est pas le seul mécanisme - loin de là - à régir nos vents et notre météo. Ce serait trop simple sinon...
Revenons-en à notre vortex. Voici son état modélisé en ce moment même:
Modélisation du vortex polaire le 10 février 2018
Pour faire un mauvais jeu de mots, ça ne tourne manifestement plus très rond. Enfin si, ça tourne encore, mais de manière très désordonnée. On n'a plus un seul vortex polaire bien constitué, mais deux plus petits: un centré sur le Grand Nord canadien et un autre sur la Russie. Sur l'Europe, on a un "anti-vortex", où le vent tourne dans le sens inverse de celui d'un vortex.
Il s'est donc passé quelque chose: le vortex polaire, au départ unique, a éclaté en deux plus petits. Nous parlions du gradient de températures et du sens du vent vis-à-vis de l'air froid et de l'air chaud. C'est ici que se trouve la clé de cet éclatement.
En introduction, nous parlions d'un réchauffement stratosphérique soudain. Comme son nom l'indique, il s'agit d'une augmentation brutale de la température dans la stratosphère. Cette modification perturbe le gradient de températures qui fait exister le vortex. Déstabilisé par cette attaque de chaleur, le vortex a fini par éclater, ce qui a modifié de manière profonde le régime des vents dans la stratosphère. L'animation ci-dessous, tirée du modèle GFS d'il y a quelques jours, montre la déstabilisation de la masse d'air froid (en bleu) du vortex polaire par de l'air plus chaud, cette onde chaude venant ici de la troposphère.
Eclatement du vortex polaire (bleu) tel que modélisé par GFS le 1er février
Et maintenant, on en revient à nos hivernophiles. Si cet événement - qui en soi n'a rien d'exceptionnel il faut le dire, ça se produit de temps à autre - est si intéressant, c'est parce que les éclatements du vortex polaire ont régulièrement été suivi de périodes froides voire très froides sur l'Europe. En effet, la perturbation et l'inversion des vents en stratosphère se communique généralement à la troposphère en une quinzaine de jours. Dès lors, notre habituel flux d'ouest caractéristique de nos hivers perdrait là un allié de poids - le vortex et son Jet donc - et pourrait ralentir. Or, un flux d'ouest qui ralentit, ça laisse la place à d'autres flux dirigés vers nos régions, notamment des flux de nord ou d'est, beaucoup plus froids.
Une remarque toutefois. Vortex polaire qui éclate ne veut pas forcément dire débarquement du Grand Hiver chez nous. Il s'est déjà vu quelques cas d'éclatement qui n'étaient pas suivis de froid. Les flux qui nous concernent, on l'a dit, sont aussi régis par d'autres mécanismes. Mais comme on l'a dit aussi, en perdant le vortex, ces flux perdent l'un de leurs générateurs. Dès lors, les chances de voir ces flux se modifier augmentent, et en conséquence notre météo peut s'en trouver affectée.
En janvier 2013, le vortex polaire a également éclaté. Il s'en est suivi une deuxième partie d'hiver froide et régulièrement neigeuse qui s'est éternisée jusque début avril. A la mi-mars, nous connaissions même des chutes de neige très abondantes et des températures aussi basses que -15°C localement, ce qui est exceptionnel à ce moment-là de l'année.
Pour en revenir à la situation actuelle, le modèle GFS semble déjà entrevoir ces modifications de flux pour la fin février. Reste à voir si ce serait effectivement le cas, mais si nous étions amenés à connaître une fin d'hiver carabinée, une partie des causes serait donc vraisemblablement à aller chercher dans la stratosphère.
A priori, seuls les initiés et les hivernophiles en auront eu connaissance: c'était prévu depuis plusieurs semaines par le modèle GFS, et c'est bien arrivé. Hier, le vortex polaire a éclaté sous la pression d'un réchauffement stratosphérique soudain (ou SSW en abréviation anglaise).
Après trois lignes, on doit en avoir déjà perdu quelques-uns d'entre vous. Reprenons pas à pas. Habituellement, on considère que la troposphère, qui va du sol à une dizaine de kilomètres d'altitude, concentre la plupart des phénomènes météorologiques. Cela est en partie vrai. En partie parce que ces phénomènes météorologiques sont, pour certains d'entre eux, modifiés par des mécanismes physiques qui n'ont pas toujours lieu dans cette troposphère.
Nous nous rendons dans la stratosphère, cette couche au-dessus de la troposphère. La stratosphère commence vers une dizaine de kilomètres d'altitude, et va jusqu'à environ 50-60 km. C'est qu'il s'en passe aussi des choses, dans cette stratosphère. Il y a déjà la couche d'ozone et, en corollaire, son célèbre trou d'ozone centré sur l'Antarctique.
Bien moins connus, il y existe aussi une série de "vents". Au niveau de l'équateur, il existe un flux qui se déplace plus ou moins le long des Tropiques et qui change de sens tous les un à deux ans. C'est ce qu'on appelle l'Oscillation quasi-biennale. Pour ceux qui souhaitent en savoir plus, voir cet article de Wikipedia.
Plus près de nous, au-dessus de nos têtes, il existe un tube de vents très rapides et se déplaçant grosso modo d'ouest en est en temps normal. Ce tube de vents n'existe que du début de l'automne au début du printemps. Dans l'hémisphère sud, un tube similaire cercle l'Antarctique pendant l'hiver austral (donc pendant notre été à nous). Ce courant est appelé le Courant Jet de la nuit polaire. Attention à ne pas le confondre avec le Jet-stream traditionnel qui souffle en troposphère.
Ce Jet de la nuit polaire doit son existence au gradient de températures entre une énorme masse d'air glacial qui trône au-dessus des latitudes polaires en hiver, et son extérieur, plus chaud. Cette masse d'air froid et le tube de vents qui en marque le bord porte le nom de Vortex polaire. Il s'agit d'un phénomène tout à fait normal qui naît à chaque début d'automne par refroidissement de l'air suite à l'allongement des nuits, et qui se détruit au printemps par réchauffement lié à l'allongement des jours.
En temps normal, le vortex polaire et son Jet de la nuit polaire, ça ressemble grosso modo à ça:
Modélisation du vortex polaire le 14 janvier 2018
Sur cette carte, l'intensité des vents est représentée par des couleurs. Le bleu indique des vents faibles, le rosé-blanc des vents très rapides. Le Jet de la nuit polaire apparaît donc en rosé-blanc. En tant que vent thermique (= existant du fait du gradient de températures), il souffle en ayant toujours l'air plus froid à sa gauche et l'air plus chaud à sa droite. Ca peut apparaître anodin, mais nous y referons appel plus loin.
Il est à noter que c'était l'état du vortex il y a presque un mois, et qu'il était à ce moment-là en grande forme, peut-être même un peu plus puissant que d'habitude. Il n'est pas impossible qu'il soit en partie responsable des tempêtes de janvier, mais il est difficile de l'affirmer.
Parce que oui, et c'est là que ça devient intéressant, ce grand rond-point stratosphérique peut avoir des incidences sur les courants en troposphère, et donc en bout de course sur notre météo. A la manière d'engrenages, le vortex polaire peut communiquer la direction de ses vents à ceux de la troposphère. Dès lors, avec un vortex puissant, il est assez cohérent d'avoir un Jet-stream puissant en troposphère, et donc un risque de tempêtes. Il ne faut cependant pas perdre de vue qu'il n'est pas le seul mécanisme - loin de là - à régir nos vents et notre météo. Ce serait trop simple sinon...
Revenons-en à notre vortex. Voici son état modélisé en ce moment même:
Modélisation du vortex polaire le 10 février 2018
Pour faire un mauvais jeu de mots, ça ne tourne manifestement plus très rond. Enfin si, ça tourne encore, mais de manière très désordonnée. On n'a plus un seul vortex polaire bien constitué, mais deux plus petits: un centré sur le Grand Nord canadien et un autre sur la Russie. Sur l'Europe, on a un "anti-vortex", où le vent tourne dans le sens inverse de celui d'un vortex.
Il s'est donc passé quelque chose: le vortex polaire, au départ unique, a éclaté en deux plus petits. Nous parlions du gradient de températures et du sens du vent vis-à-vis de l'air froid et de l'air chaud. C'est ici que se trouve la clé de cet éclatement.
En introduction, nous parlions d'un réchauffement stratosphérique soudain. Comme son nom l'indique, il s'agit d'une augmentation brutale de la température dans la stratosphère. Cette modification perturbe le gradient de températures qui fait exister le vortex. Déstabilisé par cette attaque de chaleur, le vortex a fini par éclater, ce qui a modifié de manière profonde le régime des vents dans la stratosphère. L'animation ci-dessous, tirée du modèle GFS d'il y a quelques jours, montre la déstabilisation de la masse d'air froid (en bleu) du vortex polaire par de l'air plus chaud, cette onde chaude venant ici de la troposphère.
Eclatement du vortex polaire (bleu) tel que modélisé par GFS le 1er février
Et maintenant, on en revient à nos hivernophiles. Si cet événement - qui en soi n'a rien d'exceptionnel il faut le dire, ça se produit de temps à autre - est si intéressant, c'est parce que les éclatements du vortex polaire ont régulièrement été suivi de périodes froides voire très froides sur l'Europe. En effet, la perturbation et l'inversion des vents en stratosphère se communique généralement à la troposphère en une quinzaine de jours. Dès lors, notre habituel flux d'ouest caractéristique de nos hivers perdrait là un allié de poids - le vortex et son Jet donc - et pourrait ralentir. Or, un flux d'ouest qui ralentit, ça laisse la place à d'autres flux dirigés vers nos régions, notamment des flux de nord ou d'est, beaucoup plus froids.
Une remarque toutefois. Vortex polaire qui éclate ne veut pas forcément dire débarquement du Grand Hiver chez nous. Il s'est déjà vu quelques cas d'éclatement qui n'étaient pas suivis de froid. Les flux qui nous concernent, on l'a dit, sont aussi régis par d'autres mécanismes. Mais comme on l'a dit aussi, en perdant le vortex, ces flux perdent l'un de leurs générateurs. Dès lors, les chances de voir ces flux se modifier augmentent, et en conséquence notre météo peut s'en trouver affectée.
En janvier 2013, le vortex polaire a également éclaté. Il s'en est suivi une deuxième partie d'hiver froide et régulièrement neigeuse qui s'est éternisée jusque début avril. A la mi-mars, nous connaissions même des chutes de neige très abondantes et des températures aussi basses que -15°C localement, ce qui est exceptionnel à ce moment-là de l'année.
Pour en revenir à la situation actuelle, le modèle GFS semble déjà entrevoir ces modifications de flux pour la fin février. Reste à voir si ce serait effectivement le cas, mais si nous étions amenés à connaître une fin d'hiver carabinée, une partie des causes serait donc vraisemblablement à aller chercher dans la stratosphère.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum