Météorologie

Bon allez, l’anecdote de la semaine :

J'arrive à Montpellier mardi dans l’après-midi, tout va bien !
Mercredi matin, je pars chez mon client, les premiers flocons tombent vers 9h.
Une pause cigarette vers 11h et je vois 10cm de neige déjà.
A 17h, à mon départ, toutes les voitures ne peuvent rouler. Le DRH client, part même à pied chez lui avec 15 cm de poudreuse (2h à faire).
Je mets 20mn pour aller à l’hôtel 'et oui avec des chaussures de costume à fond plat, pas génial dans la poudreuse!).

Jeudi matin, je prend mon petit-déjeuner à mon hôtel et là :
dans le hall d'accueil, s’empilent des gens, allongés à même le sol ou assis sur des chaises.
Surpris, je vais voir le personnel qui m'informe que la route nationale prés de l’Hôtel a été fermé la veille et que certains automobilistes ont été contraint de cherché refuge.
Je vois un couple de personnes âgés, qui me raconte leur histoire, coincés dans cette route nationale car ils devaient diner chez leur petits-enfant. Sans argent, ils sont restés dans le hall d'accueil car le petit-fils ne pouvait les rejoindre. Je leur ai offert ce petit-déjeuner !

9h, j'arrive chez mon client (un centre anticancéreux), mixte entre hôpital et laboratoire de recherche.
La responsable RH m'attendait à l'accueil mais dans une extrême-fatigue, en effet, la veille, ils avaient dû organiser un plan d'urgence avec :
1- Le personnel de jour qui était bloqué par la neige
2- Le personnel de nuit qui ne pouvait venir
3- Réorganiser le planning des salariés
4- Gérer l'hébergement des familles qui rendait visite à leurs proches et qui étaient aussi bloqués par la neige.

A 15h, on a fait ce que l'on a pu mais point de moyen de transport sur Montpellier (Taxi, bus, tramway, voitures).
Je prend la décision de partir à pied pour la gare. Mon GPS m'annonce 1h15.
C'est parti avec mon sac à dos et ma mallette de voyage.
Je pars à 15h30 et arrive en gare de Montpellier à 17h52 (dans un état atroce surtout au niveau des pieds).
Mon TGV prévu à 20h04, n'arrive qu'à 20h40.
Bref, je pousse la porte de chez moi qu'à 23h50, hier soir !

Alande, yes suis chez moi !

Les images sont impressionnantes. Alors que les habitants des Alpes-Maritimes et du Var ont actuellement les pieds dans l'eau, une mini-tornade s'est formée mercredi 11 au soir, touchant la commune de Villeneuve-Loubet. D'après les informations rapportées par l'adjoint au maire de la ville et relayées par Nice-Matin, elle a traversé le quartier des Maurettes sur plusieurs centaines de mètres avant de disparaître. Fort heureusement, aucun blessé n'est à déplorer mais les dégâts matériels sont importants.
La toiture d'une maison a par exemple été arrachée obligeant ses occupants à être relogés par les services municipaux. De nombreux autres bâtiments ont également été touchés par cet évènement climatique à l'instar d'un supermarché dont une partie de la station-service a été détruite. Certains véhicules ont aussi été endommagés.


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Et toujours pas de nouvelles d'Eddie...Inquiétant ![/ltr]

ici rien à signaler un peu chaud mais tout va

Cette "goutte froide" au NO de l'Espagne est bien visible sue l'image  (bleu=froid)

L'Europe du nord souffre de la chaleur et la sécheresse !


Les autorités suédoises ont lancé lundi un appel à la vigilance face au risque "extrême" de nouveaux incendies à l'approche de la canicule, tandis que les moyens en hommes et en matériel sont déjà sous tension.


D'Oslo à Riga, les pays nordiques et baltes sont écrasés depuis plusieurs semaines par la chaleur et la sécheresse qui embrasent forêts et tourbières, brûlent les pâtures, vident les nappes phréatiques et font même baisser le niveau des grands lacs.


La Suède, qui par endroits n'a quasiment pas enregistré de précipitations en près de trois mois et connaît le mois de juillet le plus chaud depuis au moins deux siècles et demi, a dû faire appel à la solidarité européenne pour lutter contre le feu.


Pas moins de 25.000 hectares sont déjà partis en fumée ou continuent de se consumer, ce qui représente deux fois la superficie de la ville de Paris.

Rumba a écrit:Grèce : plus de 50 morts dans des incendies près d'Athènes
     

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L'Horreur ...

J'espère que mes potes sont sains et saufs 

Cher Eddie, j'ai noté qu'il fait relativement frais chez vous : seriez-vous prêt à accueillir des réfugiés climatiques du Nooooord ? Ça vous changerait agréablement de ceux du sud ! 

Trouvé dans le "Frankfurter Allgemeine"....

L'été 2018 va peut-être battre des records, mais ce n'est rien comparé à la sécheresse de 1540 !

(la traduction est de Google... )

Kalawasa a écrit:Trouvé dans le "Frankfurter Allgemeine"....

L'été 2018 va peut-être battre des records, mais ce n'est rien comparé à la sécheresse de 1540 !

(la traduction est de Google... )

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Gardez tout ça pour vous ! C'est la faute des voitures, un point, c'est tout !

Très juste , Kalawasa

La terrible canicule… de l’été 1540

Les hommes de la Renaissance trouvaient normal qu’il fasse chaud en été et redoutaient surtout les hivers doux !

L’année 1540, écrit Emmanuel Leroy-Ladurie, dans son Histoire humaine et comparée du climat, a été « formidablement xérothermique ». Ce terme d’apparence redoutable désigne simplement un climat plus chaud et plus sec. De mars à octobre cette année là, tous les mois sont chauds et secs. Les cours d’eau sont tellement à l’étiage que l’on peut traverser le Rhin à pied. Le sherry aurait pu être inventé par la même occasion, tant le vin est chargé de sucre. Le fameux anticyclone des Açores domine en juin dans l’Europe occidentale avant d’étendre encore son emprise vers l’Europe centrale : la Suisse du centre ne reçoit pas une goutte d’eau au mois de juillet. Comme le note un ancien recteur de l’université de Cracovie qui tend à assimiler sa région à l’ensemble du globe : « sévère sécheresse à travers le monde entier » !

Mais cette chaleur abondante et sèche n’a rien d’exceptionnel au XVIe siècle : elle s’inscrit dans un « cycle tiède » de 1523 à 1562. En 1524, « l’échaudage » du mois de mai provoque une forte hausse du prix du blé, la chaleur torride favorisant l’incendie de Troyes qui détruit 1500 maisons et quelques églises. En 1545, nouveau coup de chaud et nouvelle montée du prix des céréales. C’est l’une des plus importantes crises de subsistances du siècle, et provoquée par la chaleur ! En 1556, la vendange a lieu le 1er septembre tant l’été a été brûlant ! Un curé note que « ladite sécheresse accéléra les moissons près d’un mois plus tôt que de coutume ». La moisson se révèle médiocre, en quantité mais pas en qualité. Le sire de Gouberville, qui vit dans le Cotentin, relève la brève pluie du 1er juin, la première depuis le commencement d’avril. En juillet des incendies de forêt sont signalés dans cette Normandie d’ordinaire plus humide.

Ceci dit, foin de catastrophisme. Notre historien le souligne : la chaleur d’une façon générale « a plus éclairé, chauffé et stimulé, plutôt que brûlé et grillé les céréales ». Les hommes de la Renaissance trouvaient normal qu’il fasse chaud en été et redoutaient surtout les hivers doux et humides annonciateurs de récoltes mauvaises. Et la poussée glaciaire, le net refroidissement dit Petit Âge glaciaire, avait encore des répercussions bien plus dramatiques. C’est le froid plus que le chaud qui allait se révéler redoutable.

Les études du grand historien, qui a su montrer combien le climat de notre belle planète n’a jamais été quelque chose de stable, restent toujours passionnantes à lire.
Emmanuel Leroy-Ladurie, Histoire humaine et comparée du climat. Vol 1 : Canicules et glaciers. XIIIe-XVIIIe s., Fayard 2004, 740 p.

et voilà, ils ne savaient pas à c't'époque qu'il y avait le réchauffement climatique dû  aux voitures polluantes et aux fumeurs de cigarettes 

Je ne connaissais pas cet écrit de Emmanuel Leroy-Ladurie . Merci Charly !

Kalawasa a écrit:Je ne connaissais pas cet écrit de Emmanuel Leroy-Ladurie . Merci Charly !

Et la poussée glaciaire, le net refroidissement dit Petit Âge glaciaire, avait encore des répercussions bien plus dramatiques. C’est le froid plus que le chaud qui allait se révéler redoutable. a écrit:

ce qui nous amènera peut - être aux prévisions d'une mini-ère de glaciation aux alentours de 2030 ?

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Charly a écrit:(...)
ce qui nous amènera peut - être aux prévisions d'une mini-ère de glaciation aux alentours de 2030 ?

Pour l'instant l'échauffement nous amène une ère des glaciers, les très achalandés marchands de sorbets et de crèmes glacées !

Plus chaud, plus sec, plus ensoleillé, moins pluvieux: on n’en a pas fini avec le beau temps, chaleur et sécheresse prévues jusque… fin octobre!

Plus chaud, plus sec, plus ensoleillé et beaucoup moins pluvieux que la normale. Voilà, en résumé, les trois mois que nous allons vivre en Belgique, selon les tendances saisonnières livrées par Philippe Mievis, de MeteoBelgique.

Comme il y a un mois où il avait vu juste en prédisant un mois de juillet très chaud, nous attendions les tendances saisonnières du météorologue Philippe Mievis avec impatience. « Il semble en effet que ce mois continuera sur la lancée de juillet. La sécheresse sera donc toujours bien présente. Cela vaut pour la première décade, au moins. ». La seconde décade, elle, devrait être un peu différente… Avant un regain en dernière décade.

Le mois de septembre continuera à nous donner un temps chaud et sec, résume Philippe Mievis. Octobre s’annonce, lui aussi, plus chaud et sec que la normale.

oui mais les nuits seront plus fraîches alors nous pourrons mieux supporter.

Luc Trullemans

Arrêtez de dramatiser!
Les canicules ont toujours existé!!!

Que dire de ce qui s'est passé en 1911, 1945, 1947, 1949, 1950, 1952, 1976, 1986, 2003 ......

1. La vague de chaleur de l'été 1911
En Europe c'est une vague de chaleur puissante qui s'étend du 5 juillet au 13 septembre, avec de courtes interruptions.
Cette vague de chaleur provoque un surplus de 40 000 décès, dont 29 000 dans la petite enfance.

2. Un autre exemple:
l'été 1947 qui s'inscrit dans cette série d'étés caniculaires qui ont touché l'Europe de l'Ouest dans les années qui ont suivi la Seconde Guerre mondiale (1945, 1947, 1949, 1950 et 1952).

Au cours de l'année 1947, les températures ont été constamment supérieures à la moyenne d'avril à début octobre. L'Europe a connu trois vagues de chaleur notables (21 jours) : du 26 au 28 juin (faible intensité), du 22 juillet au 4 août (force exceptionnelle) et du 14 au 20 août (intensité modérée)1.

Le printemps avait été anormalement chaud, avec des températures hors norme dès le mois d'avril puisqu'en de certains endroits , les 30°C ont été atteints au cours de la deuxième quinzaine.
Le 27 mai, l'air saharien envahit la France avec des températures dépassant les 30°C dans la moitié nord, et approchant les 35°C dans la partie sud.
Après un répit à la mi-juin, une première vague de chaleur s'abat sur l'Europe au cours de la dernière décade de juin.
En Belgique , entre le 26 et le 28 juin, les 30°C sont dépassés sur une grande partie du territoire.

Après un répit à la mi-juillet, une nouvelle vague de chaleur - inédite et comparable à la canicule d'août 2003 - se produit du 22 juillet au 4 août.
C'est « l'épisode caniculaire le plus intense depuis l'après-guerre, après la canicule d'août 2003. » ... et même depuis le début des observations au début du 19ième siècle.
Dans certains endroits comme la région parisienne, des records absolus sont observés : le 28 juillet 1947, les 40,4 °C sont atteints.

Les 3 et 4 août, des orages mettent un terme à cette canicule. Mais une nouvelle offensive, plus modérée, a lieu entre les 14 et 20 août : les 30 degrés sont à nouveau dépassés partout, hormis à la mer.

Une dernière vague aura lieu au cours de la deuxième décade de septembre, avec des maximales dépassant encore les 30°C dans la plupart des stations météorologiques.

Moins concentrés que la chaleur de l'année 2003, et aux conséquences humanitaires moins critiques pour une population moins exposée, les épisodes de fortes chaleurs de l'année 1947 n'ont jamais été aussi étendus depuis le début des relevés.

Les appareils glaciaires alpins vont alors enregistrer des pertes historiques, qu'ils ne parviendront pas à récupérer par la suite.

3. l'été légendaire de 1976:
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ect......!!!

et je me demande comment faisaient nos ancêtres sans  télé  ni  plateforme téléphonique d'information « Canicule » pour leur donner des conseils : s'hydrater, ne pas sortir, adoptez les bons réflexes ............ 

le bon sens peut être

Rumba a écrit:et je me demande comment faisaient nos ancêtres sans  télé  ni  plateforme téléphonique d'information « Canicule » pour leur donner des conseils : s'hydrater, ne pas sortir, adoptez les bons réflexes ............ 

le bon sens peut être

N'allez pas trop loin, Rumba  : le terme "bon sens" a un relent délétère de populisme !     Vous devez exclusivement suivre les conseils concoctés par les nombreuses commissions spéciales "canicule" bien au frais dans leurs bureaux climatisés  , ce qui est une catastrophe climatique !






C'est ce qu'on appelle un cercle vicieux : non seulement, à raison de 0,5 à 2 degrés, la climatisation réchauffe les villes en rejetant dans les rues de l'air chaud, mais elle participe aussi à élever la température de la planète en consommant beaucoup d'électricité, produite surtout par du gaz et du charbon, deux énergies fossiles – donc actrices de l'effet de serre. Et, puisque la planète se réchauffe du fait de la clim, il faut bien la faire fonctionner encore plus fort pour refroidir les magasins et les habitations. Impitoyable.

Charly nous a remis en mémoire la canicule de 1976...
Perso, je ne l'oublierai jamais, car j'avais participé à une course de 100 km en Suisse , et il y a certainement encore des traces de mes pas dans le macadam qui fondait...J'ai souffert le martyre ...Heureusement que j'étais accompagné !



Autre raison pour ne pas l'oublier : c'était le début du racket fiscal pour raisons climatiques avec la création de "l'impôt sécheresse" par notre ami Giscard !

en 1976 j'étais en vacances à Perpignan et mon neveu est né pendant la canicule   

comme quoi nos politiques n'ont pas changé, maintenant en plus de l'impôt sécheresse nous avons, entre autreS, l'impôt inondation