Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
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Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Ven 13 Déc - 7:49
Rappel du premier message :
La réforme des retraites a été officiellement lancée par le gouvernement le mercredi 11 décembre 2019, avec la présentation d'un nouveau régime universel, par points, avec un âge d'équilibre fixé à 64 ans.
Voici ce qui va changer...
La première génération concernée par le nouveau système de retraites sera celle née en 1975. Pour elle, les nouvelles règles de calcul de droits à la retraite entreront en vigueur en 2025. En clair, les droits que vous avez acquis dans le système actuel seront conservés, mais convertis en points à compter de cette date.
"Pour les fonctionnaires et les agents des régimes spéciaux dont l'âge légal de la retraite est 57 ans, en appliquant la même distance de 17 ans à la retraite, la première génération concernée sera 1980", précise le gouvernement sur son site Internet. Les conducteurs de la RATP et de la SNCF, dont l'âge d'ouverture des droits est aujourd'hui fixé à 52 ans, seront, eux, concernés à partir de la génération 1985. Selon une source interne à la régie citée par l'AFP, "près des trois quarts des conducteurs ne sont pas concernés par la réforme". Du côté de la SNCF, ce sont "75% des conducteurs" et "44% des agents contractuels" qui ne sont pas concernés.
Quid des nouveaux actifs ? La première génération pleinement concernée par le système universel de retraite sera celle née en 2004 au 1er janvier 2022. Les actifs, alors âgés de 18 ans à cette date, verront donc leurs droits à la retraite entièrement calculés selon les règles définis dans le système par points de l'exécutif.
Cela signifie que les retraités actuels et les actifs qui sont nés avant 1975 ne sont pas concernés par la réforme des retraites. Vous continuerez à toucher votre pension de retraite dans les mêmes conditions qu'aujourd'hui, avant et après l'entrée en vigueur du texte de loi.
L'âge légal de départ à la retraite reste fixé à 62 ans.
Mais il sera toutefois question d'inciter les Français à quitter la vie active le plus tardivement possible, afin d'assurer l'équilibre du système de retraite. "Je crois que les Français reprendront confiance en nous si nous leur disons la vérité (...) : pour garantir les pensions, financer un niveau élevé de solidarité (...) la seule solution, c'est de travailler un peu plus longtemps", a fait savoir le Premier ministre.
C'est donc l'âge pivot ou âge d'équilibre qui a finalement été retenu au terme de la concertation, et qui serait mis en oeuvre à partir de 2027, au détriment de l'allongement de la durée de cotisation. "La nouvelle gouvernance du système universel définira les différentes étapes menant à l'âge d'équilibre du système universel", précise le gouvernement sur son site. "En l'absence de décision de la gouvernance, la loi fixera à compter du 1er janvier 2022 un âge d'équilibre à 62 ans et 4 mois, qui augmentera ensuite de 4 mois". Ce mécanisme permettra d'atteindre l'âge de 64 ans en 2027 pour tous, y compris ceux nés avant 1975.
En quoi ça consiste concrètement ? Un système de bonus malus serait mis en oeuvre. En partant avant 64 ans, la pension de retraite serait pénalisée par une décote ( -10% à 62 ans et -5% à 63 ans). A l'inverse, elle serait valorisée par un bonus pour les actifs qui partent après cet âge d'équilibre. Ce mécanisme existe déjà pour les pensions de retraite complémentaires de l'Agirc-Arrco.
Est-ce à dire que tous les Français devront partir à 64 ans ? Non. Le dispositif pour les carrières longues - pour les personnes ayant commencé à travailler à l'âge de 20 ans - sera maintenu, a indiqué le Premier ministre. Il permettra de partir jusqu'à deux ans plus tôt à la retraite. Même son de cloche pour les "métiers usants".
Le système "universel" : qu'est-ce que ça signifie concrètement ?
C'est le grand principe au cœur même de cette réforme des retraites, justifié par le gouvernement par l'illisibilité du système actuel. Edouard Philippe l'a confirmé d'emblée dans son discours mercredi. "Cette ambition est au cœur du projet présidentiel", a-t-il martelé. En clair, chaque euro cotisé devra donner les mêmes droits à tous, ce qui suppose la disparition des 42 régimes de retraite actuels.
Pour rappel, ce chiffre de 42 régimes de retraite comprend le régime général, les régimes complémentaires (comme l'Agirc-Arrco par exemple), les régimes spéciaux (ceux de la SNCF, de la Banque de France ou de la RATP par exemple), les régimes autonomes (celui des avocats notamment) et les régimes fermés (c'est le cas du régime des mines : des pensions sont toujours versées, mais il n'y a plus de cotisants). "Nous mettrons fin progressivement, sans brutalité, aux régimes spéciaux. Le temps du système universel est venu, celui des régimes spéciaux s'achève", a assuré le Premier Ministre, sans préciser les périodes de transition propres à chaque régime spécial.
Système par points : comment la pension de retraite sera-t-elle calculée ?
Qui dit universalité suppose aussi l'application de règles de calcul identiques à tous les assurés. La retraite sera calculée avec des points et non plus avec des trimestres de cotisation. Plusieurs critères entrent en compte pour les calculer :
Un taux de cotisation à 28,12% pour tous jusqu'à 120 000 euros de revenus : à l'exception des indépendants (40 000 euros, puis 12,94% jusqu'à 120 000 euros comme indiqué dans le rapport Delevoye). "L'assiette de l'ensemble des cotisations sociales des travailleurs indépendants sera modifiée dès 2022 (...), cela se traduira par une baisse du montant de CSG", indique le gouvernement sur son site Internet.
Les revenus jusqu'à 120 000 euros annuels, soit trois fois le plafond de la Sécurité sociale. Au-delà de ce seuil, une cotisation de 2,81% sera appliquée, non-créatrice de droits. Aucune disposition n'a été annoncée pour les hauts revenus qui vont voir leurs droits à la retraite de facto plafonnés.
L'intégralité de la carrière sera prise en compte, et non plus les 6 derniers mois pour les fonctionnaires et les 25 meilleures années pour les salariés.
Quid de la valeur du point ? Edouard Philippe a apporté quelques précisions. "Nous demanderons aux partenaires sociaux d'en fixer la valeur, sous le contrôle du Parlement", a-t-il déclaré, faisant référence à l'instance de gouvernance partagée qui devra voir le jour sitôt la loi votée au Parlement. "La loi prévoira une règle d'or pour que sa valeur ne baisse pas (...)". Le Premier Ministre a également évoqué "une indexation sur les salaires, qui dans notre pays augmente plus vite que l'inflation".
Droits familiaux : que dit la réforme des retraites ?
Le gouvernement a repris à son compte l'idée d'une bonification de 5% dès le premier enfant, proposée dans le rapport de Jean-Paul Delevoye. Il a toutefois indiqué une disposition supplémentaire pour les familles nombreuses avec "2% supplémentaires" à partir de 3 enfants. Si l'on se fie aux déclarations du Premier ministre, le gouvernement fait donc une croix sur l'allongement de la durée d'assurance. A l'heure actuelle, le système actuel prévoit un allongement à hauteur de 8 trimestres d'assurance par enfant dans le secteur privé et de 2 à 4 trimestres dans le secteur public.
Quid des droits que j'ai déjà acquis ? Sur son site, le gouvernement précise que "pour les enfants nés avant l'entrée en vigueur du nouveau système, les majorations de durée d'assurance ainsi que la majoration pour les parents ayant 3 enfants ou plus à cette date continueront de s'appliquer et seront prises en compte au titre de la garantie à 100% des droits acquis". "Ces enfants donneront droit, pour la seconde partie de carrière réalisée dans le système universel, à l'attribution de la majoration de 5% et au supplément de 2% pour les familles nombreuses", ajoute-t-il.
En outre, il est prévu que, pour les parents qui réduisent voire interrompent leur activité pour élever un enfant, ils puissent acquérir des droits à la retraite via l'assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF). "Des droits seront ainsi versés au titre de la solidarité nationale à hauteur de 60 % du SMIC pendant les 3 premières années de l'enfant, et pendant les 6 premières années à partir du 3e enfant", est-il précisé.
Pensions de réversion : comment ça va marcher ?
Sans surprise, le Premier ministre a confirmé l'idée avancée dans le rapport Delevoye. Il préconise la création d'un dispositif "unique", pour faire en sorte que la pension de réversion garantisse "70% de la retraite du couple". Un système présenté comme avantageux pour les femmes, qui sont les principales bénéficiaires de ces pensions de réversion et touchent des pensions de retraite inférieures à celles des hommes.
Minimum de pension : il atteint 1 000 euros par mois
Le gouvernement a annoncé son intention de porter le minimum de pension de retraite à 1 000 euros net par mois pour la réalisation d'une carrière complète. Il sera mis en place dès 2022. "Nous devons construire la protection sociale en prenant mieux en compte les nouveaux visages de la précarité", a déclaré Edouard Philippe. "Le système universel permettra de mieux protéger les Français les plus fragiles". Il a aussi précisé que des points de solidarité seront attribués pour les périodes d'inactivité subies (chômage indemnisé, maternité, maladie et handicap).
Pour rappel, les retraités du secteur privé peuvent aujourd'hui bénéficier du minimum contributif - à condition d'avoir le droit à une retraite à taux plein et que le montant total des pensions ne dépasse pas 1 177,44 euros mensuels -, dont le montant est de 636,56 euros par mois avec moins de 120 trimestres cotisés et 695,59 euros par mois avec plus de 120 trimestres, comme vous pouvez le lire sur le site service-public. Les personnes âgées qui ont très peu de ressources, car elles ont très peu voire pas cotisé, peuvent toucher l'ex-minimum vieillesse, l'ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées), qui est de 868,20 euros par mois pour un célibataire. Un système jugé paradoxal par le gouvernement, puisque de facto une personne qui a travaillé touche moins qu'une personne qui n'a jamais cotisé.
La réforme des retraites a été officiellement lancée par le gouvernement le mercredi 11 décembre 2019, avec la présentation d'un nouveau régime universel, par points, avec un âge d'équilibre fixé à 64 ans.
Voici ce qui va changer...
La première génération concernée par le nouveau système de retraites sera celle née en 1975. Pour elle, les nouvelles règles de calcul de droits à la retraite entreront en vigueur en 2025. En clair, les droits que vous avez acquis dans le système actuel seront conservés, mais convertis en points à compter de cette date.
"Pour les fonctionnaires et les agents des régimes spéciaux dont l'âge légal de la retraite est 57 ans, en appliquant la même distance de 17 ans à la retraite, la première génération concernée sera 1980", précise le gouvernement sur son site Internet. Les conducteurs de la RATP et de la SNCF, dont l'âge d'ouverture des droits est aujourd'hui fixé à 52 ans, seront, eux, concernés à partir de la génération 1985. Selon une source interne à la régie citée par l'AFP, "près des trois quarts des conducteurs ne sont pas concernés par la réforme". Du côté de la SNCF, ce sont "75% des conducteurs" et "44% des agents contractuels" qui ne sont pas concernés.
Quid des nouveaux actifs ? La première génération pleinement concernée par le système universel de retraite sera celle née en 2004 au 1er janvier 2022. Les actifs, alors âgés de 18 ans à cette date, verront donc leurs droits à la retraite entièrement calculés selon les règles définis dans le système par points de l'exécutif.
Cela signifie que les retraités actuels et les actifs qui sont nés avant 1975 ne sont pas concernés par la réforme des retraites. Vous continuerez à toucher votre pension de retraite dans les mêmes conditions qu'aujourd'hui, avant et après l'entrée en vigueur du texte de loi.
L'âge légal de départ à la retraite reste fixé à 62 ans.
Mais il sera toutefois question d'inciter les Français à quitter la vie active le plus tardivement possible, afin d'assurer l'équilibre du système de retraite. "Je crois que les Français reprendront confiance en nous si nous leur disons la vérité (...) : pour garantir les pensions, financer un niveau élevé de solidarité (...) la seule solution, c'est de travailler un peu plus longtemps", a fait savoir le Premier ministre.
C'est donc l'âge pivot ou âge d'équilibre qui a finalement été retenu au terme de la concertation, et qui serait mis en oeuvre à partir de 2027, au détriment de l'allongement de la durée de cotisation. "La nouvelle gouvernance du système universel définira les différentes étapes menant à l'âge d'équilibre du système universel", précise le gouvernement sur son site. "En l'absence de décision de la gouvernance, la loi fixera à compter du 1er janvier 2022 un âge d'équilibre à 62 ans et 4 mois, qui augmentera ensuite de 4 mois". Ce mécanisme permettra d'atteindre l'âge de 64 ans en 2027 pour tous, y compris ceux nés avant 1975.
En quoi ça consiste concrètement ? Un système de bonus malus serait mis en oeuvre. En partant avant 64 ans, la pension de retraite serait pénalisée par une décote ( -10% à 62 ans et -5% à 63 ans). A l'inverse, elle serait valorisée par un bonus pour les actifs qui partent après cet âge d'équilibre. Ce mécanisme existe déjà pour les pensions de retraite complémentaires de l'Agirc-Arrco.
Est-ce à dire que tous les Français devront partir à 64 ans ? Non. Le dispositif pour les carrières longues - pour les personnes ayant commencé à travailler à l'âge de 20 ans - sera maintenu, a indiqué le Premier ministre. Il permettra de partir jusqu'à deux ans plus tôt à la retraite. Même son de cloche pour les "métiers usants".
Le système "universel" : qu'est-ce que ça signifie concrètement ?
C'est le grand principe au cœur même de cette réforme des retraites, justifié par le gouvernement par l'illisibilité du système actuel. Edouard Philippe l'a confirmé d'emblée dans son discours mercredi. "Cette ambition est au cœur du projet présidentiel", a-t-il martelé. En clair, chaque euro cotisé devra donner les mêmes droits à tous, ce qui suppose la disparition des 42 régimes de retraite actuels.
Pour rappel, ce chiffre de 42 régimes de retraite comprend le régime général, les régimes complémentaires (comme l'Agirc-Arrco par exemple), les régimes spéciaux (ceux de la SNCF, de la Banque de France ou de la RATP par exemple), les régimes autonomes (celui des avocats notamment) et les régimes fermés (c'est le cas du régime des mines : des pensions sont toujours versées, mais il n'y a plus de cotisants). "Nous mettrons fin progressivement, sans brutalité, aux régimes spéciaux. Le temps du système universel est venu, celui des régimes spéciaux s'achève", a assuré le Premier Ministre, sans préciser les périodes de transition propres à chaque régime spécial.
Système par points : comment la pension de retraite sera-t-elle calculée ?
Qui dit universalité suppose aussi l'application de règles de calcul identiques à tous les assurés. La retraite sera calculée avec des points et non plus avec des trimestres de cotisation. Plusieurs critères entrent en compte pour les calculer :
Un taux de cotisation à 28,12% pour tous jusqu'à 120 000 euros de revenus : à l'exception des indépendants (40 000 euros, puis 12,94% jusqu'à 120 000 euros comme indiqué dans le rapport Delevoye). "L'assiette de l'ensemble des cotisations sociales des travailleurs indépendants sera modifiée dès 2022 (...), cela se traduira par une baisse du montant de CSG", indique le gouvernement sur son site Internet.
Les revenus jusqu'à 120 000 euros annuels, soit trois fois le plafond de la Sécurité sociale. Au-delà de ce seuil, une cotisation de 2,81% sera appliquée, non-créatrice de droits. Aucune disposition n'a été annoncée pour les hauts revenus qui vont voir leurs droits à la retraite de facto plafonnés.
L'intégralité de la carrière sera prise en compte, et non plus les 6 derniers mois pour les fonctionnaires et les 25 meilleures années pour les salariés.
Quid de la valeur du point ? Edouard Philippe a apporté quelques précisions. "Nous demanderons aux partenaires sociaux d'en fixer la valeur, sous le contrôle du Parlement", a-t-il déclaré, faisant référence à l'instance de gouvernance partagée qui devra voir le jour sitôt la loi votée au Parlement. "La loi prévoira une règle d'or pour que sa valeur ne baisse pas (...)". Le Premier Ministre a également évoqué "une indexation sur les salaires, qui dans notre pays augmente plus vite que l'inflation".
Droits familiaux : que dit la réforme des retraites ?
Le gouvernement a repris à son compte l'idée d'une bonification de 5% dès le premier enfant, proposée dans le rapport de Jean-Paul Delevoye. Il a toutefois indiqué une disposition supplémentaire pour les familles nombreuses avec "2% supplémentaires" à partir de 3 enfants. Si l'on se fie aux déclarations du Premier ministre, le gouvernement fait donc une croix sur l'allongement de la durée d'assurance. A l'heure actuelle, le système actuel prévoit un allongement à hauteur de 8 trimestres d'assurance par enfant dans le secteur privé et de 2 à 4 trimestres dans le secteur public.
Quid des droits que j'ai déjà acquis ? Sur son site, le gouvernement précise que "pour les enfants nés avant l'entrée en vigueur du nouveau système, les majorations de durée d'assurance ainsi que la majoration pour les parents ayant 3 enfants ou plus à cette date continueront de s'appliquer et seront prises en compte au titre de la garantie à 100% des droits acquis". "Ces enfants donneront droit, pour la seconde partie de carrière réalisée dans le système universel, à l'attribution de la majoration de 5% et au supplément de 2% pour les familles nombreuses", ajoute-t-il.
En outre, il est prévu que, pour les parents qui réduisent voire interrompent leur activité pour élever un enfant, ils puissent acquérir des droits à la retraite via l'assurance vieillesse des parents au foyer (AVPF). "Des droits seront ainsi versés au titre de la solidarité nationale à hauteur de 60 % du SMIC pendant les 3 premières années de l'enfant, et pendant les 6 premières années à partir du 3e enfant", est-il précisé.
Pensions de réversion : comment ça va marcher ?
Sans surprise, le Premier ministre a confirmé l'idée avancée dans le rapport Delevoye. Il préconise la création d'un dispositif "unique", pour faire en sorte que la pension de réversion garantisse "70% de la retraite du couple". Un système présenté comme avantageux pour les femmes, qui sont les principales bénéficiaires de ces pensions de réversion et touchent des pensions de retraite inférieures à celles des hommes.
Minimum de pension : il atteint 1 000 euros par mois
Le gouvernement a annoncé son intention de porter le minimum de pension de retraite à 1 000 euros net par mois pour la réalisation d'une carrière complète. Il sera mis en place dès 2022. "Nous devons construire la protection sociale en prenant mieux en compte les nouveaux visages de la précarité", a déclaré Edouard Philippe. "Le système universel permettra de mieux protéger les Français les plus fragiles". Il a aussi précisé que des points de solidarité seront attribués pour les périodes d'inactivité subies (chômage indemnisé, maternité, maladie et handicap).
Pour rappel, les retraités du secteur privé peuvent aujourd'hui bénéficier du minimum contributif - à condition d'avoir le droit à une retraite à taux plein et que le montant total des pensions ne dépasse pas 1 177,44 euros mensuels -, dont le montant est de 636,56 euros par mois avec moins de 120 trimestres cotisés et 695,59 euros par mois avec plus de 120 trimestres, comme vous pouvez le lire sur le site service-public. Les personnes âgées qui ont très peu de ressources, car elles ont très peu voire pas cotisé, peuvent toucher l'ex-minimum vieillesse, l'ASPA (allocation de solidarité aux personnes âgées), qui est de 868,20 euros par mois pour un célibataire. Un système jugé paradoxal par le gouvernement, puisque de facto une personne qui a travaillé touche moins qu'une personne qui n'a jamais cotisé.
- Kalawasa
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Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Lun 16 Déc - 10:23
Delevoye est mort...Vive Bellevoye !
[size=36]Bellevoye, un whisky patriote[/size]
Jean Moueix (à droite) et Alexandre Sirech ont créé Bellevoye.
[url=https://fr.pinterest.com/pin/create/button/?guid=t5dTvLjK7izZ-1&url=https%3A%2F%2Favis-vin.lefigaro.fr%2Fspiritueux%2Fo123218-bellevoye-un-whisky-patriote&media=https%3A%2F%2Favis-vin.lefigaro.fr%2Fvar%2Fimg%2F134%2F33464-650x330-whisky.png&description=Bellevoye%2C un whisky patriote - Le Figaro Vin]Enregistrer[/url]
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"Faire un bon whisky en France n'est pas si difficile. Nous disposons d'une matière première de grande qualité, la maîtrise de la distillation est parfaite et nos artisans tonneliers produisent les meilleures barriques au monde... ", explique Moueix. La démonstration technique est flatteuse. La justification historique ne manque pas d'humour : "Napoléon est à l'origine du développement du whisky. Sans son blocus continental qui avait privé les Anglais de cognac, ils ne se seraient jamais tournés vers l'eau-de-vie écossaise. On peut donc dire que le whisky est une création des Français !"
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°)
J'ai déjà goûté : excellent ! (il y aurait des connoisseurs à l'Elysée ? )
[size=36]Bellevoye, un whisky patriote[/size]
Jean Moueix (à droite) et Alexandre Sirech ont créé Bellevoye.
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Deux entrepreneurs, Jean Moueix et Alexandre Sirech, lancent un spiritueux aux grandes ambitions. L'Élysée vient de l'adopter.
"Nous produisons le premier whisky national", explique Jean Moueix. De fait, Bellevoye, "triple malt" tricolore, est le résultat d'un assemblage d'eaux-de-vie de plus de quatre ans achetées à trois distilleries, une lilloise, une autre située à Uberach en Alsace et une charentaise, du côté de Cognac. L'élevage final est réalisé en Charente, dans des fûts neufs en chêne de l'Allier, pour un produit "100 % made in France", qui, à la dégustation, se montre équilibré, plein d'arômes floraux, pas le moins du monde tourbé. "Nous avons horreur de la tourbe", justifient Jean Moueix et son associé Alexandre Sirech. Bref, un whisky franc du collier, sérieux, qui a pris le parti de se passer de cette morsure alcoolisée souvent dérangeante, sans pour autant se montrer le moins du monde aguicheur. L'ensemble est consensuel."Faire un bon whisky en France n'est pas si difficile. Nous disposons d'une matière première de grande qualité, la maîtrise de la distillation est parfaite et nos artisans tonneliers produisent les meilleures barriques au monde... ", explique Moueix. La démonstration technique est flatteuse. La justification historique ne manque pas d'humour : "Napoléon est à l'origine du développement du whisky. Sans son blocus continental qui avait privé les Anglais de cognac, ils ne se seraient jamais tournés vers l'eau-de-vie écossaise. On peut donc dire que le whisky est une création des Français !"
°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°°)
J'ai déjà goûté : excellent ! (il y aurait des connoisseurs à l'Elysée ? )
- EddieCochran+
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Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Lun 16 Déc - 14:11
51 -
Mais ce whisky Bellevoye aux 13 saveurs oubliées, est-il triple cask ?
Mais ce whisky Bellevoye aux 13 saveurs oubliées, est-il triple cask ?
- Kalawasa
- Messages : 6064
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Lun 16 Déc - 15:23
- Younes Terre
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Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Lun 16 Déc - 18:49
Comment Macron prépare la fin de la répartition
Retraites : les compagnies d’assurance en embuscade
Le 16 décembre 2019
Le gouvernement jure la main sur le cœur que la retraite par points, c’est pour sauver le système par répartition cher aux français ! Pourtant, les compagnies d’assurances se frottent déja les mains.
[VIDÉO] Comment Macron prépare la fin de la répartition, une chronique de Jérémie Younes à voir ici : l
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- EddieCochran+
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Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Lun 16 Déc - 20:00
55 -
Purée après les Blackblocs voilà que débarquent les Blackrocks ! Vivement le Mois du Blanc en janvier prochain ! Je reprends des couleurs.
Purée après les Blackblocs voilà que débarquent les Blackrocks ! Vivement le Mois du Blanc en janvier prochain ! Je reprends des couleurs.
- Younes Terre
- Messages : 4510
Date d'inscription : 07/04/2018
Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Mer 18 Déc - 19:17
LREM la France des DRH :
Laurent Pietraszewski, "hypocrite et méchant” pour des syndicalistes d'Auchan
Selon les responsables CFDT qui l'ont côtoyé, le nouveau monsieur retraite aurait notamment "fait mettre en garde à vue une déléguée syndicale qu’il soupçonnait d’avoir donné un petit pain à une employée."
“Des DRH, j’en ai connu d’autres, certains étaient vraiment humains, c’étaient des personnes fabuleuses, mais lui, ce n’est pas le cas.” Ancien directeur des ressources humaines de magasins du groupe Auchan, Laurent Pietraszewski, nommé ce mercredi 18 décembre secrétaire d’État en charge des retraites, a laissé un “mauvais souvenir” aux délégués CFDT qui l’ont côtoyé dans le Nord Pas-de-Calais.
“Le premier contact avec lui, il avait fait très fort”, a expliqué à l’AFP Guy Laplatine, délégué syndical CFDT pour le groupe Auchan Retail France, qui se souvient d’un épisode de “chasse aux sorcières particulièrement violent” à Béthune dans le Pas-de-Calais au “début des années 2000”.
“Il avait fait mettre en garde à vue une déléguée syndicale qu’il soupçonnait d’avoir donné un petit pain à une employée de la galerie marchande, comme si elle l’avait volé”, raconte-t-il. “C’était complètement disproportionné. Il n’a jamais pu prouver que c’était vrai et, de fait, ça ne l’était pas”.
“C’est un homme hypocrite et méchant”
La jeune femme, “très active” sur le plan syndical, avait “passé une nuit au poste” de police. Elle avait finalement été réintégrée après une mobilisation des salariés. “C’était clairement une discrimination syndicale, il voulait se séparer de la collègue”, juge aujourd’hui Guy Laplatine.
Après Béthune, Laurent Pietraszewski a notamment travaillé plusieurs années pour l’hypermarché Auchan de Roncq dans le Nord, près de Lille. “Quand il est arrivé, c’était un cadeau empoisonné”, se remémore Luc Fourrier, 57 ans dont 37 au sein du groupe et lui aussi délégué syndical CFDT.
“C’est des mauvais souvenirs, il n’a jamais été sincère. Le rôle des ressources humaines, c’est d’être à l’écoute, mais lui, c’était tout le contraire”, dit-il à propos de Laurent Pietraszewski, qu’il décrit comme un homme “carriériste”, qui “licenciait à tout-va. C’est un homme hypocrite et méchant”.
“Des DRH, j’en ai connu d’autres, certains étaient vraiment humains, c’étaient des personnes fabuleuses, mais lui, ce n’est pas le cas”, déplore-t-il.
Auchan loue “quelqu’un d’abordable, à l’écoute et ouvert”
Un ancien directeur des ressources humaines d’un autre magasin du groupe Auchan dans le Nord, qui a côtoyé à ce titre Laurent Pietraszewski dans les années 2000 sans travailler avec lui, se souvient au contraire de “quelqu’un de très ouvert, proche des collaborateurs, proche du syndicalisme également”. “Ça ne m’étonne pas qu’aujourd’hui, il soit mis en avant, il a vraiment une capacité” au dialogue social, estime ce cadre qui souhaite rester anonyme.
Avant d’être élu député en 2017, son premier mandat, Laurent Pietraszewski a fait toute sa carrière chez Auchan où il est entré en novembre 1990. Il a exercé différents postes dans plusieurs magasins de la région lilloise, selon un porte-parole du groupe.
Il a ensuite intégré la direction des ressources humaines d’Auchan France en 2009, où il a passé huit ans, jusqu’à son départ en juillet 2017. “Ceux qui l’ont côtoyé gardent de lui le souvenir de quelqu’un d’abordable, à l’écoute et ouvert”, précise le porte-parole.
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- EddieCochran+
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Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Mer 18 Déc - 20:15
57 -
Quand le Laulo Piètrensky sévissait à Auchan 62400 il était surnommé "le Bourreau de Béthune".
Quand le Laulo Piètrensky sévissait à Auchan 62400 il était surnommé "le Bourreau de Béthune".
- Younes Terre
- Messages : 4510
Date d'inscription : 07/04/2018
Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Mer 18 Déc - 20:24
- EddieCochran+
- Messages : 7134
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Mer 18 Déc - 20:49
59 -
Comme vous avez omis de citer tout l'article dont vous avez collé la partie "jalousie entre salariés" je colle la première partie ici qui répond bien à votre placard assez mesquin ci-dessus !
"Laurent Pietraszewski, nouveau secrétaire d'État chargé des Retraites après la démission de Jean-Paul Delevoye et ex-responsable des ressources humaines chez Auchan, a touché, en 2019, 71 872 euros d'indemnités de licenciement économique de son ex-employeur, ont indiqué mercredi des sources proches du dossier à l'Agence France-Presse. Une somme qui a interrogé de nombreux internautes ainsi que plusieurs élus de l'opposition, en raison du poste de député LREM du Nord occupé par Laurent Pietraszewski depuis 2017.
Laurent Pietraszewski avait alors rempli comme parlementaire une première déclaration d'intérêts et d'activités publiée sur le site de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) retraçant ses revenus ces cinq dernières années en tant que « responsable du département ressources humaines » jusqu'en juillet 2017. Il a rempli une déclaration rectificative le 6 octobre dernier, précisant cette indemnité consécutive à son licenciement. Sa déclaration indique que cette somme a été perçue en août-septembre 2019.
Une indemnité calculée sur des salaires versés sur cinq ans
Après sa nomination dans la nuit, cette somme apparaissant sur sa déclaration d'intérêts sans précision alors qu'il occupait un mandat de député avait provoqué un début de polémique. L'entourage du nouveau secrétaire d'État a donc précisé les conditions de versement de cette indemnité de licenciement : « Quand il a été élu, Laurent Pietraszewski a demandé à faire valoir la suspension de son contrat de travail. Il n'était donc plus payé par Auchan », indique le secrétariat d'État aux Retraites à L'Opinion. « Pendant cette période, son employeur a voulu transférer son contrat de travail dans une nouvelle entité, ce qu'il a refusé. Cela équivalait à un licenciement économique, intervenu en mai 2019. » "
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C'est juste pour se faire une opinion moins partisane et plus éclairée.
Comme vous avez omis de citer tout l'article dont vous avez collé la partie "jalousie entre salariés" je colle la première partie ici qui répond bien à votre placard assez mesquin ci-dessus !
"Laurent Pietraszewski, nouveau secrétaire d'État chargé des Retraites après la démission de Jean-Paul Delevoye et ex-responsable des ressources humaines chez Auchan, a touché, en 2019, 71 872 euros d'indemnités de licenciement économique de son ex-employeur, ont indiqué mercredi des sources proches du dossier à l'Agence France-Presse. Une somme qui a interrogé de nombreux internautes ainsi que plusieurs élus de l'opposition, en raison du poste de député LREM du Nord occupé par Laurent Pietraszewski depuis 2017.
Laurent Pietraszewski avait alors rempli comme parlementaire une première déclaration d'intérêts et d'activités publiée sur le site de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP) retraçant ses revenus ces cinq dernières années en tant que « responsable du département ressources humaines » jusqu'en juillet 2017. Il a rempli une déclaration rectificative le 6 octobre dernier, précisant cette indemnité consécutive à son licenciement. Sa déclaration indique que cette somme a été perçue en août-septembre 2019.
Une indemnité calculée sur des salaires versés sur cinq ans
Après sa nomination dans la nuit, cette somme apparaissant sur sa déclaration d'intérêts sans précision alors qu'il occupait un mandat de député avait provoqué un début de polémique. L'entourage du nouveau secrétaire d'État a donc précisé les conditions de versement de cette indemnité de licenciement : « Quand il a été élu, Laurent Pietraszewski a demandé à faire valoir la suspension de son contrat de travail. Il n'était donc plus payé par Auchan », indique le secrétariat d'État aux Retraites à L'Opinion. « Pendant cette période, son employeur a voulu transférer son contrat de travail dans une nouvelle entité, ce qu'il a refusé. Cela équivalait à un licenciement économique, intervenu en mai 2019. » "
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C'est juste pour se faire une opinion moins partisane et plus éclairée.
- Younes Terre
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Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Sam 21 Déc - 22:39
Retraites : comment le « simulateur » du gouvernement embellit la réforme
L’exécutif a comparé, jeudi, les pensions de retraite de Français fictifs avant et après la réforme. Un exercice présentant sous un jour avantageux le projet de réforme.
Par Adrien Sénécat
La méthodologie choisie gonfle les pensions du système universel
L’une des principales difficultés de l’exercice est qu’il est, en grande partie, prospectif. Les montants des pensions estimées dépendent en grande partie de postulats macroéconomiques, détaillés dans la méthodologie des cas types.
On y apprend ainsi que les montants des pensions ont été calculés en « neutralisant » l’inflation et en euros constants 2019. Pour simplifier, cela veut dire que les sommes évoquées peuvent être directement comparées en termes de pouvoir d’achat avec les pensions actuelles des Français.
Le simulateur applique des règles d’indexation des pensions plus favorables pour le régime universel
Par ailleurs, les estimations du gouvernement ont été effectuées en appliquant deux règles de revalorisation des pensions différentes :
Pour le système actuel de retraite, les calculs ont été réalisés en faisant évoluer le montant des pensions au « même rythme que l’inflation » (ce qui n’est d’ailleurs pas toujours le cas dans le système actuel) ;
Pour le futur régime universel, la règle retenue est la revalorisation des pensions au même rythme que les salaires à terme, comme le prévoit le gouvernement.
Dans sa méthodologie, le gouvernement précise anticiper une hausse des salaires (y compris du smic) de 1,3 % par an, en plus de l’inflation. C’est ce rythme de revalorisation du point qui a été retenu dans les calculs du gouvernement (dans le détail, le secrétariat d’Etat aux retraites a précisé au Monde avoir considéré que l’alignement du point sur la hausse des salaires serait progressif pour être vraiment effectif à partir de 2042).
« Si on n’applique pas cette règle-là, c’est moins favorable »
C’est ce choix qui explique pourquoi la réforme pourrait être défavorable dans certains cas types pour une personne née en 1980, mais deviendrait favorable à quelqu’un né en 1990 dans la même situation.
De fait, les cas fictifs du gouvernement ne font pas que comparer le système actuel à un système par points : ils le comparent à un système universel avec une règle d’indexation du point plus favorable à terme (ce qui souligne, au passage, l’importance du débat sur la valeur du point dans un tel régime). Avec un tel choix, l’exercice de prévisions est d’autant plus favorable au régime universel que l’on s’éloigne dans le temps. C’est pour cela que la génération 1990 semble être la grande gagnante de ces cas types.
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- Younes Terre
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Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Sam 21 Déc - 22:47
57% des sondés considèrent le gouvernement comme responsable des blocages tandis qu'ils sont 43% à au contraire considérer que c'est la faute des syndicats. En revanche, une très large majorité (77%) des Français souhaitent que le gouvernement renonce (35%) ou modifie (42%) la réforme. Seuls 23% des sondés considèrent que le gouvernement doit conserver le projet actuel.
- EddieCochran+
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Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Dim 22 Déc - 0:45
62 -
Tiens l'on nous martelait que les media étaient zozordres ! Ils doivent avoir changé de camp...
Tiens l'on nous martelait que les media étaient zozordres ! Ils doivent avoir changé de camp...
- Kalawasa
- Messages : 6064
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Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Dim 22 Déc - 9:14
- Younes Terre
- Messages : 4510
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Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Mer 1 Jan - 20:02
- Younes Terre
- Messages : 4510
Date d'inscription : 07/04/2018
Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Ven 3 Jan - 20:17
- Younes Terre
- Messages : 4510
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Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Lun 6 Jan - 19:20
- Rumba
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Localisation : ça dépend :)
Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Ven 10 Jan - 7:02
- Charly
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Localisation : Ardenne Belge
Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Ven 10 Jan - 7:28
Chez nous ça ne change pas ,retraite à 67 ans avec des aménagements pour certains métiers pénibles.
On peut partir en retraite plus tôt mais avec une perte de x % suivant le nombre d'années non prestées en fin de carrière.
De plus l'état encourage l'"épargne pension" qui procure un avantage non négligeable et qui est libre d'impôts supplémentaires.
Il y a aussi l"assurance groupe" au sein de l'entreprise à laquelle le patron participe et qui procure un pactole intéressant
le jour de la mise à la retraite,non taxée non plus.
- Rumba
- Messages : 3135
Date d'inscription : 28/10/2017
Localisation : ça dépend :)
Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Ven 10 Jan - 7:50
est-ce qu'en Belgique les salaires sont plus élevés qu'en France ? parce que demander à un smicard français de faire de l'épargne pension, c'est pratiquement impossible, les frais fixes (loyers- électricité- nourriture - habillement ........) sont beaucoup trop élevés, leurs comptes en fin de mois sont souvent dans le rouge.
comme disait Coluche : ""Le plus dur, c'était la fin du mois... Surtout les trente derniers jours...""
comme disait Coluche : ""Le plus dur, c'était la fin du mois... Surtout les trente derniers jours...""
- Jean Trancène
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Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Ven 10 Jan - 9:31
- Kalawasa
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Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Ven 10 Jan - 10:35
- Charly
- Messages : 5844
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Localisation : Ardenne Belge
Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Ven 10 Jan - 11:06
Rumba a écrit:est-ce qu'en Belgique les salaires sont plus élevés qu'en France ? parce que demander à un smicard français de faire de l'épargne pension, c'est pratiquement impossible, les frais fixes (loyers- électricité- nourriture - habillement ........) sont beaucoup trop élevés, leurs comptes en fin de mois sont souvent dans le rouge.
comme disait Coluche : ""Le plus dur, c'était la fin du mois... Surtout les trente derniers jours...""
J'ai vu à la tv Française un reportage sur un hôpital de Roubaix où on vient d'ouvrir un nouveau service.
Le directeur se plaint de ne pouvoir l'ouvrir de suite car il manque de personnel.
Il embauche,mais les candidats sont rares vu les contraintes de ce métier et il disait que les infirmiers-ères
préféraient faire quelques km pour travailler en Belgique pour un salaire attractif , 300 à 400 €/mois de plus qu'en France.
Ceci explique cela.
Je suppose que dans d'autres métiers il y a aussi des différences de salaire.
- Rumba
- Messages : 3135
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Localisation : ça dépend :)
Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Ven 10 Jan - 12:20
ah oui effectivement j'ai lu ça quelque part pas de personnel dans cet hôpital parce que mieux payé en Belgique
et puis Charly autre question qui a aussi son importance, le coût de la vie en Belgique est il équivalent à celui de France
parce que, salaires plus élevés et vie moins chère ça peut faire toute la différence.
et puis Charly autre question qui a aussi son importance, le coût de la vie en Belgique est il équivalent à celui de France
parce que, salaires plus élevés et vie moins chère ça peut faire toute la différence.
- Kalawasa
- Messages : 6064
Date d'inscription : 15/10/2017
Re: Réforme des retraites : ce qui va changer concrètement
Ven 10 Jan - 12:30
Salut Charly !
Les infirmiers français qui vont travailler en Belgique sont des frontaliers ?
Les infirmiers français qui vont travailler en Belgique sont des frontaliers ?
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