Météorologie

Eclatement du vortex polaire: quelles conséquences sur notre météo?

A priori, seuls les initiés et les hivernophiles en auront eu connaissance: c'était prévu depuis plusieurs semaines par le modèle GFS, et c'est bien arrivé. Hier, le vortex polaire a éclaté sous la pression d'un réchauffement stratosphérique soudain (ou SSW en abréviation anglaise).

Après trois lignes, on doit en avoir déjà perdu quelques-uns d'entre vous. Reprenons pas à pas. Habituellement, on considère que la troposphère, qui va du sol à une dizaine de kilomètres d'altitude, concentre la plupart des phénomènes météorologiques. Cela est en partie vrai. En partie parce que ces phénomènes météorologiques sont, pour certains d'entre eux, modifiés par des mécanismes physiques qui n'ont pas toujours lieu dans cette troposphère.

Nous nous rendons dans la stratosphère, cette couche au-dessus de la troposphère. La stratosphère commence vers une dizaine de kilomètres d'altitude, et va jusqu'à environ 50-60 km. C'est qu'il s'en passe aussi des choses, dans cette stratosphère. Il y a déjà la couche d'ozone et, en corollaire, son célèbre trou d'ozone centré sur l'Antarctique.

Bien moins connus, il y existe aussi une série de "vents". Au niveau de l'équateur, il existe un flux qui se déplace plus ou moins le long des Tropiques et qui change de sens tous les un à deux ans. C'est ce qu'on appelle l'Oscillation quasi-biennale. Pour ceux qui souhaitent en savoir plus, voir cet article de Wikipedia.

Plus près de nous, au-dessus de nos têtes, il existe un tube de vents très rapides et se déplaçant grosso modo d'ouest en est en temps normal. Ce tube de vents n'existe que du début de l'automne au début du printemps. Dans l'hémisphère sud, un tube similaire cercle l'Antarctique pendant l'hiver austral (donc pendant notre été à nous). Ce courant est appelé le Courant Jet de la nuit polaire. Attention à ne pas le confondre avec le Jet-stream traditionnel qui souffle en troposphère.

Ce Jet de la nuit polaire doit son existence au gradient de températures entre une énorme masse d'air glacial qui trône au-dessus des latitudes polaires en hiver, et son extérieur, plus chaud. Cette masse d'air froid et le tube de vents qui en marque le bord porte le nom de Vortex polaire. Il s'agit d'un phénomène tout à fait normal qui naît à chaque début d'automne par refroidissement de l'air suite à l'allongement des nuits, et qui se détruit au printemps par réchauffement lié à l'allongement des jours.

En temps normal, le vortex polaire et son Jet de la nuit polaire, ça ressemble grosso modo à ça:

Modélisation du vortex polaire le 14 janvier 2018

Sur cette carte, l'intensité des vents est représentée par des couleurs. Le bleu indique des vents faibles, le rosé-blanc des vents très rapides. Le Jet de la nuit polaire apparaît donc en rosé-blanc. En tant que vent thermique (= existant du fait du gradient de températures), il souffle en ayant toujours l'air plus froid à sa gauche et l'air plus chaud à sa droite. Ca peut apparaître anodin, mais nous y referons appel plus loin.

Il est à noter que c'était l'état du vortex il y a presque un mois, et qu'il était à ce moment-là en grande forme, peut-être même un peu plus puissant que d'habitude. Il n'est pas impossible qu'il soit en partie responsable des tempêtes de janvier, mais il est difficile de l'affirmer.

Parce que oui, et c'est là que ça devient intéressant, ce grand rond-point stratosphérique peut avoir des incidences sur les courants en troposphère, et donc en bout de course sur notre météo. A la manière d'engrenages, le vortex polaire peut communiquer la direction de ses vents à ceux de la troposphère. Dès lors, avec un vortex puissant, il est assez cohérent d'avoir un Jet-stream puissant en troposphère, et donc un risque de tempêtes. Il ne faut cependant pas perdre de vue qu'il n'est pas le seul mécanisme - loin de là - à régir nos vents et notre météo. Ce serait trop simple sinon...

Revenons-en à notre vortex. Voici son état modélisé en ce moment même:

Modélisation du vortex polaire le 10 février 2018

Pour faire un mauvais jeu de mots, ça ne tourne manifestement plus très rond. Enfin si, ça tourne encore, mais de manière très désordonnée. On n'a plus un seul vortex polaire bien constitué, mais deux plus petits: un centré sur le Grand Nord canadien et un autre sur la Russie. Sur l'Europe, on a un "anti-vortex", où le vent tourne dans le sens inverse de celui d'un vortex.

Il s'est donc passé quelque chose: le vortex polaire, au départ unique, a éclaté en deux plus petits. Nous parlions du gradient de températures et du sens du vent vis-à-vis de l'air froid et de l'air chaud. C'est ici que se trouve la clé de cet éclatement.

En introduction, nous parlions d'un réchauffement stratosphérique soudain. Comme son nom l'indique, il s'agit d'une augmentation brutale de la température dans la stratosphère. Cette modification perturbe le gradient de températures qui fait exister le vortex. Déstabilisé par cette attaque de chaleur, le vortex a fini par éclater, ce qui a modifié de manière profonde le régime des vents dans la stratosphère. L'animation ci-dessous, tirée du modèle GFS d'il y a quelques jours, montre la déstabilisation de la masse d'air froid (en bleu) du vortex polaire par de l'air plus chaud, cette onde chaude venant ici de la troposphère.

Eclatement du vortex polaire (bleu) tel que modélisé par GFS le 1er février

Et maintenant, on en revient à nos hivernophiles. Si cet événement - qui en soi n'a rien d'exceptionnel il faut le dire, ça se produit de temps à autre - est si intéressant, c'est parce que les éclatements du vortex polaire ont régulièrement été suivi de périodes froides voire très froides sur l'Europe. En effet, la perturbation et l'inversion des vents en stratosphère se communique généralement à la troposphère en une quinzaine de jours. Dès lors, notre habituel flux d'ouest caractéristique de nos hivers perdrait là un allié de poids - le vortex et son Jet donc - et pourrait ralentir. Or, un flux d'ouest qui ralentit, ça laisse la place à d'autres flux dirigés vers nos régions, notamment des flux de nord ou d'est, beaucoup plus froids.

Une remarque toutefois. Vortex polaire qui éclate ne veut pas forcément dire débarquement du Grand Hiver chez nous. Il s'est déjà vu quelques cas d'éclatement qui n'étaient pas suivis de froid. Les flux qui nous concernent, on l'a dit, sont aussi régis par d'autres mécanismes. Mais comme on l'a dit aussi, en perdant le vortex, ces flux perdent l'un de leurs générateurs. Dès lors, les chances de voir ces flux se modifier augmentent, et en conséquence notre météo peut s'en trouver affectée.

En janvier 2013, le vortex polaire a également éclaté. Il s'en est suivi une deuxième partie d'hiver froide et régulièrement neigeuse qui s'est éternisée jusque début avril. A la mi-mars, nous connaissions même des chutes de neige très abondantes et des températures aussi basses que -15°C localement, ce qui est exceptionnel à ce moment-là de l'année.

Pour en revenir à la situation actuelle, le modèle GFS semble déjà entrevoir ces modifications de flux pour la fin février. Reste à voir si ce serait effectivement le cas, mais si nous étions amenés à connaître une fin d'hiver carabinée, une partie des causes serait donc vraisemblablement à aller chercher dans la stratosphère.

Très intéressant, Charly, mais tu m'as fait peur...Je vais remettre une bûche !

Kalawasa a écrit:Très intéressant, Charly, mais tu m'as fait peur...Je vais remettre une bûche !

C'est une info officielle de l'I.R.M.
Toi qui pleures après un vrai hiver,tu vas (peut-être) être servi.

27 -

Charly a écrit:Eclatement du vortex polaire: quelles conséquences sur notre météo?

(...)Dès lors, notre habituel flux d'ouest caractéristique de nos hivers perdrait là un allié de poids - le vortex et son Jet donc - et pourrait ralentir. Or, un flux d'ouest qui ralentit, ça laisse la place à d'autres flux dirigés vers nos régions, notamment des flux de nord ou d'est, beaucoup plus froids(...)

Très intéressant article Cher Charly, merci.

L'estrait que je cite : cette aprème j'étais très surpris de voir le vent d'ouest cesser et être immédiatement relayé par un vent glacial qui venait du Nord, depuis les montagnes, précédant un orage de grêle. Cette histoire d'éclatement du vortex polaire m'interpelle...

Prometinfo - L.Trullemans a ajouté 3 photos.
Hier, à 15:40 ·

Risque d'un temps nettement froid pour début mars ?

ATTENTION : Le but de ce bulletin est de montrer qu'il y a potentiellement un risque de nouveau coup de froid pour le début du mois de mars MAIS tout cela peut encore très sensiblement évoluer

Si l'on en croit le scénario des prévisions d'ensembles GFS-ECMWF de ce jeudi 15 février à 00h, nous connaîtrions une période anticyclonique, sèche et assez froide entre dimanche 18 février et les derniers jours du mois de février.

C'est après cette période très calme qu'une masse d'air glacial en provenance de Russie et de Scandinavie pourrait déferler sur toute la moitié Nord de l'Europe, puis jusque sur nos régions au tout début du mois de mars...

Veuillez consulter mes bulletins qui seront publiés demain et dans le courant de la semaine prochaine pour savoir quelles sont les dernières tendances!

La première carte montre la situation prévue pour le dimanche 25 février 2018 avec la fourchette des températures prévues par régions.

La deuxième et la troisième carte montrent les anomalies par rapport aux températures moyennes pour respectivement la période du 26/2/18=>4/3/18 et celle du 5/3/18=>11/3/18.
Pour nos régions cela donnerait des températures jusqu'à environ 3°en dessous des normales saisonnières...

il y a potentiellement un risque de nouveau coup de froid pour le début du mois de mars MAIS tout cela peut encore très sensiblement évoluer

J'aurais dit pareil...

Finalement ces projections météorologiques nous rappellent une évidence : nous sommes en hiver.
C'est dingue !

Luc Trullemans confirme une nouvelle (grosse) offensive hivernale: le thermomètre pourrait descendre jusqu’à - 20 degrés

Depuis quelques jours, Luc Trullemans nous avertit de la possibilité de l’arrivée d’une masse d’air glacial, venant de Scandinavie et de Russie. Ce dimanche, il confirme que ce scénario est de plus en plus probable.


« Il est donc bien confirmé que cette semaine va marquer un tournant hivernal sur la Belgique avec l'installation de conditions progressivement plus froides sous l'influence d'un flux continental d’est à nord-est >>

Début de semaine assez mitigé:

Nos régions restent au carrefour de plusieurs influences en début de semaine (lundi & mardi), en marge de hautes pressions sur le proche-Atlantique et de basses pressions se creusant vers le golfe de Gênes.

Cela entraîne la mise en place d'un flux de nord avec l'infiltrations de nombreux nuages et vraisemblablement d’un peu de pluie ou de neige fondante, impactant surtout la moitié ouest du pays .

Plus venteux et relativement froid mais sec dès mercredi:

Le changement de configuration va s'opérer dès la journée de mercredi suite au creusement d'une dépression entre l'Italie et la Sardaigne, permettant aux hautes pressions de s'étendre du proche-Atlantique vers la Scandinavie.

Cette configuration va positionner notre pays en flux continental de secteur nord-est.

Dès lors, la masse d'air va sensiblement s'assécher dès mercredi avec le retour de conditions souvent bien ensoleillées sur le pays, mais aussi plus froides (notamment la nuit et le matin avec un gel généralisé modéré à fort dans l’intérieur du pays)

Fin du mois beaucoup plus froide :

Pour la fin du mois de février , l’anticyclone scandinavo-russe ne va faire que se renforcer d'ici au dernier week-end du mois, venant très solidement s'ancrer sur le nord de la Scandinavie à près de 1055 hPa.

Dans le même temps, les basses pressions concerneront le bassin méditerranéen tandis que d'autres, plus éloignées, seront rejetées vers l'ouest de l'Atlantique.

Dans cette configuration, la circulation zonale (traditionnel flux d'ouest doux) sera totalement coupée sur l'Europe, faisant place à des vents continentaux sec mais de plus en plus froid de secteur nord-est .

Cette fin de semaine relativement hivernale (mais loin d'être remarquable)devrait ouvrir la voie à l'arrivée d'air encore plus froid en provenance de l'est pour le début de semaine suivante... »

Enfin une bonne nouvelle !   Merci, Charly !

Kalawasa a écrit:Enfin une bonne nouvelle !   Merci, Charly !

Justement,il se fait que samedi j'ai attrapé mon 1er coup de soleil de l'année.

Dans mon fauteuil sur la terrasse à l'abri du vent et 14°c , quel bonheur !
je me suis endormi et réveillé presque 2h plus tard.

Moi, à défaut d'une âme sœur de rencontre, à cause du vent froid j'ai chopé un rhume pendant le Corso fleuri. Le premier rhume de l'année !

oui Charly mais apparemment ce sera froid  avec du soleil  

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Je discutais hier avé un ami qui rentrait de Moscou où il venait de passer une semaine. Il m'a confirmé que tous les jours il devait affronter du moins 20°C voire plus, et le vent rendait le froid encore plus piquant. Les trottoirs étaient interdits d'accès par des barrières de sécurité, car de temps à autre des blocs de glace dévalaient des toits dans un fracas d'enfer. Il m'a montré les vidéos qu'il avait prises avé son mobile. La Place Rouge toute blanche était cependant noire de monde. Les décos de Noël encore en place étaient magnifiques.

A Oymyakon, le village le plus froid du monde, la température est descendue -60°C environ ces derniers jours, mais à cause du réchauffement climatique elle n'est aujourd'hui que de -33°C !









Aujourd'hui .....

Kalawasa a écrit:A Oymyakon, le village le plus froid du monde, la température est descendue -60°C environ ces derniers jours, mais à cause du réchauffement climatique elle n'est aujourd'hui que de -33°C !
(...)

A moins 60°C t'es sous le degré alcoolique, la vodka gèle, tu la mets quelques minutes à côté du samovar brûlant et t'as de la vodka avé des glaçons de vodka, le summum de la classe !

Ça me rappelle une connerie que j'avais faite il y a longtemps (dont je ne suis pas spécialement fier )
J'avais servi un jus d'orange à une nana qui ne buvait pas d'alcool , mais avec des glaçons qui étaient en fait de la vodka congelée....Vous vous doutez du résultat !

Kalawasa a écrit:Ça me rappelle une connerie que j'avais faite il y a longtemps (dont je ne suis pas spécialement fier )
J'avais servi un jus d'orange à une nana qui ne buvait pas d'alcool , mais avec des glaçons qui étaient en fait de la vodka congelée....Vous vous doutez du résultat !

Salut Kalawasa

Et quand elle a sucé (un glaçon) elle n'a rien remarqué ?

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Kalawasa a écrit:Ça me rappelle une connerie que j'avais faite il y a longtemps (dont je ne suis pas spécialement fier )
J'avais servi un jus d'orange à une nana qui ne buvait pas d'alcool , mais avec des glaçons qui étaient en fait de la vodka congelée....Vous vous doutez du résultat !

Elle a chopé le seau à glaçons et s'est goulûment tapée tous les glaçons.



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Il fera plus chaud au pôle Nord qu’en Belgique la semaine prochaine

Alors que l’Europe grelote, les températures sont anormalement élevée au pôle Nord. Les températures devrait atteindre voire dépasser 0 degré cette semaine. On assiste à des effondrements de glace le long de la côte ouest de l’Alaska, entre l’Alaska et la Russie.



Dans Mashable, un spécialiste fait une comparaison avec un réfrigérateur dont on aurait ouvert la porte. « C’est comme si quelqu’un avait ouvert la porte du réfrigérateur de la planète, laissant l’air froid s’échapper des régions qu’il occupe normalement pour l’emmener vers l’ouest des États-Unis et l’Eurasie, et transformant le frigo en un endroit inhabituellement chaud », écrit-il.

Belgique, France, Allemagne, Grande-Bretagne connaissent ou vont connaître des températures glaciales. Au même moment, au pôle Nord, on observe une température proche de 0 degré, que l’on devrait d’ailleurs dépasser pendant la semaine qui vient. Elle devrait monter jusqu’à 7 degrés.

« Ce qu’il se passe cette année est véritablement étrange, écrit Mashable, même si on pouvait s’y attendre puisque le réchauffement de l’Arctique est deux fois plus rapide que dans le reste de la planète, en réponse à l’augmentation des gaz à effet de serre dans l’atmosphère ». D’après le chercheur sur le climat Zack Labe, « la température dans une zone proche du pôle Nord est en ce moment la plus haute jamais enregistrée en février depuis 1958 »

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arrètez de vous plaindre on en a vu d'autres en '48

T'as raison , Charly : 48, une année terrible !

Retour de la neige envoyée par Eddie

Bon allez, l’anecdote de la semaine :

J'arrive à Montpellier mardi dans l’après-midi, tout va bien !
Mercredi matin, je pars chez mon client, les premiers flocons tombent vers 9h.
Une pause cigarette vers 11h et je vois 10cm de neige déjà.
A 17h, à mon départ, toutes les voitures ne peuvent rouler. Le DRH client, part même à pied chez lui avec 15 cm de poudreuse (2h à faire).
Je mets 20mn pour aller à l’hôtel 'et oui avec des chaussures de costume à fond plat, pas génial dans la poudreuse!).

Jeudi matin, je prend mon petit-déjeuner à mon hôtel et là :
dans le hall d'accueil, s’empilent des gens, allongés à même le sol ou assis sur des chaises.
Surpris, je vais voir le personnel qui m'informe que la route nationale prés de l’Hôtel a été fermé la veille et que certains automobilistes ont été contraint de cherché refuge.
Je vois un couple de personnes âgés, qui me raconte leur histoire, coincés dans cette route nationale car ils devaient diner chez leur petits-enfant. Sans argent, ils sont restés dans le hall d'accueil car le petit-fils ne pouvait les rejoindre. Je leur ai offert ce petit-déjeuner !

9h, j'arrive chez mon client (un centre anticancéreux), mixte entre hôpital et laboratoire de recherche.
La responsable RH m'attendait à l'accueil mais dans une extrême-fatigue, en effet, la veille, ils avaient dû organiser un plan d'urgence avec :
1- Le personnel de jour qui était bloqué par la neige
2- Le personnel de nuit qui ne pouvait venir
3- Réorganiser le planning des salariés
4- Gérer l'hébergement des familles qui rendait visite à leurs proches et qui étaient aussi bloqués par la neige.

A 15h, on a fait ce que l'on a pu mais point de moyen de transport sur Montpellier (Taxi, bus, tramway, voitures).
Je prend la décision de partir à pied pour la gare. Mon GPS m'annonce 1h15.
C'est parti avec mon sac à dos et ma mallette de voyage.
Je pars à 15h30 et arrive en gare de Montpellier à 17h52 (dans un état atroce surtout au niveau des pieds).
Mon TGV prévu à 20h04, n'arrive qu'à 20h40.
Bref, je pousse la porte de chez moi qu'à 23h50, hier soir !

Alande, yes suis chez moi !