" les journalistes, sale engeance ? "

Mab-des-bois a écrit:Serieux, les bars/restos et l'ecole, ce n'est quand même pas la meme chose


Mab

Jean Trancène a écrit:

Mab-des-bois a écrit:Serieux, les bars/restos et l'ecole, ce n'est quand même pas la meme chose


Mab

 OK, mais la promiscuité est la même, et maintenir les gamins loin les uns des autres, c'est mission impossible...Et puis, si contaminés, ils pourront ramener le virus à la maison afin que tout le monde en profite...

Jean Trancène a écrit:

Mab-des-bois a écrit:Serieux, les bars/restos et l'ecole, ce n'est quand même pas la meme chose


Mab

 OK, mais la promiscuité est la même, et maintenir les gamins loin les uns des autres, c'est mission impossible...Et puis, si contaminés, ils pourront ramener le virus à la maison afin que tout le monde en profite...

Mab-des-bois a écrit:Serieux, les bars/restos et l'ecole, ce n'est quand même pas la meme chose


Mab

Accessoirement : qui pense qu'on peut tenir jusqu'en septembre sans personne pour cotiser, mais en versant les pensions, les salaires, les allocs etc ?

Mab-des-bois a écrit:

Hum.
Ma fille (professeur des ecoles, je sais, elle a mal tourné...) a un avis la-dessus et qui rejoint assez le tien, Quantat. Elle est plutot contre cette idée, mais elle comprend.
Selon elle, les enfants souffrent en confinement; pour beaucoup de famille sans jardin, ça fait déjà cocotte minute, un mois de plus, ça va être chaud. Et dans les milieux sociaux défavorisés, l'ecole est quelquefois (souvent, dans sa region) le seul endroit où les enfants ont un repas correct par jour.
On a bien autorisé la remise en marche de centres de jour pour autistes, enfants et ados handicapés*.
Si les ecoles réouvrent progressivement à partir du 11 mai, ce sera une façon de faire de l'immunité de groupe via les enfants qui sont porteurs sains, sans saturer les hopitaux, etant donné que d'avance, on nous dit que les personnes âgées et à risques devront poursuivre le confinement.
Evidement, il va falloir se passer des profs obèses ou de ceux de 75 ans... mais ils ne sont pas légion.

Mon opinion est plus tranchée : tu n'as p'têt' pas tort, ma fille, mais on ne sait pas où on en sera au 11 mai; ça chouinait tellement pour avoir une date que, mutain on l'a, la date. Ajoutons à ça que les français se declarent contre une application pourtant moins intrusive que celle en place en Corée ou en Chine, bon, on fait quoi, alors ? Qui pense que les masques magiques empêcheront de tomber malades (il n'y a qu'à voir les soignants...) ?
Je suis dans le groupe qui sera autorisé à gagner sa vie en 2021. Alors, que ce soit le lundredi 11 mai ou le samediche 32 septembre, je n'en ai strictement rien à braire.

Je suis en revanche absolument contre l'ouverture des creches. Les bébés, on les prend dans les bras, on les embrasse, on ne peut pas les tenir à distance en les fringant comme des cosmonautes.

Accessoirement : qui pense qu'on peut tenir jusqu'en septembre sans personne pour cotiser, mais en versant les pensions, les salaires, les allocs etc ?


Mab

* J'ai verifié***, c'est vrai.
** Ah ben forcement, faignasse de l'Educ Nat !
*** Ne lui répétez pas...

@quantat a écrit:... purée j'ai mal à la gorge aujourd'hui

@quantat a écrit:
* mon fils faisait son stage dans un centre de jour pour autistes mais il n'a pas rouvert : ça doit dépendre des régions je suppose ?

Pour le reste je suis complètement hostile à ce qu'on expose les enfants (même si c'est vrai que pour beaucoup ça doit être chaud bouillant de rester dans un appart) ...
Cela dit, si le retour est pas obligatoire, c'est déjà ça ... (sauf pour les profs )... Parce que je pense à plusieurs gamins qui souffrent /ont souffert de maladies diverses (genre asthme/pneumopathie) et qui me disent avoir la trouille

J'avais pas pensé au traçage - plus difficile pour des clients d'un resto que pour des élèves, c'est vrai... Mais l'argument n'est valable que si on admet qu'il va falloir exposer les gosses pour obtenir l'immunité de groupe (faut encore vérifier qu'elle est possible dans ce cas précis) ... ça je peux pas admettre (et même plus : l'idée me rend complètement fou furieux ... je dois faire des efforts pour me calmer, j'ai vraiment la rage )

L'argument économique, ma foi ... ... yaka rouvrir les restos : ça fait rentrer du blé et on force personne à  y aller ...   non je sais que l'argument est mauvais : ils vont contaminer en dehors du resto ensuite... mais c'est tout aussi vrai pour les écoliers...

En bref : la politique serait de contaminer progressivement 50% de la population ; ça veut dire qu'on va délibérément sacrifier des gens que j'aime (voire moi-même...sauf si la nicotine me protège  ) et leur infliger une fin atroce pour sauver l'économie du pays

ça me rend dingue ...

J'ai aucune morale : si on me demande de choisir entre mon fils et 500 millions d'inconnus, j'hésite même pas une seconde - et en plus j'ai pas honte - du tout ... ...
Je vais aller me prendre une bière et fumer plein de clopes pour me calmer

Inès Léraud attaquée en justice pour avoir enquêté sur l’agroalimentaire breton : l'affaire devient politique
20/05/2020

Inès Léraud a enquêté sur l’agroalimentaire en Bretagne, ses impacts sociaux et environnementaux, mais aussi sur les méthodes de certaines entreprises. L'une d'elles l'attaque en diffamation. Un collectif lance une pétition pour soutenir la journaliste et défendre la liberté d'informer.
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Younes Terre a écrit:

Inès Léraud attaquée en justice pour avoir enquêté sur l’agroalimentaire breton : l'affaire devient politique
20/05/2020

Inès Léraud a enquêté sur l’agroalimentaire en Bretagne, ses impacts sociaux et environnementaux, mais aussi sur les méthodes de certaines entreprises. L'une d'elles l'attaque en diffamation. Un collectif lance une pétition pour soutenir la journaliste et défendre la liberté d'informer.
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Mab-des-bois a écrit:

Je n'y connais pas grand chose, mais la diffamation est tout autre chose que de mener une enquête.
Si c'est de la diffamation, elle sera condamnée et de toutes façons, cela signifiera qu'elle n'est pas crédible. 
Si c'est de l'information -à priori, ça y ressemble...-, elle aura bien fait le job et mérite protection.

(Accessoirement, les mauvaises pratiques dans le monde agricole et l'industrie agro alimentaire sont légion, ce sont à nos politiques de se sortir les doigts d'où ils veulent pour qu'on ne s'empoisonne plus et si les journalistes peuvent aider...)

Mab

L'agroalimentaire, l'agriculture et l'environnement sont des sujets qui intéressent Morgan Large ""depuis longtemps"". Pour intégrer le milieu de la chasse, par exemple, elle a passé son permis de chasse ; elle a ensuite suivi une formation agricole ""pour avoir une certaine légitimité pour discuter avec le monde agricole"". En tant que conseillère municipale d'opposition dans la commune de Glomel, Morgan Large a témoigné en soutien à des salariés de Triskalia (dont une usine est basée sur la commune). Son interview par Inès Léraud dans l'émission "La fabrique du silence "lui vaudra la suspension de la subvention à RKB en 2018 - et une deuxième émission de Léraud, ""Retour à Glomel"". ""Ces grands groupes agroalimentaires ont énormément d'argent [...] ils ont leur propre organe de presse ["Le paysan breton", hebdomadaire lu par les agriculteurs, appartient à Triskalia], ils ont énormément d'argent pour faire des annonces dans les quotidiens, "Ouest-France"," Le Télégramme" et les autres. Et en plus quand il s'agit d'argent public, ils ont aussi la main sur cet argent public. Et je trouve ça effrayant"", résume-t-elle

Philippe Gaillard, en tant qu'ancien responsable de la rubrique "agricole" de "Ouest-France", ne se souvient pas d'avoir connu des consignes pour" "cacher des choses"". ""Au contraire"", assure-t-il, ""je pense qu'"Ouest-France" a été le premier journal, à la fin des années 1970, à évoquer les questions d'excès de nitrates "[qui génèrent les algues vertes]" dans le sol et à donner la parole à ce qu'à l'époque on n'appelait pas encore des lanceurs d'alerte"". Il se souvient cependant du ""déni"" de ce qu'il appelle ""la famille" "et des menaces qu'il a lui-même reçues. Mais pour lui, les journalistes comme Inès Léraud ou Morgan Large sont beaucoup plus ""fragiles" "car non-adossées à une rédaction.

La journaliste de RKB évoque elle l'agence de communication "Agriculteurs de Bretagne" qui a rencontré les rédactions locales en 2012 et a ""demandé aux rédactions d'arrêter de faire des sujets critiques sur l'agriculture et de faire plutôt des beaux portraits d'agriculteurs"". Des ""officines"" qui ont existé de tout temps, explique l'ancien chef de service de "Ouest-France".

"Uniformisation du discours des agriculteurs"

L'une des figures de la défense de l'agriculture bretonne est le syndicaliste breton Alexis Gourvennec, qui a façonné l'agriculture bretonne dans les années 1960, au point qu'il fit l'objet d'un documentaire où il conteste notamment le lien entre la prolifération des algues vertes et l'agriculture productiviste. Morgan Large ne voit pas une grande évolution du discours par rapport aux années 1980 : on reproche toujours aux ""écolos"" de dénigrer les agriculteurs qui eux, connaissent leur métier. Aujourd'hui, le monde de l'agriculture productiviste insiste sur ses" "efforts"". ""C'est pas tout à fait faux, mais ils y ont été obligés"", rappelle Gaillard.

Le journaliste constate également une véritable spécificité de l'agriculture bretonne par rapport aux autres régions." "Il y a beaucoup moins de sectarisme dans les Pays de la Loire et en Normandie qu'en Bretagne"". Une spécificité liée au développement à marche forcée de l'agriculture et de l'élevage après 1945. Et Gaillard raconte connaître un éleveur de volailles qui refuse de manger les poulets qu'il élève - justement à cause du mode de production.

La journaliste de RKB a constaté au fil des années une ""uniformisation du discours des agriculteurs"", à coups d'éléments de langage distribués par les syndicats agricoles. ""Aujourd'hui, la profession a complètement bloqué la parole"", regrette Gaillard. ""On a laissé la parole agricole à la presse agricole spécialisée, où il y a une porosité énorme entre journalisme et communication"", abonde Large. Ce qui explique pour elle que ""le monde agricole ne comprend pas qu'on puisse émettre une parole critique envers l'agriculture"".

""Il y a des sujets où les correspondants locaux "[de la presse, ndlr] "s'interdisent d'écrire"", ajoute la journaliste. Pourtant," "les correspondants sont les mieux informés. Ils savent tout et ne peuvent rien dire." "Elle se félicite d'ailleurs d'avoir vu la signature d'un correspondant local à leur lettre ouverte : ""Ça veut dire que cette lettre n'est pas, comme l'a dit Marc Le Fur "[député LR des Côtes d'Armor, ndlr]", un appel d'écolos-journalistes parisiens. Tout le monde se sent concerné.""
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Younes Terre a écrit:Sur CNEWS, pour parler des violences policières, ils ont invité... Véronique Genest. Ben oui, vous comprenez, elle a joué dans Julie Lescaut quand même, elle a une expertise de ouf !
Laurence Ferrai l'a présentée comme ça : "Vous avez évidemment incarné à l'écran le commissaire Lescaut. On parle beaucoup du malaise qui s'installe entre la la police et la population française. Comment vous le ressentez vous de votre coté?"

Kalawasa a écrit:Par hasard, je suis tombé sur l'interview de Raoult par Bourdin....  

Sans prendre parti, je me suis régalé non pas avec la vidéo, mais avec les commentaires des spectateurs ! Je n'ai jamais vu une telle unanimité féroce contre un journaleux...Ça vaut vraiment le coup d'y faire un tour !  (...et les journaleux n'ont toujours rien compris)

Younes Terre a écrit:Qui me demandais de quel bord était le MEDIA?

La question se pose-t-elle pour BFM?

Younes Terre a écrit: